Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La croissance économique de la Türkiye a été de +3,9% au troisième trimestre de cette année 2022.

C'est ce qui ressort des données partagées, mercredi, par l'Institut turc des Statistiques (TUIK).

Ainsi, pour la période juillet-octobre 2022, l'économie turque a enregistré une croissance de +3,9% par rapport à la même période de l'an passé.

Avec cette nouvelle performance alors que le monde traverse une criss globale, la Türkiye affiche une croissance positive pour le 9ème trimestre consécutif.

Aux 1er et 2nd trimestres de l'année, l'économie turque avait enregistrée des croissances de +7,5 et +7,7%.

 

Croissance économique turque depuis 2011:

Année 1er trimestre 2è trimestre 3è trimestre 4è trimestre Taux annuel
2011 11,7 11,3 11,4 9,8 11
2012 6,3 5,3 3,9 4 4,8
2013 9 9,6 8,9 7,5 8,7
2014 8,6 3 3,3 5,2 4,9
2015 3,5 7,2 6,6 6,3 6
2016 4,6 4,7 -0,1 4,4 3,3
2017 5,4 6,3 10,5 7,2 7,5
2018 7,5 5,9 2,8 -2,7 3,1
2019 -2,3 -1,4 0,8 6,1 0,9
2020 4,4 -10,3 6,5 6,4 1,9
2021 7,5 22,2 7,9 9,6 11,4
2022 7,5 7,7 3,9    

 Source: Anadolu Agency

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mercredi, 30 novembre 2022 10:40

Chine/Russie: coopération énergétique

Le président chinois, Xi Jinping, a exprimé, mardi 22 novembre 2022, la disposition de son pays à renforcer les relations de coopération avec la Russie dans le domaine de l’énergie.

La coopération énergétique représente « une pierre angulaire » de la coopération entre la Chine et la Russie, ainsi qu’« une force positive pour le maintien de la sécurité énergétique mondiale », a dit M. Xi dans un message aux participants au 4è Forum des affaires énergétiques Chine-Russie.

Face aux risques et défis externes, les deux pays ont renforcé la communication et la coordination et ont fait avancer les grands projets de coopération, a-t-il indiqué, relevant que ces projets ont démontré « une forte résilience de la coopération énergétique sino-russe » et ouvert de larges perspectives pour le partenariat stratégique global entre les deux pays dans la nouvelle ère.

Le chef d’État chinois a, d’autre part, a indiqué que la Chine est prête à renforcer la coopération avec la Russie en vue de promouvoir le développement des énergies propres et sauvegarder la stabilité des chaines industrielle et d’approvisionnement.

Le 4è Forum des affaires énergétiques Chine-Russie, qui se tient avec la participation de plusieurs responsables gouvernementaux, opérateurs économiques et experts chinois et russes, examine les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans les domaines de l’énergie.

L’accent sera notamment mis sur la coopération dans le domaine de l’énergie intelligente et verte, la promotion de l’innovation technique et le développement des technologies numériques dans le secteur de l’énergie.

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Le président de la République fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari, a affirmé, lundi 28 novembre 2022 à Abuja, son soutien aux réformes au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et souhaité une meilleure collaboration régionale.

S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture de la deuxième session ordinaire du parlement de la CEDEAO au titre de l’année 2022, M. Buhari a rappelé aux législateurs du parlement de la CEDEAO la nécessité d’aligner leurs programmes sur ceux des pères fondateurs de l’organisation régionale.

Il a déclaré que ”la vision des pères fondateurs de la CEDEAO était d’avoir une Afrique de l’Ouest intégrée économiquement avec des politiques harmonisées, bénéficiant de la libre circulation des personnes, des biens et des services, ainsi que d’un droit d’établissement sans faille”.

”Nous devons continuer à travailler davantage pour atteindre ces objectifs”, a-t-il poursuivi, tout en appelant à ”profiter des mécanismes existants et de notre population entreprenante pour faire de nos rêves une réalité”.

