Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le ministre de l'Equipement et de l'Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, a visité, le mercredi 02 février 2022, plusieurs infrastructures routières en construction. Notamment le chantier des travaux de construction du poste de péage de l'autoroute Abidjan-Grand-Bassam, achevé à 98%, les travaux de construction du pont métallique entre Grand-Bassam et Mondoukou et le chantier de prolongement de l'autoroute Abidjan-Lagos au niveau du tronçon Grand-Bassam-Samo.
 
Au terme de cette visite, le ministre s'est dit satisfait de l'évolution globale des travaux et a encouragé les différentes entreprises commises à ces tâches à accélérer les chantiers.
 
Concernant le péage, Amédé Kouakou a expliqué qu'il va contribuer à "l'entretien des routes" et le reste des ressources récoltées va servir à entretenir des pistes rurales, notamment dans les zones de production agricole (café, cacao, etc.) et construire de nouvelles routes. Car, a-t-il noté, l'entretien annuel des routes coûte à l'État entre 245 et 280 milliards de FCFA.
 
"Une route est une infrastructure qu'on doit entretenir. C'est ce qui explique l'installation du péage. La vision du Chef de l'État est d'apporter le bien-être aux Ivoiriens et réduire le coût de la vie. En payant juste un peu, c'est pour avoir des routes praticables", a-t-il dit.
 
Environ 300 personnes sont employées sur le chantier, dont 40% de main d'œuvre locale, a indiqué le ministre.
 
Selon lui, cette autoroute est une voie dont le trafic est extrêmement élevé, surtout les weekends, soit plus de 10 000 véhicules par jour. 
 
D'un coût de plus de 23 milliards de FCFA, la construction de cette infrastructure composée de 16 voies dont huit par sens, a débuté en 2015 avant de connaître un arrêt pour reprendre en 2019, a relevé le ministre Amédé Kouakou.
 
Après le péage, le ministre Amédé Kouakou a mis le cap sur un pont métallique entre Grand-Bassam et Mondoukou datant de la période coloniale. 
 
"Le gouvernement a souhaité que ce pont rouillé soit repris et les travaux seront achevés à la fin de février. Une fois que ce pont sera achevé, le Canal d'Assinie va retrouver toute sa largeur", a-t-il précisé.
 
La visite s'est achevée au niveau du deuxième tronçon de l'autoroute en cours qui part de Grand-Bassam à Samo, dans le cadre du corridor Abidjan-Lagos, le premier, notamment Abidjan-Grand-Bassam étant déjà construit.
 
"Les travaux avancent bien. Nous avons demandé à l'entreprise d'accélérer les travaux. Nous sommes satisfaits. En passant par le carrefour de Mondoukou, on parcourt 27 kilomètres contre une quarantaine lorsqu'on passe par Bonoua. C'est une économie de temps qui sera faite pour les usagers une fois que les travaux seront terminés. Tous ceux qui iront à Assinie en passant par le carrefour Mondoukou vont gagner environ une quinzaine de kilomètres.", s'est-il félicité.
 mc

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Le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, a, au nom du Premier Ministre Patrick Achi, procédé, ce mardi 1er février 2022, à Abidjan-Treichville, à la remise de matériels, d’un coût total de plus de 984 millions de FCFA, à l’Unité de régulation de la circulation (URC) de la Police nationale et à l’Office ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR).
 
Cette dotation rentre dans le cadre de la réalisation du Projet de Transport urbain d’Abidjan (PTUA), à travers la mise en œuvre de deux projets connexes. Notamment, l’Appui logistique à l’URC et l’Appui à la gestion participative du Parc urbain du Banco.
 
C’était en présence du ministre, gouverneur du District autonome d’Abidjan, Beugré Mambé, du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi et du représentant du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Benjamin Effoli.
 
Le premier projet cité vise la fourniture du matériel roulant à l’Unité de régulation de la circulation (URC) de la Police nationale dans le but d’optimiser la régulation du flux de véhicules et garantir une mobilité ainsi qu’une fluidité routière acceptable pour les populations pendant la phase des travaux des projets routiers.
 
A cet effet, l’URC a été dotée de 15 véhicules de transport de troupes (VTT) et de 10 véhicules de type Pick-up d’une valeur totale de 698 162 000 de FCFA.
 
