Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Fondation Donwahi pour l’art contemporain inaugure sa saison 2022-2023 avec un vernissage réunissant deux expositions de premier plan « Africa In Motion » et « Reflection » ouvertes au public jusqu’en juillet 2022. Lors de cet évènement la Fondation Donwahi a rendu hommage à l’artiste Franck Abd-Bakar FANNY et a annoncé le lancement de la Foire Abidjan Foto Fair, qui se tiendra en 2023.

Plus qu’un centre d’art, véritable incubateur culturel, la Fondation Charles Donwahi pour l’Art Contemporain est engagée dans la sensibilisation, la promotion et la diffusion de l’art sous toutes ses formes. A ce titre, elle s’est donnée pour mission depuis 2008 de promouvoir la création locale et internationale. Elle a ainsi soutenu au fil des années de nombreux artistes à travers ses programmes de résidence d’artiste, ses expositions et ses programmes socio-éducatifs.

« Les Arts se parlent, Les Arts doivent fixer le passé, représenter le présent, pour nourrir le futur »

La photographie de Africa in Motion, les arts plastiques et le design au titre de l’exposition Reflections, reflètent à travers les œuvres présentés, cette philosophie.

Africa In Motion :

  • Photographes exposés : Joana CHOUMALI, Alun BE, Raymond DAKOUA, GAUZ’, François - Xavier GBRÉ, Paul SIKA, Antoine TEMPÉ, Malick WELLI.

Africa In Motion couvre une exposition de 8 photographes majeurs qui, à titre de soutien au lancement de Abidjan Foto Fair 2023, ont accepté de mettre à disposition de la Fondation Donwahi 1 ou 2 œuvres de séries pour la plupart inédites. En parallèle à cette exposition qui rend également hommage à leur pair disparu, Franck Abd- Bakar Fanny, le sculpteur Jems Koko Bi a tenu, au travers d’une performance live, à s’associer à cet hommage.

Une série inédite exceptionnelle « Abidjan City Life », de Franck A-B Fanny lauréat du Prix de l’UEMOA/Biennale de Dakar 2013, est dévoilée au public à cette occasion.

Reflections :

  • Plasticiens : Ibrahim Ballo / Mounou Désiré Koffi
  • Designer : Maria Von Kirchmann 

Lorsque l’utilisation des techniques traditionnelles de tissage malien, couplées à la peinture sur toile d’Ibrahim Ballo lui permettent de créer des œuvres lisibles recto verso, qui questionnent ici nos identités, nos individualismes mettant en péril souvent notre sens du bonheur réel. Mounou Désiré Koffi, l’Ivoirien, en écho, fait usage de matériaux de récupération, pour marquer ses préoccupations environnementales, dans un milieu urbain sans concessions, où l’être humain ne communique plus avec ses semblables. Tandis que Maria Von Kirchman, Palestinienne d’origine, réinvente et crée des pièces uniques de mobilier, avec des objets glanés à travers le monde. Ces pièces sont une métaphore de la beauté de nos héritages. Avec ses créations, elle pose aussi la question de nos identités multiples. 

Avec ce projet, la Fondation Donwahi poursuit son engagement à soutenir l’expression artistique. Ancrage dans le passé, conscience du présent, préoccupations sur nos futurs, tous les artistes présentés, à travers leurs créations, adressent ces questionnements contemporains.

À voir, découvrir et redécouvrir jusqu’en juillet 2022.

Pour madame Illa Ginette Donwahi, Présidente de la Fondation Donwahi pour l’Art Contemporain :

Notre motto doit être : « Attirer le Monde en Afrique, et Révéler l’Afrique au Monde »

Les Arts sur le continent africain sont un témoignage de la complexité et de la diversité de ce continent, et de sa richesse culturelle ; ils méritent d’être vus et découverts à travers les structures qui les défendent sur le continent.

