Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Fondation African Women Initiatives (AWI) a lancé officiellement, le mardi 14 juin dernier, son programme d’incubation dénommé « AWI TALENTS », qui est un accélérateur de croissance en faveur des femmes de la petite agro-industrie de Côte d’Ivoire. Ce programme d’incubation se déroulera sur trois mois et se tiendra au siège de la Fondation AWI, sis à la Riviera Golf.

Selon le coordonnateur de la Fondation Arnaud Boni, « AWI TALENTS » consistera à former et mettre à niveau les femmes entrepreneures de la petite agro transformation. Cela, dans l’optique de leur donner les moyens d’accroitre la visibilité de leurs entreprises. Ce programme vise aussi à développer un réseau de mentors et de partenaires d’affaires pour les femmes, et surtout permettre à celles-ci d’accéder aux ressources pour financer leurs activités.

Quinze (15) femmes constituent la première cohorte de ce programme d’incubation. Durant la formation, elles seront accompagnées par des mentors qui ont fait leurs preuves dans le domaine de l’agro-transformation. La première session de formation débutera le jeudi 16 juin 2022 de 14 h à 17 h dans les locaux de la Fondation AWI. Les bénéficiaires ont été présentées, lors de la cérémonie de lancement.

« En me choisissant, la Fondation AWI a voulu montrer que le digital est très important pour vos activités. Vous ne pouvez rien faire sans cet outil. Nous sommes là pour aider à revoir votre rapport avec le numérique et en tirer la meilleure partie possible, afin de promouvoir votre activité. Connaitre son marché et ses clients, c’est important. Ne venez pas en touriste à ces sessions de renforcement de capacités. Je vous invite donc à élargir votre vision », a exhorté Gertrude Koné Kouassi, Directeur exécutif de l’UNETEL, marraine de la première cohorte.awi3b

La PCA de la Fondation AWI, Mariam Fadiga Fofana a remercié les structures d’accompagnement, les partenaires techniques et financiers, les formateurs, les mentors etc d’avoir honoré de leur présence à cette cérémonie. Aussi, a-t-elle invité les bénéficiaires à saisir l’opportunité qui leur est offerte. « Nous saisissons cette occasion pour lancer un appel à l’endroit des institutions de microfinance, des banques, des bailleurs de fonds, ainsi que des organisations sous régionales et internationales, afin qu’ils puissent accompagner le programme “AWI Talents”, a-t-elle indiqué. Un appel à candidatures avait été lancé du 19 mai au 6 juin 2022, afin de profiler les bénéficiaires dudit programme.

En marge de cette activité, les lauréates du prix AWI BOOST des mois de mars, avril et mai ont reçu chacune leur prix d’un montant de 100 000 FCFA.

 

DC avec SerVCom

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Les demandes d’information des pays africains à des fins de recouvrement d’impôts ont augmenté de 26 % en 2021 par rapport à l’année précédente, ce qui témoigne de progrès continus sur la voie de la transparence fiscale en dépit d’un environnement difficile, selon un rapport de l’Initiative Afrique, lancé mardi 21 juin 2022 à Nairobi.

Le rapport «Transparence fiscale en Afrique 2022» qui couvre 38 pays documente les progrès réalisés par les pays africains dans la lutte contre l’évasion fiscale et d’autres flux financiers illicites grâce à la transparence et à l’échange d’informations à des fins fiscales, souligne la Banque africaine de développement (BAD) dans un communiqué.

L’Initiative Afrique est un partenariat entre le Forum mondial sur la transparence et l’échange d’informations à des fins fiscales (le Forum mondial), qui réunit 33 pays africains et 16 partenaires, dont la Banque africaine de développement, la Commission de l’Union africaine, l’Union européenne et les gouvernements de la Suisse et du Royaume-Uni. Cinq pays non membres ont participé à l’étude réalisée dans le cadre du rapport.

«Je tiens à féliciter les membres de l’Initiative Afrique pour leur engagement et leur résilience dans la mise en œuvre des normes de transparence fiscale pendant les moments difficiles causés par la pandémie de Covid-19», a déclaré Githii Mburu, commissaire général de l’Autorité fiscale du Kenya et président de l’Initiative Afrique, lors du lancement du rapport.

