Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Dans son adresse, le Souverain affirme avoir suivi "avec une immense joie et une profonde fierté » le parcours héroïque des Lionceaux, couronné par un sacre, amplement mérité, à la Coupe du Monde U-20 (Chili 2025). Sans manquer d’exprimer aux membres de l’équipe nationale ses chaleureuses félicitations pour ce nouvel exploit mondial, le premier du genre dans l'Histoire du football marocain.

"Nous saluons cette prouesse sportive, fruit du haut degré de confiance en vous-mêmes, de votre foi inébranlable en votre potentiel et talent, de l'esprit de cohésion et d'harmonie dont vous avez fait montre, ainsi que de votre superbe performance professionnelle tout au long de ce Mondial", se réjouit le Souverain, soulignant que les membres de la sélection nationale ont dignement honoré leur pays et sa jeunesse sur le continent africain.

"Autant vous avez enchanté et apporté de la joie aux supporters passionnés de football, autant vous Nous avez comblé de bonheur, ainsi que l’ensemble du peuple marocain", a indiqué SM le Roi, ajoutant que les membres de l’équipe nationale ont démontré que leur chère Patrie dispose de potentialités et de jeunes talents capables de relever les défis et de créer l’événement.

C’est pourquoi, le Roi du Maroc a tenu à saluer l’ensemble des composantes de l’équipe des Lionceaux champions : entraîneurs, joueurs, staffs technique, médical et administratif et responsables de la Fédération Royale Marocaine de Football, relevant sa haute considération pour leur patriotisme et leur engagement sans faille à aller de l’avant en vue de confirmer et de conforter le mérite du football marocain d’être au sommet du football mondial.

Le Roi Mohammed VI a appelé les membres de la sélection nationale à maintenir le cap avec le même sérieux, avant d’implorer le Tout-Puissant de les préserver, de guider leur pas et de leur accorder plein succès dans leur carrière sportive prometteuse, avec davantage de gloires et de titres, tout en les assurant de Sa Haute sollicitude et bienveillance.

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Abidjan, le lundi 20 octobre 2025(LDA)-Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé, le dimanche 19 octobre 2020 au Palais Royal de Rabat, un Conseil des ministres, indique un communiqué du Cabinet Royal, transmis à la rédaction.

Selon le communiqué, le Conseil des ministres a planché sur l’examen des orientations générales du Projet de Loi de Finances pour l'année 2026, l'approbation de projets de loi organiques, de deux projets de décret relatifs au domaine militaire, un ensemble d'accords internationaux et de nominations dans des hautes fonctions.

Le document précise que la ministre de l'Economie et des Finances a présenté devant Sa Majesté le Roi un exposé sur les grandes lignes du Projet de Loi de Finances 2026. Elle a souligné que ce projet a été élaboré à la lumière des Hautes Orientations et Instructions Royales incluses particulièrement dans les deux derniers Discours à l'occasion de la glorieuse Fête du Trône et de l'ouverture de l'année législative.

La ministre a indiqué que, au plan national, l‘économie marocaine devrait s'inscrire sur une croissance de 4,8% au titre de l’année en cours, soutenue par une reprise de la demande intérieure et la vitalité du tissu productif, au regard du dynamisme des activités non agricoles. « Ces performances économiques encourageantes ont été appuyées par une maîtrise de l’inflation à 1,1% à fin août 2025, et un redressement continu du déficit budgétaire qui s’établira à 3,5% du PIB », a-t-elle insisté.

Le Projet de Loi de Finances vise aussi l’accélération des chantiers du "Maroc Emergent" et la réalisation d’un développement national alliant justice sociale et développement territorial intégré, bénéficiant à toute la population sur un même pied d’égalité. Pour ce faire, ce Projet pour l'année 2026 s’appuie sur quatre priorités majeures :

Premièrement: la consolidation des acquis économiques pour conforter la place du pays parmi les nations émergentes: à travers la stimulation des investissements privés, tant nationaux qu’étrangers, l’accélération de la mise en œuvre efficiente de la Charte de l’investissement, le déploiement de l’Offre Maroc de l’hydrogène vert, la consolidation continue de l’attractivité du climat des affaires, et le renforcement des Partenariats innovants Public-Privé, ainsi que la diversification des sources de financement de l’économie.

