Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La valeur des exportations turques d'huile d'olive pour la saison 2021-2022 a augmenté par rapport à la saison précédente, atteignant 201 687 000 dollars.

Selon les informations recueillies par le correspondant de l'Agence Anadolu, à partir des données de l'Union des exportateurs de la mer Égée, la Turquie a poursuivi ses échanges avec plus de 120 pays au cours de la saison d'exportation d'huile d'olive 2021-2022, qui s'est terminée le 31 octobre.

Selon les mêmes informations, les exportations d'huile d'olive sont passées de 44 000 tonnes à 58 000 tonnes, soit une augmentation de 32% par rapport à la saison précédente, et ont augmenté en valeur de 134 877 000 dollars à 201 687 000 dollars.

Les États-Unis d'Amérique figuraient en tête sur la liste des pays importateurs d'huile d'olive turque pour une valeur de 75 millions de dollars, suivis de l'Espagne avec 24 millions de dollars, du Japon avec 17 millions de dollars, de l'Arabie saoudite avec 10 millions de dollars et des Émirats arabes unis avec 5 millions de dollars.

Source: Anadolu Agency

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MMV et Shin Poong Pharm. Co., Ltd. se félicitent de l'inclusion officielle de Pyramax® (pyronaridine-artésunate) dans les lignes directrices unifiées de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur le paludisme à la suite d'un processus de révision approfondi.

Les lignes directrices de l'OMS sur le paludisme sont la principale référence qui guide les politiques nationales de prise en charge du paludisme. La recommandation de nouveaux médicaments repose sur une analyse approfondie et complète des éléments de preuve selon le processus GRADE, qui fournit une approche systématique en vue de formuler des recommandations sur la pratique clinique. À l’issue de cet revue  qui comprenait l'une des plus larges études cliniques visant à évaluer la sécurité et l'efficacité d'un antipaludique en vie réelle - le Comité d’examen des directives a recommandé l'inclusion officielle de Pyramax dans les lignes directrices avec une recommandation "FORTE" - le plus haut niveau d’évidence.

Pyramax est une combinaison thérapeutique à base d'artémisinine (CTA) à dose fixe et la seule à être indiquée pour le traitement au stade sanguin des deux espèces dominantes de parasites du paludisme : P. falciparum et P. vivax. Le médicament est également disponible dans une formulation de granules adaptée aux enfants pour garantir la palpabilité et donc le dosage correct pour cette population vulnérable.

Les comprimés et les granules Pyramax ont reçu des avis scientifiques positifs du comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'Agence Européenne des Médicaments (EMA) au titre de l'article 58, sur la base d'un programme de développement robuste ; A ce jour, plus de 2,9 millions de patients atteints de paludisme ont été traités avec ce médicament, y compris des enfants de moins de 1 an.

Les deux formulations sont actuellement enregistrées pour le traitement du paludisme simple dans 29 pays d'Afrique et d'Asie.

Suite aux avis scientifiques positifs d'utilisation, une vaste étude de suivi des événements de cohorte a été mise en œuvre dans 5 pays africains  sous la supervision du réseau CANTAM pour évaluer l'innocuité et l'efficacité de Pyramax dans des conditions similaires à la pratique clinique quotidienne. Cette étude, qui a fait état d'une efficacité élevée (taux de guérison ajusté par PCR à J28 de 98,6 %), a inclus plus de 8.500 épisodes de paludisme chez 7.154 patients, et a récemment été publiée dans PLoS Medicine .

Pyramax a été inclus dans la liste des médicaments pré-qualifiés de l'OMS en 2012, et sur les listes modèles des médicaments essentiels de l'OMS pour les adultes et les enfants en 2017. Pyramax a par la suite fait l'objet d'un examen positif par le comité consultatif de l'OMS sur la sécurité des produits médicaux en 2019, qui comprenait un examen des données intermédiaires de l'étude CANTAM.

À la suite de cet examen en octobre 2019, et dans l'attente de la prochaine révision de leurs lignes directrices sur le paludisme, l'OMS a publié une note d'information soutenant l'utilisation de Pyramax au niveau des pays, déclarant que « l'artésunate-pyronaridine peut être considéré comme une CTA sûre et efficace pour le traitement du paludisme non compliqué chez l’adulte et l’enfant pesant 5 kg et plus dans toutes les zones d'endémie palustre. Les pays peuvent envisager d'inclure ce médicament dans leurs lignes directrices nationales sur les traitements du paludisme… ».