Neuf pays africains ont déclaré avoir collectivement recouvré 233 millions d’euros depuis 2014 grâce aux demandes d’échange d’informations. Depuis 2009, au moins 1,2 milliard d’euros de recettes supplémentaires ont été identifiés sur le continent grâce aux programmes de divulgation volontaire, à l’échange d’informations et aux enquêtes extraterritoriales.

En 2021, quelque 1500 agents de l’administration fiscale en Afrique ont reçu une formation sur l’utilisation des instruments d’échange d’informations.

Mme Zayda Manatta, responsable du secrétariat du Forum mondial, a analysé les conclusions du rapport et selon elle, les pays africains continuaient de subir des pertes importantes dues aux flux financiers illicites, dont le montant est estimé entre 50 et 80 milliards de dollars chaque année.

La pandémie de Covid-19 a complexifié la réalisation par l’Afrique des Objectifs de développement durable des Nations unies. «La pandémie de Covid-19 a plongé 29 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté, donc une réduction significative des flux financiers illicites permettrait de débloquer des ressources dont l’Afrique a grandement besoin», a-t-elle souligné.

Bien que les conclusions du rapport soient positives, les pays africains devraient accroître leur utilisation des outils de transparence fiscale, a indiqué Mme Manatta.

Elle a exhorté les pays africains à recourir davantage aux demandes d’informations, insistant sur la nécessité de mettre en place un système d’échange automatique d’informations.

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L'appel a été lancé lors de l'événement parallèle du XVe Congrès forestier mondial (XVe WFC) organisé par le Forum forestier africain (AFF) et ses partenaires le mois dernier, qui a servi d'appel de ralliement aux acteurs forestiers africains pour placer des solutions basées sur la nature en combinaison avec d'autres filets de sécurité, au cœur des stratégies d'atténuation et d'adaptation au changement climatique sur le continent. Au cours des dernières années, les solutions fondées sur la nature ont fait l'objet d'une attention croissante en raison de leur potentiel d'amélioration des revenus des communautéstributaires des forêts.

Depuis que l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé 2021-2030 Décennie des Nations Unies pour la La restauration des écosystèmes, les solutions fondées sur la nature, ont également été reconnues comme des éléments importants de la conservation des forêts, de l'utilisation durable et de la restauration pour aborder l'atténuation et l'adaptation au changement climatique, la biodiversité et les avantages des services écosystémiques pour le bien-être humain. Cet accent, parmi d'autres questions clés liées à la transition du continent vers un avenir vert et résilient, a été discuté lors de l'événement parallèle hybride de l'AFF intitulé "Renforcer la gestion des forêts pour améliorer les moyens de subsistance et la résilience dans un environnement en mutation en Afrique" à Séoul,
Corée le 2 mai 2022.

La session a réuni plus de 100 participants sur place et virtuellement, pour une discussion interactive sur la nécessité d'une approche équilibrée entre la conservation et l'utilisation des ressources forestières et arborées. S'exprimant virtuellement lors de l'événement, le professeur Godwin Kowero, secrétaire exécutif (PDG) du Forum forestier africain (AFF), a noté que si le dialogue international sur les politiques forestières avait soutenu l'élaboration d'un programme vert et de résilience pour le continent africain, davantage d'efforts étaient nécessaires. Dans le renforcement des synergies entre les accords et processus connexes. Il a déclaré que les problèmes souvent difficiles et complexes associés à la mise en œuvre de ces processus nécessitaient une refonte fondamentale des approches politiques dominantes adoptées par le continent.

Le professeur Marie Louise Avana-Tientcheu, chargée de programme principale à l'AFF, a souligné le cadre africain d'intégration de l'atténuation et de l'adaptation en réponse au changement climatique, en tant qu'effort stratégique de l'institution pour soutenir des actions appropriées au niveau local qui répondent aux défis socio-environnementaux. Avec environ 284 millions de personnes vivant dans ou autour des zones de forêts et de savanes, elle a déclaré que le cadre des fusions et acquisitions se concentrerait sur le renforcement de la résilience et des pratiques forestières en vue de réparer, restaurer et régénérer la nature et les communautés. En outre, favoriser l'intégration intersectorielle des forêts et des interventions basées sur les arbres à la ferme, plaider en faveur d'incitations et d'un soutien au renforcement des capacités des parties prenantes pour effectivement stimuler le potentiel des solutions basées sur la nature pour lutter contre l'action climatique.