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Accra, capitale du Ghana, accueillera du 5 au 6 mai 2022, une réunion extraordinaire du Comité des chefs d'état-major de la Cedeao.

A cette occasion les haut-gradés évoqueront ensemble la mise en œuvre des recommandations issues de leur 41ème session tenue à Abidjan, en côte d’Ivoire du 17 au 19 novembre 2021 consacrée à l’analyse de la situation sécuritaire régionale du fait des attaques terroristes et de la multiplication des actes illicites en mer.

En effet, c’est à l’issue de leur dernière rencontre d’Abidjan, qu’un certain nombre de recommandations avaient été formulées dont le renforcement opérationnel des forces des pays de la ligne de front contre le terrorisme à travers la formation et l’acquisition de matériels spécifiques, le renforcement des capacités logistiques des forces des pays de la ligne de front et le soutien financier de la planification et de la conduite des opérations conjointes le long des frontières des pays de la ligne de front.

Il s’agira pour cette dernière action d’un appui financier de la Commission de la CEDEAO dans l’organisation de l’opération conjointe entre le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Niger et le Togo.

Durant leurs travaux, les membres du Comité des Chefs d’Etat-major des Armées de la CEDEAO, discuteront des priorités d’appui opérationnel et logistique, et des modalités d’allocation de ces capacités aux Etats concernés.

En rappel, le Comité des chefs d’état-major est un organe institutionnel de la CEDEAO chargé de la prévention et la gestion des conflits dans la région et regroupant l’ensemble des chefs des Armées des quinze (15) Etats membres de l’Organisation Ouest-Africaine.

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La Côte d’Ivoire qui aspire à devenir un pays à revenu intermédiaire supérieur à l’horizon 2030, place la transformation structurelle de son économie au rang de ses priorités. Un riche capital humain, participant significativement à la croissance économique est un atout dont dispose l’Etat ivoirien dans l’atteinte de cet objectif.

            

Pour relever cet important défi, chaque citoyen devient un acteur de développement contribuant, par son travail, à la création de richesse pour soutenir une croissance plus forte et plus inclusive. Le capital humain intervient dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture, du tourisme, des mines et hydrocarbures, des TIC et du numérique, des infrastructures de transport, de l’habitat, des infrastructures routières, etc.

Selon les principaux résultats de l’Enquête régionale intégrée sur l’emploi et le secteur informel (ERI-ESI) 2017-2018, la population en âge de travailler s’élevait à 13,6 millions de personnes, soit 55,5% de la population totale. La main-d'œuvre était estimée à 8 millions de personnes.

L’économie ivoirienne est portée par le secteur privé, créateur de richesse, premier employeur et principal contributeur avec 90% aux recettes de l’Etat. L'industrialisation est soutenue par un capital humain créateur de la valeur ajoutée. Le secteur concentrait 8 % des emplois en 2016. L’économie nationale est également dominée par l’agriculture.  En 2018, le secteur agricole employait 46% des actifs. Les femmes y représentent 67% de la main-d’œuvre.

Le gouvernement est en train de travailler sur le développement de champions nationaux qui vont effectivement porter toutes les transformations au niveau économique.

Les autorités ivoiriennes qui ont pris la pleine mesure de l’énorme potentiel que constitue le capital humain, ont décidé de la valoriser, en vue de construire une économie aussi performante qu’attractive. Et cela passe par l’amélioration de la qualité de l’éducation, le renforcement de l’enseignement professionnel et technique, l’autonomisation de la femme, ainsi que le renforcement de la qualité des performances du système de santé.

Pour l’efficacité du système éducatif, l’Etat ivoirien a fait des investissements massifs à travers la réalisation d’infrastructures de base pour tous. Ainsi, sont prévues sur la période 2021-2025, la construction de 12 000 salles de classe du primaire, 7 000 salles de classe du secondaire, 37 centres de formation professionnelle, 28 lycées professionnels.