« L'ajout de Pyramax aux lignes directrices de l'OMS sur le paludisme est une réalisation que nous sommes fiers d'avoir atteint avec notre partenaire de longue date Shin Poong Pharm. Co., Ltd. », a déclaré le Dr David Reddy, PDG de MMV. « Nous nous sommes aventurés dans le projet Pyramax pour aider à sauver des vies d'adultes et d'enfants atteints de paludisme. Par conséquent, nous continuerons à travailler avec Shin Poong pour enregistrer à la fois les comprimés et les granules de Pyramax dans davantage de pays où le paludisme est endémique, facilitant ainsi l’accès équitable de ce nouvel outil important pour le traitement tu paludisme. »

« L'inclusion officielle de Pyramax dans les lignes directrices de l'OMS sur le paludisme est une étape cruciale permettant aux pays endémiques de choisir Pyramax comme CTA de première intention en toute confiance. La décision de la direction de lancer le projet Pyramax était basée sur les valeurs fondamentales et les politiques de l'entreprise Shin Poong, qui nous ont guidés pendant plus d'un demi-siècle. Nous continuerons à fabriquer des produits qualifiés pour fournir un traitement puissant, fiable et simple aux patients », a déclaré Shin Poong Pharm. Co., Ltd.

Mohamed Compaoré

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Du 28 Novembre au 03 Décembre 2022, Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) (http://www.UCLGA.org) à travers son Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) et ses Partenaires organisent la 6ème édition du Forum Africain des Managers Territoriaux et des Instituts de Formation ciblant les Collectivités Territoriales (FAMI 6_2022).

Cette rencontre marque la contribution de CGLU Afrique à la Décennie de l’Action des Nations Unies et se tient à Agadir, au Centre de Formation de la Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Ibn Zohr.

Le FAMI 6_2022 est organisé en Partenariat avec la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) du Ministère de l’Intérieur du Maroc, la Région de Souss-Massa, le Conseil Préfectoral d’Agadir-Ida Outanane, le Conseil Communal d’Agadir, le Conseil Provincial de Tiznit ainsi que l’Université IBN ZOHR, outre l’appui des différentes Associations Nationales des Collectivités Territoriales du Maroc (ARM, AMPCPP, AMPCC), et le Réseau des Partenaires de CGLU Afrique.

Organisé une semaine après la clôture des travaux et des négociations de la COP 27, le thème retenu pour cette 6ème édition est : « Le défi de la formation et du renforcement des capacités des Elus Locaux et du Personnel des Collectivités Territoriales en Afrique dans l’Action Climatique ».

Cette 6ème édition sera l’occasion de présenter, de débattre et d’apporter des réponses aux différentes problématiques liées aux défis de la formation et du renforcement des capacités des élus locaux/élues locales et des Cadres territoriaux des Collectivités Territoriales en Afrique en matière d’actions climatiques.

Si les impacts du changement climatique concernent et interpellent toute la Planète, et s’ils peuvent être très différents d’une région à une autre, chacun sur cette Planète a un rôle à jouer dans l’action Climatique (Etats, Gouvernements, Collectivités Territoriales, Secteur privé, Société civile, Organisations Non Gouvernementales ONG, bailleurs de fonds…etc). S’agissant plus particulièrement du Continent africain, la vulnérabilité du Continent au changement climatique, aggravée par une urbanisation galopante, est due à une série de facteurs, notamment une faible capacité d’adaptation, une forte dépendance aux biens des écosystèmes pour les moyens de subsistance et des systèmes de production agricole moins développés.

L’adaptation est également une question essentiellement territoriale et locale. La Territorialisation des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) est donc essentielle pour garantir à ce que les mesures d’adaptation aient un impact sur le terrain, bénéficiant aux populations et aux territoires.  À cet égard, les Gouvernements infranationaux et locaux devraient être reconnus comme des acteurs incontournables dans la conception et la mise en œuvre de mesures d’adaptation aux changements climatiques. Ils devraient également être les principaux bénéficiaires des ressources financières allouées aux plans d’action pour l’adaptation.

Dans ce cadre, CGLU Afrique s’est engagée avec la Région de Souss-Massa et la Commune d’Agadir du Maroc dans un Programme pilote ambitieux de territorialisation des contributions déterminées au niveau national du Maroc, objet d’un financement Readiness du Fonds Vert Climat, en cours d’exécution. Le FAMI 6 sera une occasion pour mettre en exergue cette bonne pratique et pouvoir ainsi la partager avec les autres Collectivités Territoriales africaines qui seront mobilisées pour participer au Forum.

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Trente-sept des cinquante-deux pays africains ont vu leur niveau d’industrialisation s’accroître au cours des onze dernières années, selon un nouveau rapport publié par la Banque africaine de développement, l’Union africaine et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).