Preuve supplémentaire présentée par le Dr Ben Chikamai, secrétaire exécutif du Network for Les gommes et résines naturelles en Afrique (NGARA) lors de l'événement parallèle, ont démontré le rôle potentiel et la contribution des chaînes de valeur des produits forestiers non ligneux (PFNL) dans l'atténuation et l'adaptation au changement climatique. Il a montré que dans les régions arides et semi-arides d'Afrique, les PFNL, lorsqu'ils étaient récoltés de manière durable, pouvaient générer des revenus pour les ménages tout en permettant la conservation des fonctions des écosystèmes.

La Déclaration sur les forêts de Séoul, adoptée après cinq jours de discussions, affirme que les forêts, la foresterie et les acteurs forestiers offrent des solutions majeures fondées sur la nature au changement climatique, à la perte de biodiversité, à la dégradation des terres, à la faim et à la pauvreté, mais doivent avant tout agir maintenant - il n'y a pas de temps à perdre. En plus de la Déclaration de Séoul sur les forêts, l'Appel ministériel sur le bois durable et l'Appel des jeunes à l'action ont été lancés pendant le Congrès.
L'événement parallèle hybride a été organisé par le Forum forestier africain (AFF) en collaboration avec le Réseau pour les gommes et résines naturelles en Afrique (NGARA), le Réseau des femmes africaines pour la gestion communautaire des forêts (REFACOF) et le Groupe de conservation des forêts de Tanzanie (TFCG) . Il a été accueilli par le gouvernement de la République de Corée au Coex Convention Center et rendu possible grâce au soutien de la Direction du développement et de la coopération (DDC) suisse et de l'Agence suédoise de coopération internationale au développement (Sida).

Par Tandong Calistus Jong

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Les entreprises d’État administrées par les autorités centrales de Chine ont renforcé leurs investissements dans les nouveaux types d’infrastructures pour faciliter la transformation industrielle du pays, a indiqué mercredi 22 juin 2022 la commission de contrôle et d’administration des biens publics.

En 2021, plus de 700 filiales de quelque 70 entreprises d’État ont investi un total de 400 milliards de yuans (environ 59,6 milliards de dollars) dans les nouvelles infrastructures, a dit la commission.

Ces entreprises projettent d’investir dans plus de 1.300 projets de nouvelles infrastructures, avec des investissements de plus de 10.000 milliards de yuans pendant la période de 2021 à 2025, ajoute la même source.

Les nouvelles infrastructures désignent les infrastructures numériques, intelligentes et novatrices, y compris les projets liés aux réseaux 5G, à l’intelligence artificielle et à l’Internet des objets.

Les bénéfices nets des entreprises d’État ont augmenté de 5,6 pc en glissement annuel au cours des quatre premiers mois de l’année, a noté la commission.

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 Initié par la Société financière internationale (SFI), avec la collaboration du Comité de Concertation État/Secteur privé (CCESP), un atelier de restitution des acquis du Programme d’appui aux fournisseurs locaux et de présentation des PME sélectionnées aux institutions de financement a eu lieu, le vendredi 17 juin 2022 à Abidjan-Cocody.
 
Le Programme d’appui aux fournisseurs locaux s’inscrit dans le cadre du programme de tourisme régional de l’Afrique de l’Ouest qui fait partie d’un programme régional plus large des services consultatifs de la SFI.
 
Lancé en mars 2019, ce Programme a conduit à la signature de partenariats commerciaux et financiers directs et aidé les entreprises inscrites à surmonter les difficultés rencontrées pendant la période de la Covid-19, afin de maintenir leurs effectifs et chiffres d’affaires.
 
En perspectives, le Programme entend poursuivre le renforcement des capacités des directeurs d’entreprises, aider les PME à consolider les partenariats techniques, commerciaux et financiers, les aider à participer à des évènements promotionnels et à la collecte des informations, notamment les indicateurs de performance des entreprises, etc.
 
