Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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LMS-CI Sarl fut l’une des premières entreprises à rejoindre Yango Côte d’Ivoire en tant que partenaire. Cette entreprise gère aujourd’hui, une flotte impressionnante de véhicules. Djibril CAMARA, le gérant de cette entreprise qui bat des records sans bruit, a accepté de partager son expertise avec Yango avec la communauté.

 L’entreprise LMS-CI Sarl a rejoint Yango en avril 2019. À cette époque, elle ne comptait encore que 80 véhicules environ : «Au départ, nous ne comptions tout au plus que 80 véhicules, qui m’appartenaient tous dont une cinquantaine qui opéraient sous la marque Yango», se souvient encore Djibril CAMARA.

Aujourd’hui, elle gère une flotte de plus de 4.000 véhicules toutes opérant sous la plateforme Yango. Pourtant, le scepticisme était le sentiment dominant au début de l’aventure, avoue Djibril CAMARA.

Ceci s’expliquait notamment par le fait que la plupart des chauffeurs, analphabètes, n’étaient pas très à l’aise avec la plateforme. Mais très vite, la vague Yango a conquis de nombreux chauffeurs qui ont rejoint la compagnie de Djibril CAMARA.

Les années 2020 et 2021 sont celles qui ont vu la côte de LMS-CI Sarl véritablement grimper auprès des conducteurs, aime à rappeler Djibril CAMARA : «C’est au cours de l’année 2021 que nous avons enregistré le plus grand nombre d’adhésions à notre compagnie. Le pic fut paradoxalement atteint lors la grève des taxis en 2021.

À posteriori, ceci s’explique surtout par le gage de crédibilité qu’inspire Yango à ses partenaires».

En effet, Djibril CAMARA insiste beaucoup sur la sécurité et la rentabilité qu’assure Yango à ses contreparties : «L’application assure un taux de remplissage très appréciable aux conducteurs qui sont assurés de ne pas rouler à perte. Par ailleurs, avec Yango, la traçabilité offre une sécurité que les clients apprécient beaucoup», assure Djibril CAMARA.

Un autre point sur lequel Djibril CAMARA aime insister est le niveau de revenu que Yango assure à ces conducteurs. En effet, au cours des deux premières années, nombre de conducteurs affichaient des revenus mensuels au-delà du million. (NDLR : ce qui est encore le cas aujourdhui). Ceci s’explique en grande partie par la tarification offerte par Yango.

La compagnie LMS-CI Sarl compte aujourd’hui plusieurs succursales à Abidjan notamment dans les communes d’Adjamé (Siège), Koumassi, Cocody et Yopougon.

Djibril CAMARA reste confiant quant à l’avenir de Yango en Côte d’Ivoire. Cependant, il souhaite que le GPS soit plus précis, car il n’est pas rare que certains conflits naissent entre conducteurs et clients du fait des défaillances du système de localisation.

Correspondance Particulière 

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Le nouveau président kényan William Ruto a annoncé mardi 27 septembre 2022 la composition de son gouvernement composé de 22 membres, dont sept femmes.

«Je suis fier d’annoncer les hommes et femmes qui vont servir dans le gouvernement », a déclaré le président Ruto qui a notamment nommé Njuguna Ndung’u, ministre des Finances, Abraham Kithure Kindiki, ministre de l’Intérieur, Aden Barre Duale, ministre de la Défense et Simon Chelugi, ministre des Petites et moyennes entreprises.

William Ruto a été élu nouveau président de la République du Kenya pour un mandat de 5 ans.

Âgé de 55 ans, Ruto, qui est également le vice-président sortant, avait obtenu 50,49% des voix, devançant au bout d’une course très serrée son principal rival Raila Odinga, qui a récolté 48,85% des suffrages.

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Le ministre du Tourisme, Siandou Fofana, a exprimé la vision du gouvernement ivoirien de faire figurer le pays dans le top 5 des destinations d’Afrique, à travers la mise en œuvre de l’ambitieux programme “Sublime Côte d’Ivoire". Il intervenait à l’occasion de l’émission "Les Salons de Radio Côte d’Ivoire", le dimanche 25 septembre 2022 à Abidjan.