Le rapport sur l’Indice de l’industrialisation en Afrique (AII) fournit une évaluation à l’échelle nationale des progrès réalisés par les 52 pays africains sur la base de 19 indicateurs clés. Le rapport permettra aux gouvernements africains d’identifier des pays de référence afin de mieux évaluer leurs propres performances industrielles et d’identifier plus efficacement les meilleures pratiques.

La Banque africaine de développement, l’Union africaine et l’ONUDI ont lancé conjointement la première édition du rapport en marge du Sommet de l’Union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique qui s’est tenu à Niamey, au Niger.  

Evaluation de l'industrialisation sur la base d'une série de paramètres

Les 19 indicateurs de l’indice couvrent les performances manufacturières, le capital, la main-d’œuvre, l’environnement des affaires, les infrastructures et la stabilité macroéconomique. L’indice établit également un classement du niveau d’industrialisation des pays africains selon trois axes : les performances, les déterminants directs et indirects. Les déterminants directs comprennent les dotations en capital et en main-d’œuvre et la manière dont elles sont déployées pour stimuler le développement industriel. Les déterminants indirects comprennent les conditions environnementales favorables telles que la stabilité macroéconomique, des institutions et des infrastructures solides.

L’Afrique du Sud a conservé un classement très élevé tout au long de la période 2010-2021, suivie de près par le Maroc, qui occupait la deuxième place en 2022. L’Égypte, la Tunisie, Maurice et Eswatini complètent le top six sur la période.

Abdu Mukhtar, directeur du Développement de l’industrie et du commerce à la Banque africaine de développement, représentait l’institution lors de l’événement de lancement. Il a déclaré que si l’Afrique a fait des progrès encourageants en matière d’industrialisation au cours de la période 2010-2022, la pandémie de Covid-19 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont freiné ses efforts et mis en évidence des lacunes dans les systèmes de production. « Le continent a une occasion unique de remédier à cette dépendance en renforçant davantage son intégration et en conquérant ses propres marchés émergents. »

« La Zone de libre-échange continentale africaine constitue une opportunité inédite de créer un marché unique de 1,3 milliard de personnes et de générer des dépenses cumulées des consommateurs et des entreprises pouvant atteindre 4 000 milliards de dollars, ce qui offre la possibilité de renforcer leurs liens commerciaux et de production et de tirer enfin parti de la compétitivité industrielle de l’intégration régionale, comme l’ont fait d’autres régions. », a-t-il ajouté.

La Banque africaine de développement a investi jusqu’à 8 milliards de dollars au cours des cinq dernières années dans le cadre de sa priorité stratégique « High-5 » dénommée « Industrialiser l’Afrique ». « Rien que dans le secteur pharmaceutique, nous avons l’intention de dépenser au moins 3 milliards de dollars d’ici 2030 », a déclaré M. Mukhtar. 

La construction d’une industrie productive fera partie intégrante du développement de l’Afrique, offrant une voie vers une transformation structurelle accélérée, la création d’emplois formels à grande échelle et une croissance inclusive. Toutefois, la part de l’Afrique dans l’industrie manufacturière mondiale a diminué pour atteindre le niveau actuel de moins de 2 %. Des politiques industrielles plus proactives sont jugées essentielles pour inverser la tendance, mais elles nécessitent des connaissances approfondies et une compréhension détaillée des contraintes et des opportunités auxquelles chaque pays est confronté.

La création de valeur ajoutée par le biais de l'industrie manufacturière est plus importante que la taille de l'économie

Voici quelques-unes des autres conclusions clés du rapport :

– Au cours de la période couverte, Djibouti, le Bénin, le Mozambique, le Sénégal, l’Éthiopie, la Guinée, le Rwanda, la Tanzanie, le Ghana et l’Ouganda ont tous progressé de cinq places ou plus dans le classement. 

– Les pays les plus performants ne sont pas nécessairement ceux dont l’économie est la plus importante, mais ceux qui génèrent la plus forte valeur ajoutée manufacturière par habitant, avec une proportion importante de produits manufacturés destinés à l’exportation ;

– L’Afrique du Nord reste la région africaine la plus avancée en matière de développement industriel, suivie par l’Afrique australe, l’Afrique centrale, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique de l’Est.

Synergies avec l'Observatoire africain de l'industrie

L’Indice de l’industrialisation en Afrique était l’un des deux nouveaux outils présentés lors de l’événement. Le second — qui vient en complément du premier - est l’Observatoire africain de l’industrie, dévoilé par l’ONUDI et l’Union africaine. Il servira de plateforme centrale de connaissances en ligne pour collecter, analyser et consolider les données quantitatives nécessaires aux analyses qualitatives des tendances, prévisions et comparaisons industrielles nationales, régionales et pancontinentales. 

