Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Au cours de la cérémonie de présentation officielle du nouveau secrétaire général du Conseil africain et malgache pour l'Enseignement supérieur (CAMES), le 03 juin à Abidjan, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara a indiqué que l’élection du Pr Souleymane Koné traduit la reconnaissance de la qualité  de la formation des ressources humaines ivoiriennes. 
 
" L'enjeu de cette élection pour la Côte d’Ivoire est de faire en sorte que le système d’enseignement supérieur et de recherche scientifique ait plus de visibilité et de lisibilité. Cette élection traduit la reconnaissance de la qualité de la formation des ressources humaines ivoiriennes", a souligné Adama Diawara.
 
Selon le ministre, à travers le poste de secrétaire général du CAMES, la Côte d’Ivoire participe ainsi à la Co-construction de l’institution commune en y apportant la qualité de son système d’enseignement supérieur et de recherche.
 
La Côte d’Ivoire gagne en termes de valorisation et de redynamisation de son système afin de retrouver sa place de leader dans le classement des universités et instituts de recherche.
 
Adama Diawara a relevé que cette victoire est une grande fierté nationale. Elle est surtout le fruit d’une forte mobilisation de la communauté universitaire, d’une intense offensive diplomatique et du leadership avéré du Président Alassane Ouattara.
 
Cette élection est intervenue lors de la 39e session du Conseil des ministres du CAMES. Le Pr Souleymane Konaté prendra fonction, le 3 janvier 2023. 
 
 Le nouveau secrétaire général du CAMES est professeur titulaire en écologie, actuellement directeur général de la Recherche et de l’Innovation au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
 mc

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Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi, a lancé l’édition 2022 de la Quinzaine Nationale de l’Environnement et du Développement Durable (QNEDD 2022) placée sous le sceau de l’engagement, le vendredi 03 juin 2022, à Abidjan-Plateau, au cours d’une cérémonie de présentation des grandes articulations de cette activité à la presse.
 
Selon le ministre Jean-Luc Assi, prôner l'engagement dans le cadre de la QNEDD 2022, vise à faire en sorte que les recommandations de la COP15 sur la lutte contre la dégradation des sols, qui s’est tenue à Abidjan du 09 au 20 mai 2022, soient mieux connues des populations pour une entière appropriation. Cela vise également à rapprocher davantage les actions de sensibilisation de ces recommandations pour plus d’implication dans la sauvegarde de l’environnement.
 
« La quinzaine sera organisée tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays pour sensibiliser les populations, y compris toutes les couches socioprofessionnelles, aux enjeux socioéconomiques, sanitaires et sécuritaires liés à la protection de l’environnement, pour inciter les acteurs du secteur privé à contribuer efficacement à la protection des matrices environnementales, gage de la constance de leur activité, enfin pour promouvoir les principes et vertus du développement durable pour les générations futures », a-t-il indiqué.
 
Les grandes activités éclatées qui meubleront la QNEDD sont, entre autres, une cérémonie de remise du rapport sur l’état de l’environnement de la Côte d’Ivoire à Abidjan le 07 juin, un exercice pratique de simulation du Plan POLLUMAR à Grand-Lahou le 09 juin et une caravane de sensibilisation à Bonoua le 13 juin. 
 
Divers panels et des émissions radio et télé pour réfléchir sur la problématique de la protection de la nature, sur les innovations et technologies vertes, des séances d’informations et de communication sur les progrès réalisés, les actions en cours et à venir en matière de protection environnementale et de promotion du développement durable meubleront la quinzaine.
 
Pour la réalisation de toutes ces activités, le ministre de l’Environnement et du Développement durable invite les populations et les couches socioprofessionnelles à s’inscrire dans « la volonté du Chef de l’Etat Alassane Ouattara, de faire de la Côte d'Ivoire un fleuron où il fait bon vivre en optant pour un développement qui préserve les chances des enfants et petits-enfants à hériter d’une terre vivante, capable de produire un bien-être à tous selon la diversité des besoins ».
 