Le second projet concerne la fourniture de matériels et moyens logistiques à l’OIPR, dans le but de renforcer les capacités opérationnelles et techniques des agents de l’OIPR pour leur permettre de contrer les diverses agressions et intrusions illégales constatées dans le Parc du Banco. 
 
Amédé Koffi Kouakou a mis à la disposition de l’OIPR du matériel roulant (10 motos et trois véhicules de type 4*4 double cabine), du matériel informatique (six ordinateurs de bureau, huit ordinateurs portables de pointe et 100 cartes mémoires), du matériel technique (deux drones, 30 caméras, deux appareils photo numériques, trois paires de jumelles, 10 Gps et 20 tablettes et accessoires), des équipements solaires (six lampes solaires, six splits solaires, 12 générateurs solaires hybrides et 20 panneaux solaires polycristallin) ainsi que des mobiliers de bureau. Le tout d’une valeur globale de 286 263 000 FCFA.
 
« Ce matériel permettra une surveillance et une gestion efficace du Parc national du Banco, qui est le poumon vert du District d’Abidjan », a expliqué le ministre de l’Equipement.
 
Amédé Koffi Kouakou a exhorté les services bénéficiaires à en faire bon usage, non sans rappeler que le matériel remis fera l’objet de suivi conformément aux dispositions de la Banque africaine de Développement (#BAD) et du Fonds pour l’Environnement mondial (FEM) en matière de bonne gouvernance. Deux institutions à qui le ministre Amédé Koffi Kouakou a adressé ses remerciements pour leurs soutiens continus aux cotés de l’Etat de Côte d’Ivoire.
 
Il a, par ailleurs, ajouté qu’en plus du matériel mis à la disposition de l’OIPR, le PTUA procède actuellement, dans le cadre de la réalisation des travaux de la sortie Est d’Abidjan, à la construction d’une clôture de protection de la forêt du Banco de 4,5 kilomètres pour un coût total d’environ 300 millions de FCFA.
 
Dans le cadre de l’Appui logistique de l’Unité de régulation de la circulation, 50 motos, 20 scooters et 70 casques d’une valeur de plus de 135 millions de FCFA, avaient été remis, le 28 septembre 2020 sur l’esplanade du siège du PTUA, au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité par son collègue de l’Equipement et de l’Entretien routier.
 mc

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Le Président de la République, Alassane Ouattara , a relevé que la Côte d’Ivoire dispose de ressorts pour lui permettre de poursuivre son développement, à l’occasion d’échanges de vœux de nouvel an avec les corps constitués, le mercredi 2 février 2022 à Abidjan.
 
« La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays n’a pas été épargnée. Mais l’économie a été soutenue par le secteur privé. Des réformes ont été engagées par le gouvernement pour garantir l’attractivité auprès des investisseurs. Comme vous pouvez le constater, le pays dispose de ressorts qui lui permettent de poursuivre son développement et de réussir à faire face aux situations conjoncturelles », a indiqué Alassane Ouattara.
 
Le Chef de l’Etat a promis poursuivre les réformes en vue de créer un environnement favorable pour l’éclosion du secteur privé, levier du développement. 
Le Président Alassane Ouattara a souligné que le développement est adossé à l’ambitieux programme ''une Côte d’Ivoire solidaire'' visant à consolider les acquis de ces 10 dernières années. Ce programme, a-t-il dit, permettra d’accélérer la transformation économique et sociale du pays. 
 
Dressant le bilan politique, économique et social de l’année écoulée, le Chef de l'Etat s'est dit satisfait du climat apaisé qui prévaut en Côte d’Ivoire. Il a salué la reprise du dialogue politique et a exhorté ses concitoyens à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale.
 