Deuxièmement : le lancement de la nouvelle génération des programmes de développement territorial intégré : à travers la valorisation des spécificités locales, la consolidation de la régionalisation avancée et le principe de solidarité entre les entités territoriales.

Troisièmement : la poursuite de la consolidation des piliers de l’Etat social : à travers la continuité de la mise en œuvre du Chantier Royal de généralisation de la protection sociale et de l’opérationnalisation du programme de l’aide sociale en faveur de 4 millions de ménages, tout en procédant à une revalorisation des montants mensuels des aides aux enfants variant entre 50 et 100 dirhams par enfant et ce, pour les trois premiers enfants, qui sera accompagnée par le déploiement de l’aide spéciale destinée aux enfants orphelins et aux enfants abandonnés accueillis dans les établissements de protection sociale.

Quatrièmement : la poursuite des grandes réformes structurelles et la préservation des équilibres des finances publiques, notamment à travers une réforme de la Loi organique relative à la Loi de Finances etc.

Par ailleurs, le conseil a procédé à l’adoption de quatre projets de lois organiques, suite à l’approbation des orientations générales du Projet de Loi de Finances pour l’année 2026. Il s’agit du projet de loi organique relative à la Chambre des Représentants avec pour objectif de moraliser les prochaines échéances législatives et de garantir leur intégrité afin qu’elles débouchent sur des élites jouissant de légitimité et de confiance et ce, en interdisant l’entrée à l’institution parlementaire à toute personne ayant fait l’objet d’un verdict entraînant la perte d’éligibilité et en adoptant la fermeté requise pour écarter tous ceux ayant été pris en fragrant délit d’atteinte à l’opération électorale… Il vise également à encourager les jeunes de moins de 35 ans à se lancer dans le champ politique, en simplifiant les conditions de leur candidature, aussi bien dans le cadre ou sans l’aval du parti, et d'accorder des incitations financières importantes pour les aider à supporter les frais de la campagne électorale, en leur offrant un soutien financier couvrant 75% des dépenses de leurs campagnes électorales. Le deuxième projet est relatif aux partis politiques qui vise principalement à moderniser le cadre juridique qui les régit, à établir les règles de nature à renforcer la participation des femmes et des jeunes à la création des partis, à améliorer leur gouvernance et à encadrer leur financement et leur comptabilité, dans la perspective de la mise à niveau de l’action partisane dans notre pays pour qu’elle s’adapte aux profondes mutations que connaît la société marocaine.

Les deux autres projets de loi organiques concernent respectivement la définition des conditions et procédures de l’exception d’inconstitutionnalité d’une loi, ainsi que la modification et le complément de la loi organique relative à la Cour constitutionnelle. Le premier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de l’article 133 de la Constitution, qui confère à la Cour constitutionnelle la compétence de statuer sur une exception d’inconstitutionnalité soulevée par l’une des parties à un litige sur l'inconstitutionnalité d’une loi attentatoire aux droits et aux libertés garanties par la Constitution. Ce second projet relatif à la Cour Constitutionnelle vise à améliorer l’efficacité de l’action de cette Cour, ainsi que les règles de son fonctionnement, surtout à travers la limitation du droit d’introduire un recours contre l’opération et les résultats des élections des membres de la Cour Constitutionnelle élus par les deux Chambres du Parlement.

Le Conseil des ministres a, par la suite, adopté deux projets de décrets concernant le domaine militaire. Le premier portant statut particulier des fonctionnaires de la Direction Générale de la sécurité des systèmes de l’Information à l’Administration de la Défense Nationale. Objectif : établir un statut particulier régissant la gestion des ressources de cette Direction Générale et devant permettre d’attirer les compétences requises, à travers l’adoption de processus de recrutement flexibles et efficients et l’instauration d’une indemnité globale incitative, en cohérence avec la technicité et la sensibilité des missions qui leur sont confiées. Le second décret modifiant et complétant les dispositions du décret relatif à l’organisation et à la gestion de l’Ecole Royale du Service de Santé Militaire vise à les adapter aux textes législatifs et organisationnels relatif à la réforme du système national de santé et à permettre aux candidats admis à cette école de bénéficier de la situation financière accordée aux élèves officiers des différentes écoles militaires outre la création d'"un Conseil de la recherche scientifique" qui aura pour mission de fixer les axes de la recherche scientifique et d’entreprendre les activités y afférentes.