Intervenant au nom du représentant régional de la SFI, Charlotte N'daw Sako a souligné que le but de ce projet qui prend fin en mars 2023, est d’accroître l’apport local fourni par les PME ivoiriennes dans la chaîne d’approvisionnement du segment du tourisme d’affaires à Abidjan.
 
C’est également de créer des marchés et des opportunités pour ces entreprises locales, afin d’accroître leurs chiffres d’affaires, a-t-elle ajouté.
 
Pour sa part, le secrétaire exécutif du CCESP, Mariam Fadiga Fofana, a souhaité un déploiement sur le territoire national de cet important programme qui valorise le savoir-faire local, en plus d’être un instrument d’appui et de renforcement de la compétitivité des PME.
 
Elle a noté, d’une part, un programme qui parie sur les effets d’entraînement du secteur du tourisme d’affaires et de la grande distribution et, d’autre part, qui fait prendre conscience que la Côte d’Ivoire dispose d’un tissu de PME à fort potentiel dont les productions peuvent se substituer aux importations.
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La ministre de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto, a présidé, au nom du Premier Ministre Patrick Achi, le lundi 20 juin à Grand-Bassam, la cérémonie d'ouverture de l’atelier d’évaluation des accords et de la trêve sociale conclue en 2017 entre le gouvernement et les organisations syndicales de la Fonction publique, en vue de ressortir les points de satisfaction et les insuffisances. Il s'agit aussi de recenser les revendications nouvelles devant conduire à la signature d'un nouveau protocole d'accord portant revendications.
 
"La rencontre qui nous réunit ce matin s’inscrit dans la politique de dialogue sociale chère à la vision du Président de la République, Son Excellence  Monsieur Alassane Ouattara, et a pour objectif essentiel de faire le bilan de la trêve sociale 2017-2022, et travailler à l’élaboration des documents cadres devant servir de base aux futures négociations Gouvernement-Organisations syndicales ; et ce, dans la perspective de l’amélioration des conditions de vie et de travail des ressources humaines civiles de l’Etat, ainsi que de la consolidation de la confiance indispensable à la construction d’une paix sociale durable et constructive", a indiqué Anne Désirée Ouloto.
 
La ministre a expliqué que cette rencontre est consécutive à des réunions qui ont débuté en octobre 2021 et qui se sont poursuivies de façon discontinue jusqu’à fin mai 2022 entre ses services et les centrales et faîtières syndicales, d’une part, et entre les ministères techniques avec les organisations syndicales sectorielles de base, d'autre part.
 
A cette occasion, elle a rendu hommage à tous les responsables syndicaux pour leur engagement responsable et pour leur dévouement à la cause de la stabilité et de la paix sociale en Côte d’Ivoire.
 
"Je voudrais saluer chaleureusement tous les responsables syndicaux avec et grâce à qui ce processus a été conduit avec sérénité et grande intelligence, dans un environnement de consensus qui concilie fort justement, attentes des personnels civils de l’Etat et intérêt de la Nation", a-t-elle dit.
 
Cet atelier bilan de la trêve 2017-2022 réunit une cinquantaine de participants durant trois jours. Dans ce cadre, le Comité ad ’hoc mis en place et réunissant toutes les parties prenantes aura à charge de valider ce bilan en même temps que les documents compilés par les services du ministère de la Fonction publique, et de proposer une matrice des revendications nouvelles et un chronogramme à soumettre au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, en vue du démarrage officiel des négociations.
 
Au nom des représentants des huit organisations syndicales de la Fonction publique, Soro Mamadou a dit que l'ouverture de ce dialogue entre le gouvernement et les organisations syndicales se fait dans un environnement de paix.
 
Selon Soro Mamadou, les deux parties sont présentes pour harmoniser leurs points de vue, afin d'arriver à un nouvel accord gagnant-gagnant.
 