Le gouvernement prévoit aussi le renforcement de l’enseignement professionnel et technique pour assurer une meilleure acquisition de connaissances, de compétences fondamentales professionnelles et fonctionnelles des apprenants.  Dans ce sens, l’Etat a mis en place l’école de la deuxième chance. Ce programme vise à l’horizon 2030 à traiter un stock d’un million de personnes sans emploi ou mal insérées, avec un objectif intermédiaire de quatre cent mille (400 000) dans le cadre de la mise en œuvre du PSGouv 2 sur la période 2021-2024.

Un programme de construction de sept établissements de formation professionnelle, d’un coût global de 146,5 milliards de F CFA, répartis sur l’ensemble du territoire national, a été lancé par le Premier ministre Patrick Achi le 24 janvier 2022, à Ebimpé, dans la commune d’Anyama.

Ce projet, a expliqué Patrick Achi, tire son fondement dans le fait que la Côte d’Ivoire a besoin aujourd’hui de techniciens et d’ingénieurs pour accélérer la marche de son industrie, de ses entreprises et celle de son marché de l’emploi. Ce sont, au total, 14 filières qui seront enseignées dans ces sept établissements. Les élèves apprenants seront formés, entre autres, à la mécanique générale, Électricité et Électronique, Chaudronnerie et soudure, Froid et climatisation, Conducteurs d’engins de travaux publics, etc.

Conformément à la pensée qui dit : un esprit sain dans un corps sain, les autorités ivoiriennes ont  entrepris le renforcement de la qualité du système de santé avec l'amélioration des infrastructures et des équipements médicaux.  Un programme hospitalier de près de 850 milliards de FCFA, prévoyant notamment la construction de 20 hôpitaux et la réhabilitation de 22 autres, ainsi que la construction et la réhabilitation de centaines d’établissements sanitaires de premier contact sur l’ensemble du territoire est en cours d'exécution.

Le gouvernement ivoirien, sous le leadership du président de la République Alassane Ouattara, reste résolument engagé à transformer de manière structurelle l'économie de la Côte d'Ivoire. Cette volonté est perceptible à travers de nombreuses réformes mises en place dans plusieurs secteurs clés de l'économie ivoirienne.

mc

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Au terme d’une phase de Formation commune de base d’une durée de 90 jours, 2 954 recrues ont été simultanément présentées au drapeau, le mercredi 27 avril 2022, à l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (Ensoa) de Bouaké, à la Garde républicaine de Yamoussoukro et au Centre interarmées de formation initiale militaire (Cifim) de Séguéla.

Composées de 985 jeunes à Bouaké, 985 à Yamoussoukro et 984 à Séguéla, ces nouveaux soldats ont acquis des réflexes militaires et les aptitudes fondamentales nécessaires à l’exercice du métier des armes. Ces recrues rejoindront les armées, commandements et corps des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) où elles recevront un autre module dénommé Complément à la Formation commune de base (CFCB), qui les spécialisera dans leurs nouvelles entités.

Selon le commandant de l’Ensoa, Yssouf Ouattara, qui s’exprimait, à Bouaké, en présence du sous-chef d’état-major de la Marine nationale, le contre-amiral Amara Koné, représentant le chef d’état-major général des Armées (CEMGA), ces nouveaux militaires sont aujourd’hui capables de prendre part, aux côtés de leurs anciens, à la mission de défense du pays et de l’intégrité du territoire national.

Le colonel Yssouf Ouattara a exhorté les jeunes soldats à cultiver les valeurs d’intégrité, de courage, de détermination et de loyauté envers la patrie pour la défendre partout, en tout lieu et en toute circonstance.

Ces 2 954 nouveaux soldats sur un effectif initial de 3 000 personnes, constituent le premier contingent d’un ensemble de 10 000 jeunes à recruter sur deux années pour renforcer les effectifs des FACI.

mc

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Dans la réalisation du programme stratégique ‘’Vision 2030'', consacré au projet ‘’Côte d’Ivoire Solidaire’’ du Président de la République, Alassane Ouattara, la transformation structurelle de l’économie ivoirienne occupe une place importante. Et pour l’Etat ivoirien, l’industrialisation est une des clés de cette transformation structurelle de l’économie.