Dans le cadre de la poursuite du renforcement des relations de partenariat et de coopération liant le Maroc à plusieurs pays frères et amis, et de la consolidation de sa place aux plans continental et international,

le Conseil des ministres a approuvé 14 accords internationaux, dont dix bilatéraux et quatre multilatéraux.

Les accords bilatéraux portent sur la coopération judiciaire et militaire, la sécurité sociale, les services aériens, la reconnaissance réciproque des permis de conduire et l'élimination de la double imposition. Les accords multilatéraux concernent les accords de siège en vertu duquel le Maroc abritera les sièges de l’Organisation africaine des Institutions supérieures de contrôle des finances publiques, des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires d'Afrique, ainsi que le protocole de Londres relatif au transport par mer de passagers et de leurs bagages et la convention de Genève sur l’actualisation des pièces d’identité des gens de mer.

Et en vertu des dispositions de l’article 49 de la Constitution et sur proposition du Chef du gouvernement, et à l’initiative du ministre de l’Intérieur, SM le Roi, que Dieu L’assiste, a bien voulu nommer plusieurs Walis et Gouverneurs à l'Administration territoriale :

1-M. Khatib El Hebil, Wali de la région Marrakech-Safi, gouverneur de la préfecture de Marrakech.
2-M. Khalid Ait Taleb, Wali de la région Fès-Meknès, gouverneur de la préfecture de Fès.
3-M. MhamedAtfaoui, Wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture Oujda Angad.
4-M. Fouad Hajji, gouverneur de la province d’Al Hoceima.
5-M. Hassan Zitouni, gouverneur de la province d’Azilal.
6-M. Sidi Saleh Daha, gouverneur de la province d’El Jadida.
7-M. AbdelkhalekMarzouki, gouverneur de la préfecture des arrondissements de Casablanca-Anfa.
8-M. Mohamed Alami Ouaddan, gouverneur de la province de Zagora.
9-M. Mustapha El Maaza, gouverneur de la province d’Al Haouz.
10- M. Rachid Benchikhi, gouverneur de la province de Taza.
11- M. Mohamed Zhar, gouverneur de la préfecture d’Inezgane-Aït Melloul.
12-M. Mohamed Khalfaoui, gouverneur de la province de Fahs-Anjra.
13-M. Zakaria Hachlaf, gouverneur de la province de Chefchaouen.
14-M. Abdelaziz Zerouali, gouverneur de la province de Sidi Kacem.
15-M. Abdelkrim Ghannami, gouverneur de la province de Taounate.

Et sur proposition du Chef du gouvernement marocain, et à l’initiative de la ministre de l’Economie et des Finances, Sa Majesté le Roi a bien voulu nommer M. Tarik Senhaji, président de l’Autorité marocaine du marché des capitaux".

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Abidjan, le dimanche 19 octobre 2025 (LDA)-La capitale marocaine abritera, les 4 et 5 novembre prochains, la 6ᵉ édition du Choiseul Africa Business Forum, un rendez-vous devenu incontournable pour les acteurs du monde économique africain et leurs partenaires internationaux.

Organisé par Choiseul Africa, sous la présidence de Pascal Lorot, cet événement réunira quelque 800 décideurs économiques et institutionnels venus d’Afrique, d’Europe et du Golfe pour deux jours de panels stratégiques, de sessions de travail et de rencontres de haut niveau. Objectif : identifier de nouvelles opportunités d’investissement et renforcer la place du continent dans les débats économiques mondiaux.

Après Nice, Casablanca et Marrakech, le forum s’installe pour la première fois à Rabat, ville symbole de stabilité et d’ouverture internationale. Cette édition placera le cap sur le thème « Made With Africa », un concept qui met en avant des modèles de coopération construits par et pour les acteurs africains, afin de favoriser des partenariats plus équitables et durables.