Alassane Ouattara a également évoqué la résilience de l’économie ivoirienne en dépit de la pandémie de Covid-19 et projette un taux de croissance de 7% en 2022. Il a rappelé la réalisation des projets structurants et d’envergure qui changeront le visage du pays. Notamment, le métro d’Abidjan, l’achèvement de l’autoroute Yamoussoukro-Bouaké et la côtière, etc.
Sur le plan social, il a affirmé que le programme social du gouvernement (Psgouv) a contribué à l’amélioration des conditions de vie des Ivoiriens. Il a annoncé le lancement de la deuxième phase du Psgouv qui permettra de rendre les fruits de la croissance plus inclusifs.
 mc

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mercredi, 02 février 2022 18:59

Bissau: tentative de coup d’Etat avortée

Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a affirmé que la tentative de coup d’Etat déjouée menée mardi 1 février 2022 après-midi, avait fait “plusieurs blessés graves et des morts”, en évoquant une “attaque contre la démocratie”.

“Les assaillants auraient pu me parler avant ces événements sanglants ayant fait plusieurs blessés graves et des morts”, a dit le chef de l’Etat dans une déclaration dans la soirée depuis le Palais présidentiel.

Il a ajouté que les forces de l’ordre ont pu mettre fin à une “attaque contre la démocratie”. Le président Embalo a toutefois évoqué “plusieurs morts” parmi les forces de l’ordre, sans pouvoir annoncer un bilan.

Le président, dont les propos ont été relayés par des médias, n’a pas désigné clairement les auteurs du coup de force, mais l’a attribué aux “décisions (qu’il a) prises, notamment la lutte contre le narcotrafic et la corruption”.

M. Embalo avait assuré auparavant sur son compte Twitter que son gouvernement contrôlait la situation.

“Je vais bien Alhamdoulillah”, a écrit le président bissau-guinéen, ajoutant que “la situation est sous contrôle gouvernemental”.

“Le calme est revenu à Bissau”, dit une publication sur la page Facebook officielle d’Umaro Sissoco Embalo, avec une photo montrant le président assis dans un fauteuil et discutant avec des officiers de l’armée.

Des tirs nourris avaient été entendus mardi après-midi dans le secteur du palais du gouvernement à Bissau, capitale de la Guinée-Bissau.

Le palais du gouvernement, où le président Umaro Sissoco Embalo et le Premier ministre Nuno Gomes Nabiam étaient présumés se trouver pour un conseil des ministres extraordinaire, était encerclé par des hommes lourdement armés, selon des médias.

Les militaires autour du palais du gouvernement, à la périphérie de la ville non loin de l’aéroport, tenaient les gens à distance, et de nombreux véhicules militaires chargés de soldats sillonnaient les rues, avaient rapporté des médias.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé, mardi dans un communiqué, “l’arrêt immédiat” des combats à Bissau et “le plein respect des institutions démocratiques du pays”.

Pour sa part, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest “CEDEAO” a “condamné” une “tentative de coup d’Etat” dans ce pays.

L’Union africaine UA a souligné, de son côté, qu’elle suit avec une vive préoccupation la situation en Guinée Bissau caractérisée par la tentative de coup d’État et appelle les militaires à retourner sans délais dans leurs casernes.

hn

 
 

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Un sous-variant de la souche du coronavirus Omicron qui, selon certaines études, pourrait être plus contagieux que la version originale, a été détecté dans 57 pays, a annoncé l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire, publié mardi soir, l’Organisation mondiale de la santé explique que le variant Omicron, qui représente plus de 93 % de tous les spécimens de coronavirus collectés au cours du mois écoulé, compte plusieurs sous-variants : BA.1, BA.1.1, BA.2 et BA.3.

Les BA.1 et BA.1.1 – les premières versions identifiées – constituent toujours plus de 96 % des séquences Omicron téléchargées dans la base de données mondiale GISAID.

L’OMS note toutefois une nette augmentation du nombre des cas impliquant la BA.2, qui compte plusieurs mutations différentes de la version originale, notamment sur la protéine spike marquant la surface du virus et qui est essentielle pour pénétrer dans les cellules humaines.

“Des séquences désignées BA.2 ont été soumises au GISAID par 57 pays à ce jour”, a souligné l’OMS, ajoutant que, dans certains pays, ce sous-variant représentait désormais plus de la moitié des séquences Omicron recueillies.

L’OMS a déclaré que l’on savait encore peu de choses sur les différences entre les sous-variants et a demandé que des études soient effectuées sur les caractéristiques du virus, notamment sur sa transmissibilité, sa capacité à échapper aux protections immunitaires et sa virulence.

