Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Chine a accéléré la construction d’infrastructures informatiques dans le cadre des efforts visant à développer l’économie numérique du pays, a indiqué le ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information.

À la fin de 2021, le pays disposait de plus de 450 vastes centres de données, tandis que les centres informatiques intelligents dépassaient 20, selon les données du ministère.

La Chine procèdera à la construction de nouvelles infrastructures informatiques et la mise en place d’un système intégré de grands centres de données durant l’année en cours, dans le but de favoriser une industrie informatique efficace et verte qui peut alimenter la croissance de l’économie numérique du pays, a indiqué Xie Cun, haut responsable du ministère, cité par les médias.

En février dernier, le pays a lancé un mégaprojet impliquant la création de huit centres informatiques nationaux ainsi que 10 clusters de centres de données nationaux dans le but de renforcer le développement de l’économie numérique.

L’économie numérique de la Chine est passée de 11 trillions de yuans (1.62 trillion de dollars) en 2012 à plus de 45 trillions de yuans en 2021, selon les données du ministère de l’Industrie et des Technologies de l’information.

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Le Directeur général du Groupe Woroba.net et Commissaire Général de la Rentrée Scolaire Souriante M. Adama Bakayoko s’est entretenu, le mercredi 13 juillet dernier avec avec le sous-directeur Education Formation Jeunesse de la Direction de la Commission Nationale  de la Francophonie , M. Rufin Karamoko, représentant  le Directeur  Général  en compagnie de la  Cheffe de service Etude et Formation, Mme Bérété Mariama.
 
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la 5è édition de la Rentrée Scolaire Souriante (RESS), qui se tiendra du 8 au 10 septembre 2022 à l’espace CRRAE-UMUOA (Abidjan), dans la capitale de la Côte d’Ivoire.
 
Les échanges qui se sont déroulés dans une bonne ambiance, ont porté principalement sur les perspectives d’une probable collaboration pour l’organisation de la RESS 2022. Ce fut aussi l’occasion pour les deux entités de mieux se connaître.
 
Selon M. Adama Bakayoko, plusieurs délégations étrangères prendront part à la 5è édition de la Rentrée Scolaire Souriante. Placée sous le thème « L’Education, facteur d’Intégration », elle aura un programme riche et attrayant articulé de panels de haut niveau et de conférences portant sur l’orientation et diverses thématiques sans ignorer plusieurs actions sociales de haute portée. Il est aussi prévu des concours intellectuels tels que la grande dictée, le génie en herbe, maths, etc.
 
Ce grand rendez-vous qui contribue à une éducation et à une formation de qualité en Afrique, sera clôturé le 10 septembre prochain par la remise du Prix RESS Afrique pour l’Education, l’Environnement et l’innovation (PRAEI), en présence des autorités et d’autres leaders étrangers..
 
Source : Sercom

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En dépit des efforts du gouvernement, de la société civile, des ONG internationales et des organismes des nations unies, la violation des droits humains, en particulier des droits de l’enfant ne cessent sévissent et ces droits inaliénables de nos enfants ne cessent d’être bafoués par certains individus véreux. Depuis quelques jours, les réseaux sociaux font échos de scènes d’une extrême violence physique sur un mineur.

Après avoir recoupé certaines informations, il s’avère que cette information est réelle. Le Forum des ONG voudrait protester avec force et exprimer toute son indignation face à ces actes de violence contre des êtres humains, dignes d’une autre époque. Les années se suivent et des individus se croyant au-dessus de la loi continuent d’afficher le plus profond mépris pour les droits humain et particulièrement les droits et le bien-être des enfants dans notre pays la Côte d’Ivoire. Des enfants souffrent et d’autres meurent à cause d’une telle insensibilité, et leur accès à une justice équitable reste à démontrer.

Nous ne devons renoncer et ménager aucun effort pour mettre ces enfants à l’abri du danger et de leur bourreau dans l’examen de leur intérêt supérieur selon le principe deuxième de la convention international des droits de l’enfant (CDE). C’est pour cette raison que nous, Forum des ONG en tant qu’acteur majeur de la société (plus de 70 organisations) de défense, de promotion et de protection de l’enfant, demandons au Gouvernement Ivoirien de se saisir de ce dossier et de le traiter avec la plus grande diligence pour les justiciables, dame Sidibé Fatou et ses enfants et la survie de nos enfants qui souffrent éventuellement à l’instar de ceux-ci le martyre dans plusieurs ménages. Nul n’est au-dessus de la loi et aucune personne ne devrait tolérer de tels actes déshonorants et abjects à l’endroit de n’importe quel être humain, à plus forte raison sur des êtres aussi fragiles que sont les enfants et les femmes.

