Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La réunion stratégique de mise en œuvre de la déclaration de la réunion des dirigeants africains (ALM) sur le financement de la santé, organisée par l'Agence de Développement de l'Union Africaine (AUDA-NEPAD), s'est achevée ce samedi 22 juin 2024 à l'hôtel Radisson Blu d'Abidjan. Cette activité a été réalisé en partenariat avec la Fédération des Chambres de Commerce et d'Industrie d'Afrique de l'Ouest (FEWACCI).

Lors de la cérémonie de clôture, Dr Charles Koffi Aka, Directeur de cabinet du Ministre de la Santé, de l'Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle de la Côte d’Ivoire, a prononcé un discours marquant.

"Je voudrais transmettre les chaleureuses satisfactions du ministre de la Santé de l'Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle à toutes les personnalités qui ont pris part à cet événement," a-t-il commencé, en saluant l'assemblée pour leur dévouement et leur engagement.

Dr Koffi a poursuivi en remerciant individuellement et collectivement les participants. "Je tiens au nom du ministre, à remercier chacun et chacune d'entre vous pour votre participation active, vos contributions constructives et votre engagement.".

Il a souligné l'importance cruciale de la collaboration entre le secteur privé et le secteur public pour répondre aux besoins sanitaires de la région.

 "L’implication du secteur privé aux côtés du secteur public est essentielle pour répondre aux besoins sanitaires de notre région. Les institutions privées apportent non seulement un appui financier, mais aussi des innovations, des technologies avancées et des pratiques de gestion efficaces qui peuvent accompagner de façon efficiente nos systèmes de santé publique," a-t-il affirmé.

La déclaration des dirigeants africains, rappelée par Dr Koffi réaffirme une détermination commune à renforcer les partenariats entre les secteurs privés et public pour atteindre les objectifs de développement durable liés à la santé.

 "Nous pouvons améliorer l'accès à des soins de santé de qualité, réduire les inégalités et garantir une couverture sanitaire universelle pour tous nos citoyens," a-t-il ajouté.

Le représentant du ministre de la santé a exprimé une gratitude particulière envers l'Agence de Développement Durable de l'Union Africaine (AUDA-NEPAD) pour son soutien continu et son engagement à promouvoir le développement durable.

 "Je souhaite au nom du ministre, exprimer ma gratitude envers l'Agence du Développement Durable de l'Union Africaine pour son soutien continu, son engagement à promouvoir le développement durable, un pilier fondamental de notre succès collectif."

Il a également remercié toutes les institutions présentes, les organisateurs, les partenaires et toutes les parties prenantes pour leur contribution à la réussite de cette réunion.

"Votre dévouement et votre professionnalisme ont permis de créer cet espace de dialogue."

Dr Koffi s'est montré optimiste quant à l'avenir, soulignant l'importance de la collaboration et de l'engagement collectif.

"Je suis convaincu que grâce à notre collaboration et notre engagement collectif, nous surmonterons les défis et construirons des systèmes de santé résilients, inclusifs et durables pour les générations futures. Ensemble, public et privé, faisons de la santé un droit accessible à tous dans notre belle région de la CEDEAO.", a-t-il lancé.

Cet événement, marqué par un discours inspirant de Dr Koffi, a réuni des acteurs clés des secteurs public et privé pour discuter et planifier des stratégies efficaces pour le financement de la santé en Afrique de l'Ouest.

La collaboration et l'engagement soulignés lors de cette réunion promettent de renforcer les systèmes de santé de la région et d'améliorer l'accès aux soins pour tous.

MC

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Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, Président du Comité Al Qods a ordonné une opération humanitaire pour fournir une aide médicale à la population palestinienne de Gaza.

Cette aide comprend 40 tonnes de produits médicaux, tels que des dispositifs pour les brûlures, les urgences chirurgicales et traumatologiques, ainsi que des médicaments essentiels. Elle est destinée à la fois aux adultes et aux enfants en bas âge.

Une partie importante de cette aide est financée personnellement par Sa Majesté le Roi.

L'acheminement de cette aide se fera par le même itinéraire terrestre utilisé lors de l'opération d'aide alimentaire organisée par le Roi pendant le mois de Ramadan.

Ces initiatives humanitaires témoignent de l'engagement et de la sollicitude continue de Sa Majesté le Roi Mohammed VI envers la cause Palestinienne.

MC

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Lors de la récente rencontre des experts de la santé sur l'engagement du secteur privé dans la santé au sein de la CEDEAO, organisée du 20 au 22 juin 2024 à l'hôtel Radisson Blu (Abidjan) par l'AUDA-NEPAD en collaboration avec la FEWACCI, le Dr Emie Chirwa, experte en santé publique a mis en lumière l'importance de l'implication du secteur privé dans le renforcement des systèmes de santé en Afrique.

Le Dr Chirwa a souligné que cette collaboration est importante pour transformer l'accès aux soins et améliorer la qualité des services de santé à travers le continent.

Elle a tout d'abord mis en avant le rôle essentiel du secteur privé dans la complémentation des systèmes de santé publics, particulièrement dans les régions rurales et mal desservies où les infrastructures publiques sont limitées.