Plusieurs récentes études ont laissé entendre que BA.2 est plus contagieux que l’Omicron original.

Maria Van Kerkhove, l’un des principaux experts de l’OMS sur le Covid, a déclaré mardi à la presse que les informations sur le sous-variant étaient limitées, mais que certaines données initiales indiquaient que BA.2 avait “une légère augmentation du taux de croissance par rapport à BA.1”.

Omicron provoque en général des maladies moins graves que les variants précédents du coronavirus et Mme Van Kerkhove a déclaré que rien ne montrait jusqu’à présent que le sous-variant BA.2 présentait davantage de gravité.

mc

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La sélection marocaine de cyclisme participera à la 14è édition du Tour du Rwanda, prévue du 20 au 27 février, aux côtés d’une vingtaine de sélections et équipes.

Outre la sélection marocaine, qui prend part actuellement au Tour de Sharjah, ce tour sera marqué par la présence des sélections du Rwanda, pays hôte, de l’Algérie, de l’Érythrée et du Royaume Uni.

L’édition 2022 du Tour du Rwanda connaitra également la participation de huit équipes représentant l’Allemagne, la Malaisie, la Norvège, l’Afrique du Sud, les Etats Unis d’Amérique, la Belgique et le Rwanda.

Elle se distingue notamment par la présence d’écuries internationales, habituées à prendre part aux Tours de France, d’Italie et d’Espagne. Elles sont issues de la France, de l’Italie, de l’Espagne, des Etats Unis d’Amérique et d’Israël.

La dernière participation de la sélection marocaine au Tour du Rwanda remonte à 2017. Les coureurs marocains s’étaient illustrés par le passé dans cette prestigieuse compétition, inscrite au calendrier de l’Union cycliste internationale (UCI/catégories 1 et 2) en remportant plusieurs de ses étapes qui totalisent 937 km.

La présence de la sélection marocaine au Tour du Rwanda s’inscrit dans le programme de ses participations internationales visant à retrouver sa place au sommet du classement africain, l’objectif étant de se qualifier aux championnats du monde de cyclisme sur route, qui auront lieu en Australie du 18 au 25 septembre prochain.

La sélection marocaine effectuera également un stage de préparation dans la ville turque d’Antalya qui se poursuivra jusqu’au 18 mars, lequel sera marqué par la participation à plusieurs courses inscrites au calendrier de l’UCI.

dc

 
 

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mercredi, 02 février 2022 18:41

Maroc-UNESCO: promouvoir la coopération

Le Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, attache une “grande importance” à la promotion de sa coopération avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a affirmé, mardi 1 février 2022 à Paris, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui, qui a réitéré la pleine adhésion du Royaume aux efforts de l’organisation onusienne pour consolider les fondements de la sécurité, de la paix et de la coexistence entre les peuples.

Cette volonté du Maroc se traduit clairement dans l’engagement total du Royaume pour la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies pour 2030, y compris le quatrième objectif qui stipule la nécessité de “veiller à ce que tous puissent suivre une éducation de qualité dans des conditions d’équité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie”, a souligné le ministre, à l’ouverture de la Conférence internationale des Etats pour l’adoption de la Convention révisée sur la reconnaissance des études, des diplômes et des grades de l’Enseignement Supérieur dans les Etats arabes.

M. Miraoui co-préside avec son homologue égyptien Khaled Abdel Ghaffar, mardi et mercredi au siège de l’Unesco à Paris, les travaux de cette conférence, le Maroc et l’Egypte ayant exprimé en 2018 leur intérêt à accueillir cette Conférence.

Convaincu du rôle central du capital humain en tant que pilier fondamental pour un développement global et durable, le Maroc a hissé la question de la promotion du savoir et de l’amélioration de la qualité de son système éducatif parmi les choix stratégiques du Nouveau modèle de développement, a poursuivi le ministre, ajoutant que conformément aux orientations de ce Nouveau modèle, le programme gouvernemental 2021-2026 a placé la mise en valeur du capital humain parmi ses priorités stratégiques.

Et le ministre de relever que cette conférence internationale offre l’occasion aussi d’aborder la question de la reconnaissance mutuelle des études et des diplômes dans le monde arabe, en adaptant l’arsenal juridique et en l’érigeant en levier de coopération dans ce domaine.