Pour y arriver, le gouvernement entend créer des chaînes des valeurs qui permettront de développer le pays. Ces chaînes de valeurs reposent sur la transformation locale des matières premières telles que le cacao, le café, l’anacarde, l’hévéa, etc. et de certains produits vivriers tels que les fruits et légumes.

La transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation fait appel à l’intégration et la promotion de la fonction innovation dans la culture des entreprises, à l‘encouragement de l’entrepreneuriat national dans le secteur industriel, au renforcement du capital humain et au développement des modes de financement alternatifs.

C’est dans cette dynamique que le Premier Ministre, Patrick Achi, a officiellement lancé, le samedi 02 avril 2022 à Aboisso (Sud-Comoé), le Projet des chaînes des valeurs compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET) évalué à 200 millions de dollars, soit plus de 118,755 milliards de FCFA. Inscrit dans le programme stratégique Côte d’Ivoire 2030, ce PCCET a pour objectif d’améliorer la compétitivité des chaînes des valeurs du palmier à huile, de l’hévéa, de l’ananas, de la mangue et du plastique.

Pour le Premier Ministre, la transformation structurelle de l’économie, à travers la création des chaînes des valeurs, répond à la logique de développer le pays en lui permettant de tirer le meilleur bénéfice des atouts, à savoir celui d’être un grand producteur de matières premières et maintenant de pouvoir les transformer.

La transformation locale des matières premières et de certains fruits et légumes favorise la création de nouvelles sociétés, mais également permet à l’Etat de gagner de l’argent au travers des impôts que paient ces usines. Cette transformation structurelle de l’économie vise à accroître le taux d’investissement global de 22% à 40% d’ici à 2030.

Pour soutenir cette transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation, l’Etat prévoit d’intensifier la promotion et l’émergence de champions nationaux, mettre en place un programme pour accompagner et promouvoir le financement des PME, des startups et des jeunes entrepreneurs.

L’ambition du gouvernement est de transformer localement la production nationale de cacao, afin d’y apporter une plus-value, car notre pays, leader mondial avec plus de 40% de l’offre mondiale de fèves de cacao, ne transforme pour l’instant que 33% de sa production. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a pris des dispositions, en vue d’améliorer la compétitivité des entreprises de broyage et de promouvoir les investissements privés. Il s’agit, entre autres, de la création d’une plateforme d’échanges sur les préoccupations relatives à la compétitivité des industriels, des facilités ou des arrangements fiscaux accordés aux unités industrielles de broyage de cacao et des mesures incitatives pour permettre aux opérateurs installés d’être au plein emploi de leur capacité de transformation.

L’industrie de la transformation des fruits et légumes se poursuit également en Côte d’Ivoire. Avec l’importante disponibilité locale en matières premières, de nombreuses unités de traitement voient le jour avec pour objectif d’accroître la valeur ajoutée. Le gouvernement a mis en service le 15 juillet 2021, une usine de transformation de fruits et légumes dans la commune de N’douci (région de l’Agnéby-Tiassa) dénommée « Trafrule ». D’un investissement global de 6,3 milliards de FCFA, elle est dotée d’une capacité horaire de production de 15 tonnes de concentré de tomate, 5 tonnes de jus d’ananas et 10 tonnes de jus de mangue. Pour rappel, la Côte d’Ivoire est le premier exportateur de mangues fraîches en provenance d’Afrique de l’Ouest et le premier fournisseur africain de bananes.

En avril 2021, l’entreprise suisse HPW Fresh & Dry mettait en service une unité de transformation de 7 700 tonnes de mangues, de bananes, d’ananas et de noix de coco, ainsi que 800 tonnes de fruits secs de première qualité.