En effet, les prestataires privés peuvent combler les lacunes là où les systèmes publics sont débordés ou insuffisants, augmentant ainsi la disponibilité et l'accessibilité des services de santé.

De plus, Dr Chirwa a souligné que la compétition instaurée par le secteur privé peut dynamiser la qualité des soins en poussant à des améliorations continues. Ce qui se traduit par des résultats plus positifs pour les patients. La capacité innovante du secteur privé permet également une adoption rapide de nouvelles technologies et pratiques médicales adaptées aux besoins évolutifs des populations africaines.

Un autre point abordé par l’experte, c’est l'importance des investissements privés dans les infrastructures de santé. Ces investissements viennent compléter le financement public limité, facilitant ainsi la construction et l'expansion d'hôpitaux, de cliniques et de centres de diagnostic supplémentaires à travers le continent.

Les partenariats public-privé jouent un rôle vital en apportant le capital nécessaire pour soutenir ces initiatives. Cela contribue à renforcer durablement les systèmes de santé.

En matière de développement de la main-d'œuvre en santé, le secteur privé joue un rôle prépondérant en offrant des salaires compétitifs et des opportunités de développement professionnel. Cela aide à attirer, former et retenir les talents médicaux nécessaires pour assurer des soins de santé de qualité en Afrique.

Malgré les avantages indéniables de l'implication du secteur privé, Dr Chirwa a également identifié plusieurs obstacles majeurs à surmonter pour attirer davantage d'investissements privés dans le secteur de la santé en Afrique de l'Ouest.

Elle a souligné le manque criard d'infrastructures de base telles que les routes, l'énergie et les communications, ainsi que les processus réglementaires complexes qui entravent souvent les progrès.

Pour surmonter ces défis, elle a préconisé des mesures concrètes telles que des investissements accrus dans les infrastructures de base et des réformes réglementaires visant à simplifier et à flexibiliser les processus administratifs.

Pour illustrer l'impact positif du secteur privé dans la santé en Afrique, elle a cité l'exemple de Press Trust au Malawi. Cette entreprise a joué un rôle déterminant en fournissant des fonds substantiels dans le cadre de la responsabilité sociale des entreprises, permettant ainsi la construction d'infrastructures de santé vitales dans des zones reculées du pays.

A travers ses recommandations éclairées et ses exemples concrets, Dr Emie Chirwa a souligné l'importance d'un partenariat renforcé entre le secteur privé et les gouvernements africains.

Ce partenariat est essentiel pour garantir des systèmes de santé robustes, accessibles et durables pour toutes les populations du continent, en répondant aux défis actuels et futurs de la santé en Afrique en général et principalement en Afrique de l’Ouest.

mc

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Noureddine Naybet est considéré comme l'un des meilleurs défenseurs de l'histoire du football africain. Il a débuté sa carrière professionnelle avec le Wydad Casablanca en 1989, remportant trois championnats de la Botola. Après des passages en France avec le FC Nantes et au Portugal avec le Sporting CP, Naybet restera sans doute dans les mémoires pour son passage au Deportivo La Corogne, où il a joué huit saisons, aidant l'équipe à remporter une célèbre victoire en Liga en 2000, ainsi qu'une Copa del Rey et deux trophées de la Supercoupe d'Espagne.

Sur le plan international, Naybet est une figure emblématique de l'équipe nationale marocaine, jouant pendant 17 années consécutives et accumulant un impressionnant total de 115 sélections, restant le seul Marocain à avoir dépassé les 100 matchs internationaux. Il a notamment participé à des Jeux Olympiques, deux Coupes du Monde de la FIFA™ en 1994 et 1998, et six Coupes d'Afrique des Nations.

Q1 : Noureddine, merci de nous accorder cet entretien. Commençons par votre récente nomination en tant qu'ambassadeur pour la candidature à la Coupe du Monde de la FIFA 2030™ du Maroc, PortugalEspagne. Que signifie ce rôle pour vous ?

R : C'était un véritable honneur d'être choisi comme ambassadeur de cette candidature. En tant que Marocain, voir mon pays accueillir sa première Coupe du Monde de la FIFA™ conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’Assiste, serait incroyablement spécial, et je pense que cela aurait un impact incroyable sur tout le pays. J'ai également beaucoup apprécié mon temps au Portugal et en Espagne, deux pays que je connais bien et qui, je pense, seraient d'excellents hôtes pour la Coupe du Monde. Réunir ces trois pays pour organiser la première Coupe du Monde de la FIFA™ transcontinentale est une opportunité historique pour le football international, et je suis enthousiaste à l'idée de faire partie de cette aventure.

Q2 : Comme vous le mentionnez, vous avez joué dans les trois pays organisateurs potentiels – au Maroc avec le Wydad Casablanca, au Portugal avec le Sporting CP, et en Espagne avec le Deportivo La Coruna. Comment décririez-vous ces expériences ?