Parmi les personnalités attendues figurent Ryad Mezzour, ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, Mabouba Diagne, ministre sénégalaise de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Patrick Muyaya, ministre congolais de la Communication, Paul Koffi Koffi, commissaire à l’UEMOA, ainsi que plusieurs dirigeants d’entreprises et d’institutions régionales, dont Stanislas Zézé, PDG de Bloomfield Investment Corporation.

Selon Pascal Lorot, président de Choiseul Africa, cette édition marque une étape importante : « Plus que jamais, Choiseul Africa crée un espace d’échanges concrets et pragmatiques, où dirigeants, investisseurs et décideurs publics peuvent identifier des solutions opérationnelles et où l’Afrique s’affirme comme un acteur incontournable des grandes transformations économiques mondiales. »

Le Choiseul Africa Business Forum s’impose ainsi comme une plateforme de dialogue public-privé et de coopération intercontinentale, contribuant à bâtir une vision partagée du développement économique africain.

Le programme complet et les accréditations presse sont disponibles sur le site officiel : www.choiseul-africa-businessforum.com.

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Abidjan, le samedi 18 octobre 2025(LDA)-Le Royaume du Maroc et la République du Malawi ont réitéré, le vendredi 17 octobre 2025, leur engagement à renforcer leur partenariat bilatéral, selon une publication de l'agence marocaine de presse.

Lors d’un entretien téléphonique entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, et le nouveau ministre malawite des Affaires étrangères, Dr. George Thapatula Chaponda (MP), les deux parties se sont félicitées de l’élan positif des relations bilatérales depuis 2017, marqué par un engagement à renforcer leur coopération dans des secteurs clés identifiés par SEM. Arthur Peter Mutharika, président de la République du Malawi, tels que l'agriculture, la pêche, les mines, le commerce et les finances publiques.

Les deux ministres ont également salué les relations empreintes d'estime et de respect entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et SEM. Arthur Peter Mutharika, ainsi que les solides liens de fraternité, d'amitié et de solidarité unissant les deux pays.

À l’issue de cet entretien, qui intervient suite à la nomination de M. Chaponda à la tête de la diplomatie malawite et à la réélection du président Mutharika, les deux ministres ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des relations privilégiées entre le Maroc et le Malawi.

Ils ont, dans ce cadre, réitéré leur engagement à poursuivre le renforcement de ces liens, annonçant la signature prochaine d'une nouvelle Feuille de route de coopération. Cet instrument vise à promouvoir le dynamisme du partenariat bilatéral et à renforcer la coordination et le soutien mutuel dans les enceintes régionales et internationales.

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Abidjan, le vendredi le 17 octobre 2025(LDA)-Soixante ans après s’être lancée dans l’entreprise ambitieuse de restituer, documenter et dresser la chronique de l’histoire du continent africain depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours, l’UNESCO annonce l’achèvement des trois derniers volumes de l’Histoire générale de l’Afrique. Relancé par Audrey Azoulay en 2018, le travail sur cette œuvre monumentale a également permis de transformer ce savoir en ressources pédagogiques pour l’enseignement de l’histoire du Continent.

« Avec ces trois nouveaux volumes de l’Histoire générale de l’Afrique, c’est une voix plurielle, libre et vivante de l’histoire de l’humanité que nous redécouvrons. En restituant à l’Afrique la maîtrise de son récit, cette œuvre collective met en lumière la richesse de ses savoirs, la force de ses diasporas et l’apport essentiel du continent à notre humanité commune », déclare Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO.

Trois nouveaux volumes

Les volumes IX, X et XI complètent les huit premiers tomes publiés jusqu’en 1993. Plus de 200 experts africains et internationaux ont contribué à ces nouveaux chapitres, fruit de plusieurs années de recherche.
Ces volumes explorent les grandes évolutions sociales, politiques et culturelles du continent et de ses diasporas, tout en intégrant les découvertes récentes en archéologie, en anthropologie et dans les sciences humaines.