Chiza Charles Chiumya, directeur par intérim de l’Industrie, des minéraux, de l’entrepreneuriat et du tourisme de la Commission de l’Union africaine, a déclaré : « Ces outils vont considérablement améliorer nos processus d’élaboration de politiques industrielles et contribuer à mettre l’accent sur les besoins de l’industrialisation, tant de la part des décideurs que du secteur privé, qui pourront désormais identifier clairement les opportunités du continent ». M. Chiumya représentait le commissaire chargé du Commerce et de l’industrie de l’UA, Albert Muchanga.

« L’Observatoire africain de l’industrie et l’Indice de l’industrialisation en Afrique contribueront à consolider la coopération interinstitutionnelle, à renforcer l’influence de chaque institution en matière de dialogue politique pour accélérer le développement industriel et à améliorer la connaissance de la dynamique du développement industriel », a déclaré Victor Djemba, chef de la division Afrique de l’ONUDI.

Le Sommet extraordinaire de l’Union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique et la Session extraordinaire de l’Union africaine sur la Zone de libre-échange continentale africaine se tiennent actuellement à Niamey, au Niger, jusqu’au 25 novembre 2022. Le thème du sommet est « Industrialiser l’Afrique : un engagement renouvelé pour une industrialisation et une diversification économique inclusives et durables ».

km

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La Semaine mondiale de sensibilisation aux antimicrobiens se tient chaque année du 18 au 24 novembre. Malheureusement, ces deux dernières années, la COVID-19 a menacé les avancées réalisées contre la RAM -Résistance aux antimicrobiens-, faisant alors de cette dernière une menace encore plus importante.

La pandémie nous a montré qu'il était essentiel, de trouver de nouvelles solutions pour freiner la propagation des maladies infectieuses et de la RAM. Aujourd'hui plus que jamais.

C'est pour cette raison que cette année, Pfizer nous encourage tous à nous tourner vers le futur et à nous unir - individus, société, industrie, gouvernement et ONG -

Dans un effort collectif afin de Stopper les superbactéries. Et contribuer à la protection de notre futur.

La RAM est largement reconnue comme l'une des plus grandes menaces pour la santé mondiale. Elle peut toucher n'importe quel individu, indépendamment de son âge ou de son pays. Ce sont 1,27 million de décès par an qui découlent directement de la RAM, et presque 5 millions de décès par an qui y sont liés. En l'absence d'action par les gouvernements, les 'industries, et les sociétés, la RAM pourrait causer 10 millions de décès dans le monde chaque année d'ici 2050 – un chiffre plus important que celui lié au cancer actuellement.

Selon les résultats de l'étude la plus complète jamais réalisée à ce jour sur l'importance de la RAM à l'international, publiée par The Lancet en janvier 2022 (le rapport de Recherche mondiale sur la Résistance aux antimicrobiens), le taux de mortalité directement causée par la RAM est plus élevé en Afrique subsaharienne et en Asie du sud, avec 24 et 22 décès pour 100 000 habitants respectivement, par rapport aux pays à hauts revenus, où il est de 13 décès pour 100 000 habitants.3

La RAM représente actuellement l'un des plus grands risques pour la santé mondiale, mais il faut sensibiliser encore davantage le public à ce problème de santé critique. Le coût de la RAM dans l'économie est considérable. En plus de causer mort et invalidité, elle entraîne des hospitalisations plus longues  en raison de maladies prolongées, la nécessité de médicaments bien plus onéreux, et des défis financiers pour les patients impactés. 1

Chez Pfizer, nous pensons qu'aucun individu ne devrait faire face aux moindres obstacles en matière de soins de santé en raison de son âge, son genre, son origine ethnique, son statut socioéconomique ou son emplacement géographique. Nous souhaitons contribuer à un monde plus juste et, nous prenons dans ce sens des mesures visant à permettre un accès plus équitable à des solutions de santé de qualité, sûres et efficaces. L'initiative inédite de Pfizer, « Un accord pour un monde en meilleure santé », une initiative sans but lucratif, qui promet de fournir des médicaments et vaccins brevetés et produit par Pfizer, à des personnes vivant dans 45 pays à faibles revenus. Une initiative qui pourrait ainsi aider à améliorer la santé d'1,2 milliard de personnes impactées par des maladies infectieuses mortelles comme la COVID-19 ou la pneumonie, sans compter certains cancers et des maladies rares et inflammatoires.