R : J'ai eu des expériences très positives dans chacun de ces pays. Je suis fier d'être Marocain et c’est grâce à mon parcours au Maroc, notamment avec le Wydad, que j’ai été forgé en tant que joueur de football capable de s'adapter tant sur le terrain qu'en dehors. J'ai beaucoup apprécié mon parcours à jouer en Botola et en Ligue des Champions de la CAF. Au Portugal, où j'ai joué une saison, et en Espagne, où j'ai passé sept saisons, je me suis également senti chez moi. J'ai joué aux côtés et contre des joueurs exceptionnels, mais ce que je retiens le plus, c’est le dévouement de tous les supporters. Leur amour pour le football est inspirant. Il y a beaucoup de respect, d'amitié et de tolérance dans les stades et au-delà. Tous ces éléments seront des atouts pour faire de la Coupe du Monde de la FIFA 2030™ la meilleure jamais organisée.

Q3 : Vous êtes toujours actif dans le football, en tant que mentor et entraîneur de jeunes talents. Comment voyez-vous l'évolution actuelle du football marocain et quelles sont vos attentes pour l'équipe nationale en 2030 ?

R : Le football marocain n'a jamais été dans une meilleure position. Cela est largement dû au soutien de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a donné une vision claire pour le développement du football, dans le cadre du plan de développement sportif du Maroc. Cela porte déjà ces fruits, avec une performance historique de l'équipe masculine à la Coupe du Monde de la FIFA 2022™, et la qualification de l'équipe Féminine pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023™, une première dans notre histoire.

Le Maroc investit dans le football de la meilleure façon, en offrant plus d'opportunités aux jeunes et en leur fournissant des infrastructures et un encadrement de la plus haute qualité. Nous créons des équipes nationales capables de rivaliser au niveau international, inspirant ainsi la prochaine génération. D'ici 2030, je pense que vous pouvez vous attendre à une équipe marocaine très compétitive !

Q4 : Le Maroc a également accueilli de plus en plus d'événements de football internationaux. Que pensez-vous de ceux organisés jusqu'à présent et quels sont les enseignements à tirer pour la candidature à la Coupe du Monde de la FIFA 2030™ ?

R : La principale leçon est que nous sommes prêts ! Comme vous l'avez souligné, le Maroc a organisé certains des plus grands événements de football internationaux ces dernières années, y compris la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2022™  et la Coupe d'Afrique des Nations Féminine 2022, qui ont attiré des foules record. L'engagement de nos supporters à créer une ambiance incroyable a été remarquable.

Cela n'a pas échappé à la CAF et à la FIFA, et nous continuerons à organiser des événements importants dans les années à venir, notamment la Coupe d'Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA™ de 2025 à 2029. Nous apprendrons de chaque expérience et, avec le soutien continu de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc sera plus que prêt à accueillir le monde en 2030.

Q5 : Selon vous, quel sera l'impact de la Coupe du Monde de la FIFA 2030™ au Maroc ?

R : L'organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2030™ sera une véritable transformation pour notre pays. Sur le plan footballistique, je ne peux pas penser à un moyen plus impactant pour encourager l’engagement et le soutien continus pour ce sport, en particulier chez les jeunes. Je pense que cela aidera notre pays à continuer à se développer et à être compétitif dans les années à venir.

Mais l'impact ira au-delà du football. Je soutiens entièrement la vision de la candidature pour la Coupe du Monde de la FIFA 2030™, qui se veut axée sur la cohésion sociale, la durabilité, les opportunités d'investissement et l'innovation.Notre pays a énormément de potentiel dans de nombreux domaines, et je suis très enthousiaste à l'idée de voir ce que nous pouvons accomplir ensemble.

Q6 : Nous assistons à de nombreuses réalisations dans le football africain, sur et en dehors du terrain. L'organisation de la Coupe du Monde dans un pays africain peut-elle bénéficier à tout le continent ?

R : La réponse est clairement oui. Accueillir la Coupe du Monde de la FIFA™ pourrait être transformateur pour l'Afrique. Le football peut être un catalyseur de développement à grande échelle sur le continent. On oublie souvent que ce ne serait que la deuxième fois que la Coupe du Monde de la FIFA™ se tiendrait en Afrique en 100 ans d'histoire. Je n'ai aucun doute que cela inspirera des millions de jeunes footballeurs à travers le continent. Mais au-delà de l'inspiration, la Coupe du Monde de la FIFA 2030™ permettra d'apporter des solutions innovantes pour améliorer le football à travers l'Afrique. Toutes les idées réussies, les innovations et les nouvelles normes développées seront partagées avec les associations de football du monde entier, y compris en Afrique.

KM

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« De pays pauvre et dépendant de l'aide, la Corée s'est transformée en l'un des plus grands pays donateurs au monde », a déclaré le président du Groupe de la Banque, Akinwumi Adesina ; Comment peut-on expliquer que l'Afrique ne soit pas déjà devenue un continent à revenus élevés ? s’interroge le président Paul Kagamé.

La République de Corée va s'engager à fournir 14 milliards de dollars américains de financement à l'exportation pour soutenir les entreprises coréennes qui investissent en Afrique, tout en augmentant son aide publique au développement qui va passer à dix milliards de dollars d'ici à 2030.