C’est le lieu d’interpeler encore une fois de plus le Gouvernement Ivoirien sur la nécessité de prise de lois spécifiques portant interdiction des punitions physiques et humiliantes (PPH), pour lequel un plaidoyer a été initié par le Forum des ONG depuis 2018, tout en encourageant la promotion de l’éducation positive comme alternative aux violences domestiques dans le cadre de l’éducation, en prévention à de telles barbaries susceptibles d’affecter sévèrement le développement physique et psycho affectif de l’enfant. Le Forum des ONG exhorte et encourage le Gouvernement Ivoirien ainsi que la justice à appliquer la loi dans toute sa rigueur et espère une justice équitable quel que soit le rang ou la classe sociale de l’infracteur.

Nous en appelons également à la vigilance du gouvernement afin qu’il soit davantage regardant sur les droits humains dans notre pays. Si l’on n’y prend garde ces types d’évènements pourront saper tous les efforts et progrès réalisés par l’Etat de Côte d'Ivoire en matière de promotion et protection des droits humains dans notre pays pendant toutes ces dernières années.

Il est tout à fait urgent que de tels actes soient sévèrement et à juste titre punis selon la législation en vigueur et éviter les règlements à l’amiable qui fragilise l’accès à la justice des maillons les plus faibles de la société, en occurrence les enfants qui n’ont pas droits d’ester en justice selon notre législation. Nous pourrons ainsi prétendre de vivre dans une Côte d’Ivoire où les droits sont garantis par l’Etat et respectés par tous selon la vision du Forum des ONG. C’est bien là un Etat dont rêve nos concitoyens et en particuliers tous les enfants pour un avenir radieux.

Fait, Abidjan le 15 juillet 2022

Président du Forum des ONG

DAGNOGO Ouayara

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Le gouvernement a décidé d’accorder aux producteurs de coton, une subvention de 29 milliards de FCFA en vue de contenir l’impact de la hausse des prix des intrants de la filière coton.
 
L’annonce a été faite par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, au lancement de la campagne 2022-2023, le 15 juillet à Abidjan.
 
« Dans un contexte de prix élevés des intrants, (+ 84% pour le NPK et 114% pour l’urée) et pour contenir l’impact de cette hausse des prix des intrants sur les producteurs et améliorer leurs revenus, le gouvernement a décidé d’accorder aux producteurs de coton une subvention de 29 milliards de FCFA », a déclaré Kobenan Kouassi Adjoumani.
 
Sur cette base, les prix de cession des intrants aux producteurs de coton sont : NPK : 277 FCFA/kg, soit 13 850 FCFA le sac de 50 kg; Urée : 295 FCFA/kg, soit 14 750 FCFA le sac de 50 kg; Insecticide : 33 000 FCFA par hectare pour tout le cycle cultural.
 
Il convient de souligner que les prix des intrants restent maintenus au même niveau que ceux de la campagne dernière, grâce à un effort exceptionnel du gouvernement.
 
Le ministre d'État a rappelé que le prix d’achat du coton graine au titre de la campagne 2022-2023 s’établit à 310 FCFA/kg pour le coton graine de 1er choix, non sans préciser que ce prix connaît une augmentation de 10 FCFA par rapport à la campagne précédente.
 
Quant à la production de 539 623 tonnes de coton graine, elle connaît une légère baisse de 4% par rapport aux 559 483 tonnes de la campagne 2020-2021.
 
En ce qui concerne les perspectives pour la campagne 2022-2023, les projections de production de 570 425 tonnes de coton graine sur une superficie prévisionnelle de 475 354 hectares, et un rendement moyen de 1 200 kg/ha devraient confirmer la bonne dynamique de la filière coton.
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Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit KKB, a prôné vendredi la réconciliation à Port-Bouët, cité balnéaire dans le Sud d'Abidjan, où il a rendu un hommage à l'ex-maire, feue Hortense Acka-Anguy. 
 