Les revendications de 2017 portaient sur six points principaux. Entre autres, le paiement du stock des arriérés induits par le paiement échelonné des engagements actés depuis 2009, estimé à 249,6 milliards de FCFA, la revalorisation indiciaire de 150 points pour les emplois ne bénéficiant pas d'une grille particulière estimée à 21 milliards de FCFA, l'intégration des agents journaliers du secteur public à la Fonction publique, etc.
 mc

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Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré, a eu une séance de travail, le lundi 20 juin 2022 à Abidjan, avec les responsables des Agences du système des Nations Unies, qui adressent les questions liées à l’emploi et à la promotion de la jeunesse.
 
L’objectif est de renforcer le cadre de coordination afin d’assurer la cohérence et le caractère intégré des interventions de l’Etat et celles des Agences du système des Nations Unies dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 1 de la Phase 2 du Programme social du gouvernement (PSGouv) consacré à la lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord.
 
La délégation du système des Nations Unies était conduite par Frédéric Lapeyre, directeur Pays du BIT et Cécile Compaoré Zoungrana, représentante résidente de l’UNFPA.
 
Cette rencontre a permis de faire la cartographie de toutes les interventions de l’Etat et du système des Nations unies en faveur des jeunes dans les régions du Nord et du Nord Est. Ainsi, chaque Agence du système des Nations Unies a fait le point de ses interventions au profit des jeunes et des recommandations ont été formulées pour une efficacité sur le terrain.
 
« La richesse de la Côte d'Ivoire réside dans sa jeunesse. Le système des Nations Unies est mobilisé pour accompagner le gouvernement ivoirien à travers le ministre Mamadou Touré pour que chaque jeune dans ce pays soit émancipé et bénéficie des opportunités d'insertion », a indiqué Frédéric Lapeyre, directeur Pays du BIT.
 
Mamadou Touré s’est félicité des interventions qui contribuent aux côtés du gouvernement à gagner la lutte contre le terrorisme dans les zones Nord de la Côte d’Ivoire. Il les a également encouragés pour le renforcement de la synergie sur le terrain à l’effet de toucher tous les jeunes des zones impactées. Une mission conjointe est prévue pour les prochains jours à Korhogo pour une évaluation des actions.
 
Notons que dans le cadre de la planification en Côte d’Ivoire, huit groupes de résultats thématiques ont été identifiés. Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique, préside le Groupe de résultat N°5 consacré à la « Promotion de la Jeunesse ».
 mc

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La Fédération Ivoirienne des Accidentés du Travail et Malades Professionnels pour la Prévention et le Progrès ( FIATM3P) a tenu son Assemblée Générale Ordinaire Elective le samedi 18 juin 2022 à l’hôtel Astoria Palace dans la commune de Yopougon.

Le Conseil d’Administration sortant a présenté son rapport moral, son rapport financier et son rapport d’audit.

Après lecture et approbation des rapports, les membres présents ont donné quitus aux instances sortantes. Et le bureau sortant dirigé par Koné Fantegué est reconduit à l’unanimité.

A cette assemblée élective, deux candidats étaient en lice, à savoir Koné Fantégué et Irié Bi Gbla José qui dans son discours a porté son choix sur le président sortant et a demandé de voter pour lui vu que son bilan positif et sans reproche parle pour lui.

A l’issue de l’Ag, le président élu avec 97,10% des suffrages exprimés, s’est dit heureux de savoir qu’un processus venait de prendre fin. Il a salué la mobilisation des AT/MP autour de sa candidature.

 « Aujourd’hui, c’est une reconnaissance. Nous sommes heureux de savoir qu’enfin les AT/MP reconnaissent le travail qui a été fait depuis un bon moment », s’est-il réjoui. Et de poursuivre en ces termes : « C’est un grand honneur que vous me faites de m’élire pour un autre mandat. C’est une grosse marque de confiance. A partir d’aujourd’hui, c’est une nouvelle mentalité, avec un nouvel état d’esprit pour le bien-être des AT/MP ».

Cette AG élective s’est déroulée en présence du représentant du Directeur General de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), Kehan Yves, le représentant du ministre de l’emploi et de la protection sociale et les autorités coutumières.

mc

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Le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, a proclamé officiellement la cessation du statut de réfugié pour les Ivoiriens qui prend effet à partir du 30 juin 2022.

L’annonce a été faite à l’occasion de la 22ème édition de la journée mondiale des réfugiés, le lundi 20 juin 2022, en présence du Président Alassane Ouattara.