Le président coréen, Yoon Suk Yeol, l'a annoncé mardi à Séoul lors de l'ouverture du premier sommet Corée-Afrique, auquel ont participé 25 chefs d'État et de gouvernement africains, ainsi que le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina.

Jusqu'à 48 pays africains ont été représentés à ce sommet par un président, un roi, un premier ministre, un vice-président ou un ministre pour discuter de « L'avenir que nous construisons ensemble : croissance partagée, durabilité et solidarité ».

Le président Yoon Suk Yeol s'est engagé à ce que la Corée étende ses cadres de promotion du commerce et de l'investissement ainsi que ses accords de protection des investissements aux pays africains.

Les dirigeants africains ont félicité la Corée pour son approche ouverte et mutuelle visant à renforcer la coopération avec le continent. Ils ont insisté sur les opportunités d'investissement existant dans leurs propres pays et à travers le continent.

Dans son allocution, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Adesina, a évoqué le thème du sommet et a déclaré : « Pour ''l'avenir que nous construisons ensemble'', je souhaite demander à la Corée, en signe de solidarité avec l'Afrique, de consolider ce sommet Corée-Afrique en acceptant de réaffecter des droits de tirage spéciaux (DTS) à la Banque africaine de développement ».

« L’autorisation par le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) d’utiliser jusqu’à 20 milliards de dollars de DTS pour le capital hybride, comme le préconisent nos institutions, avec l’immense soutien des chefs d'État et de gouvernement africains, vient marquer une nouvelle façon d'accroître le financement du développement », a poursuivi M. Adesina.

« La limite de 20 milliards de dollars approuvée par le FMI pour la réaffectation des DTS au capital hybride, par l'intermédiaire de la Banque africaine de développement et d'autres banques multilatérales de développement, permettra d'apporter 80 milliards de dollars de nouveau soutien financier », a ajouté le président du Groupe de la Banque.

M. Adesina a également vivement encouragé la Corée à contribuer généreusement à la 17reconstitution du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque, ainsi qu'à l'Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique (AGIA), une nouvelle initiative de la Banque, en partenariat avec l'Union africaine et Africa50, visant à mobiliser des financements privés pour les infrastructures vertes en Afrique.

Le Fonds fiduciaire de la Coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC), créé par le gouvernement coréen en 2007 et géré par la Banque, est le plus important des 17 fonds fiduciaires bilatéraux actifs de la Banque, en termes de contributions reçues et de taille du portefeuille.

L'appel de M. Adesina à des engagements financiers plus importants de la part de pays plus riches, comme la Corée, fait suite à la 59Assemblée annuelle de la Banque, où les discussions ont porté sur une réforme complète de l'architecture financière mondiale, par le biais de mécanismes de financement innovants tels que la réaffectation des DTS, et une réévaluation des pratiques défavorables en matière de gestion de la dette.

Le président Adesina a salué le bilan inspirant et déterminé de la Corée en matière de développement, qui a transformé « un pays pauvre et dépendant de l'aide » en « l'un des plus grands pays donateurs au monde ».

Il a souligné les relations étroites entre la Corée et la Banque, qui remontent à 1982, date à laquelle la Corée est devenue membre de la Banque. Depuis lors, a-t-il dit, la Corée « a contribué à hauteur de près de 795 millions de dollars à la Banque, au Fonds africain de développement et au Fonds fiduciaire coréen ».

« Vous investissez dans la bonne institution : la Banque africaine de développement », a-t-il déclaré.

Le président du Rwanda, Paul Kagamé, a déclaré que l'expérience de la Corée montrait qu'un pays pouvait être radicalement transformé en l'espace d'une génération. « Y a-t-il une raison pour que l'Afrique ne devienne pas une région à revenus élevés ? » a-t-il demandé.

Samia Suluhu Hassan, présidente de la République-Unie de Tanzanie, a appelé à investir dans un programme axé sur la cuisson propre dans le cadre d'une transition énergétique juste. Elle a déclaré que l'investissement dans la cuisson propre réduirait les émissions, la déforestation et les maladies respiratoires qui affectent particulièrement les femmes et les enfants.

« Nous travaillons avec M. Adesina (président de la Banque africaine de développement) afin de réunir des fonds pour ce programme », a-t-elle déclaré.

Le président William Ruto a publiquement salué les innovations financières de la Banque africaine de développement. Il a demandé à la Corée d'envisager d’affecter une partie des DTS par l'intermédiaire de la Banque africaine de développement.

Parmi les autres points de contact des relations bilatérales cités par M. Adesina figurent la Conférence ministérielle de coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC), organisée conjointement, le Cadre d'investissement énergétique Corée-Afrique et le Fonds fiduciaire KOAFEC de 115,4 millions de dollars, qui est le plus grand fonds bilatéral de la Banque.

