Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’économie sociale et solidaire s’impose comme un puissant levier pour promouvoir un développement inclusif et durable dans une Afrique qui fait face à des défis complexes tels que la forte réduction de la pauvreté et des inégalités, dans un contexte marqué par l’impact de plus en plus présent des changements climatiques, a indiqué le Premier Ministre, Robert Beugré Mambé.

Il présidait la cérémonie d’ouverture du premier Colloque scientifique organisé par Africa Perspectives Institute (API) sur le thème : "Économie sociale et solidaire et développement des pays africains : état des lieux, défis et perspectives", le lundi 04 novembre 2024 à Abidjan-Plateau.

Ces assises de deux jours ont enregistré la présence du ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, par ailleurs président du Conseil d’Administration de l’API, de la ministre en charge de la Solidarité, Myss Belmonde Dogo et du ministre sénégalais de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Alioune Badara Diop.

« Contrairement au modèle économique classique, l’économie sociale et solidaire incarne une vision alternative du développement fondée sur des valeurs de solidarité, de participation et de durabilité. Ainsi notre continent, en raison de sa longue tradition de pratique économique communautaire et solidaire, est davantage prédisposé à tirer le meilleur parti de ce paradigme économique, pour peu qu’il soit davantage formalisé », a souligné le Premier Ministre.

Pour lui, l’économie sociale et solidaire qui est un outil et un modèle fondé sur les principes de solidarité, vient soutenir les efforts du gouvernement en matière de planification des actions visant le développement durable et inclusif.

Il a rappelé qu’en Côte d’Ivoire, d’importants résultats ont été obtenus en l’espace d’une décennie : « Le taux de croissance moyen de notre pays depuis 2012 se situe entre 7 et 8%. Il a été de 0,7% en 2020 à cause du Covid-19, mais les perspectives de croissance d’ici à 2027 restent favorables et varieront entre 6,1% et 7% ».

Du point de vue de l’évolution sociale, a-t-il poursuivi, le revenu moyen par habitant a doublé en Côte d’Ivoire en moins de dix ans, plus de la moitié de la population est inscrite à la Couverture Maladie universelle (CMU) et le taux de pauvreté est passé de 55% en 2011 à 37,5% en 2021. L’objectif, à l’horizon 2030, avec le plan stratégique ‘’Côte d’Ivoire solidaire’’ du Président Ouattara, est de ramener le taux de pauvreté à 20%.  

Source : CICG

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Tout comme le brossage des dents ou le lavage des mains régulier, l'hygiène numérique devrait être une seconde nature pour la plupart d'entre nous - sauf que ce n'est pas le cas. Ce que la plupart des gens pensent être suffisant ne vous protégera guère contre la nature avancée de la cybercriminalité, une menace en constante évolution.

L'hygiène numérique consiste à cultiver des habitudes qui maintiennent votre vie numérique saine et sécurisée. Dans notre monde hautement connecté, vous voulez avoir l'esprit tranquille afin de pouvoir prévenir ou détecter rapidement et résoudre les problèmes avec vos appareils. L'hygiène numérique est cruciale pour les individus et les organisations car elle constitue la première ligne de défense contre une large gamme de menaces cyber, y compris les fuites de données, les logiciels malveillants et les attaques par hameçonnage.

Tout comme l'hygiène personnelle aide à prévenir les maladies, les bonnes pratiques d'hygiène numérique empêchent l'exploitation des vulnérabilités de sécurité. Pour les organisations, ces habitudes réduisent les risques de perturbations opérationnelles, de dommages à la réputation et de pertes financières dus aux cyberattaques.

Des menaces en évolution nécessitent de meilleures défenses

Malheureusement, ce qui fonctionnait auparavant n'est plus suffisant en raison de la complexité et de la sophistication croissantes des menaces cyber. Aux débuts d'Internet, un simple logiciel antivirus et la protection par mot de passe suffisaient souvent pour prévenir les cyberattaques. Cependant, le paysage numérique est maintenant rempli de menaces avancées telles que le rançongiciel, les deepfakes, le hameçonnage amélioré par l'IA et les exploits zero-day - ces derniers ne laissant aux fournisseurs aucun temps pour préparer des correctifs car les vulnérabilités sont exploitées dès leur découverte.