”Nous avons la capacité de le faire. Collaborons davantage et supprimons nos frontières physiques et psychologiques dépassées et autres différences d’inspiration coloniale afin que notre région puisse réaliser pleinement son potentiel”, a-t-il lancé.

Au sujet de l’élection des membres du parlement de la CEDEAO au suffrage universel direct, le président Buhari a fermement déclaré son soutien au processus, à condition qu’il soit mené avec un coût minimum ou même sans coût du tout, pour la Communauté.

Expliquant le soutien du Nigeria au processus, il a noté que le parlement de la CEDEAO ne peut remplir son véritable mandat que lorsqu’il dispose d’un ensemble de membres directement élus et dévoués.

Par la même occasion, le dirigeant nigérian a réaffirmé l’engagement du Nigeria dans les efforts de la CEDEAO, avec le soutien des partenaires, pour maintenir la paix, la sécurité et la stabilité politique dans la région, promettant que le pays continuerait à soutenir la restauration d’un régime démocratique au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.

”Nous sommes convaincus que le maintien de la démocratie et de l’État de droit doit rester la norme dans cette région prometteuse”, a-t-il enchaîné.

”Il y aura de multiples activités politiques dans certains États membres de la CEDEAO, notamment au Nigeria, où des élections générales sont prévues en février et mars 2023″, a-t-il indiqué, tout en saisissant cette occasion pour réitérer son engagement en faveur d’élections libres, équitables et transparentes et de transitions en douceur.

Citant les élections à venir en Sierra Leone et au Liberia, le président Buhari a fait savoir que le Nigeria était prêt à soutenir tout pays de la région qui s’engage à organiser des élections libres et équitables.

Sur un autre sujet, M. Buhari a souligné que la récession économique mondiale a profondément affecté les économies des pays membres et entraîné des difficultés économiques considérables pour les citoyens de la Communauté.

Dans ce contexte, le président a exhorté le parlement de la CEDEAO à s’acquitter de sa responsabilité sacrée d’examiner le budget communautaire avec diligence, tout en étant conscient du sacrifice des différents pays dans le paiement du prélèvement communautaire.

Le président a décrit les menaces à la paix et à la sécurité, l’instabilité politique et l’impact négatif de la pandémie de Covid-19 sur les économies ainsi que la guerre en cours en Ukraine comme les plus grandes préoccupations auxquelles la région est confrontée.

Il a également noté qu’en dépit de plusieurs défis, le bloc régional ”a continué à se renforcer en tant que Communauté et est resté fort et résilient et un exemple brillant d’intégration régionale et de solidarité”, tout en saluant l’évolution de l’organisation sous de nombreux aspects, depuis sa création il y a 47 ans.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par la participation du président de la République fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari, du président de la CEDEAO, président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, du président du parlement de la CEDEAO, Sidie Mohammed Tunis, du président de la Commission de la CEDEAO, Omar Aliou Touray, du président de la Cour de justice de la CEDEAO, Edward Amoako Asante, et du président du parlement panafricain, Fortune Charumbira.

Le Maroc a été représenté à cet évènement par le président de la Chambre des conseillers, M. Enaam Mayara.

A cette occasion, MM. Buhari et Sissoco Embaló ont reçu des prix de reconnaissance du président du parlement de la CEDEAO.

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 En prélude à la 32ème édition des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes et des filles qui se tiendra le 25 novembre 2022, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, a appelé à la mobilisation collective et à la solidarité de tous afin d’intensifier la prévention et l’élimination de ce fléau sur toute l’étendue du territoire nationale.

Selon la ministre, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices. Cette violence englobe les formes physiques, sexuelles et psychologiques.

Elle a fait savoir qu’en Côte d’Ivoire, les femmes et les jeunes filles continuent de subir des abus de toute nature. Pour les 9 premiers mois de cette année 2022, le système de collecte nationale a enregistré 5 114 cas de violences de toute nature, qui ont été pris en charge.

Nassénéba Touré a relevé que durant les 16 jours de campagne, des actions de sensibilisation, de formation et des dialogues thématiques seront organisées sur l’ensemble du territoire national.