Faisant le point sur le Cadre d'investissement énergétique Corée-Afrique de 600 millions de dollars, entériné en 2021, M. Adesina a déclaré : « Nous avons approuvé conjointement les deux premiers projets : 57 millions de dollars pour le Projet d'amélioration du réseau de transport d'électricité du Kenya et 52 millions de dollars pour le renforcement du réseau électrique de l'est de l'Éthiopie. »

Mohamed Ould Ghazouani, président de la Mauritanie, président en exercice de l'Union africaine et coprésident du sommet aux côtés du président Yoon, a décrit le sommet comme une occasion pour les deux parties de renouveler leur engagement en faveur d'une croissance partagée et d'un partenariat fondé sur le respect et la confiance mutuels.

Un nouveau chapitre

Le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a fait remarquer que le volume des échanges commerciaux entre l'Afrique et la Corée reste insignifiant. « En 2022, l'Afrique représentait 2 % des échanges commerciaux de la Corée », a déclaré M. Mahamat, qui a appelé à promouvoir les relations commerciales bilatérales, à intensifier les échanges dans le secteur privé et à privilégier les secteurs clés à valeur ajoutée.

Le roi Mswati III d'Eswatini a encouragé les entreprises coréennes à investir dans n'importe quelle partie du continent. « Choisissez un lieu pour implanter des activités industrielles. Choisissez n'importe quel lieu. Nous ne sommes plus en concurrence, mais en collaboration. »

Ce message faisait écho à celui du président Teodoro Nguema Obiang Mbasogo, qui a quant à lui évoqué la Vision 2050 de son pays en matière de diversification de l'économie et s'est dit « impatient de voir les entreprises coréennes investir dans l'attrayante Guinée équatoriale. Nous fournirons les garanties et le soutien nécessaires aux investisseurs.

Le dirigeant togolais Faure Gnassingbé a parlé des opportunités offertes par son pays. « Le Togo est une économie ouverte. Nous sommes petits par la taille... Mais nous disposons d’un grand port maritime qui doit être développé pour promouvoir le commerce. »

Le président de la Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, a déclaré que le sommet avait créé « un tournant dans les relations entre la Corée et l'Afrique ».

Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a déclaré : « Le chemin parcouru par la Corée est un exemple à suivre et une source d'encouragement pour l'Afrique, qui s'efforce de sortir ses habitants de la pauvreté. »

Dans son discours de clôture, le président coréen Yoon a qualifié le sommet de « nouveau chapitre pour les relations entre la Corée et l'Afrique ».

Il a également souligné les domaines privilégiés par la Corée pour fournir un soutien et conclure des partenariats en Afrique : la numérisation, l'administration en ligne, l'éducation et le renforcement des capacités, les changements climatiques, la sécurité alimentaire et les minéraux critiques. Un dialogue Corée-Afrique sur les minéraux critiques devrait être lancé dans le courant de l'année.

En marge du sommet, M. Adesina a tenu des réunions bilatérales avec le ministre coréen de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales, Mme Song Miryung. 

La Banque africaine de développement a signé deux accords : un protocole d'accord entre la Banque et la Korea Trade Insurance Corporation (K-SURE), et une lettre d'intention entre la Banque et la Korea Overseas Infrastructure and Urban Development Corporation (KIND).

OM

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Sous le thème « Renforcer le rôle du secteur privé dans le secteur de la santé », l'Agence de Développement de l'Union Africaine (AUDA-NEPAD) a organisé le jeudi 20 juin 2024 à l’hôtel Radisson Blu d'Abidjan, une réunion stratégique de mise en œuvre de la déclaration de la réunion des dirigeants africains (ALM) sur le financement de la santé.

Cet événement qui va se déroule du 20 au 22 juin 2024, rassemble des experts éminents du domaine de la santé venus de tout le continent africain avec pour objectif principal de familiariser les parties prenantes avec les engagements de la déclaration de l'ALM et d'encourager l'implication du secteur privé dans le cadre stratégique de la santé.

Lors de l'ouverture de la cérémonie, le représentant de la Fédération des Chambres de Commerce et d'Industrie d'Afrique de l'Ouest (FEWACCI) a exprimé sa satisfaction de voir cet atelier se tenir en Côte d'Ivoire.

Il a souligné les nombreux efforts entrepris dans le domaine de la santé et a réaffirmé l'engagement du secteur privé à créer davantage d'opportunités d'investissement dans ce secteur.

La première journée de la réunion a porté sur le thème « Etat actuel de l’engagement du secteur privé dans le domaine de la santé en Afrique de l’Ouest : réussites et défis ». Les experts présents ont souligné l'importance de l'implication du secteur privé dans la santé, notant des avancées significatives mais également des défis à surmonter.

NEPAD 2

 Parmi les priorités identifiées, la mise en place d'un plan d'action 2024/2025 pour stimuler l'investissement privé en Afrique de l'Ouest a été particulièrement mise en avant. Les participants ont insisté sur la nécessité de promouvoir des initiatives africaines pour financer la lutte contre les maladies, avec une forte implication du secteur privé.

Le financement du système de santé en Afrique demeure un problème majeur. Bien que les gouvernements se soient engagés à consacrer 15 % de leur budget national à la santé, la majorité des pays africains n'ont pas encore atteint cet objectif. Actuellement, moins d'un pays sur cinq a réussi à atteindre cette cible, malgré une légère augmentation des dépenses de santé dans plusieurs pays.