Alors que de plus en plus d'appareils se connectent et que le travail à distance se répand, les cybercriminels gagnent davantage de points d'entrée à exploiter. Cela rend essentiel pour les individus et les entreprises d'adopter des mesures de sécurité plus complètes et en couches, y compris l'authentification à plusieurs facteurs, les mises à jour logicielles régulières et la surveillance.

Ce qui constitue une bonne hygiène numérique

Une bonne hygiène numérique commence par un logiciel anti-malware et la mise à jour régulière de vos logiciels. Ensuite, vous devez utiliser des mots de passe forts et uniques. Soyez délibéré dans la création de mots de passe longs et uniques pour chaque compte et utilisez un gestionnaire de mots de passe pour les stocker en toute sécurité. (La plupart des gestionnaires de mots de passe généreront des mots de passe forts pour vous.)

Ensuite, activez l'authentification à plusieurs facteurs (MFA). La MFA traditionnelle nécessite généralement un mot de passe ainsi qu'un deuxième facteur, comme un code envoyé à votre téléphone par SMS ou généré par une application. Cependant, cette méthode est vulnérable aux attaques par hameçonnage, où quelqu'un vous trompe pour révéler votre code. La MFA résistante au hameçonnage offre une protection plus forte en utilisant des méthodes difficiles à intercepter ou à répliquer, comme les clés de sécurité physiques ou l'authentification biométrique (empreintes digitales ou reconnaissance faciale). Avec ces méthodes, seul vous pouvez vous connecter, même si quelqu'un a obtenu votre mot de passe.

Enfin, soyez prudent lorsque vous partagez des informations personnelles par téléphone ou en ligne, surtout sur les réseaux sociaux ou sur des sites Web inconnus. Associez cela à la sauvegarde régulière de vos fichiers importants sur un emplacement sécurisé, comme un disque dur externe ou un service cloud réputé, et votre hygiène numérique sera considérablement améliorée.

À quoi ressemble une mauvaise hygiène numérique ? L'une des habitudes les plus paresseuses que j'ai rencontrées est d'utiliser le même mot de passe pour tous les comptes - souvent quelque chose de prévisible comme le nom d'un animal de compagnie plus une année de naissance. Bien que cela puisse ne pas être crucial pour les sites Web d'actualités, c'est un risque majeur pour les comptes importants. Votre e-mail, vos réseaux sociaux, votre travail et vos comptes financiers nécessitent vraiment des mots de passe uniques et forts, associés à une authentification à plusieurs facteurs.

J'ai déjà entendu quelqu'un dire qu'il ne dérangeait pas que les cybercriminels piratent son compte e-mail parce qu'il "n'avait rien à cacher". Cela manque complètement le but. Non seulement votre e-mail peut être utilisé pour réinitialiser les mots de passe de vos autres comptes, mais les attaquants peuvent également l'exploiter pour répandre des logiciels malveillants et lancer des attaques contre les personnes de votre réseau qui vous font confiance.

Que peuvent faire les organisations ?

Les organisations peuvent favoriser une bonne hygiène numérique en cultivant une culture de sensibilisation à la sécurité par le biais de formations et de communications régulières. Les principales stratégies incluent une formation continue à la sensibilisation à la sécurité pour aider les employés à reconnaître les menaces comme le hameçonnage et l'ingénierie sociale, établir des politiques claires sur le comportement en ligne et la manipulation des données, et donner l'exemple grâce à l'adhésion des cadres aux pratiques de sécurité. Des exercices réguliers, comme le hameçonnage simulé, des incitations à la conformité et la personnalisation des avantages de la cybersécurité, encourageront davantage une participation forte et cohérente.

Par Anna Collard,

vice-présidente de la stratégie de contenu et évangéliste

chez KnowBe4 Afrique

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Le développement de la filière médicale du cannabis au Maroc prend de l'ampleur, améliorant déjà les revenus et stimulant l'activité des agriculteurs. Au cœur de cette dynamique se trouve Moroccocanna, un opérateur engagé dans cette filière strictement régulée. L'entreprise se positionne en tant que leader du secteur, dédiée à la production de produits cannabinoïdes de très haute qualité, cultivés et transformés au Maroc, tout en respectant les normes officielles.