Le potentiel de marché pour de nouveaux antibiotiques est limité, notamment à cause du coût élevé du développement des antimicrobiens, du risque important d'échec, des longs délais, et de la conscience croissante du besoin de limiter leur utilisation.[9] En dépit du contexte actuel difficile en matière de recherche et développement d'anti-infectieux, nous continuons chez Pfizer d'évaluer les opportunités et partenariats qui s'offrent à nous pour développer notre portfolio. Pfizer  est l’un des rares groupes pharmaceutiques encore actif en matière de (R&D) recherche et développement d'anti-infectieux. Dans ce sens, nous collaborons avec des partenaires mondiaux afin de combler les inégalités d’accès aux traitements et de prévention existant autour des maladies infectieuses dans le monde.6

Pfizer est résolument engagé à poursuivre une approche multidimensionnelle et factuelle à la bonne gestion et à l'utilisation responsable des anti-infectieux dans les établissements de santé locaux.6 7 Ces efforts se traduisent par le renforcement des systèmes de santé, la surveillance et la prévention des infections, y compris la vaccination, l'utilisation d'outils innovants, le diagnostic, l'éducation thérapeutique, la recherche, l'équité en matière de santé ainsi que l’engagement des patients.  Pfizer dispose de l'une des plus importantes plateformes en ligne de surveillance de RAM – la base de données ATLAS, qui permet aux praticiens et aux acteurs de la santé publique d'accéder facilement à des antibiogrammes et à des tendances de résistance aux antibiotiques dans 83 pays différents, notamment ceux ayant des réseaux de praticiens moins spécialisés.

Les gouvernements, l'industrie et les acteurs de la santé publique doivent travailler de concert pour prendre, et soutenir, des mesures visant à permettre l'innovation continue dans le développement de nouveaux antibiotiques et vaccins afin d'aider à ralentir la propagation de la RAM.6 Chez Pfizer, nous sommes en constante recherche de progrès et faisons tout ce que nous pouvons pour surmonter les obstacles spécifiques découlant de la RAM, qu'ils soient de nature scientifique, économique, sanitaire ou environnementale, et ce en capitalisant sur notre expertise et nos capacités à partager des solutions avec nos partenaires du monde entier.6 

 

Source: Kodjo Soroh, Pfizer Medical Director East and West Africa

 

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Huawei a signé un engagement mondial en vue de rejoindre l'alliance numérique Partner2Connect de l'Union internationale des télécommunications (UIT), qui apportera la connectivité à environ 120 millions de personnes dans des zones reculées dans plus de 80 pays, à l'horizon 2025.

Liang Hua, le président de Huawei, a annoncé cette décision lors du forum sur le développement durable 2022 de l'entreprise, « Connectivité+: Innover pour un monde meilleur ». Le forum a étudié la manière dont l'innovation en matière de TIC pouvait libérer la valeur commerciale et sociale de la connectivité et favoriser la durabilité à l'ère de l'économie numérique.

Parmi les intervenants, figuraient notamment de hauts représentants de l'UIT et des Nations Unies, des ministres des télécommunications et des régulateurs du Cambodge, du Nigeria, du Bangladesh et du Pakistan, ainsi que des chefs d'entreprises, des partenaires, des experts et des clients venus de Chine, d'Afrique du Sud, de Belgique et d'Allemagne.

« De toute évidence, la connectivité seule ne suffit pas. Elle doit être abordable, le contenu doit être pertinent et disponible dans la langue locale, et les utilisateurs doivent maîtriser les compétences nécessaires pour en faire le meilleur usage », a déclaré Malcolm Johnson, Secrétaire général adjoint de l'UIT. 

« Nous remercions Huawei pour son soutien à la coalition numérique Partner2Connect (P2C) et pour ses engagements en faveur du P2C dans les domaines clés de la connectivité rurale et des compétences numériques. »

Siddharth Chatterjee, Coordinateur résident des Nations Unies en Chine, a appelé à des «partenariats multipartites » entre les décideurs politiques, le secteur privé, le monde universitaire et la société civile afin de combler « la triste réalité » d'une fracture numérique qui exclut un tiers de la population mondiale.

«En pleine effervescence, notre monde a besoin de toute urgence d'une meilleure coopération numérique pour tirer parti du potentiel de transformation de la technologie, créer de nouveaux emplois, stimuler l'inclusion financière, combler l'écart entre les hommes et les femmes, stimuler une relance verte et redessiner notre monde pour qu'il soit plus prospère et plus inclusif », a-t-il souligné, insistant qu’il est «temps d'agir maintenant ».