La QNEDD 2022 se tiendra du 03 au 17 juin 2022, autour de la commémoration des quatre Journées mondiales dont la Journée mondiale de l’Environnement (JME) célébrée le 07 juin ; la Journée mondiale des Océans (JMO), le 08 juin ; la Journée internationale de la Biodiversité, le 13 juin 2022 et la Journée mondiale de la Lutte contre la Désertification et de la Sécheresse (JMLDS) le 17 juin. 
 
Le thème général de l’édition 2022 de la QNEDD est : « Notre Terre, notre Futur ».
 mc

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Une délégation d'opérateurs économiques conduite par l’Ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Qatar S.E.M  Cissé Abdoul Karim, a effectué du jeudi 02 au vendredi 03 juin 2022, une visite de travail à la direction générale de la diplomatie économique du ministère d'Etat, ministère des Affaires étrangères, de l'intégration africaine et de la Diaspora, au ministère du Commerce et de l'industrie, au ministère de la Santé, à l'Université virtuelle et au Village des Technologies de l'Information et de la Biotechnologie (VITIB) de Grand-Bassam. 

 Sur chaque lieu, les associés fondateurs de I-Way Consulting ont découvert les opportunités d’affaires et les multiples avantages que propose chaque secteur visité. Monsieur Mohamed Guermazi, Directeur Associé de I-Way Consulting a exprimé tout l’intérêt de son entreprise à accompagner la Côte-d'Ivoire dans la réalisation de son ambitieux projet de développement technologique destiné à développer le secteur du numérique.  

Par ailleurs, il a indiqué que l’entreprise I-Way Consulting, présente dans 4 continents dans le domaine du numérique et du digital, a pour ambition de s’implanter en en Côte d’Ivoire et accompagner le gouvernement dans la transformation digitale de l’administration.

MC

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a eu le 2 juin 2022 à Abidjan, une séance de travail avec l’Administrateur de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) pour la Guinée Équatoriale, Professeur Anacleto Olo Mbuy. La rencontre a porté sur les indications géographiques qui constituent un pilier important pour le développement industriel et économique des pays africains. 
 
Pour le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises (PME), Souleymane Diarrassouba, les indications géographiques font partie de la grande famille de la propriété intellectuelle. Elles permettent d’attacher un produit à un pays et ainsi de le labéliser et de le protéger. Cela assure une traçabilité du produit qui peut accéder à tous les marchés, africain, européen, américain, etc. 
 
« Nous sommes en Côte d’Ivoire pour une rencontre sur les indications géographiques. Elles constituent un pilier important pour le développement industriel et économique de nos pays, à travers la promotion et la consommation des produits qui en sont issus. Nous profitons de cette réunion organisée par l’OAPI, avec le soutien de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et de l’Institut Français pour la Propriété Industrielle, pour remercier la Côte d’Ivoire pour son engagement à nos côtés. Sur les 17 pays membres de l’OAPI, la Côte d’Ivoire est le seul pays qui a accepté d’adhérer à l’Acte de Genève portant sur les indications géographiques », a déclaré Anacleto Olo Mbuy. 
 
L’OAPI est un organisme intergouvernemental, chargé de protéger de manière uniforme les droits de propriété intellectuelle sur les territoires des États membres, notamment par la délivrance de titres de protection des droits de propriété industrielle. 
 
Débutée le 02 juin, la rencontre d’Abidjan sur les indications géographiques prend fin le 03 juin. Elle sera sanctionnée par la "Déclaration d’Abidjan". 
 mc

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Des demandeurs d’asile dans un centre de détention pour immigrés au Royaume-Uni ont entamé une grève de la faim après avoir appris qu’ils seront transférés au Rwanda, a indiqué vendredi 3 juin 2022 la BBC.

Dix-sept demandeurs d’asile du centre de détention de Brook House, près de l’aéroport de Gatwick au sud de Londres, ont déclaré à la BBC qu’il régnait “une atmosphère de détresse et de désespoir parmi les détenus”.

Les demandeurs d’asile ont partagé avec la BBC les détails des avis d’expulsion émis. L’un des documents, daté du 1er juin, identifie un demandeur d’asile pour un renvoi imminent vers la capitale rwandaise, Kigali. Il est spécifié qu’il ne peut pas faire appel de cette décision.