La rencontre AUDA-NEPAD à Abidjan constitue une étape importante pour mobiliser le secteur privé en faveur du financement de la santé en Afrique.

En renforçant les partenariats entre le secteur privé et les gouvernements, l'Afrique peut espérer surmonter les défis actuels et futurs du secteur de la santé, tout en ouvrant de nouvelles perspectives d'investissement et de développement durable. Cette initiative est un pas important vers une meilleure santé pour tous sur le continent africain.

MC

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« De pays pauvre et dépendant de l'aide, la Corée s'est transformée en l'un des plus grands pays donateurs au monde », a déclaré le président du Groupe de la Banque, Akinwumi Adesina ; Comment peut-on expliquer que l'Afrique ne soit pas déjà devenue un continent à revenus élevés ? s’interroge le président Paul Kagamé.

La République de Corée va s'engager à fournir 14 milliards de dollars américains de financement à l'exportation pour soutenir les entreprises coréennes qui investissent en Afrique, tout en augmentant son aide publique au développement qui va passer à dix milliards de dollars d'ici à 2030.

Le président coréen, Yoon Suk Yeol, l'a annoncé mardi à Séoul lors de l'ouverture du premier sommet Corée-Afrique, auquel ont participé 25 chefs d'État et de gouvernement africains, ainsi que le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina.

Jusqu'à 48 pays africains ont été représentés à ce sommet par un président, un roi, un premier ministre, un vice-président ou un ministre pour discuter de « L'avenir que nous construisons ensemble : croissance partagée, durabilité et solidarité ».

Le président Yoon Suk Yeol s'est engagé à ce que la Corée étende ses cadres de promotion du commerce et de l'investissement ainsi que ses accords de protection des investissements aux pays africains.

Les dirigeants africains ont félicité la Corée pour son approche ouverte et mutuelle visant à renforcer la coopération avec le continent. Ils ont insisté sur les opportunités d'investissement existant dans leurs propres pays et à travers le continent.

Dans son allocution, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Adesina, a évoqué le thème du sommet et a déclaré : « Pour ''l'avenir que nous construisons ensemble'', je souhaite demander à la Corée, en signe de solidarité avec l'Afrique, de consolider ce sommet Corée-Afrique en acceptant de réaffecter des droits de tirage spéciaux (DTS) à la Banque africaine de développement ».

« L’autorisation par le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) d’utiliser jusqu’à 20 milliards de dollars de DTS pour le capital hybride, comme le préconisent nos institutions, avec l’immense soutien des chefs d'État et de gouvernement africains, vient marquer une nouvelle façon d'accroître le financement du développement », a poursuivi M. Adesina.

« La limite de 20 milliards de dollars approuvée par le FMI pour la réaffectation des DTS au capital hybride, par l'intermédiaire de la Banque africaine de développement et d'autres banques multilatérales de développement, permettra d'apporter 80 milliards de dollars de nouveau soutien financier », a ajouté le président du Groupe de la Banque.

M. Adesina a également vivement encouragé la Corée à contribuer généreusement à la 17reconstitution du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque, ainsi qu'à l'Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique (AGIA), une nouvelle initiative de la Banque, en partenariat avec l'Union africaine et Africa50, visant à mobiliser des financements privés pour les infrastructures vertes en Afrique.

Le Fonds fiduciaire de la Coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC), créé par le gouvernement coréen en 2007 et géré par la Banque, est le plus important des 17 fonds fiduciaires bilatéraux actifs de la Banque, en termes de contributions reçues et de taille du portefeuille.

L'appel de M. Adesina à des engagements financiers plus importants de la part de pays plus riches, comme la Corée, fait suite à la 59Assemblée annuelle de la Banque, où les discussions ont porté sur une réforme complète de l'architecture financière mondiale, par le biais de mécanismes de financement innovants tels que la réaffectation des DTS, et une réévaluation des pratiques défavorables en matière de gestion de la dette.

Le président Adesina a salué le bilan inspirant et déterminé de la Corée en matière de développement, qui a transformé « un pays pauvre et dépendant de l'aide » en « l'un des plus grands pays donateurs au monde ».

Il a souligné les relations étroites entre la Corée et la Banque, qui remontent à 1982, date à laquelle la Corée est devenue membre de la Banque. Depuis lors, a-t-il dit, la Corée « a contribué à hauteur de près de 795 millions de dollars à la Banque, au Fonds africain de développement et au Fonds fiduciaire coréen ».

« Vous investissez dans la bonne institution : la Banque africaine de développement », a-t-il déclaré.

Le président du Rwanda, Paul Kagamé, a déclaré que l'expérience de la Corée montrait qu'un pays pouvait être radicalement transformé en l'espace d'une génération. « Y a-t-il une raison pour que l'Afrique ne devienne pas une région à revenus élevés ? » a-t-il demandé.