« Nous avons une vision de faire de notre pays le top 5 des destinations touristiques les plus prisées sur le continent africain. Cette stratégie vise à donner une attractivité à la Côte d’Ivoire. Nous avons toutes les potentialités pour arriver à nos fins », a déclaré Siandou Fofana.

Selon le ministre, la stratégie de développement du tourisme en Côte d’Ivoire est adossée à trois finalités que sont : la création d’un réservoir d’emplois, le développement d’un moteur de croissance du PIB (démultiplier les recettes fiscales) et le développement territorial hors d’Abidjan.

Il s’agira, in fine, de faire de la Côte d’Ivoire un hub de divertissement, de loisirs, de détente recherché sur google, a soutenu le ministre.

Dégageant les perspectives de cette stratégie de promotion du tourisme, Siandou Fofana, a indiqué que le secteur du tourisme ambitionne de contribuer à hauteur de 8 à 10% au PIB à l’horizon 2025.

D’un investissement de 3 200 milliards de FCFA, le projet « Sublime Côte d’Ivoire » va coûter 1 500 milliards de FCFA à l’État et 1 700 milliards de FCFA au secteur privé. L’investissement étatique sera consacré au domaine des infrastructures aériennes, routières, à la sécurité, à la santé, etc. Quant au secteur privé, ses investissements vont porter sur la réhabilitation des réceptifs hôteliers, des salles de conférences, des restaurants, etc. Pour Siandou Fofana, la Côte d’Ivoire est une terre d’opportunité pour le tourisme.

S’agissant de l’organisation de la CAN 2024 en Côte d’Ivoire, son département ministériel compte jouer sa partition pour la réussite de l’évènement. « Nous allons créer des villages de la CAN qui vont vendre la Côte d’Ivoire », a-t-il souligné. ’’Nous allons inciter les supporters à visiter les attractivités de la Côte d’Ivoire dans les secteurs tels que la musique, l’art, la gastronomie, etc’’, a-t-il ajouté.

Aaa/ Gouv.ci

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L’ex-président guinéen Moussa Dadis Camara et d’autres coaccusés ont été envoyés en prison mardi 27 septembre 2022, avant d’être jugés mercredi 28 septembre 2022 pour le massacre commis le 28 septembre 2009 au Satade de Conakry, ont indiqué leurs avocats.

Le procureur a fait “embarquer nos six clients à la maison centrale (prison) où ils seront semble-t-il retenus jusqu’à la fin de la procédure”, c’est-à-dire du procès, à la durée indéterminée, a déclaré un de ces avocats, Me Salifou Béavogui, à des journalistes devant le tribunal de Conakry.

Onze accusés de ce procès historique dont Dadis Camara étaient convoqués au greffe vers midi, préalablement à leur comparution prévue demain mercredi.

Les 11 prévenus doivent répondre mercredi à partir de 10H00 (locales et GMT) de leurs agissements le 28 septembre 2009 et les jours suivants, selon des médias.

Des soldats, des policiers et des miliciens avaient fait couler un bain de sang lors du rassemblement de sympathisants de l’opposition réunis dans un stade de Conakry pour démontrer pacifiquement leur force et dissuader M. Camara de se présenter à la présidentielle de janvier 2010.

Le capitaine Moussa Dadis Camara avait été porté au pouvoir en décembre 2008 par un coup d’Etat militaire.

Le 28 septembre 2009 et les jours suivants, 156 personnes ont été tuées et des milliers blessées et au moins 109 femmes ont été violées, selon le rapport d’une commission d’enquête internationale mandatée par l’ONU.

M. Camara qui vit en exil au Burkina Faso, est rentré dans la nuit de samedi à dimanche à Conakry pour participer au procès.

Des proches de Camara, cités par des médias, ont déclaré qu’il était rentré en Guinée pour « laver son honneur » devant les juges.

hn

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L’Agence en partenariat avec Ecobank Côte d’Ivoire annoncent la 5ème édition du Salon de l’Epargne, de l’Investissement et du Patrimoine (SEIP) les 10 et 11 novembre 2022 au Sofitel Hôtel Ivoire sur le thème “ Planifier et investir dans un environnement économique incertain. ” avec un format alliant présentiel et digital.