Mercredi, la ministre britannique de l’intérieur, Priti Patel, a annoncé que le premier vol d’expulsion, qui emmènera les personnes arrivées au Royaume-Uni sans autorisation, partira le 14 juin, soit une semaine plus tard que prévu.

Son département affirme que le bien-être des demandeurs d’asile est une priorité la “plus haute importance”.

Suite à l’introduction d’une loi sur la nationalité et les frontières, le gouvernement va transférer à un “pays tiers sûr”, en l’occurrence le Rwanda, la responsabilité de fournir l’asile aux personnes qui arrivent au Royaume-Uni par des voies irrégulières, comme la traversée de la Manche en petite embarcation depuis la France.

En avril, l’exécutif britannique avait annoncé un accord avec le Rwanda pour y envoyer les demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni, une démarche visant à décourager les candidats au départ vers le Royaume-Uni, toujours plus nombreux. En vertu de cet accord, Londres financera dans un premier temps le dispositif à hauteur de 120 millions de livres.

hn

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La Chine a exprimé ce 2 juin sa «ferme opposition» aux discussions commerciales lancées la veille entre les Etats-Unis et l'île de Taïwan, que Pékin considère comme partie intégrante de son territoire.

«La Chine s'oppose à toute forme d'échange officiel entre un quelconque pays et [...] Taïwan, y compris à toute négociation et signature d'un accord économique et commercial à connotation souveraine et à caractère officiel», a déclaré ce 2 juin Gao Feng, le porte-parole du ministère chinois du Commerce. 

Cette position est réaffirmée par Pékin au lendemain du lancement de discussions commerciales bilatérales entre les Etats-Unis et Taïwan. La représentante adjointe au commerce des Etats-Unis, Sarah Bianchi, et le ministre taïwanais John Deng se sont rencontrés «virtuellement» et ont lancé «l'Initiative Etats-Unis-Taïwan sur le commerce du XXIe siècle, avec l'objectif de développer des moyens concrets d'approfondir» les relations économiques et commerciales, selon un communiqué de l'ambassadrice américaine au Commerce.

Biden promet de défendre militairement Taïwan, Pékin déterminé à «protéger sa souveraineté» John Deng a déclaré que les discussions allaient ouvrir davantage de «possibilités de coopération économique». «Nous pouvons dire qu'il s'agit d'une percée historique», a-t-il ajouté, lors d'une conférence de presse.

La première réunion doit se tenir «plus tard ce mois-ci à Washington sous les auspices de Tecro», le Bureau de représentation économique et culturelle de Taipei aux Etats-Unis et de l'Institut américain à Taïwan. Tecro représente les intérêts de Taïwan aux Etats-Unis en l'absence de relations diplomatiques formelles, fonctionnant comme une ambassade de facto.

L'amorce de ce dialogue commercial est survenue au surlendemain de l'incursion de 30 avions chinois dans la zone aérienne de défense de Taïwan, île que Pékin considère comme une de ses provinces, et refuse qu'elle entame toute relation officielle avec des pays étrangers.

Les Etats-Unis et Taïwan sont liés depuis 1994 via «un cadre» pour le commerce et les investissements. Les Etats-Unis sont en effet le plus important partenaire et fournisseur d'armes de Taïwan. Taipei a également rejoint l'Organisation mondiale du commerce en 2002, ce qui a contribué à la croissance du commerce bilatéral. 

La prochaine étape de la relation économique serait ainsi un accord commercial formel qui, pour l'heure, se fait attendre dans un contexte politique complexe. L'Asie-Pacifique, une zone commerciale convoitée par Washington  Les Etats-Unis, comme la plupart des pays, ne reconnaissent pas officiellement Taïwan, mais ils soutiennent fortement l'île dont ils mettent en avant le statut «démocratique» en l'opposant à ce qu'ils jugent être une «autocratie» chinoise.