M. Kouadio Konan Bertin est allé à la rencontre des dames de Port-Bouët, à qui il a exprimé sa reconnaissance pour leurs nombreux bienfaits au profit de la nation. A cette occasion, KKB a rendu un vibrant hommage à feue Hortence Acka-Anguy qu’il considère comme une "mère". 
 
Ce sont une centaine d’associations de femmes de la route de Bassam, dans la commune de Port-Bouët qui ont effectué le déplacement dans les locaux de la Maison Blanche, au quartier Jean Folly.
 
Le ministre ivoirien de la réconciliation et de la cohésion nationale, ancien député de Port-Bouët, a prôné la réconciliation et la cohésion entre les différentes communautés pour une Côte d’Ivoire où il fait bon vivre.
 
Il a exprimé sa reconnaissance à la population de Port-Bouët qui, dit-il, lui a tout donné. Il a surtout rendu hommage à celle qui fut le premier maire de la cité et militante incontestable du Pdci, Mme Acka-Anguy, qui a dirigé ses pas dans ce parti de Félix Houphouët-Boigny.
 
Le ministre a ensuite confié ces braves dames à la directrice générale de la Réconciliation et au directeur général de la cohésion nationale afin de soutenir leurs élans dans la réconciliation entre les différentes communautés. 
 
Il a fait des dons en vivres et non vivres à ces femmes, venues d’une vingtaine de quartiers et sous-quartiers de la commune. Leurs satisfactions lui ont été exprimées à l’issue de ce geste symbolique de la part de celui qu’elles qualifient d’"enfant prodige et rassembleur" des cadres de la commune.
 
Des prestations d’artistes, ballets et sketches ont mis fin à cette mémorable rencontre où de nombreux conseils dans la pratique de la diplomatie, en termes de cohésion sociale, ont été prodigués par le ministre Kouadio Konan Bertin.
 
Le ministre a salué et remercié les cadres de la commune ayant effectué le déplacement au cours de cette cérémonie. Il a adressé une invitation spéciale aux responsables des différentes associations féminines à qui il entend porter un message particulier.
Sercom
 
 
 

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La démission du président du Sri Lanka, Gotabaya Rajapaksa a été acceptée, a annoncé vendredi 15 juillet 2022 le président du Parlement, après la fuite à l’étranger du chef de l’Etat, dont la résidence a été envahie par des manifestants la semaine dernière.

“Gotabaya a légalement démissionné”, a déclaré aux journalistes Mahinda Yapa Abeywardana. Le président srilankais avait envoyé la veille sa lettre de démission depuis Singapour.

La lettre de démission, envoyée au président du Parlement, a été transmise au Procureur général du pays pour en examiner les aspects légaux avant d’être formellement acceptée, avait indiqué jeudi le porte-parole du responsable parlementaire, Indunil Yapa.

La situation dans la capitale est revenue au calme jeudi après que les manifestants ont abandonné les bâtiments gouvernementaux.

M. Rajapaksa avait fui samedi sa résidence prise d’assaut par les manifestants qui lui reprochent sa mauvaise gestion au moment où le pays traverse la plus grave crise économique de son histoire.

Les manifestants avaient également envahi mercredi les bureaux du Premier ministre Ranil Wickremesinghe. Près de 85 personnes ont été blessées dans les heurts et un homme est mort asphyxié par les gaz lacrymogènes.

Le Sri Lanka, en proie à sa pire crise économique depuis son indépendance, a fait défaut sur sa dette extérieure de 51 milliards de dollars en avril dernier et est en pourparlers avec le FMI pour un éventuel renflouement.

Depuis des mois, les 22 millions d’habitants du pays insulaire vivent au rythme de pannes d’électricité quotidiennes, de longues files d’attente devant les stations services, de rationnements des carburants et denrées alimentaires, et d’une inflation qui a atteint un record historique de 54%.

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vendredi, 15 juillet 2022 18:09

Le Mali suspend les rotations de la Minusma

Les autorités maliennes ont suspendu à partir, de jeudi 14 juillet 2022, toutes les rotations des contingents militaires et policiers de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma), y compris celles déjà programmées ou annoncées, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Cette décision s’applique jusqu’à “l’organisation d’une réunion” par la partie malienne, dont la date n’a pas été communiquée, pour “faciliter la coordination et la réglementation” de la rotation de ces contingents, ajoute le communiqué.

Les autorités maliennes justifient leur décision en invoquant le “contexte de sécurité nationale”.