Après le succès des 4 éditions précédentes (+ de 4500 participants annuels), le SEIP revient à un format sur deux jours permettant d’accueillir plus de visiteurs et de couvrir plus de thématiques. Dans un contexte économique mondial difficile ayant pour conséquence la hausse du coût de la vie, la mise en place par les ménages d’une épargne efficace afin de préserver leur santé financière est devenue cruciale. Cette 5ième édition du SEIP placée sous le thème “ Planifier et investir dans un environnement économique incertain ” se déclinera sous plusieurs axes. Ces derniers seront développés par une quarantaine de panélistes au cours de 14 sessions plénières, CEO talks, Master class et animations thématiques.  

Avec le contexte économique présent, la mission du salon est plus que d’actualité : veiller à l’éducation financière des populations en créant un débat riche entre acteurs des secteurs bancaires, de la microfinance, de l’assurance, de l’immobilier, et du grand public. 6000 personnes sont attendues durant ces deux journées. Ce sera aussi l’occasion pour les participants, personnes morales ou physiques, de comparer les offres et services bancaires des partenaires présents et de s’enrichir des conseils donnés sur les stands.

Cette année, le pass “PRIMO”, véritable innovation, permettra d’obtenir des rendez-vous garantis avec les conseillers financiers des institutions présentes afin d’obtenir des avis sur leurs projets financiers, qu’ils s’agissent de création d’entreprise, de projets immobiliers ou de prêts pour des projets personnels. Les organisateurs du Salon de l’Epargne reviennent encore avec une version hybride, en présentiel et en ligne, avec de nouveaux formats de prise de parole, ainsi que des espaces repensés, dans le but de faire vivre à leurs visiteurs une expérience optimale (Web TV, Pass VIP, Master class spéciale, etc.).

« Covid, Variole du singe, guerre en Ukraine, inflation, cherté de la vie…Alors qu’on pensait s’être habitué.e.s aux récentes crises sanitaires mondiales et leurs conséquences nous obligeant à revoir notre façon de gérer notre argent, les récents évènements nous rappellent que nous ne sommes pas à l’abri d’une énième crise, qu’elle soit politique, sécuritaire, sanitaire, etc. Mieux, ils ont accru de façon significative, notre vulnérabilité structurelle.

La planification de notre vie financière se doit d’y survivre. Notre épargne et nos investissements doivent s’ajuster en conséquence. Et le SEIP est la plateforme rêvée pour y arriver », a déclaré Madame Leticia N’cho-Traoré, Directrice de L’Agence et co-organisatrice du SEIP.

« Ecobank, ayant pour mission de contribuer au développement de l’Afrique et de ses populations, place l’éducation et l’inclusion financière au cœur de ses préoccupations. Dans un contexte mondial plus qu’incertain, le défi prioritaire de Ecobank de transformer l’environnement bancaire du continent en proposant des produits et solutions adaptées et répondant à ce besoin pressant de sécurité financière, prend tout son sens.

Rappelons-le, Le SEIP est donc pour nous l’occasion de nous rapprocher du grand public et de les conseiller, les accompagner dans le processus d’épargne, d’investissement matériel et immatériel, pour construire un avenir financier serein. » déclare Paul-Harry Aithnard, Directeur général Ecobank Côte d’Ivoire, Directeur Exécutif Ecobank UEMOA.

Sercom/ aaa

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Depuis 72 heures, circule sur les réseaux sociaux, la note de service N°000001/DGD/DRCD du 21 Septembre 2022, qui a pour objet, la «suspension des autorisations de transit de produits pétroliers sur le Mali».

Une note régulièrement prise par les services compétents (en l’occurrence la Direction Générale des Douanes) mais qui a donné lieu à toutes sortes d’interprétation en lien avec le discours du Premier ministre par Intérim du Mali à l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 22 septembre 2022. Pourtant cette note n’a rien à voir avec la situation alléguée selon le ministre des Finances qui réagissait hier après-midi.