Samia Suluhu Hassan, présidente de la République-Unie de Tanzanie, a appelé à investir dans un programme axé sur la cuisson propre dans le cadre d'une transition énergétique juste. Elle a déclaré que l'investissement dans la cuisson propre réduirait les émissions, la déforestation et les maladies respiratoires qui affectent particulièrement les femmes et les enfants.

« Nous travaillons avec M. Adesina (président de la Banque africaine de développement) afin de réunir des fonds pour ce programme », a-t-elle déclaré.

Le président William Ruto a publiquement salué les innovations financières de la Banque africaine de développement. Il a demandé à la Corée d'envisager d’affecter une partie des DTS par l'intermédiaire de la Banque africaine de développement.

Parmi les autres points de contact des relations bilatérales cités par M. Adesina figurent la Conférence ministérielle de coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC), organisée conjointement, le Cadre d'investissement énergétique Corée-Afrique et le Fonds fiduciaire KOAFEC de 115,4 millions de dollars, qui est le plus grand fonds bilatéral de la Banque.

Faisant le point sur le Cadre d'investissement énergétique Corée-Afrique de 600 millions de dollars, entériné en 2021, M. Adesina a déclaré : « Nous avons approuvé conjointement les deux premiers projets : 57 millions de dollars pour le Projet d'amélioration du réseau de transport d'électricité du Kenya et 52 millions de dollars pour le renforcement du réseau électrique de l'est de l'Éthiopie. »

Mohamed Ould Ghazouani, président de la Mauritanie, président en exercice de l'Union africaine et coprésident du sommet aux côtés du président Yoon, a décrit le sommet comme une occasion pour les deux parties de renouveler leur engagement en faveur d'une croissance partagée et d'un partenariat fondé sur le respect et la confiance mutuels.

Un nouveau chapitre

Le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a fait remarquer que le volume des échanges commerciaux entre l'Afrique et la Corée reste insignifiant. « En 2022, l'Afrique représentait 2 % des échanges commerciaux de la Corée », a déclaré M. Mahamat, qui a appelé à promouvoir les relations commerciales bilatérales, à intensifier les échanges dans le secteur privé et à privilégier les secteurs clés à valeur ajoutée.

Le roi Mswati III d'Eswatini a encouragé les entreprises coréennes à investir dans n'importe quelle partie du continent. « Choisissez un lieu pour implanter des activités industrielles. Choisissez n'importe quel lieu. Nous ne sommes plus en concurrence, mais en collaboration. »

Ce message faisait écho à celui du président Teodoro Nguema Obiang Mbasogo, qui a quant à lui évoqué la Vision 2050 de son pays en matière de diversification de l'économie et s'est dit « impatient de voir les entreprises coréennes investir dans l'attrayante Guinée équatoriale. Nous fournirons les garanties et le soutien nécessaires aux investisseurs.

Le dirigeant togolais Faure Gnassingbé a parlé des opportunités offertes par son pays. « Le Togo est une économie ouverte. Nous sommes petits par la taille... Mais nous disposons d’un grand port maritime qui doit être développé pour promouvoir le commerce. »

Le président de la Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, a déclaré que le sommet avait créé « un tournant dans les relations entre la Corée et l'Afrique ».

Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a déclaré : « Le chemin parcouru par la Corée est un exemple à suivre et une source d'encouragement pour l'Afrique, qui s'efforce de sortir ses habitants de la pauvreté. »

Dans son discours de clôture, le président coréen Yoon a qualifié le sommet de « nouveau chapitre pour les relations entre la Corée et l'Afrique ».

Il a également souligné les domaines privilégiés par la Corée pour fournir un soutien et conclure des partenariats en Afrique : la numérisation, l'administration en ligne, l'éducation et le renforcement des capacités, les changements climatiques, la sécurité alimentaire et les minéraux critiques. Un dialogue Corée-Afrique sur les minéraux critiques devrait être lancé dans le courant de l'année.

En marge du sommet, M. Adesina a tenu des réunions bilatérales avec le ministre coréen de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales, Mme Song Miryung. 

La Banque africaine de développement a signé deux accords : un protocole d'accord entre la Banque et la Korea Trade Insurance Corporation (K-SURE), et une lettre d'intention entre la Banque et la Korea Overseas Infrastructure and Urban Development Corporation (KIND).

HN

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M. Faman TOURE a été réélu à la Présidence du Conseil d'Administration du Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) à l'issue de la réunion du Conseil d'Administration tenue, l

e mercredi 22 mai 2024, à Abidjan.

 Au terme de cette réunion, les Administrateurs de cette structure centrale du marché financier régional de l'UEMOA ont renouvelé leur confiance à M. Faman TOURE pour assurer la Présidence du Conseil d'Administration pour un mandat de trois ans.

M. Faman TOURE a remercié l'ensemble des membres du Conseil d'Administration du DC/BR pour la confiance renouvelée et les a assurés de sa disponibilité à œuvrer pour la mise en œuvre de la vision et des ambitions de cette structure communautaire de service public, et la poursuite de sa politique de développement conformément au plan d’affaires 2021-2025.

Cette reconduction de M. Faman TOURE qui assure la présidence du Conseil d'Administration du DC/BR depuis juin 2022 intervient dans le contexte de la fin du processus d’autonomisation du Dépositaire Central/Banque de Règlement.