Rappelant que le Royaume est signataire de plusieurs accords internationaux en la matière, le ministre a souligné que dans le cadre du renforcement de la coopération Sud-Sud, le Maroc a adhéré en novembre 2019, lors de la 40è session de la Conférence générale de l’UNESCO, à la Convention révisée sur la reconnaissance des études et des certificats, diplômes, grades et autres titres de l’enseignement supérieur dans les États d’Afrique, adoptée à Addis-Abeba le 12 décembre 2014.

Il a fait observer que la convention révisée sur la reconnaissance des études, des diplômes et des grades de l’Enseignement Supérieur dans les Etats arabes s’inscrit dans le contexte d’une dynamique internationale grandissante, et constitue une base pour promouvoir les échanges et la mobilité des étudiants universitaires et renforcer la coopération entre les établissements d’enseignement supérieur des pays arabes signataires.

Son adoption par les Etats arabes permettra sans nul doute de surmonter les difficultés que rencontrent les diplômés lors de leur retour dans leur pays d’origine, selon le ministre.

Conscient de l’importance des études à l’étranger pour enrichir le parcours académique, culturel et l’expérience de vie des étudiants marocains, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation s’emploie à accompagner et renforcer cette volonté des étudiants en concluant des accords de coopération académique avec des partenaires internationaux, tout en proposant différents programmes de bourses qui couvrent plus de 90 destinations académiques internationales, a indiqué M. Miraoui.

Dans ce contexte, le ministère oeuvre aussi à diversifier l’offre pédagogique proposée aux étudiants marocains en termes de spécialisations, de formations et de filières académiques, a-t-il poursuivi.

Les travaux de cette conférence internationale ont été ouverts par des allocutions de Stefania Giannini, Directrice Générale Adjointe de l’Unesco pour l’Éducation, et les deux co-présidents, en présence notamment de M. Samir Addahre, ambassadeur-représentant du Royaume du Maroc auprès de l’Unesco.

La convention, qui sera adoptée lors de cette conférence de deux jours, est le résultat d’un processus de révision de trois ans visant à intégrer les nouveaux développements dans le domaine de l’enseignement supérieur dans la région, ainsi que les principes de la Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur de 2019.

Elle a été examinée lors de deux réunions de consultation entre l’Unesco et les experts de l’enseignement supérieur des États arabes, et ce, à Charm el-Cheikh en mars 2017 et au Caire en octobre 2017.

Par la suite, un groupe de travail composé d’experts techniques de la région arabe et de l’Unesco s’est réuni pour finaliser le projet révisé à Rabat en mars 2018.

Cette convention constitue, selon la Directrice Générale Adjointe de l’Unesco pour l’Éducation, un “pilier” du renforcement de la coopération internationale, ajoutant que les Etats arabes réaffirment ainsi l’importance de l’enseignement supérieur dans toute la région et s’engagent à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur, à renforcer la coopération internationale et à accroître la mobilité des étudiants et des enseignants-chercheurs.

hn

 
 

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Devant la difficulté pour les femmes, en général et les plus vulnérables en particulier, d’avoir accès au crédit notamment à travers les systèmes bancaires classiques, la Première dame, Dominique Ouattara, a institué, dès 2012, le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), au capital d’un milliard de FCFA pour 10 000 bénéficiaires.

Le Président de la République, Alassane OUATTARA a régulièrement apporté son soutien à cet appui financier au profit des femmes. Il a revu à la hausse le montant alloué à ce programme de financement de haute portée sociale. Ainsi, Alassane Ouattara a fait porter le capital du FAFCI à 10 milliards de FCFA, au profit de 122 000 femmes en 2017. Puis à 25 milliards de FCFA en 2021, permettant à près de 300 000 femmes de mener des activités génératrices de revenus.

Le FAFCI intervient dans divers secteurs d’activités, entre autres, l’entreprenariat, l’agriculture, la pisciculture, le commerce. Ce sont plusieurs femmes dans les localités de Man, Bondoukou, Korhogo, Bouaké, Dimbokro, Séguéla, Bouaflé, Guiglo, (...) qui ont bénéficié de financement dans le cadre du FAFCI.