«J’étais surpris de voir une polémique sur la suspension des autorisations de transit des hydrocarbures vers le Mali. De quoi s’agit-il ? Il est important de le rappeler. Il s’agit d’une décision que nous avons prise, qui est liée particulièrement à cinq autorisations, que j’ai signées personnellement, de transit du Super (essence) qui viendrait du Nigéria vers le Mali. Je les ai signés précisément le 12 Août 2022. Deux semaines après (pendant que j’étais en vacances), j’ai été interpelé par la SONIDEP qui se plaignait du fait que, les autorisations que nous avons accordées compromettent la santé financière de la Société (SONIDEP)», a souligné le ministre des Finances précisant que les services compétents lui signalé que, des reversements ont été repérées, c’est-dire-que, les hydrocarbures (en particulier l’essence), destinés au Mali en passant le Niger sont reversés sur le territoire nigérien en raison de différentiel des prix.

«Après analyse et vidéo à l’appui, la SONIDEP nous a convaincu de cette forme de fraude. C’est pourquoi j’ai demandé à l’administration douanière de suspendre. L’administration douanière m’a soumis les cinq lettres de suspension associées aux cinq autorisations de transit. J’ai suspendu le 9 septembre 2022 et à la suite de cette décision, j’ai demandé à l’administration de la douane de prendre une note pour notifier aux unités douanières qui sont sur les frontières, tant qu’à l’entrée qu’à la sortie, pour que cela soit officiel. Mais, il se trouve que, à la prise de la décision de suspension, il y’avait un contingent de citernes à l’entrée du Niger qui est lié aux autorisations que, nous avons donné. Il m’a paru injuste de dire que nous suspendons et que, ces camions doivent repartir. Donc j’ai demandé à la Direction Générale des Douanes de prendre des dispositions pour les escorter jusqu’à la sortie des frontières», a précisé le ministre des Finances.

«A la suite de cela et après apurement de ce stock qui est au niveau des frontières, nous avons décidé d’interdire l’entrée et la sortie des hydrocarbures vers le Mali et c’est le 21 septembre que le Directeur Général de la Douane a pris la circulaire sur la base bien sûr des mesures de suspension que, j’ai prises le 9 septembre 2022», a expliqué M. Jidoud. D’après le ministre des Finances, il s’agit d’une ‘’coïncidence hasardeuse du calendrier’’ que certains ont essayé d’interpréter comme étant une sorte de mesure de représailles contre le peuple frère malien.

«Cela n’a rien n’avoir. C’est totalement déconnecté. Il n’y a aucune corrélation. D’ailleurs ceux dont les gens parlent est intervenu le 22 septembre 2022 et la décision que nous avons prise est intervenue le 21 septembre 2022. Je pense qu’il faut éviter de rentrer dans une polémique inutile», a conclu le Ministre des Finances.

hn

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Une nouvelle étude Kaspersky a révélé les centres d’intérêts des enfants les plus populaires sur Internet pendant l’été 2022. Cette fois ci, les données ont été obtenues depuis les recherches Google et YouTube. Big Floppa arrive en tête des mêmes, et la quatrième saison de Stranger Thing a été la série la plus populaire de l’été.

Stranger Things a été la tornade de l’été. Selon les statistiques, la quatrième saison a battu un record absolu puisqu’elle a été visionnée pendant 287 millions d'heures dans la semaine du 23 au 29 mai. En outre, les enfants ont également exploré de nouveaux jeux, mèmes et blogueurs.

Kaspersky a analysé les données anonymes fournies par les utilisateurs du logiciel de contrôle parental Kaspersky Safe Kids du 1er juin 2022 au 22 août 2022.Les données comprenaient des requêtes de recherche dans Google et YouTube.

Dis-moi Google, que recherchent les enfants ?

Le mème le plus populaire, recherché sur Google par les enfants s’avère être Big Floppa – un cinquième (20%) de toutes les recherches de mèmes le concernaient. Big Floppa Cet été, 33% des recherches Google des enfants étaient liées à Youtube, alors que divers services Internet représentaient 18% des recherches.

Il est intéressant de noter que, cet été, les enfants ont davantage utilisé le site de réseau social créatif "DeviantArt" (6 %) que TikTok (5 %). DeviantArt est la plus grande communauté en ligne d'artistes ou d'amateurs d'art, et permet aux gens de se connecter à travers la création et le partage de l'art.