Leader mondial de l’anacarde avec une production estimée à un million de tonnes en 2021, le pays ne transforme que 10 % sur place. Il va se doter de trois nouvelles usines en vue d’au moins tripler, dès 2022, sa capacité de transformation de la noix brute. Les sites agro-industriels de Brobo (Centre), Yamoussoukro et Bondoukou vont transformer près de 300 000 tonnes par an dès 2022.

Le taux de transformation locale sera désormais de 30% à 40 % grâce à ces unités. Avec l’apparition de la Covid-19, ce sont plus de 9 milliards de Fcfa qui ont été octroyés par l’Etat de Côte d’Ivoire en 2021 aux industriels du secteur pour soutenir la transformation.

Tous ces investissements dans l’industrie des matières premières et des fruits et légumes n'ont d'autre but que de contribuer à la transformation structurelle de l'économie. Partant, à la création d’emplois et de richesses, à l’amélioration des conditions de vie des citoyens, donc à la réduction de la pauvreté.

mc

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La compagnie de téléphonie mobile MTN a lancé, à l’université Nangui Abrogoua (UNA), ce vendredi 29 avril 2022, son projet STEM GIRLZ pour la sensibilisation et l’accès des jeunes filles aux STEM à travers un panel de développement personnel sur le thème « Les jeunes filles dans les TIC ».  

Ce panel organisé en présence de 400 étudiantes des filières scientifiques, a réuni trois ingénieurs Network de MTN Côte d’Ivoire, une Consultante en Digitalisation d'entreprise et une coach en Leadership et développement personnel afin de susciter une nouvelle génération de jeunes filles motivées et déterminées à réussir et à être des Femmes leaders dans les sciences.

À en croire le communiqué, l’entreprise MTN a depuis deux années, lancé le projet STEM GIRLZ qui vise à autonomiser les jeunes filles de sorte à les intéresser, motiver et inspirer à embrasser le secteur en pleine croissance des technologies de l'information et de la communication où elles sont très souvent sous-représentées.

Pour ce projet, l’entreprise de téléphonie mobile d’Ivoire offre l’opportunité aux filles et aux jeunes femmes d’acquérir les compétences et les connaissances nécessaires pour comprendre, développer du contenu, participer et profiter pleinement des Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques.

Selon la note, la deuxième édition du projet STEM GIRLZ va se dérouler avec plus de 1000 élèves et étudiantes issues des Lycée Moderne 1 & 2 de Grand Bassam, Lycée Moderne d’Anyama, Lycée Municipal 2 de Koumassi et l’Université Nangui Abrogoua. Le démarrage de la phase de sensibilisation des jeunes filles s’est tenu au Lycée moderne de Grand Bassam le mercredi 27 avril dernier.

Rappelons que MTN Côte d’Ivoire a investi un montant total de 15 000 000 FCFA au titre de cette année pour son initiative STEM GIRLZ. En 2021, ce sont déjà 20 millions investis pour une sensibilisation et formation de 800 jeunes filles.

mc

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 Le nouveau Directeur de Cabinet de la Primature, Karim Traoré, qui succède à Emmanuel Ahoutou Koffi, a pris fonction le 29 avril 2022 à Abidjan. La passation de Charges a eu lieu sous la direction de la Secrétaire Générale du Gouvernement, Eliane Atté Bimanagbo. 
 
Karim Traoré a exhorté l’ensemble du personnel à un travail en synergie afin de satisfaire les attentes du Président de la République et du Premier Ministre. Auparavant, le Directeur de Cabinet sortant lui a transmis les dossiers en instance. 
 
Karim Traoré était précédemment Directeur de Cabinet Adjoint en charge de la Gouvernance économique et des Infrastructures au Cabinet du Premier Ministre.
 