Cette mesure intervient quatre jours après l’interpellation de 49 militaires ivoiriens, des “mercenaires” selon Bamako, qui les accuse d’avoir comme “dessein funeste” de “briser la dynamique de refondation” de l’Etat malien.

Selon Abidjan, ils étaient déployés au Mali en tant qu’éléments nationaux de soutien (ENS), une procédure de l’ONU permettant aux contingents des missions de maintien de la paix de faire appel à des prestataires extérieurs pour des appuis logistiques.

Les autorités maliennes assurent la Minusma de travailler de “manière diligente en vue de réunir les conditions propices à la levée de cette mesure suspensive”, déclare le communiqué.

Le mandat de la Minusma, présente au Mali depuis 2013 avec environ 13.000 soldats, a été renouvelé pour un an le 29 juin, mais avec une “opposition ferme” du Mali à la liberté de mouvement des Casques bleus pour des investigations liées aux droits de l’Homme.

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Le président ivoirien Alassane Ouattara a rencontré, jeudi 14 juillet 2022 au Palais présidentiel à Abidjan, ses deux prédécesseurs Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, dans un souci de décrispation du climat sociopolitique national.

Les trois dirigeants n’avaient pas été réunis depuis la grave crise post-électorale de 2010-2011.

Le président Ouattara a eu un entretien avec MM. Gbagbo et Bédié pendant un peu plus d’une heure.

“La rencontre de ce jour a été une rencontre de retrouvailles pour renouer le contact et échanger dans la vérité”, sur les grands sujets de la nation, indique un communiqué final lu par Laurent Gbagbo à la sortie de la rencontre.

Ce dernier a été choisi pour lire le texte en sa qualité de “benjamin”, puisqu’à 77 ans, il est plus jeune qu’Alassane Ouattara (80 ans) et Henri Konan Bédié (88 ans).

Les trois hommes ont exprimé leur volonté de faire de leur première rencontre tenue au palais présidentiel “un levain de la décrispation du climat sociopolitique national en Côte d’Ivoire”, selon le communiqué final.

Le Président Ouattara a, pour sa part, qualifié ce premier grand rendez-vous d’ordinaire et qui sera régulier en vue de recueillir l’avis et les recommandations de ses prédécesseurs.

” Ce sera une bonne chose pour la nation de les entendre et de les écouter pour leur connaissance du pays et leur expérience à cause du poids politique qu’ils représentent “, a-t-il dit.

L’idée d’une rencontre entre les trois hommes était l’une des recommandations du dialogue politique entre pouvoir et opposition qui s’est tenu en début d’année pour apaiser le climat politique en Côte d’Ivoire.

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Père fondateur du Syndicat de l’Education Préscolaire de Côte d’Ivoire (SEPCI), Gouessé Diomandé laisse désormais la place à une nouvelle génération après 14 années passées à la tête dudit syndicat. Homme de challenge et de conviction, avec un esprit combatif à nul autre pareil, l’ex-numéro un du SEPCI, qui juge le bilan de ses mandats plus que positif, s’annonce sous d’autres cieux. Le syndicaliste aguerrit entend en effet créer très prochainement un mouvement politique de la droite libérale. Ainsi, après avoir passé plus d’une décennie au plus haut niveau du milieu syndical, l’homme annonce son comeback dans l’arène politique, qu’il a déjà côtoyé dans le passé. Entretien.

“ Or moi, je travaille au résultat. Je suis pour la Gestion Axée sur les Résultats (GAR). On se donne des objectifs collectifs et connus de tous. On se donne le temps et les moyens pour les atteindre. On s’engage tous dans le travail sans tricherie ni roublardise. Une fois que les objectifs sont atteints, on passe à autre chose.’’

Bonjour M. Gouessé Diomandé, nous sommes ici ce matin pour nous entretenir avec vous ! Mais avant de commencer, pouvez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs ?

Je suis M.Gouessé Diomande.  Je suis Educateur Préscolaire. J’exerce au Ministère de la Femme de la Famille et de l’Enfant.

Il y a de cela six mois, vous étiez le leader d’un mouvement syndical, dénommé le Syndicat de l’Education Préscolaire de Côte d’Ivoire (SEPCI). Aujourd’hui, vous avez passé la main après votre congrès ordinaire qui s’est tenu le 19 février 2022. Pouvez-vous nous en dire plus sur le SEPCI ?