Cette initiative est aussi lancée peu après l'annonce d'un nouveau partenariat économique en Asie-Pacifique (APAC), divulgué le 23 mai par le président Joe Biden lors d'une tournée en Asie.

Le Cadre économique pour l'Indo-Pacifique (Indo-Pacific Economic Framework, IPEF) n'est pas un accord de libre-échange, mais il est censé faire contre-poids à la Chine en facilitant l'intégration entre ses pays signataires via l'adoption de normes communes dans le secteur numérique, les chaînes d'approvisionnement, les énergies vertes et la lutte contre la corruption.

Pékin, qui s'est senti délibérément exclu, l'avait vertement fait savoir. Washington cherche à «former de petites cliques au nom de la liberté et de l'ouverture» en espérant «contenir la Chine», avait ainsi critiqué le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, considérant le projet américain «voué» à l'échec.

ng

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Les Nations Unies ont mis en garde contre la situation sécuritaire “aggravée” dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), compliquée par la résurgence du groupe armé M23.

“Malgré les efforts déployés par le gouvernement congolais pour lutter contre l’insécurité dans l’est de la RDC, la violence des groupes armés a continué de faire payer un lourd tribut à la population civile dans plusieurs territoires des provinces”, a souligné la sous-secrétaire générale des Nations Unies pour l’Afrique, Martha Pobee, lors d’une réunion mardi du Conseil de sécurité.

Elle a relevé que la récente résurgence du Mouvement du 23 Mars (M23) en particulier, et ses actions hostiles contre les forces armées congolaises et les Casques bleus de la MONUSCO au Nord-Kivu, “aggrave une situation déjà sérieuse”, estimant que les agissements de ce groupe “constituent une menace grave pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la région”.

Selon elle, l’impact humanitaire des attaques du M23 “est considérable”. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) signale qu’au 30 mai, au moins 75.000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays et 11.557 autres ont traversé la frontière avec l’Ouganda.

“Une action urgente est nécessaire pour désamorcer la situation actuelle”, a dit Mme Pobee, jugeant impératif que le Conseil de sécurité “accorde tout son poids aux efforts régionaux en cours pour désamorcer la situation et mettre fin une fois pour toutes à l’insurrection du M23”.

Elle a estimé que la poursuite du dialogue entre les gouvernements concernés restait indispensable pour éviter une nouvelle escalade de la violence dans l’est de la RDC, en réitérant l’appel du SG de l’ONU aux groupes armés locaux en RDC à participer, sans conditions préalables, au processus politique, et à tous les groupes armés étrangers de désarmer sans condition et de retourner immédiatement dans leurs pays d’origine respectifs.

De son côté, l’Envoyé spécial de l’ONU pour la région des Grands Lacs d’Afrique, Huang Xia, a également souligné, par visioconférence, “la situation malheureusement préoccupante dans l’Est de la République démocratique du Congo et ses conséquences régionales”.

“Il y a de cela presque 10 ans, le Mouvement du 23 mars (M23) provoquait, à travers notamment les tristes événements autour de Goma, une crise régionale, exacerbée par les accusations réciproques entre la République démocratique du Congo et ses voisins. Aujourd’hui, l’histoire semble de nouveau tristement se répéter. Si nous devons le regretter, nous devons aussi tout faire pour éviter une nouvelle escalade ; tout faire pour éviter une énième crise aux conséquences humanitaires, sécuritaires et politiques incommensurables dans la région des Grands Lacs”, a-t-il dit.

Le responsable onusien a réitéré son appel à tous les groupes armés dans l’Est de la RDC à renoncer à la violence, à déposer immédiatement leurs armes, et à s’engager résolument dans le processus politique de dialogue de Nairobi, facilité par le Kenya.

 ng

 

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Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont adopté, à l’unanimité, une résolution sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée, dans laquelle ils souhaitent relancer les efforts régionaux et nationaux de lutte contre la piraterie dans cette partie du monde.

Dans ce texte, présenté par le Ghana et la Norvège, les Quinze ont condamné énergiquement les actes de piraterie et les vols à main armée en mer, notamment les assassinats, enlèvements et prises d’otages commis dans le golfe de Guinée, tout en appelant les États de la région à ériger ces actes en infractions pénales dans leur droit interne et d’ouvrir des enquêtes sur leurs auteurs, de les poursuivre et de les extrader.