Dans son discours d'ouverture, le Dr Liang a souligné que l'accès à un réseau stable était une exigence et un droit fondamental à l'ère numérique. Pour nombre de personnes n’ayant toujours pas accès à Internet, l’accès à une connectivité fiable serait le premier pas pour transformer leur vie.

« La connectivité sera plus qu'un simple outil de communication pratique », a-t-il affirmé. 

Selon lui, «la connectivité, associée aux technologies numériques telles que le cloud et l'IA, contribuera à accélérer le déploiement du numérique, tout en favorisant l’accès de tous à davantage d'informations et de compétences, à de meilleurs services et à des opportunités commerciales plus élargies. En retour, cela favorisera la poursuite du développement social et économique. »

Cao Ming, Président de Huawei Wireless Solution, a quant à lui affirmé qu’en «tant qu'entreprise disposant des capacités les plus complètes en matière de TIC, Huawei utilise l’ensemble du potentiel d'innovation technologique des équipements, des sites, de l'énergie, de la transmission et des antennes afin de résoudre les difficultés rencontrées lors du déploiement traditionnel des sites, telles que les coûts élevés, les restrictions de transport, le défaut d'énergie et les problèmes de maintenance ». 

« Nous avons continuellement amélioré les solutions RuralStar et RuralLink afin d'étendre la couverture de qualité aux zones reculées, permettant ainsi à un plus grand nombre de personnes, d'hôpitaux communautaires, d'écoles, de collectivités locales et de petites et moyennes entreprises de bénéficier des mêmes expériences de connectivité à haut débit que dans les villes », a-t-il poursuivi.

Grâce aux solutions RuralStar, plus de 60 millions de personnes vivant dans des zones reculées dans plus de 70 pays ont pu être connectées.

La construction de réseaux optiques à large bande offre une autre piste importante pour la réalisation d'un service universel. Huawei a proposé une solution AirPON innovante pour les zones à faible densité de population, notamment les zones reculées. 

Grâce à cette solution, il est possible de réduire continuellement l’empreinte des salles d'équipement, les coûts d'installation de la fibre optique et la consommation électrique du réseau, tout en assurant le déploiement rapide des réseaux de communication locaux.

Rien qu'en Afrique, Huawei a installé plus de 250 000 kilomètres de fibres optiques, permettant à 30 millions de foyers d'accéder au haut débit. L'expérience des utilisateurs a été constamment améliorée. La vitesse moyenne du haut débit domestique dépasse déjà 30Mbit/s, ce qui permet de bénéficier d'une expérience plus intelligente, plus rapide et plus fluide du réseau domestique.

À mesure que l'infrastructure des TIC évolue, des technologies innovantes telles que le cloud et l'IA permettent aux habitants des zones rurales et reculées de profiter des avantages du monde numérique. 

Huawei Cloud a proposé la stratégie « Everything as a Service » (« Tout en tant que service ») et mis à disposition ses 30 ans d'expertise technique et d'expérience en matière de transformation numérique de Huawei par le biais de services cloud. 

En d'autres termes, l'accès aux capacités de l'infrastructure numérique de Huawei sur le cloud est désormais aussi facile, abordable et durable que l'eau et l'électricité.

La transformation numérique, les talents numériques et les nouveaux modèles d'entreprise constituent autant d'éléments essentiels pour un développement équilibré des régions isolées. 

Huawei a précédemment annoncé que d'ici 2025, grâce à l'amélioration de l'infrastructure TIC, l'entreprise travaillera avec des partenaires pour permettre à 500 millions de personnes de bénéficier de services financiers numériques et à 500 000 personnes de bénéficier d'une éducation inclusive.

Au Cambodge, premier pays partenaire P2C de l'UIT, Huawei collaborera avec les services gouvernementaux par l'intermédiaire du ministère des Postes et Télécommunications et des universités dans le but d'offrir 10 000 possibilités de formation aux professionnels des TIC au cours des cinq prochaines années.

Huawei s'engage en faveur du développement inclusif. Grâce à son innovation technologique permanente, Huawei contribue à un niveau plus élevé de numérisation dans les régions éloignées, permettant à tout un chacun de profiter des avantages d'une vie numérique, favorisant ainsi le développement harmonieux de l'économie numérique mondiale.

Source; Top News Africa

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La deuxième édition des Journées de la Fonction publique est prévue du 28 novembre au 1er décembre 2022, sous le sceau de la transformation qualitative de l’Administration, a annoncé la ministre de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto, lors d’un point de presse, le mercredi 23 novembre 2022 à Abidjan.