Effectivement j’étais le Secrétaire General National du Syndicat de l’Education Préscolaire de Côte d’Ivoire (SEPCI). Après mon dernier mandat, j’ai organisé le troisième congrès ordinaire le 19 février 2022 et le camarade Koffi Kacou Clément a été élu à l’unanimité de tous les délégués de section présents. Je voudrai d’ailleurs profiter de cette interview pour remercier Madame Nasseneba Touré, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (MFFE) pour le soutien qu’elle nous a apporté dans l’organisation de ce congrès. Je voudrai surtout la remercier pour son esprit d’ouverture et sa franche collaboration avec les organisations syndicales de son Ministère. Je voudrai aussi remercier Madame Yapo Akora Arahamata, la Directrice du service de coordination des structures éducatives de base du MFFE pour avoir initié au sein dudit Ministère un « dialogue social directe » avec les Syndicats. Son action a apaisé le front social au sein du MFFE. Je n’oublie pas le Secrétaire General de la Centrale Humaniste, M. Soro Mamadou qui m’a toujours soutenu dans la gestion de mon syndicat et m’a formé à être un leader syndical juste et objectif. Je n’oublie pas le camarade Abonga Jean Yves Koutouan, Président de l’Inter Syndicale des Fonctionnaires de Côte d’Ivoire (IFCI) dont je suis l’un des collaborateurs, qui m’a encouragé à toujours œuvrer pour l’unité d’action syndicale.

Combien d’année avez-vous passé à la tête de ce syndicat ?

Je voudrai d’abord préciser que je suis le père fondateur du SEPCI. J’ai mis ce syndicat sur pied en novembre 2008. A l’origine, le syndicat se dénommait le MOTRASSEF-CI (Mouvement des Travailleurs Sociaux du Secteur Education Formation de Côte d’Ivoire). Il comprenait trois emplois : les Educateurs Préscolaires et Adjoints, les Maitres d’Education Spécialisée (MESP) et les Maitresses Adjointes d’Education Permanente (MAEP). C’est au deuxième congrès ordinaire en 2016, que nous avons renommé le syndicat après que nous nous sommes séparés des MESP et des MAEP. C’est donc moi qui ai créé le SEPCI. J’ai fait 14 ans à la tête du syndicat, soit de novembre 2008 à février 2022.

Pourquoi une telle longévité à la tête du syndicat ? Vos textes ne limitaient-ils pas les mandats ?

Si, les premiers textes du MOTRASSEF-CI limitaient les mandats du Secrétaire General National à deux mandats de 3 ans chacun. En 2010, on n’a pas organisé de congrès, du fait de la situation socio politique du pays. Quand la situation s’est normalisée, on devait organiser le deuxième congrès ordinaire en 2013. Mais, nous avons tenu une Assemblée Générale Ordinaire la même année qui a donné quitus au Bureau National de continuer le mandat puisque nous étions en train de préparer des négociations capitales avec le Ministère de la Fonction Publique sur des points de revendications importants pour l’Education Préscolaire. Finalement, c’est en 2016 que nous avons tenu le deuxième congrès ordinaire. Et à ce congrès, non seulement j’ai été réélu par mes camarades, mais j’ai aussi reçu, par les nouveaux textes, un mandat de 4 ans reconductible. La limitation de mandat ayant été abrogée par nos textes.

“ On n’obtient rien dans la barbarie et le désordre. Il faut surtout éviter les erreurs de 2017. On n’est pas en guerre contre l’Etat. Donc ils doivent regarder la chose avec sérénité et surtout penser aux intérêts du grand nombre. Les querelles de leadership ne produisent rien de bon. Seule l’unité d’action paye.’’

Cela veut dire que vous pouviez rester longtemps encore à la tête du SEPCI ! Pourquoi avez-vous pris votre retraite du SEPCI cette année ?

Oui effectivement, je n’avais plus de limitation de mandat. Et comme j’ai toujours la confiance de mes camarades Educateurs Préscolaires, je pouvais encore rester à la tête du SEPCI. Mais, j’ai préféré partir parce que les objectifs que mes camarades m’avaient assignés, à moi et à mon équipe de direction, nous les avons tous atteints en 2022. Or moi, je travaille au résultat. Je suis pour la Gestion Axée sur les Résultats (GAR). On se donne des objectifs collectifs et connus de tous. On se donne le temps et les moyens pour les atteindre. On s’engage tous dans le travail sans tricherie ni roublardise. Une fois que les objectifs sont atteints, on passe à autre chose.