Le Conseil de sécurité a demandé également que soit traduit en justice “quiconque encourage, finance ou facilite intentionnellement de tels actes, y compris les cerveaux des réseaux criminels de piraterie”.

En vertu de cette résolution, les États membres de la région sont priés d’agir sans tarder, à l’échelle nationale et régionale et avec le concours de la communauté internationale, pour faire appliquer des stratégies nationales de sécurité maritime, notamment un cadre juridique harmonisé visant à prévenir et réprimer les actes de piraterie et les vols à main armée en mer.

L’instance exécutive de l’ONU a en outre exhorté les États membres et les organisations internationales compétentes à aider les États de la région, ainsi que les organisations régionales et sous-régionales, à veiller à ce que les mesures nécessaires soient prises pour “empêcher que les produits d’actes de piraterie et de vols à main armée commis en mer contribuent au financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale et dans le Sahel”.

ng

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Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta, a rejeté en bloc toutes les accusations de soutien à la rébellion du Mouvement du 23 Mars (M23), portées par la République Démocratique du Congo (RDC).

Le chef de la diplomatie rwandaise, cité par la presse locale, a parlé “d’accusations sans fondement” et accusé son voisin de soutenir un autre groupe rebelle, les FDLR, composé d’Hutus rwandais partis dans l’Est de la RDC après le génocide de 1994 contre les Tutsis.

Le mouvement des FDLR est toujours considéré comme génocidaire par Kigali et représente aujourd’hui, selon Vincent Biruta, une menace sécuritaire pour le Rwanda.

S’agissant de la question du M23, le ministre rwandais a assuré qu’il s’agit d’un problème strictement congolais tout en accusant Kinshasa de ne pas négocier de manière équitable avec tous les groupes armés dans le cadre du processus de paix de Nairobi.

Le M23, défait par l’armée congolaise en 2013, a été exclu du processus de paix sous la médiation du président kényan Uhuru Kenyatta, qui assure la présidence tournante de la Communauté des États d’Afrique de l’Est, après la reprise des combats dans le territoire de Rutshuru.

Les autorités congolaises avaient décidé samedi de suspendre les vols de la compagnie Rwand’Air pour protester contre le soutien que Kigali apporte, selon elles, à la rébellion du M23. Le gouvernement congolais a également décidé de convoquer l’ambassadeur du Rwanda pour lui notifier la “désapprobation totale du gouvernement congolais”.

 ng

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Le gouvernement britannique, qui a commencé à informer des migrants arrivés illégalement sur son sol qu’ils seront envoyés au Rwanda depuis mi-mai, a annoncé prévoir un premier vol le 14 juin malgré les risques de recours.

“Si nous savons que des tentatives auront lieu pour contrecarrer le processus et retarder les expulsions, je ne me laisserai pas dissuader et resterai pleinement engagée à mettre en oeuvre ce qu’attend le public britannique”, a indiqué la ministre britannique de l’Intérieur Priti Patel.

Elle a salué une “nouvelle étape” vers la mise en œuvre du partenariat avec le Rwanda dans le cadre de la stratégie du gouvernement pour réformer le “système d’asile défaillant et briser le modèle économique des passeurs”.

Le gouvernement britannique avait annoncé en avril un accord avec le Rwanda pour y envoyer les demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni, une démarche visant à décourager les candidats au départ vers le Royaume-Uni, toujours plus nombreux. En vertu de cet accord, Londres financera dans un premier temps le dispositif à hauteur de 120 millions de livres.

L’accord ne fait pourtant pas l’unanimité, l’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avait réagi en disant qu’elle “ne soutient pas l’externalisation des obligations des États d’asile”.

Dès l’annonce de ce plan hautement controversé, le Premier ministre Boris Johnson – attendu à Kigali fin juin pour le sommet du Commonwealth – avait anticipé des actions en justice de la part de groupes de défense des droits humains.

hn

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