Il est titulaire d’un diplôme d’Ingénieur Statisticien, obtenu à l’ École Nationale Supérieure de Statistique et d'Economie Appliquée (ENSEA) d’Abidjan et d’une Maîtrise en Economie Publique de l’Université de Cocody,  Abidjan 
 
Le nouveau Directeur de Cabinet est également titulaire d'un Master of Business Administration (MBA) en Finances, obtenu aux Etats-Unis. Diplôme délivré conjointement par London School of Economics and Political Sciences, HEC Paris et Stern School of Business de New York University.
 
En  2013, Karim Traoré rejoint le Fonds Monétaire International (FMI), en qualité d’Economiste au sein de l’équipe en charge du Togo. Depuis 2018, il est Expert Extérieur de cette institution de Bretton Woods, en matière de Gestion des Finances Publiques. 
 
Entre décembre 2014 et octobre 2018, Karim Traoré  a été Directeur de Cabinet au Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat. En juillet 2021, il est nommé Directeur de Cabinet Adjoint du Premier Ministre, chargé de la Gouvernance économique et des Infrastructures. 
 
Agé de 45 ans, il est marié et père de trois enfants.
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La ministre britannique de l’Intérieur Priti Patel a qualifié jeudi 28 avril 2022 de “moment historique” l’entrée dans la loi de sa réforme du droit d’asile, qui prévoit notamment d’envoyer des demandeurs dans des centres extraterritoriaux.

“Aujourd’hui, le projet de loi sur la nationalité et les frontières a reçu l’assentiment royal et est désormais une loi”, s’est félicitée Mme Patel dans une vidéo publiée sur son compte Twitter.

Il s’agit “d’un moment historique pour le pays” qui va permettre “d’aller encore plus loin pour combattre l’immigration illégale et les groupes criminels en offrant des sanctions plus sévères contre ceux qui facilitent l’entrée illégale et dangereuse au Royaume-Uni”, a-t-elle soutenu.

La nouvelle loi prévoit notamment de durcir les sanctions contre les passeurs et les migrants arrivés illégalement et en connaissance de cause dans le pays, ainsi que l’envoi vers des pays tiers des demandeurs d’asile.

Le gouvernement britannique a ainsi annoncé il y a deux semaines un accord avec le Rwanda pour y envoyer les demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni. Une démarche visant à décourager les candidats au départ vers le Royaume-Uni, toujours plus nombreux.

L’accord ne fait pourtant pas l’unanimité, l’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avait réagi en disant qu’elle “ne soutient pas l’externalisation des obligations des États d’asile”.

“Cela inclut les mesures prises par les États pour transférer les demandeurs d’asile et les réfugiés vers d’autres pays, avec des garanties insuffisantes pour protéger leurs droits, ou lorsque cela conduit à un déplacement plutôt qu’à un partage des responsabilités pour protéger les réfugiés”, a ajouté le HCR.

De son côté, l’archevêque de Canterbury Justin Welby avait dénoncé l’accord controversé entre Londres et Kigali, estimant qu’envoyer des demandeurs d’asile à l’étranger pose de “graves questions éthiques”.

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Les ministres européens chargés de l’énergie se réuniront le 2 mai en “session extraordinaire”, a annoncé, mercredi 27 avril 2022 soir, la ministre française en charge de la Transition écologique, Barbara Pompili, dans le contexte de l’annonce par la Russie de la suspension des livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie.

“A la suite de l’arrêt des livraisons de gaz russe à la Pologne et à la Bulgarie, les Européens restent unis et solidaires”, a déclaré sur son compte Twitter Barbara Pompili, qui “réunira lundi après-midi ses homologues pour une session extraordinaire du Conseil des ministres en charge de l’énergie”.

Le groupe russe Gazprom a annoncé mercredi avoir suspendu toutes ses livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne, ces deux pays membres de l’Union européenne n’ayant pas effectué de paiement en roubles, condition exigée par la Russie pour ses livraisons de gaz.

De son côté, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dénoncé “un chantage au gaz” de la part de Moscou, et assuré que l’Union européenne était “préparée à ce scénario”.