Quel bilan faites-vous donc de votre gestion du SEPCI durant ces 14 années de mandat ?

Durant c’est 14 années, la lutte n’a pas été de tout repos. Surtout de 2008 à 2015. On faisait au moins une grève chaque année. Mais, c’est à partir de 2015 que nos revendications ont commencé à connaitre un début de résolution. Ainsi, avons-nous obtenu au plan administratif, l’achèvement de notre profil de carrière. Aujourd’hui, un Educateur Préscolaire n’est plus bloqué au grade B3. Il peut aller de l’Emploi d’Educateur Préscolaire Adjoint de grade C3 à celui d’Inspecteur de grade A7. Nous avons aussi obtenu de nouveaux concours professionnels et concours professionnels exceptionnels. À ce sujet j’aimerai remercier Madame la Ministre de la Fonction Publique, Madame Anne Désirée Ouloto qui a été très réceptive à nos doléances. Au niveau du Ministère de la Femme de la Famille et de l’Enfant, nous avons aussi réussi à transformer le service de coordination qui a en charge les établissements préscolaires de son ministère en une Direction, et ce grâce à Madame la Ministre Nasseneba Touré. Au niveau financier, l’obtention des SDA est une réussite commune dont chaque syndicat qui a œuvré à son aboutissement doit être fier.

Est-ce qu’on peut affirmer que vous êtes satisfait de ce bilan et dans quelle mesure ?

Oui, je suis satisfait de ce bilan. Parce que nous venons de loin. Nous avons un emploi qui est essentiel dans le développement d’un pays émergent comme le nôtre. Mais qui ne fait pas parti des priorités de l’Etat. C’est une erreur qu’il faut corriger. Avec les questions d’autonomisation financière de la Femme ; l’apparition de familles monoparentales et des familles recomposées, la question de la garde des enfants sera tôt ou tard, une problématique à adresser dans notre pays. Or, pour le moment, dans notre pays, ce sont les Educateurs Préscolaires qui sont outillés à assurer l’Education et la Protection de la Petite Enfance. Mais, il y a de nouveaux chantiers à défricher.

Lesquels ?

Au niveau de l’Education Préscolaire, il y a la réforme de l’Institut National de Formation Sociale (INFS) qu’il faut absolument faire. Il faut que cet établissement ait la possibilité de recruter des docteurs comme à l’INFAS et à l’ENS. Des enseignants chercheurs qui vont revaloriser la formation dans tous les cycles de formation. C’est vraiment capital. Et au niveau de l’Etat, il y a une nouvelle trêve sociale qu’on demande au travailleur. Mais, ce n’est pas une trêve qu’il faut demander, puisque les travailleurs ne sont plus en conflit avec l’Etat depuis 2017.

A votre avis, qu’est que l’Etat doit négocier avec les travailleurs, si le terme de « trêve social » ne convient pas ?

L’état doit négocier une convention collective avec les syndicats en adoptant une approche Co-déterministe, comme cela se fait au Canada ou en Allemagne. C’est comme cela que l’accord qui sortira de ces négociations sera inclusif et pourra satisfaire toutes les parties.

Vous quittez le Syndicat de l’Education Préscolaire de Côte d’Ivoire, doit-on vous attendre sous d’autres cieux ?

Je ne quitte pas totalement le SEPCI. Puisque j’ai été élu, au congrès de février, président du Bureau du Conseil Syndical (BCS). Donc je suis toujours au service de mon syndicat. Mais, j’ai décidé de retourner à mes premiers amours. Je vais faire de la politique. Des amis et moi avons décidé de mettre sur pied un mouvement politique qui se réclame de la droite libérale.

Pourquoi n’entrez-vous pas dans un parti existant et vouloir créer un mouvement politique ? N’est-ce pas une organisation politique de trop ?

Non. Il y a toujours de la place en politique pour de nouvelles idées. Car la politique, c’est d’abord et avant tout le champ d’expression des idées.

Le mouvement politique que vous comptez créer est-ce un parti politique ? Et Peut-on avoir l’exclusivité du nom de ce mouvement politique ?