Moroccocanna s’appuie sur un riche héritage marocain et une expertise pointue dans la culture du cannabis. En alliant traditions séculaires et techniques agricoles modernes, l’entreprise garantit la qualité et l'authenticité de ses produits tout au long de la chaîne de valeur, depuis la semence jusqu'à la récolte et la transformation.
La commercialisation des produits de Moroccocanna est déjà bien avancée auprès des professionnels du secteur.

Son offre comprend diverses huiles de CBD, résines, fleurs, biomasse isolée et autres dérivés du cannabis. Le catalogue est étendu et répond aux attentes des distributeurs, avec chaque produit rigoureusement testé selon les normes internationales pour assurer une expérience sûre et efficace aux clients.
Moroccocanna adhère à des pratiques agricoles durables et respectueuses de l'environnement. L'entreprise collabore étroitement avec les communautés locales et les agriculteurs pour promouvoir des systèmes de culture responsables, préservant ainsi les ressources naturelles.

Innovante et responsable, Moroccocanna investit dans la recherche et le développement pour améliorer constamment ses produits et ses procédés. Elle met également l'accent sur l'importance des communautés locales à travers des initiatives sociales et économiques, affirmant ainsi son engagement social et éthique.
Bien que la part de marché visée par Moroccocanna ne soit pas encore définie, l'entreprise se positionne comme un acteur clé de l'écosystème marocain. Elle s’efforce de tirer parti de l’émergence de ce marché prometteur, tant au niveau national qu’international.

L'ambition de Moroccocanna se reflète dans son programme d’investissement, qui s'élève à plus de 3 milliards de dirhams, témoignant de la dynamique prévue sur ce marché. À l’export, les principaux débouchés ciblés sont l’Europe et les États-Unis, deux régions majeures pour cette activité.
L'engagement socio-économique de Moroccocanna est également souligné par une Charte Éthique qui régit ses relations avec les producteurs.

« Nous souhaitons mettre en avant l'humain et la préservation de l'environnement. Notre cahier des charges et nos protocoles sont orientés vers la durabilité et le respect de chaque acteur de la chaîne de valeur. La traçabilité de nos produits ne se limite pas à un suivi, mais raconte une histoire. Chaque produit est lié à celle de l’agriculteur, permettant au consommateur de découvrir le visage et le parcours derrière ce qu'il consomme », explique la direction de Moroccocanna.

Avec cette approche, Moroccocanna se positionne non seulement comme un acteur clé du marché en pleine croissance, mais aussi comme un pionnier d'un avenir durable pour la filière médicale du cannabis au Maroc.

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Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a indiqué que les diplomaties marocaine et française, sous la conduite des chefs d'État des deux pays, vont s'inscrire dans l'esprit du partenariat exemplaire et d'exception renforcé, le mardi 29 octobre 2024 à Rabat.

S’exprimant lors d'un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, M. Bourita a relevé que les diplomaties des deux pays vont veiller à ce que cet état d'esprit, qui a prévalu dans les échanges entre SM le Roi Mohammed VI et le Président français, S.E.M. Emmanuel Macron, soit aussi décliné au quotidien dans les relations bilatérales, ainsi qu'au niveau des instances régionales, internationales et multilatérales.

Pour M. Bourita, il s’agit d’une nouvelle phase et d’une nouvelle étape pour cette relation si profonde et si riche, dans le sillage de cette nouvelle ère ouverte lundi par Sa Majesté le Roi et le Président français.

La Déclaration relative au "Partenariat d’exception renforcé" entre le Maroc et la France, signée lundi à Rabat par SM le Roi Mohammed VI et le Président Emmanuel Macron, définit les principes qui vont guider cette nouvelle étape et précise la gouvernance et les secteurs clés de ce partenariat, outre le champ territorial d'application, a-t-il affirmé.