Cette initiative a permis aux bénéficiaires de se prendre en charge, de vaincre la pauvreté et d’aider leurs familles à mieux vivre. La mise en œuvre du FAFCI a significativement amélioré les indicateurs de pauvreté. Le taux de pauvreté en Côte d’Ivoire est passé de 46,3% en 2015 à 39,4% en 2020.

Initialement consacré au financement de micro-projets, le FAFCI veut étendre son champ d’actions à la construction de marchés à travers le pays, a relevé Dominique Ouattara, le 13 juillet 2021 à Abidjan. Il est également prévu avec le FAFCI d’ouvrir un volet sécurité sociale pour les bénéficiaires, avec des assurances maladie, d’accident, de maternité et de vieillesse.

Outre, être d’un apport considérable à l’autonomisation des femmes, le FAFCI reste un indispensable facteur de paix et de progrès social.  

mc

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Le secrétaire exécutif du Conseil national de Sécurité (CNS), Fidèle Sarassoro, a remis, le mardi 1er février 2022 à Abidjan, 200 véhicules (camions de transport de troupes, pick-up double cabine, voitures de type 4x4 et berlines, etc), ainsi que 44 motos et plusieurs équipements militaires, en vue de renforcer les capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité (FDS).

C’était à l’occasion d’une cérémonie en présence du ministre des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi, de plusieurs généraux et d’officiers supérieurs de l’armée, de la gendarmerie nationale, de la police nationale et des Eaux et Forêts.

« Notre pays reste confronté à des défis persistants communs à bon nombre de pays de la sous-région que sont le terrorisme et le grand banditisme. C’est dans ce contexte que le CNS a décidé d’allouer d’importantes ressources financières pour permettre de lutter efficacement contre toutes les menaces sécuritaires. La présente cérémonie marque la remise officielle de plusieurs matériels et équipements qui viennent d’être acquis », a déclaré Fidèle Sarassoro, par ailleurs directeur de cabinet du Président de la République.

Cette dotation s’inscrit, selon Fidèle Sarassoro, dans la droite ligne de la mise en œuvre des lois de programmation militaire et sécuritaire visant la modernisation et la professionnalisation des FDS.

Le secrétaire exécutif du CNS a salué le rôle central des FDS dans la sécurisation du territoire, ainsi que des biens et des personnes. Il les a assurés de l’engagement du gouvernement à continuer d’œuvrer à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Pour le directeur de l’école de police d’Abidjan, le contrôleur général de police, Aboubakar Sidiki Diakité, ces engins viennent résoudre la question de l’amélioration de la mobilité des FDS sur le terrain pour davantage d’efficacité.

Il a fait savoir que l’initiative du CNS a pour vocation de faire de la Côte d’Ivoire un pays sûr, stable et en sécurité.  

mc

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Le président de la Cour des comptes de Côte d’Ivoire, Kanvaly Diomandé, a rassuré, parlant de l’endettement de la Côte d’Ivoire, que "le pays n’a aucun clignotant au rouge à ce stade"

C’était à l’occasion du point de presse de clôture des assises de la 9ème Assemblée générale de l’Association des institutions supérieures de contrôle ayant en commun le français (AISCCUF), le mardi 1er février 2022 à Abidjan.

Le président Kanvaly Diomandé a rappelé que le ratio de l’endettement dans la zone UEMOA est de 70%. "La Côte d’Ivoire en est loin", a-t-il indiqué.

Le président de la Cour des Comptes a, toutefois, signifié que son institution surveille l’évolution de la dette ivoirienne estimée à 47%.

Ouverte le 31 janvier 2022, l’Assemblée générale de l’AISCCUF a porté à la tête de l’Association, pour un mandat de trois ans, le président de la Cour des comptes du Sénégal, Mamadou Faye.

L’Association des institutions supérieures de contrôle ayant en commun l’usage du français est un cadre d’échanges entre les Institutions supérieures de contrôle de l’espace francophone. Elle a pour objectif de faciliter les rencontres entre ses membres, d’organiser leur coopération, d’encourager la diffusion des normes internationales et de bonnes pratiques et de concourir au renforcement des capacités par la formation et l’assistance technique.  

mc

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