Je ne peux rien dire pour le moment. Mais vous devez savoir que notre organisation se veut proche des idées politiques d’un ancien chef de l’Etat ivoirien. Nous vous communiquerons les détails dans la conférence de presse de lancement qui aura lieu très bientôt.

“ Le coût de la vie est trop élevé dans notre pays. Or, nos salaires ont des modes de calcul qui datent des années 1960.Vous comprenez que ce n’est pas juste. C’est d’ailleurs pour cela qu’on dit qu’en Côte d’Ivoire, l’Etat est riche mais le peuple est pauvre. C’est un paradoxe qu’il faut corriger.’’

Mais en attendant votre entrée en politique, quel message avez-vous à passer à vos successeurs et vos camardes syndicalistes ?

A l’endroit de mon successeur, le camarade Koffi Kacou Clément je lui souhaite bonne chance à la tête du syndicat. Il a un mandat de cinq ans pour adresser les nouvelles revendications spécifiques de l’Education Préscolaire qui sont encore nombreuses. A mes camarades syndicalistes, surtout aux responsables syndicaux des enseignants, je leur demande beaucoup de lucidité et de tempérance dans les négociations qui sont en cours avec le gouvernement. Les travailleurs, surtout nous les fonctionnaires, avons beaucoup à y gagner. On n’obtient rien dans la barbarie et le désordre. Il faut surtout éviter les erreurs de 2017. On n’est pas en guerre contre l’Etat. Donc ils doivent regarder la chose avec sérénité et surtout penser aux intérêts du grand nombre. Les querelles de leadership ne produisent rien de bon. Seule l’unité d’action paye.

Votre mot de fin ?

J’espère simplement que le gouvernement entendra la voix des syndicats lors du dialogue social qui s’annonce. Le coût de la vie est trop élevé dans notre pays. Or, nos salaires ont des modes de calcul qui datent des années 1960.Vous comprenez que ce n’est pas juste. C’est d’ailleurs pour cela qu’on dit qu’en Côte d’Ivoire, l’Etat est riche mais le peuple est pauvre. C’est un paradoxe qu’il faut corriger.

Interview réalisée par Georges Kouamé

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mercredi, 13 juillet 2022 19:36

Chine/ASEAN: Vers une coopération renforcée

Les moyens de renforcer les relations de coopération entre la Chine et l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) ont été au centre d’entretiens, lundi 11 juillet 2022 à Jakarta (Indonésie), entre le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, et le secrétaire général de l’ASEAN, Lim Jock Hoi.

La Chine a toujours placé l’ASEAN au cœur des priorités de sa politique étrangère et soutenu son développement et sa croissance, a indiqué M. Wang, cité mardi par les médias chinois.

Il a noté, dans ce contexte, que son pays a hissé ses relations avec l’ASEAN au rang de partenariat stratégique global. Il a rappelé que la Chine a adhéré au Traité d’amitié et de coopération en Asie du Sud-Est, entamé des négociations sur une zone de libre-échange (ZLE) avec l’ASEAN et soutenu sans équivoque la centralité de l’ASEAN dans la coopération régionale.

Selon M. Wang, la Chine soutient résolument l’actuelle architecture régionale dirigée par l’ASEAN. Il a relevé que la coopération Chine-ASEAN a fait preuve de « vitalité », faisant de la région l’espace « le plus sûr et le plus prometteur pour le développement ».

La Chine est disposée à travailler avec l’ASEAN pour construire « un foyer pacifique, sûr et sécurisé, prospère et amical », a-t-il souligné.

La Chine et l’ASEAN, a-t-il poursuivi, soutiennent fermement l’égalité souveraine et la démocratisation des relations internationales, en prenant la tête du processus de multipolarisation, a souligné le chef de la diplomatie chinoise.

Pour sa part, le secrétaire général de l’ASEAN a émis le souhait de son groupement de renforcer le partenariat stratégique global Chine-ASEAN et défendre conjointement « un régionalisme ouvert ».

L’ASEAN est prête à saisir l’occasion de l’Année de coopération pour le développement durable Chine-ASEAN afin d’approfondir la coopération dans divers domaines, notamment la connectivité, la stabilité de la chaîne d’approvisionnement, l’économie numérique, le changement climatique, la protection écologique, la prévention et l’atténuation des catastrophes ainsi que les échanges entre peuples, a-t-il dit.

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