Aussi, cette Déclaration va orienter "notre action à l'avenir", a-t-il ajouté, faisant observer que malgré la différence de la culture diplomatique, le Maroc et la France, qui partagent les mêmes objectifs de stabilité et de développement, vont, grâce à ce nouveau partenariat, renforcer les mécanismes de concertation et de coordination.

Au sujet de la question du Sahara marocain, M. Bourita a souligné que, dans le cadre de l’impulsion donnée à la cause nationale par SM le Roi Mohammed VI, la carte officielle du Royaume du Maroc intégrant son Sahara a été publiée, mardi, sur le site officiel du Quai d’Orsay, faisant état également de l’élargissement de la circonscription consulaire française pour couvrir les provinces du Sud du Royaume.

"La France, de par son rôle au sein du Conseil de sécurité et sa connaissance de la genèse et de l'évolution de ce conflit, a un rôle important à jouer dans ce cadre", a-t-il conclu.

 

 

 Source MAP 

 

 

 

 

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La Côte d’Ivoire affirme son soutien à l'engagement de la Commission de l’Union africaine (UA) en faveur de la diplomatie préventive et de la médiation dans la résolution des conflits, a déclaré le Vice-Président Tiémoko Meyliet Koné.

Cette déclaration a été faite lors de l'ouverture de la 15ème Retraite de Haut Niveau sur la Promotion de la Paix, de la Sécurité et de la Stabilité en Afrique, organisée le 25 octobre 2024 à Abidjan, en collaboration avec le gouvernement ivoirien.

Représentant le Président Alassane Ouattara, le Vice-Président a souligné que cette retraite constitue une occasion précieuse pour approfondir les réflexions sur la consolidation de la paix, de la démocratie et du développement en Afrique.

"Il est crucial de réexaminer et d’adapter les instruments de l’architecture africaine de paix et de sécurité pour renforcer leur efficacité face aux défis actuels", a-t-il insisté.

Il a également évoqué la montée des conflits armés, l'expansion du terrorisme et les conséquences du réchauffement climatique, qui mettent en péril la paix, l’économie mondiale et la sécurité alimentaire.

M. Koné a souligné l'importance d'une gouvernance respectant les voies démocratiques pour tout changement de régime et a appelé à une appropriation des pactes de l’avenir et numérique mondial pour mieux prévenir les conflits.

Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA a, quant à lui, exprimé le souhait d’amplifier les voix des femmes et des jeunes dans la diplomatie préventive des conflits.

À l'ouverture de ces travaux qui s’est poursuivi jusqu'au 26 octobre 2024, l'UA a honoré Moussa Faki Mahamat pour ses huit années de contribution à la paix en lui décernant un prix.

mc

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Le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé, a reçu, ce vendredi 25 octobre 2024 à Abidjan, une délégation de China Energy Group, conduite par son Président, Song Hailiang, venue exprimer sa volonté de renforcer son partenariat avec la Côte d’Ivoire.

Cette rencontre a permis au Président de China Energy Group d’exposer les domaines de compétence de son groupe et les secteurs d’activités qui attirent leur attention. Il s’agit, notamment des secteurs des énergies renouvelables, des énergies à hydrogène vert, des transports et de l’assainissement.

Song Hailiang a, par ailleurs, rappelé quelques grands projets ivoiriens en cours de réalisation par son groupe. Il s’agit, entre autres, de la voie de contournement d’Abidjan - Y4, de la centrale biomasse de Bonoua et de la centrale thermique de Songon. Sans oublier que China Energy Group emploie plus de 1100 personnes en terre ivoirienne.

« Notre volonté est de renforcer nos investissements en Côte d’Ivoire, et notre capacité de production d’énergie pour soutenir les pays de la sous-région », a souligné le Président de China Energy Group.

Le Premier Ministre, pour sa part, a indiqué que la Côte d’Ivoire reste ouverte à tous les partenaires désireux d’ investir dans le pays, non sans oublier d’évoquer la richesse du marché ivoirien. Le Chef du gouvernement a également donné des orientations sur les cadres de collaboration possibles entre l’Etat et China Energy Group.