« La célébration de la 2ème édition des Journées de la Fonction publique intervient dans un contexte marqué par la signature de l’accord portant trêve sociale et des décisions historiques du Président Alassane Ouattara en faveur des fonctionnaires et des agents de l’État, en vue de l’amélioration de leur condition de vie. Elle constitue une opportunité pour les fonctionnaires et agents de l’État de lui rendre un vibrant hommage. Ces journées permettront également aux fonctionnaires et agents de l’État d’affirmer leur engagement dans la transformation qualitative de l’Administration », a souligné Anne Ouloto.

Cet engagement, a-t-elle ajouté, devrait se traduire à travers la mise en œuvre d’actions et de mesures nécessaires à la modernisation de l’Administration pour en faire le catalyseur du progrès économique et social.

Selon la ministre, l’organisation de ces journées intègre l’ambition du gouvernement de bâtir une Administration moderne, dynamique, efficace et performante au service du développement économique et social de la Côte d’Ivoire.

Plusieurs activités vont meubler ces festivités notamment, une cérémonie hommage et de reconnaissance des fonctionnaires et agents de l’État au Président de la République. « Ces journées seront vécues comme un vrai moment de communion entre les fonctionnaires et agents de l’État avec le Chef de l’État. Elles seront également une occasion de partage avec les populations bénéficiaires du service public », a-t-elle fait savoir.

Cet évènement sera également marqué par une conférence inaugurale dite par le Premier Ministre Patrick Achi, la célébration des Awards de la Fonction publique, des panels, des distinctions, etc.  

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Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé le financement du Programme de production alimentaire d’urgence au Libéria (http://bit.ly/3gu1AM3). Cela permettra au gouvernement d’aider les agriculteurs à accroître leur production de denrées alimentaires résilientes aux changements climatiques, atténuant ainsi l’impact de la guerre en cours en Ukraine.

Ce financement se compose d’un don de 2,28 millions de dollars et d’un prêt de 2,84 millions de dollars provenant de sa Facilité d’appui à la transition.

L’agriculture est un secteur majeur de l’économie du Libéria. Elle contribue au PIB à hauteur de 26 % environ. Les principales cultures du pays sont le caoutchouc, le riz, le manioc, les bananes et l’huile de palme. Le manioc et le riz sont les principales cultures vivrières de base.

Toutefois, la productivité agricole est globalement faible. Cela est dû à des facteurs tels que la faiblesse des infrastructures de base, dont le manque d’équipements agricoles ou l’insuffisance de routes entre les exploitations et les marchés. L’utilisation d’engrais et de pesticides est également limitée et les capacités de stockage des denrées alimentaires sont insuffisantes. La guerre civile que le pays a connue entre 1989 et 2003 et l’épidémie d’Ebola de 2014-2015 ont aggravé la situation.

Près de 50 % de la population du Libéria est considérée comme étant en situation d’insécurité alimentaire, et la malnutrition infantile est persistante. Quelque 35 % des enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance et 15 % d’entre eux présentent une insuffisance pondérale.

Le programme de production alimentaire au Libéria, sous forme d’appui budgétaire sectoriel s’inscrit dans le cadre de la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence (AEFPF) de la Banque africaine de développement. Cette facilité permettra aux agriculteurs africains d’augmenter la production alimentaire résiliente aux changements climatiques à la suite de chocs mondiaux tels que la guerre en Ukraine et la hausse des prix du carburant et des engrais.

La Facilité africaine de production alimentaire d’urgence fournira des semences certifiées à 20 millions de petits exploitants africains. Elle améliorera l’accès aux engrais agricoles et leur permettra de produire rapidement 38 millions de tonnes de nourriture — ce qui représente une augmentation de 12 milliards de dollars de la production alimentaire en seulement deux ans.

Le programme du Libéria, qui sera mis en œuvre de 2022 à 2024, permettra au gouvernement de fournir aux agriculteurs vulnérables des subventions intelligentes directes sous forme d’incitations à l’investissement privé dans le secteur des intrants sans fausser le marché. Ce financement permettra également au gouvernement de faciliter l’accès des agriculteurs aux semences et aux engrais améliorés.

« Nous nous félicitons de cette approbation très attendue et qui arrive à point nommé, car elle permettra d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Libéria ainsi que l’environnement réglementaire de l’agriculture respectueuse du climat », a déclaré le chef du bureau-pays de la Banque africaine de développement au Libéria, Benedict Kanu. Il a ajouté : « Des Libériens en bonne santé étant sans doute le plus grand atout dont dispose le pays, il n’y a guère de priorité plus urgente que de s’attaquer à l’insécurité alimentaire pour satisfaire les besoins caloriques et nutritionnels des Libériens et protéger leur développement humain. »

KM

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Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a procédé, le mardi 22 novembre 2022 dans les locaux de Dream Factory, au lancement de l’opération de remise d’équipements à 1 000 entreprenants.