En dehors de cela, les jeux vidéo ont été l'une des catégories les plus populaires - leur part était de 10%. En particulier, Roblox est devenu le leader avec 33 % (de toutes les recherches liées aux jeux), très loin devant Minecraft (9 %), malgré son énorme popularité auprès des jeunes enfants. Une autre demande de recherche fréquente cet été a été le "Pokemon écarlate et violet" récemment lancé par Nintendo, qui a représenté 5% des recherches.

Et qu’ont cherché les enfants sur YouTube ?

Stranger Things                       

Parmi toutes les requêtes relatives aux "dessins animés, films et émissions de télévision" (16 % de toutes les requêtes YouTube), la quatrième saison de Stranger Things a suscité un énorme intérêt. Les enfants ont recherché non seulement des vidéos liées à la série, mais aussi les acteurs et les personnages qui jouaient les rôles principaux.

Cette fois, les actrices les plus connues étaient Millie Bobby Brown et Sadie Sink. La popularité de Stranger Things a également migré vers le domaine de la musique (les demandes de musique sur YouTube s'élèvent à 16 %). Les vidéos les plus fréquemment recherchées par les enfants sont "Chrissy, Wake Up", une vidéo créée à partir de clips et d'images de la quatrième saison, ainsi que le titre Running Up That Hill (1985) de Kate Bush, qu'un des personnages principaux aime écouter.

Pink Sauce

Le mème "Pink Sauce" est devenu un phénomène intéressant. Il est apparu sur TikTok et a été créé par le blogueur Chef.pii, qui a sorti une sauce rose pour la nourriture. Le produit a fait l'objet de quelques scandales, et la quantité de sauce contenue dans l'emballage ainsi que la qualité du produit lui-même ont été activement discutées.

Les blogueurs d’été

Au-delà des mèmes, les enfants se sont surtout intéressés aux jeux sur YouTube cet été - cette catégorie représente le plus grand nombre de requêtes - 27%. Les plus recherchés sont les blogueurs spécialisés dans les jeux (35%) et les blogueurs spécialisés dans Minecraft (27%).

Les influenceurs qui filment différents types de contenus comme les défis ou le lifestyle ont représenté 20% de toutes les requêtes des enfants. Le blogueur le plus populaire de l'été est Spencer X, qui filme des contenus liés à la musique. Il compte 2,66 millions d'abonnés sur YouTube et 55,1 millions sur TikTok. « Nous constatons régulièrement que les intérêts et les tendances des enfants évoluent rapidement. Littéralement chaque trimestre, de nouveaux mèmes, films et héros font leur apparition.

Par exemple, le jeu effrayant The Backrooms a été follement populaire ce printemps, et maintenant "Pokemon Scarlet et Violet" est déjà en tête de liste. Suivre tous ces changements peut être assez difficile si vous n'êtes pas un enfant, c'est pourquoi les applications de contrôle parental peuvent aider les parents à comprendre toutes les tendances et tous les sujets », commente Anna Larkina, experte en analyse de contenu web chez Kaspersky.

Le rapport complet des intérêts des enfants en ligne est disponible sur ce lien. Voici quelques conseils pour maintenir la sécurité des enfants en ligne :

  • Intéressez-vous à l'activité en ligne de vos enfants. Demandez-leur si vous pouvez regarder leurs séries préférées ou écouter des morceaux de musique ensemble. En option, vous pouvez apprendre ensemble quelques pratiques sécurisées pour rester en sécurité en ligne.
  • Une bonne option peut être l’utilisation d’applications de contrôle parental. Mais il est important de discuter de cet outil avec votre enfant pour lui expliquer comment ces applications fonctionnent et pourquoi leur sécurité en ligne est importante.
  • Expliquez que les informations sensibles ne devraient être partagées que par le biais d’applications de messagerie sécurisées et uniquement avec des personnes qu’ils connaissent déjà. Les parents peuvent faire office d’exemple en leur montrant quelques bonnes pratiques.
  • Passez plus de temps à communiquer avec vos enfants à propos des mesures de sécurité. Essayez de prendre du recul sur vos propres habitudes. Est-ce que vous utilisez un smartphone quand vous mangez ou parlez ? Est-ce que vos enfants imitent certaines de vos manières et attitudes ? Est-ce qu’ils réagissent différemment quand vous délaissez votre téléphone ?
  • Rendez les conversations autour de la cybersécurité plus divertissantes et intéressantes en les abordant via des jeux ou autres formats ludiques.
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Le Président de la République, Alassane OUATTARA, a échangé, ce mardi 27 septembre 2022, au Palais de la Présidence de la République, avec le Ministre français de l’Intérieur, M. Gérald DARMANIN, en visite de travail en Côte d’Ivoire.