“Nous élaborons notre réponse européenne coordonnée. Les Européens peuvent être sûrs que nous sommes unis et solidaires avec les États membres touchés”, a-t-elle réagi sur Twitter.

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Plus de 500 praticiens planchent, à Dakar, sur les enjeux du capital-investissement et du capital-risque africain, à l’occasion de  la 18ème conférence annuelle de l’Association africaine du capital-investissement et du capital-risque (AVCA).    

La conférence de l’AVCA, organisée en présentiel et en ligne, regroupe des investisseurs, des chefs d’entreprise et des décideurs politiques qui stimulent l’innovation par l’investissement privé, venus de divers horizons de la planète.

Des participants internationaux, connectés en mode virtuel, exploreront durant une semaine les tendances et la dynamique du marché en évolution qui façonnent le paysage de l’investissement en Afrique, pour tracer le rythme et l’échelle auxquels le continent passe de la résilience à la résurgence.

M. Amadou Hott, ministre sénégalais de l’Économie, de la planification et de la coopération internationale, a ouvert mardi les travaux de la conférence de l’AVCA qui se déroule autour du thème “Résurgence, Résilience et Résultats : le capital privé en Afrique à la croisée des chemins”.

“Notre pays mène un solide plan de relance post-pandémique, donnant la priorité aux programmes de résilience économique dans un large éventail de secteurs prometteurs alors que nous réalisons nos ambitions de relancer le secteur du tourisme et garantir une croissance à long terme, durable et inclusive”, a dit M. Amadou Hott.

Ce rassemblement mondial de l’Association a lieu après celui de 2019 en raison de la Covid-19. M. Abi Mustapha-Maduakor, directeur général de l’AVCA, a relevé que la pandémie a changé le mode de travail, obligeant plusieurs entreprises et des particuliers à se connecter.

L’Afrique, soulignera-t-il, continue d’innover dans les domaines de la technologie, de la finance, de la santé, des infrastructures, et “les investisseurs restent positifs quant à la promesse de notre merveilleux continent”.

“Cependant, il reste encore du travail à faire, et c’est pourquoi nous sommes à Dakar cette semaine, pour faire le point sur une industrie qui navigue dans des changements extraordinaires et pour définir un plan d’action pour les 20 prochaines années de capital privé en Afrique”, a ajouté M. Abi Mustapha-Maduakor.

La conférence de l’AVCA s’est poursuivie par un panel, où les intervenants ont échangé des réflexions sur le capital privé en Afrique, relatant les développements et les défis récents, tels que la volatilité des changes.

Les acteurs du secteur ont également évoqué les environnements réglementaires complexes et les “stratégies des GP” qui ont conduit au succès dans la collecte de fonds et la conclusion de transactions à une époque inattendue.

Des panélistes, comme Clarisa De Franco, directrice générale et responsable des fonds de capital-investissement, British International Investment, ont tablé sur la nécessité de stimuler la participation accrue d’investisseurs institutionnels dans le capital-investissement africain.

Pour sa part, Tokunboh Ishmael, co-fondateur et directeur général d’Alitheia Capital, a estimé que l’avenir du capital privé en Afrique devrait inclure davantage de LP africains, car le capital national est essentiel pour garantir que les acteurs locaux occupent une part digne de leur voix et participent à la croissance des futures économies africaines.

M. Ishmael s’est félicité de la volonté croissante des investisseurs d’explorer de nouvelles stratégies pour accélérer les innovations dans le secteur. Il a relevé la prévalence des stratégies sexospécifiques qui montrent l’engagement de l’industrie du capital privé envers la diversité dans la représentation, la prise de décision et une propension à s’appuyer sur les approches traditionnelles de la gouvernance.

L’événement est soutenu par un nombre important d’investisseurs et des acteurs de premier plan dans le secteur du capital-investissement et du capital-risque africain, et qui couvrent diverses zones géographiques du continent.

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