Ils abordent les dynamiques contemporaines – construction nationale, jeunesse, égalité de genre, migrations, mondialisation, justice environnementale – et valorisent le concept d’« Afrique globale », qui présente le continent comme un acteur central des réseaux mondiaux politiques, économiques et culturels.

Cette perspective met en lumière la contribution des diasporas africaines à la formation du monde moderne et à la pensée universelle, du savant Ahmad Baba de Tombouctou aux figures intellectuelles telles que W.E.B. Du Bois ou Frederick Douglass.

De nouvelles ressources éducatives pour une histoire partagée

Plus qu’une œuvre académique, l’Histoire générale de l’Afrique devient aujourd’hui un outil pédagogique mondial. L’UNESCO dévoile à cette occasion: un guide pédagogique pour accompagner les ministères de l’éducation dans l’intégration de contenus africains contemporains dans les programmes scolaires ; et un jeu vidéo, African Heroes, téléchargeable gratuitement, qui invite les jeunes à découvrir les parcours de dix figures emblématiques issues de l’Afrique et de sa diaspora.

Ces initiatives visent à transmettre une histoire libérée des préjugés et à donner aux jeunes générations les moyens de comprendre la diversité et la richesse des héritages africains.

Un projet historique de coopération internationale

Lancé en 1964 par l’UNESCO et plusieurs États africains nouvellement indépendants, le projet de l’Histoire générale de l’Afrique est le fruit de plus de soixante ans de recherche.

Conçu sous la direction d’un comité scientifique panafricain, il a mobilisé plus de 500 chercheurs issus de 54 pays africains et de la diaspora, ainsi que d’experts internationaux. Son ambition : raconter l’histoire du continent à travers le regard africain, dans une démarche novatrice alliant tradition orale et historiographie moderne.

D’abord publiés en anglais, en français et en arabe, les volumes ont depuis été traduits dans douze langues, dont trois langues africaines – kiswahili, haoussa et peul – afin d’assurer une diffusion accessible et inclusive sur l’ensemble du continent.

Une référence mondiale pour l’avenir

Par sa rigueur scientifique et sa portée universelle, l’Histoire générale de l’Afrique est aujourd’hui reconnue comme une référence mondiale pour les chercheurs, les enseignants et le grand public. Elle continue d’éclairer la réflexion sur l’identité, la mémoire et l’avenir du continent africain dans un monde globalisé.

 

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Abidjan, le jeudi 16 octobre 2025(LDA)-Drissa Soulama, coordonnateur National du Forum de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest section Côte d’Ivoire (FOSCAO-CI) s’inquiète de la recrudescence des violences dans le processus électoral et en appelle à la responsabilité de tous les acteurs et des populations pour préserver la paix et la cohésion sociale, indique un communiqué transmis à la rédaction en date du jeudi 16 octobre 2025.

Drissa Soulama a observé, depuis le début du processus électoral et particulièrement l’ouverture de la campagne, que des manifestations de contestation liées à des étapes du processus électoral, notamment la collecte du parrainage jusqu’au dépôt des dossiers de candidature à travers des villes du pays, ont lieu. Lesquelles, selon lui, se sont intensifiées après la proclamation de la liste définitive des candidats par le Conseil Constitutionnel.

« Ces manifestations se sont amplifiées suite aux interdictions des marches de certains partis de l’opposition notamment le front commun constitué par le parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI et le Parti de Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) mais aussi en raison des appels sur les réseaux sociaux à la violence voire à l’insurrection de certaines personnes proche de l’opposition. Ainsi des actes de vandalismes contre les affiches de campagne de certains candidats, des caillassages de véhicules de responsables de campagne, des barrages de voies empêchant la circulation ont été constatés dans certaines localités », déplore le coordonnateur National du FOSCAO-CI.

Pour Drissa Soulama, la radicalisation des positions de certains acteurs politiques met en mal le processus électoral en cours et tend à fragiliser le tissu social; il invite donc chaque acteur au respect des libertés fondamentales, dont la liberté de circulation, de réunion et de manifestation consacrées par nos lois et règlements notamment la constitution ainsi que les mécanismes régionaux et internationaux de protection des droits de l’homme auxquels la Côte d’Ivoire est partie prenante.