Le Ministre Gérald DARMANIN a exprimé sa joie d’être reçu par le Chef de l’Etat ivoirien, et surtout de lui transmettre les chaleureuses et amicales salutations du Président français, S.E.M Emmanuel MACRON.

Il a relevé l’excellence et la qualité des relations d’amitié entre la France et la Côte d’Ivoire, en précisant que sa visite à Abidjan et celles de bien d’autres autorités françaises avant lui, visent à consolider chaque jour davantage ces relations.

Le Ministre français de l’Intérieur a évoqué la visite qu’il venait d’effectuer ce jour- même à l’Académie de Lutte contre le Terrorisme, à Jacqueville. Un projet dans lequel, selon M. Gérald DARMANIN, la France et la Côte d’Ivoire sont fortement engagées et pour lequel notre pays mérite d’être accompagné et aidé en vue de la stabilité de la sous-région et de l’Afrique.

Parlant de la situation des Soldats ivoiriens détenus au Mali, il a réitéré le soutien de la France à notre pays, et souligné que le Gouvernement français demeure activement à l’écoute de tout ce qui se passe en Côte d’Ivoire, notamment en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, la sécurité ainsi que la préservation de la paix publique.

Pour terminer, M. Gérald DARMANIN a salué la longue tradition de collaboration entre les ministères français et ivoirien de l’Intérieur.

Notons que le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense, M. Téné Birahima OUATTARA, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Général Vagondo DIOMANDE et des membres du Cabinet présidentiel, ont pris part à la rencontre.

Présidence 

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La Banque africaine de développement a signé avec la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire un protocole d’accord de don d’un montant de 400 000 dollars américains, mardi 27 septembre 2022, à Abidjan. Le but est d'accélérer l’opérationnalisation des interventions de la Caisse des dépôts et consignations en faveur des petites et moyennes entreprises ivoiriennes.

Le don provient du Fonds fiduciaire pour le développement des marchés des capitaux, un fonds multi-donateurs, administré par la Banque africaine de développement.

Le Projet d’appui à la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire va l’aider à accompagner les petites et moyennes entreprises ivoiriennes dans le cadre de la relance post-Covid-19, et à promouvoir les initiatives entrepreneuriales, en faveur des femmes et des jeunes notamment. Le projet vise à renforcer les capacités de la Caisse des dépôts et consignations du pays, via – entre autres – l’élaboration d’un document de stratégie qui encadre ses interventions en faveur des petites et moyennes entreprises ; la préparation d’une étude de faisabilité pour identifier, préparer et valider les options de mise en œuvre de ladite stratégie ; l’accompagnement dans le cadre des diligences relatives à la préparation de premières interventions ; la mise à disposition d’outils pour faciliter l’opérationnalisation de cette stratégie ; et la formation des équipes de la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire.

« Nous nous réjouissons de cette première collaboration entre le Groupe de la Banque et la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire, a déclaré Ahmed Attout, chef de la Division du développement des marchés de capitaux du Groupe de la Banque africaine de développement. En renforçant les capacités de la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire, ce projet va contribuer à élargir la base d’investisseurs à long terme en Côte d’Ivoire et à diversifier les sources de financement des petites et moyennes entreprises ivoiriennes ». 