" L’organisation à Abidjan de la 22ème édition de la journée mondiale des réfugiés revêt une symbolique importante pour notre pays. Elle marque la proclamation officielle de la fin du statut de réfugié pour les Ivoiriens. La clause de cessation avait été annoncée à Genève, lors de la 72ème session du comité exécutif du HCR en octobre 2021", a déclaré Tiémoko Meyliet Koné.

Le processus de rapatriement des réfugiés a été rendu possible grâce à de multiples facteurs, notamment, le rétablissement de la paix et de la stabilité, le développement économique.

Tout comme les efforts de réconciliation mise en œuvre par les autorités ivoiriennes, traduits par la prise de plusieurs mesures en vue d’encourager les exilés à regagner leurs pays. A savoir, la signature d’un accord tripartite avec le HCR et les pays d’accueil pour le rapatriement des réfugiés, la prise d’une ordonnance portant amnistie en faveur des personnes poursuivies pour des infractions en lien avec la crise post-électorale, etc.

Le Haut-Commissaire des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, a félicité le gouvernement ivoirien qui a permis de favoriser le retour des exilés. Estimant que ces personnes doivent rentrer chez elles pour participer au développement de la Côte d’Ivoire non sans saluer les pays d’accueil pour leur rôle humanitaire.

Il a indiqué que pour ceux qui ne veulent pas rentrer, des mesures de régulation sont prévues à cet effet. C’est ainsi qu’environ 187 réfugiés ivoiriens qui ont opté pour la résidence au Togo se sont vus délivrer des passeports par le gouvernement ivoirien.

Depuis 2011, plus de 310 000 réfugiés ivoiriens ont été rapatriés en Côte d’Ivoire, soit 96% des exilés.  

mc

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La coalition présidentielle est arrivée en tête du second tour des élections législatives en France, tenu dimanche 19 juin 2022, devant l’alliance de la gauche, selon les résultats définitifs publiés par le ministère de l’Intérieur.

La confédération ”Ensemble”, regroupant le parti d’Emmanuel Macron ”La République en Marche” (LREM) -rebaptisé “Renaissance”-, MoDem et Horizons, a obtenu 245 sièges, perdant ainsi sa majorité absolue.

Elle a devancé la coalition de gauche, rassemblée sous la bannière de la “Nouvelle Union populaire écologique et sociale” (NUPES), avec ses 131 députés.

Le parti d’extrême droite de Marine Le Pen, le Rassemblement national, s’est classé troisième du podium après avoir obtenu 89 sièges, une percée histoire pour la formation de celle qui a disputé à deux reprises le second tour de la présidentielle face à M. Macron.

La droite républicaine, qui était le principal groupe parlementaire d’opposition lors de la précédente législature, s’est contentée de 61 députés, toujours selon les résultats définitifs du scrutin.

L’abstention, très redoutée par l’ensemble de la classe politique, s’est située à 53,77%, par rapport au taux de 52,49% enregistré lors du premier tour dimanche dernier. Elle est cependant plus faible qu’en 2017, quand elle avait atteint 57,36% au second tour.

En perdant sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président Macron et sa coalition seront appelés à s’allier à d’autres formations politiques afin de faire passer leurs projets de loi.

Commentant ces résultats, la première ministre Elisabeth Borne, qui a été élue au Calvados, tandis que trois membres de l’exécutif, sur les 15 en lice, ont été battus dans leurs circonscriptions respectives, a affirmé qu’elle travaillera à «construire une majorité d’action».

Marine Le Pen a, de son côté, annoncé qu’elle “ne reprendrait pas la tête” du Rassemblement national pour se consacrer à la présidence de son groupe parlementaire à l’Assemblée nationale.

Pour Jean-Luc Mélenchon, qui espérait forcer le chef de l’Etat à une cohabitation en le nommant à Matignon, les résultats ont été en-deçà des espérances, alors que le président Des Républicains (LR), Christian Jacob a affirmé que son parti restera dans l’opposition.

Plus de 48,5 millions de Français étaient appelés aux urnes dimanche pour renouveler la totalité de l’Assemblée nationale, soit 577 députés.

ng

 
 

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