Constitués de solutions de gestion digitale modulaire, de fonctions essentielles des micro-entreprises, de tablettes Android, de machines à coudre, de kits de coiffure, et de mallettes d’électricité, ces équipements permettront aux bénéficiaires d’accroître leur productivité, de se formaliser progressivement et de créer plus de richesses et d’emplois.
Pour le ministre, cette opération qui s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la structuration des entreprenants, intègre la volonté du Président Alassane Ouattara de faire du développement des PME l’un des leviers de la croissance de l’économie ivoirienne.

L’objectif étant, a-t-il insisté, de parvenir à la transformation structurelle de l’économie à travers la transition d’une économie essentiellement basée sur le secteur primaire et les services vers l’industrialisation.

Il s’est dit convaincu qu’avec l’opérationnalisation du Guichet Unique de Développement des PME (GUDE-PME), le gouvernement adressera de façon durable la problématique de la transition du secteur informel vers un secteur formel plus organisé, attractif et productif pour l’économie nationale.

Soulignons que le Projet d’appui à la structuration des entreprenants, d’un investissement d’environ 953 millions FCFA vise à accélérer l’opérationnalisation du statut de l’entreprenant et favoriser la migration des acteurs du secteur informel vers l’économie formelle. Les bénéficiaires ont chaleureusement remercié le gouvernement pour cette initiative à impact direct sur le développement de leurs micro-entreprises.  

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Au cours de l’exercice 2022, entre janvier et octobre 2022, le Guichet unique de Formalités des Entreprises (GUFE) a enregistré la création de 20 183 entreprises, contre 9 825 sur la même période en 2021, avec 5 342 emplois prévisionnels contre 3 954 en 2021, a affirmé la Directrice générale du Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), Solange Amichia.

C’était lors d’une conférence de presse-bilan de ses activités de l’année, le jeudi 24 novembre 2022 à Abidjan-Plateau.

Solange Amichia a indiqué que, dans le cadre de l’agrément au code des investissements, de janvier à octobre 2022, ce sont 714 milliards de FCFA d’investissements agréés contre 575 en 2021. Le délai moyen de création d’entreprise est passé de quinze jours en 2021 à moins de trois jours à fin octobre 2022.

47% d’investisseurs sont des nationaux et 53% des étrangers. L’agro-industrie, avec 63% des investissements, demeure le secteur prépondérant, suivi de ceux du plastique (10%) et du bois (6%). Le nombre d’emplois prévisionnel est de 7 103.

Les secteur de création d’entreprise les plus visés en 2022 sont les prestations de services (44%, entre autres, architecture, ingénierie, contrôle technique, location de voiture, etc.), le commerce (23%) et les BTP (13%).

Tout en se félicitant que 1 570 visiteurs et requêtes d’informations aient été enregistrés entre janvier et octobre 2022, la DG du CEPICI a ajouté que le portefeuille d’intentions de projets captés s’élève à 823 projets pour 2 146 milliards de FCFA dont 125 projets matures pour 2 107 milliards de FCFA et 689 autres projets pour 39 milliards de FCFA. Ils concernent l’agro-industrie, les matériaux de construction, la chimie, la métallurgie, l’énergie et le tourisme.

Au titre des perspectives alignées sur le Plan national de Développement 2021-2025 et la vision 2030 pour ’’Une Côte d’Ivoire solidaire’’, Solange Amichia a assuré que le CEPICI mettra en œuvre des stratégies efficaces en vue de mobiliser davantage d’investissements nationaux et internationaux.

À cet effet, elle a annoncé que sa structure souhaite accroître le taux d’investissements privés de 16% en 2020 à 25% en 2025 et mobiliser 32 116 milliards de FCFA au titre des investisseurs privés des entreprises.

Le CEPICI prévoit également en 2023 le déploiement de ses services à Bouaké et San-Pédro en 2023. Une démarche qualité et certification ISO 9001 version 2015 est en cours.

L’amélioration de la performance du GUFE, des scores de la Côte d’Ivoire aux indices internationaux, du climat des affaires pour accroître la compétitivité du secteur privé et pour un accroissement spécifique de la compétitivité des PME/PMI font partie de ces perspectives. Pour Solange Amichia, ces résultats du CEPICI sont les meilleurs depuis dix ans.  

CICG

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