Ainsi, le FOSCAO-CI réaffirme son attachement aux principes démocratiques, à la paix et la stabilité gage d’un développement durable et invite les acteurs politiques à privilégier la concertation et les voies légales de contestation pour un processus électoral apaisé.

C’est pourquoi, le FOSCAO-CI fait ces recommandations suivantes :

Au Gouvernement :

- Autoriser et encadrer les marches pacifiques afin de garantir les libertés
publiques et individuelles ;
- Encourager et renforcer la concertation comme solution pour des élections
apaisées.

Aux partis politiques :

- Appeler leurs militants et sympathisants à faire preuve de civisme et au
respect des institutions de la république ;
- Privilégier la concertation comme moyen pour trouver une issue à la crise.

A la population :

- Respecter les institutions de la république et les personnes qui les incarnent ;
- Faire preuve de responsabilité en proscrivant les actes de vandalisme au cours
des manifestations ;
- S'abstenir de propager les fausses informations sur les réseaux sociaux ;
- Respecter le droit de chaque candidat à faire campagne sur toute l’étendue du
territoire national ;
- Participer massivement au processus électoral tout en renonçant à la violence.
- A la Communauté Internationale :
- Continuer de soutenir la Côte d’Ivoire dans l’organisation d’élections,
participatives, inclusives, transparentes, apaisées et sans-violence.

 

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Abidjan, le jeudi 16 octobre 2025(LDA)-Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, s’est entretenu avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, le jeudi 16 octobre 2025 à Moscou, dans le cadre d’une visite officielle marquant une nouvelle étape du partenariat stratégique entre les deux pays, établi en mars 2016 à la suite de la visite du roi Mohammed VI à Vladimir Poutine. 

Nasser Bourita et Sergueï Lavrov ont réaffirmé leur volonté de « porter les relations maroco-russes à un niveau supérieur », à la hauteur du potentiel économique et diplomatique existant entre Rabat et Moscou, à travers un communiqué conjoint.

Les deux ministres ont signé un mémorandum d’entente instituant un Comité de travail russo-marocain entre les deux ministères des Affaires étrangères. Cette instance aura pour mission d’évaluer les programmes de coopération en cours et de proposer de nouveaux axes de partenariat dans des secteurs à forte valeur ajoutée, notamment l’énergie, l’agriculture, la pêche et la recherche scientifique. Ils ont également convenu de maintenir un dialogue politique régulier et un suivi conjoint des accords conclus, dans le but de donner un nouvel élan à la coopération bilatérale. Ce mécanisme devrait renforcer la coordination diplomatique sur les grands dossiers régionaux et internationaux, en particulier en Afrique du Nord, au Sahel et au Moyen-Orient.

Les discussions ont porté sur les principaux dossiers d’actualité, parmi lesquels la situation sécuritaire au Sahel, les tensions au Moyen-Orient et la coopération énergétique entre la Russie et les pays africains.

Nasser Bourita et Sergueï Lavrov ont réaffirmé la convergence de leurs positions en faveur d’un multilatéralisme équilibré, d’un dialogue politique inclusif et du règlement pacifique des différends régionaux.

Cette rencontre s’inscrit dans la continuité du dialogue régulier entre les deux diplomaties, amorcé depuis plusieurs années, tant à Rabat qu’à Moscou ou en marge des sessions de l’Assemblée générale des Nations unies.

Nasser Bourita et Dmitri Patrouchev coprésident les travaux de la 8ᵉ Commission mixte de coopération économique, scientifique et technique, qui vise à dynamiser les échanges commerciaux et les investissements entre les deux pays.

Ce renforcement diplomatique intervient dans un contexte de recomposition des équilibres mondiaux, où Rabat et Moscou cherchent à consolider leur dialogue politique et leur coopération économique dans un esprit de respect mutuel et de partenariat gagnant-gagnant.