Le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire, Lassina Fofana, a déclaré, pour sa part : « Contribuer au financement des petites et moyennes entreprises fait partie des missions de la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire en sa qualité d’investisseur d’intérêt général. La Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire adresse ses vifs remerciements à la Banque africaine de développement pour cette marque de confiance et se réjouit de cette première collaboration qui va renforcer ses capacités, afin de soutenir davantage les petites et moyennes entreprises ivoiriennes. » « La Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire entend assurer une bonne mise en œuvre de ce projet, qui va permettre de développer des mécanismes de financement des petites et moyennes entreprises ivoiriennes, en synergie avec les secteurs bancaire et financier ivoiriens. Ainsi, la Caisse des dépôts et consignations de Côte d’Ivoire contribuera au développement d’entreprises créatrices de richesse et d’emplois, notamment pour les jeunes et les femmes », a ajouté M. Fofana.

mc

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En marge de l’édition 2022 de la Semaine africaine du climat, une session intitulée « Limiter les pertes et les dommages par des mesures d’adaptation renforcées en Afrique » a donné lieu à des échanges animés et d’actualité sur une dimension du changement climatique à laquelle on prête généralement peu d’attention : identifier et évaluer les coûts et les dommages liés au changement climatique.  

L’événement, organisé par la Banque africaine de développement et la Fondation allemande Konrad Adenauer, était l’occasion de souligner l’importance de définir et d’évaluer les pertes et dommages que les catastrophes climatiques infligent aux biens, aux économies, aux vies et aux moyens de subsistance. Le constat est unanime : l’Afrique est le continent le plus vulnérable au changement climatique.

Olufunso Somorin, expert principal régional à la Banque africaine de développement, qui modérait les débats, a ouvert la session en soulignant combien il importe que les pays africains mesurent les pertes et les dommages liés au changement climatique, afin d’être en mesure de les quantifier et d’y répondre d’une façon juste et adaptée au contexte national spécifique à chacun des pays. Il est tout aussi important de prendre en compte les pertes qui surviennent même dans les cas où des actions préventives d’adaptation climatique ont été prises, a-t-il ajouté.

Fatten Agad, conseillère principale en diplomatie et géopolitique climatique à l’Africa Climate Foundation, a appelé à produire un rapport qui ferait office de guide de référence et de base pour l’évaluation des pertes et dommages liés au climat. « Il a déjà été prouvé que l’impact socio-économique de la pandémie de Covid-19 sur les pays africains a été très fort, et leur ajouter le fardeau du financement de quelque chose comme les pertes et les dommages serait injuste », a-t-elle déclaré.

Directrice de la Sécurité énergétique et du Changement climatique en Afrique à la fondation Konrad Adenauer, Anja Beretta a exhorté les pays africains à intégrer des dispositifs pour régler le problème des pertes et dommages dans leurs Contributions déterminées au niveau national (CDN). Elle a également appelé à désigner des institutions et des structures fonctionnelles à même de garantir une utilisation efficiente et efficace des financements climatiques, afin de faire progresser le débat sur les flux financiers en matière de pertes et dommages.

Stéphane Bonamy, chef de la délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge au Cameroun a évoqué les pays confrontés à la fois à des conflits et aux effets du changement climatique et pour lesquels on doit impérativement mettre en place des mesures préventives suffisamment tôt pour réduire l’ampleur des pertes et dommages subis et alléger le fardeau qui pèse sur les communautés. Il a précisé que 14 des 25 pays les plus vulnérables aux impacts du changement climatique dans le monde sont aussi confrontés à une forme quelconque de conflit.

Olumide Abimbola, directeur exécutif de l’institut berlinois Africa Policy Research, a réaffirmé la nécessité d’intégrer davantage d’exemples africains en matière de pertes et dommages – passés et actuels – dans les manuels et les revues.

Tous étaient unanimes : il y a nécessité, pour l’Afrique, de donner la priorité à des mesures d’adaptation rapides, cohérentes et à grande échelle, pour éviter ou minimiser les pertes et dommages à venir.

Un autre consensus s’est dégagé : il faut, de toute urgence, accroître les flux financiers – de sources publiques et privées – pour financer les mesures d’adaptation climatique en Afrique. Entre autres projets exemplaires, a été cité le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique de la Banque africaine de développement, qu’elle mène avec le Centre mondial pour l’adaptation. Ce programme vise à mobiliser 25 milliards de dollars sur cinq ans, afin d’accélérer et d’intensifier les mesures d’adaptation climatique sur le continent.

Les participants ont également appelé à nouer de nouveaux partenariats stratégiques pour piloter les politiques, les plans et les investissements en matière d’adaptation en Afrique, via la mise en œuvre des Contributions déterminées au niveau national et les synergies à développer avec des initiatives comme le programme de Financement des risques de catastrophes en Afrique.

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