« Les domaines que vous avez cités comme étant ceux de vos compétences intéressent la Côte d’Ivoire, que ce soit l’énergie, les routes, l’aménagement (..) ce sont des domaines importants pour la Côte d’Ivoire. Nous allons développer la concertation avec vous pour envisager des possibilités de collaboration », a dit Beugré Mambé.

Le Chef du gouvernement qui a remercié le groupe pour le bon déroulement des projets déjà en cours, a encouragé les Chinois à s’intéresser à la transformation des plantes médicinales ivoiriennes.

mc

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La ministre de la Culture et de la Francophonie de la Côte d’Ivoire, Françoise Remarck, a présidé, le vendredi 25 octobre 2024 à Ouagadougou, la réunion des ministres de la Culture des huit États membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).

Cette conférence qui témoigne de l’importance de l’harmonisation des politiques culturelles dans l’espace communautaire de l’UEMOA portait sur l’examen du document-cadre pour la création du « Fonds Crédit Culture-UEMOA », un fonds inédit au sein de l’UEMOA.

Le Fonds Crédit Culture-UEMOA est conçu pour répondre aux besoins spécifiques des industries culturelles et créatives en leur offrant un soutien financier structuré et durable. Plutôt que de s’appuyer sur des subventions, ce fonds d’investissement cible les initiatives à fort impact, encourageant ainsi la croissance des entrepreneurs et créateurs de la région.

Cet instrument innovant s’inscrit dans une vision à long terme pour renforcer les capacités locales, promouvoir l’émergence d’acteurs compétitifs et faciliter leur accès aux marchés régionaux et internationaux.

La Côte d’Ivoire, qui a déjà mis en œuvre plusieurs de ces initiatives, partagera son expérience et ses bonnes pratiques avec les autres pays membres. Grâce à son avancée dans la structuration des filières culturelles, notamment par le renforcement des droits des artistes et le soutien aux filières créatives, la Côte d’Ivoire constitue un modèle pour l’UEMOA en matière de développement culturel.

Notons que cette réunion a également inclus trois points d’information d’importance stratégique pour l’évolution des politiques culturelles de la région. Notamment, le renforcement des filières musique et audiovisuel, le statut de l’artiste, et la rémunération pour copie privée. 

mc

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L'Afrique et la Chine devraient intensifier leur coopération et leurs investissements, notamment dans le domaine du développement vert, ont déclaré des diplomates africains lors d'un séminaire tenu lundi à Beijing en Chine.

Au cours de ce séminaire en matière de coopération sino-africaine dans les investissements, ils ont mis l'accent sur l'importance de renforcer la coopération pratique, le transfert de savoir-faire et la mobilisation d'investissements afin de soutenir la transition vert en Afrique.

Rahamtalla Mohamed Osman Elnor, représentant permanent de l'Union africaine auprès de la Chine, a affirmé que les dix actions de partenariat pour la modernisation, proposées par la Chine, avaient tracé une feuille de route pour l'Afrique, et en particulier, les actions dans des secteurs clés tels que le développement vert contribueraient à atteindre les objectifs de l'Agenda 2063 de l'Union africaine.

"En se concentrant sur des domaines comme la fabrication verte (...), nous pouvons bâtir ensemble un écosystème où les entreprises chinoises prospèrent aux côtés des entreprises africaines", a-t-il estimé, notant que l'Afrique représente aujourd'hui et à l'avenir un marché de premier plan pour les possibilités de croissance vert à l'échelle mondiale.

Siyabonga Cyprian Cwele, ambassadeur d'Afrique du Sud en Chine, a salué le soutien de la Chine dans le cadre des investissements destinés à promouvoir l'énergie propre et la transformation vert des industries traditionnelles en Afrique du Sud, notamment sur fond de la promotion de la transition énergétique sud-africaine.

M. Cwele a exprimé sa confiance quant à l'émergence future de nouveaux projets de coopération bilatérale en énergie verte en Afrique du Sud.