 

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Abidjan, le jeudi 16 octobre 2025(LDA)-La sélection nationale de football a réalisé un exploit historique en signant un record mondial de 16 victoires d’affilée en s’imposant face au Congo (1-0), lors du match disputé mardi soir au stade Prince Moulay Abdellah à Rabat. Grâce à cette performance, le Maroc a réussi à détrôner l’Espagne et l’Allemagne qui occupaient la première place avec 15 victoires consécutives, respectivement en (2008-2009) et (2010-2011), selon la MAP.

Les Lions de l’Atlas se sont imposés dans cette rencontre sur le score de 1 but à 0, portant ainsi leur série de victoires à 16 victoires d’affilée, tous matchs confondus, dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations, les éliminatoires pour la Coupe du Monde 2026 ou les matchs amicaux.

Ce record mondial en termes de nombre de victoires consécutives réalisé par les Lions de l’Atlas, vient confirmer l’essor considérable que connaît le football marocain, ainsi que la place prestigieuse qu’il occupe désormais sur la scène internationale.

Outre la série de victoires remportées, le trait saillant du parcours exceptionnel des Lions de l’Atlas, sous la houlette du sélectionneur national Walid Regragui, sont les scores impressionnants enregistrés lors des différents matchs.

En chiffres, les Lions de l’Atlas ont marqué 50 buts en 16 matchs, soit une moyenne de plus de 3 buts par match, tandis qu’ils n’ont encaissé que 4 buts. Le gardien Yassine Bounou ayant réussi à garder sa cage inviolée à 12 reprises, reflétant la solidité défensive et la discipline tactique rigoureuse de l’équipe sur différentes lignes.

Les résultats obtenus ces dernières années par différentes catégories d’âge ne sont que la preuve tangible de ce bond qualitatif du football marocain, désormais une référence et un exemple à suivre sur le continent.

Cette réussite reflète également les niveaux constants de l’équipe nationale en termes de tactique, de discipline et de capacité des joueurs à rivaliser avec les plus grandes écoles de football dans différentes catégories d’âge, ce qui explique la progression du Maroc dans le classement actuel de la FIFA, où il a récemment atteint la 11e place mondiale, tout en continuant à dominer le classement africain et arabe.
Cette série de victoires fait du Maroc un adversaire redoutable pour les titres continentaux et internationaux et balise le chemin à de nouvelles générations de talents qui devront continuer à écrire l’histoire du football marocain.

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Abidjan, le jeudi 16 octobre 2026(LDA)-Les autorités ivoiriennes doivent respecter et protéger le droit de manifester et autoriser la tenue de rassemblements pacifiques, a déclaré Amnesty International, après la dispersion d’une manifestation pacifique par les forces de sécurité à Abidjan et l’arrestation de 255 personnes à l’approche de l’élection présidentielle du 25 octobre.

Le 2 octobre 2025, le Conseil national de sécurité a annoncé que toutes les « mesures nécessaires » seraient prises pour maintenir l’ordre et la sécurité pendant la période électorale, y compris à travers l’interdiction de toute réunion et manifestation publique visant à contester les décisions du Conseil constitutionnel. À la suite de cette annonce, le préfet d’Abidjan, la capitale commerciale, a interdit un rassemblement pacifique organisé par l’opposition le 4 octobre et un autre prévu le 11 octobre.

« Le recours à des interdictions générales des manifestations montre que les autorités ivoiriennes échouent à respecter le droit à la liberté de réunion pacifique. De telles interdictions générales sont présumées disproportionnées et violent les dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, tous deux ratifiés par la Côte d’Ivoire », a déclaré Marceau Sivieude, directeur régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

« Toute restriction imposée aux manifestations publiques doit être légale, nécessaire, proportionnée et non discriminatoire. Au lieu de les interdire, les autorités devraient respecter et faciliter les rassemblements pacifiques et veiller à ce que le maintien de l’ordre public vise à permettre aux rassemblements de se dérouler comme prévu, dans un esprit de désescalade et de protection des participant·e·s. »
Des arrestations massives lors d’une manifestation pacifique

Le 11 octobre, les forces de sécurité ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser des groupes de jeunes qui tentaient de se rassembler pacifiquement dans le quartier de Cocody à Abidjan, selon des témoignages, des informations parues dans les médias et des images analysées par Amnesty International. Les autorités ont fait état de 237 arrestations à Abidjan et de 18 à Dabou, à 40 km de la capitale commerciale. Les chefs d’accusation retenus contre les personnes arrêtées n’ont pas été communiqués.