Elu président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) en juillet 2016, M. Faman TOURE a été réélu à la tête de cette Chambre consulaire le 28 août 2023 pour un deuxième mandat de six ans.

Il fut enseignant en cycle ingénieur HEA et DUT à l’Institut Polytechnique de Yamoussoukro où il dispensa des cours sur les risk management et les risques divers.

Titulaire d’un Certificat Administrateur de Sociétés obtenu à Sciences Po Paris et d’un diplôme de Médiateur Professionnel de l’Ecole Professionnelle de la Médiation et de la Négociation de Bordeaux, M. Faman TOURE a bâti sa carrière de chef d’entreprises dans le secteur de l’assurance.

A noter que le DC/BR est une institution financière spécialisée de l’UEMOA dont le siège est basé à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire. Il assure la centralisation de la conservation des valeurs mobilières pour ses adhérents, la bonne fin des opérations de règlement/livraison à la suite des transactions boursières ainsi que le paiement des évènements sur valeurs.

En tant que membre à part entière de l’Association of National Numbering Agency (ANNA), il assure la codification des valeurs mobilières dans l’UEMOA. Le DC/BR a été créé en 1996 et a effectivement démarré ses activités le 16 septembre 1998. 

Sercom                       

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Une délégation de l’Institut National Polytechnique Houphouët Boigny de Yamoussoukro (INP-HB), conduite par le Directeur Général de l’établissement effectue une mission de prospection aux Etats-Unis depuis le 25 mai 2024.

Dans le cadre de cette mission, la délégation a eu plusieurs rencontres avec des responsables des universités américaines en Californie et dans le Massachusetts.

Le 3 juin 2024, l’Ambassadeur Ibrahima TOURE, Chef de la Mission diplomatique de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, a organisé un déjeuner de travail auquel ont pris part les membres de la délégation de l’INPHB et des représentants d’universités américaines : « Howard University » et « Thunderbird University ».

Cette rencontre était  au cœur des échanges, la coopération universitaire entre ces différents établissements.

Les échanges ont permis aux différentes parties de s’accorder sur des projets de entre leurs établissements dans plusieurs domaines, notamment les échanges universitaires, l’innovation technologique, l’entrepreneuriat, l’intelligence artificielle etc.

L’Ambassade jouera un rôle clé dans ce vaste chantier, par ses actions de coordination et d’impulsion des projets de coopération convenus.

OM

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Du 20 au 29 mai, le Club des Amis de la Chine a conduit une mission économique en Chine, regroupant des hommes d'affaires ivoiriens issus de divers secteurs d'activités.

De Guangzhou à Beijing, cette mission avait pour objectif principal de permettre aux entrepreneurs ivoiriens de nouer des partenariats concrets avec leurs homologues chinois.

La mission a offert un programme intensif de rencontres et de visites. Parmi les temps forts, les délégués ivoiriens ont eu l'occasion de visiter plusieurs usines spécialisées dans la production de carreaux, d'appareils médicaux et de machines d'imprimerie. Ces visites ont permis aux participants de mieux comprendre les processus de fabrication et les standards de qualité en vigueur en Chine, ouvrant ainsi la voie à de potentiels accords commerciaux.

L'un des moments marquants de cette mission fut la rencontre avec le président de la Ceinture et de la Route du Parti Communiste Chinois. Cette initiative stratégique qui vise à renforcer les échanges économiques et culturels entre la Chine et d'autres pays, représente une opportunité majeure pour les entreprises ivoiriennes de s'intégrer dans des projets d'envergure internationale.

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Les hommes d'affaires ivoiriens ont également été reçus par l'Ambassade de Côte d'Ivoire en Chine. Cet accueil souligne l'importance accordée par les autorités chinoises au développement des relations économiques bilatérales et à la coopération avec la Côte d'Ivoire.

Parmi les participants, on pouvait noter la présence de la députée-maire de Rubino, venue promouvoir des projets de jumelages et de développement pour sa région. Sa participation témoigne de l'importance de cette mission non seulement pour les échanges commerciaux, mais aussi pour le développement local en Côte d'Ivoire.

D'autres secteurs représentés incluaient le BTP, l'agriculture biologique, les finances et l'imprimerie, illustrant ainsi la diversité des intérêts économiques ivoiriens en Chine.

Cette mission économique a permis de poser les bases de collaborations fructueuses et durables entre les hommes d'affaires ivoiriens et chinois. En favorisant les échanges et en facilitant les rencontres, le club des amis de la Chine contribue activement à l'essor des relations économiques entre la Côte d'Ivoire et la Chine en offrant de nouvelles perspectives de croissance pour les entreprises ivoiriennes.

La mission économique conduite s'est avérée être un succès, ouvrant la voie à des partenariats concrets et à des opportunités d'affaires prometteuses.

Cette initiative souligne l'importance de la coopération internationale et le rôle clé que peuvent jouer les échanges économiques dans le développement des relations bilatérales entre la Côte d'Ivoire et la Chine.

OM

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