Abdelkader El Ansari, ambassadeur du Maroc en Chine, a pour sa part souligné la coopération sino-marocaine dans la sphère des énergies nouvelles, tout en évoquant l'installation de sociétés chinoises au Maroc pour des projets bilatéraux liés à la production de véhicules électriques et de batteries.

Selon lui, le Maroc espère attirer davantage d'investissements de la part des entreprises chinoises en énergies renouvelables et mettre en œuvre des infrastructures énergétiques grâce à la coopération avec la Chine.

Le séminaire, ayant pour thème "Poursuivre la modernisation par la coopération des investissements de haut niveau entre la Chine et l'Afrique", a été organisé par le Fonds de développement sino-africain (CADFund) et l'Académie chinoise de la Coopération commerciale et économique internationale du ministère chinois du Commerce.

Agence

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L’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) est confronté à des défis de sécurité humaine de plus en plus complexes, tels que l’extrémisme violent, les conflits, le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, le changement climatique, les épidémies, la pauvreté, les inégalités et les changements de gouvernement anticonstitutionnels.

C’est ce qui ressort de l’allocution de la vice-présidente de la Commission de la Cedeao, Mme Damtien Larbli Tchintchibidja, le 23 octobre 2024, à Abuja, au Nigeria, à l’ouverture de l’atelier inaugural du Groupe de travail sur l’analyse conjointe et la planification de la réponse (JARP-WG).

Pour Mme Tchintchibidja, représentée par la directrice par intérim de l’Alerte précoce de ladite Commission, Dr Onyinye Onwuka, ces défis constituent des menaces de taille pour la paix et la stabilité régionales. « Relever ces défis en matière de sécurité humaine n’a jamais été aussi urgent, ce qui justifie l’importance cruciale de la mise en place du JARP-WG », a déclaré Dr Onyinye Onwuka.

L’atelier inaugural du JARP-WG, qui durera trois jours, réunit des directeurs des centres nationaux de coordination des mécanismes d’Alerte précoce et de réponse, des représentants de diverses directions de la Commission et d’autres institutions de la Cedeao, le Réseau ouest-africain pour la consolidation de la paix ou West Africa Network for Peacebuilding (WANEP), en anglais.

L’objectif principal de cette rencontre, qui lance l’opérationnalisation du JARP-WG, est double. D’abord, il sera question de renforcer la collaboration inter-directions, les synergies et la coordination avec les principales parties prenantes, y compris dans les Etats membres de la Cedeao, les structures nationales d’Alerte précoce et de réponse, les organisations de la société civile et les partenaires internationaux.

Le second objectif sera pour les participants d’étudier et d’adopter la stratégie du Groupe de travail qui inclut le format de la structure, la représentation et les responsabilités, les processus d’évaluation conjointe des besoins, de planification des réponses appropriées, de mobilisation et de répartition des ressources dans les situations d’urgence.

Dr Onyinye Onwuka a d’ailleurs souligné la nécessité pour les participants d’examiner les risques, les menaces et les causes profondes de l’instabilité dans la région, et de réfléchir sur la manière adéquate devant permettre de mieux anticiper et de résoudre ces problématiques grâce à une approche plus holistique. 

Les outils du JARP-WG ont été conçus pour faciliter ce type d’analyse collaborative approfondie, et c’est à nous de les utiliser pleinement, a-t-elle laissé entendre.   Ces outils ont été élaborés avec le soutien de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) dans le cadre du projet « Réagir aux données d’alerte précoce et de réponse en Afrique de l’Ouest » (REWARD II).

Le JARP-WG, faut-il l’indiquer, a été créé en mai 2022 et lancé officiellement en juillet 2022 par la Commission de Cedeao.

Il vise à renforcer les synergies et à améliorer la capacité de la région à prévenir, atténuer et répondre aux défis de la sécurité humaine, faciliter l’analyse conjointe, la planification et la mise en oeuvre des réponses et favoriser la collaboration entre la Cedeao et ses Etats membres.

Le Groupe de travail du JARP se penchera sur les questions liées aux cinq domaines thématiques de la sécurité humaine de l’Alerte précoce de la Cedeao, à savoir la sécurité, la criminalité, la santé, l’environnement et la gouvernance.