« Toute personne détenue pour le simple fait d’avoir exercé pacifiquement ses droits humains doit être libérée immédiatement. Toutes les personnes détenues doivent, dans tous les cas, pouvoir consulter rapidement un avocat et leur famille doit être informée dans les meilleurs délais. Nous exhortons les autorités ivoiriennes à publier des informations sur les arrestations et les chefs d’accusation retenus contre chaque manifestant·e arrêté, et à enquêter sur tout recours inutile et excessif à la force », a déclaré Marceau Sivieude.

« Amnesty International rappelle aux autorités ivoiriennes que la manifestation pacifique est un droit, non un privilège. Les autorités ont le devoir de respecter, de protéger et de faciliter la liberté de réunion pacifique de tous dans le pays. »

Contexte

Au début de l’année, le président Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2010, a annoncé son intention de briguer un quatrième mandat. Le 8 septembre, le Conseil constitutionnel a publié la liste définitive des cinq candidats retenus pour l’élection du 25 octobre, parmi lesquels figurait le président Ouattara. Les candidatures de deux opposants qui s’étaient associés en juin pour réclamer une alternance politique ont été rejetées.

Le 2 octobre 2025, le Conseil national de sécurité a ordonné que toutes les « mesures nécessaires » soient prises pour maintenir l’ordre et la sécurité dans le pays, notamment l’interdiction des rassemblements visant à contester les décisions du Conseil constitutionnel, et a déployé 44 000 membres des forces de sécurité dans tout le pays. Le même jour, le préfet d’Abidjan a interdit un rassemblement pacifique prévu le 4 octobre par des partis d’opposition

Après l’interdiction du 4 octobre, ces partis d’opposition ont annoncé une nouvelle date de rassemblement pour le 11 octobre. Ce jour-là, des groupes de jeunes qui tentaient de se rassembler pacifiquement ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes et des centaines de manifestant·e·s ont été arrêtés. Dans la soirée, les forces de sécurité ont temporairement encerclé la résidence d’un leader de l’opposition, Pascal Affi N’Guessan, avant de se retirer.

Le 12 octobre, les deux partis d’opposition des candidats exclus de l’élection présidentielle ont appelé à des manifestations quotidiennes pour réclamer un dialogue politique.

 

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Abidjan, le mercredi 15 octobre 2025(LDA)-Le Conseil d’État a rejeté ce mercredi le recours de Marine Le Pen contre son inéligibilité immédiate, lors de sa condamnation dans l’affaire des parlementaires européens du FN (Front national). Le procès en appel de la présidente des députés RN doit se tenir à partir du 13 janvier au 12 février 2026.

La présidente des députés RN a été condamnée le 31 mars à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, c’est-à-dire que la peine est appliquée directement même si elle fait appel. Elle a également été condamnée à 4 ans de prison ferme dont deux ans ferme aménagé sous bracelet.

Dans un communiqué, la plus haute juridiction administrative explique avoir rejeté « ce recours car celui-ci ne recherchait pas tant l’abrogation de dispositions règlementaires que la modification de la loi, ce qui excède les pouvoirs du Premier ministre, qui ne pouvait donc que rejeter la demande de Marine Le Pen ».

Détournement de fonds publics

Marine Le Pen reste députée de la onzième circonscription du Pas-de-Calais, mais elle ne peut pas se présenter devant le suffrage universel pendant les cinq prochaines années. En cas de dissolution de l’Assemblée nationale, elle ne peut donc pas candidater pour redevenir parlementaire. Elle ne pourrait pas non plus se présenter à la présidentielle de 2027.

Le tribunal estimant qu’elle avait été au cœur d’un système de détournement de fonds publics mis en place pour payer des salariés du parti avec l’argent du Parlement européen, entre 2004 et 2016, pour un montant total de 4,4 millions d’euros.

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