A noter qu’après la cérémonie d’ouverture de l’atelier, les participants ont suivi une série de présentations sur diverses problématiques relatives à l’alerte précoce dans l’espace Cedeao. Celles-ci ont été faites par Mme Nanténé Coulibaly ainsi que Marcel Bossou et Tunji Olonode, tous en service à la direction de l’Alerte précoce de la Commission de la Cedeao.

mc

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Une délégation d’Air Côte d’Ivoire, menée par le président du Conseil d'Administration (PCA), le Général Abdoulaye Coulibaly, a été reçue à Toulouse (France), au siège d’Airbus, le 23 octobre 2024. Cette visite avait pour but de s'informer de l'état d'avancement de la construction des deux Airbus A330, de nouvelle génération, commandés par la compagnie. 

Ces acquisitions s'inscrivent dans la volonté d'Air Côte d'Ivoire de se positionner sur le marché des vols longs courriers, tout en consolidant sa place de leader en Afrique de l'Ouest.

Créée il y a une dizaine d'années, Air Côte d'Ivoire est devenue un acteur clé du transport aérien en Afrique. La compagnie dessert actuellement une vingtaine de destinations régionales et domestiques. Le renforcement de sa flotte avec des avions long-courriers témoigne de son ambition de dépasser les frontières africaines et d'étendre son réseau international.

Le PCA a souligné que cela vise à faire de la Côte d'Ivoire un hub aérien régional tel que voulu par le président Alassane Ouattara.

"L'État ivoirien, actionnaire majoritaire et ses partenaires sont engagés à aller plus loin. Ce premier avion qui sera livré en mars, puis le second en avril 2025, va servir à faire Abidjan-Paris et va avoir un impact sur l'économie. aéroportuaire, tout en améliorant la rentabilité commerciale avec de meilleurs services" , a indiqué M. Coulibaly, précisant que la livraison des appareils va connaître un retard dû dans la production des sièges chez le meilleur prestataire en la matière. Ainsi, c'est à partir du premier trimestre 2025 que ces avions neufs vont fouler le tarmac de l'aéroport international Félix Houphouët Boigny d'Abidjan, au lieu de décembre 2024, comme prévu.

Les Airbus A330 sont des appareils dernière génération avec un prix catalogue de près de 300 millions de dollars et dotés de technologies avancées pour moins de consommation et d'émissions de CO2, selon Airbus, le constructeur européen, leader actuel du marché.

Pour Hadi Akoum, Vice-Président chez Airbus, Air Côte d'Ivoire est un partenaire crédible qui progresse et s'assure un avenir dans le transport aérien africain avec une stratégie gagnante. Il a ajouté que les appareils seront aménagés selon la commande de la compagnie. Ces avions avec 242 sièges, seront aménagés des classes économiques (173 places), business (44 places), premium (21 places) et première (4 places) et doivent répondre aux besoins de confort des passagers avec de la connexion wifi. "Pour ces avions, nous allons utiliser la dernière technologie grâce à des satellites en bande Ka pour une meilleure connectivité" , a fait savoir Fofana Yacouba du Département Marketing et communication d'Air Côte d'Ivoire.

Laurent Loukou, directeur général d'Air Côte d'Ivoire, présent à Toulouse, a souligné que ces acquisitions sont adaptées aux besoins actuels et futurs de la compagnie pour permettre à Air Côte d'Ivoire de lancer des vols directs en dehors du continent africain. . "Notre ambition est de faire de notre compagnie un acteur incontournable du transport aérien sur le continent en Afrique" , a-t-il confié.

Pour lui, cette acquisition aura un impact direct et certain sur l'économie ivoirienne avec la création d'emplois et des investissements dans la formation du personnel, la maintenance des appareils et toute la chaîne logistique. Le développement de la compagnie devrait également booster le tourisme en renforçant l'attractivité du pays.

"On devrait pouvoir lancer la commande pour transporter un autre avion pour répondre à notre ambition de faire des vols directs vers les Etats-Unis avec le dessert de Washington et New York d'ici 2027" , a insisté le Directeur général.

 

Source RTI info

 

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