Cette année, le lancement officiel de cette vaste campagne se tiendra à Daloa, dans la région du Haut Sassandra, le 25 novembre 2022.

Pour la 32ème édition de cette campagne, le gouvernement a opté pour le thème « Tous activistes, Tous solidaires pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes et des filles ».

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Retourné en Côte d'Ivoire, samedi, Charles Blé Goudé, président du Cojep, a été reçu en audience, mardi, par le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale Kouadio Konan Bertin dit KKB à qui il a dit être à "la disposition de la République", pour apporter son "grain de sel" à l'oeuvre de réconciliation nationale.

Expliquant sa présence au Cabinet du ministre KKB, Charles Blé Goudé a d'abord exprimé sa gratitude au "frère, l'ami" qui ne l'a jamais "abandonné".

 "M. le ministre merci. Merci pour votre humanité, merci d’avoir donné un sens à cette phrase que l’amitié est un en tout temps, en tout lieu", a témoigné l'ex-président de la galaxie patriotique.

"Je suis à la disposition de la République, je suis à la disposition de mon pays. Je suis venu pour aussi ajouter mon grain de sel à l’œuvre que vous avez si bien entamée", a-t-il indiqué à l'endroit du ministre Kouadio Konan Bertin à qui il a demandé de transmettre ses "remerciements" au président de la République Alassane Ouattara. 

Il a conclu en disant qu'il y a "un temps pour se battre, il y a un temps pour parler paix et réconciliation.

Pour KKB, le retour de Blé Goudé comme celui de Laurent Gbagbo et tant d'autres s'inscrit dans la volonté affichée du pouvoir d'aller à la Réconciliation nationale parce que "le Président Alassane Ouattara est l'architecte de la Réconciliation", a-t-il insisté, ajoutant qu'au-delà des mots, "il faut poser des actes car la main du Chef de l'Etat est toujours tendue".

Acquitté définitivement par la CPI le 31 mars 2021 pour l’ensemble des charges de crimes contre l’humanité pour lesquelles il avait été poursuivi, Charles Blé Goudé, qui résidait depuis lors aux Pays-Bas, a regagné, samedi, la Côte d'Ivoire où il entend "accompagner" le processus de réconciliation. 

 

Source: Top News Africa

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Les Chefs d’Etat et de Gouvernement du continent ont tenu, le vendredi 25 novembre dernier à Niamey, le sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique et celui sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). A l’issue des travaux, les dirigeants africains se sont engagés à accélérer la mise en œuvre des priorités du continent pour stimuler le développement et l’inclusion économique.

A la fin des travaux de Niamey, les Chefs d’Etat et de Gouvernement africains ont adopté le projet de déclaration et de décisions du sommet extraordinaire sur l’industrialisation et la diversification économique africaine. Les autres points forts de la rencontre des décideurs africains étaient la présentation tant attendue du rapport sur la Zone de libre-échange continentale africaine de l’ancien Président de la République, SE Issoufou Mahamadou, et la présentation du projet de rapport sur la première session extraordinaire du conseil des ministres du commerce suivie de l’adoption, par les Chefs d’Etat et de Gouvernement,  du projet de décision de la session extraordinaire de la ZLECAf.

Pour le Président de République, SE. Mohamed Bazoum, les textes adoptés par les leaders africains à l’issue des travaux de Niamey, sont une base pour l’avenir de l’industrialisation du continent africain, ainsi que du commerce entre les Etats africains « pourvu que nous soyons attentifs à la mise en œuvre de l’ensemble des mesures qui sont préconisées dans ces textes». L’hôte du sommet s’est félicité du travail accompli à Niamey et a témoigné sa gratitude aux nombreuses personnalités qui ont fait le déplacement pour assister au sommet.

Plutôt dans la matinée, dans le discours qu’il a prononcé  à l’ouverture des travaux du sommet, le Président Mohamed Bazoum a souligné les domaines prioritaires qui doivent soutenir l’effort d’industrialisation en Afrique et de diversification de l’économie. Il a appelé, non seulement à libérer ‘‘les énergies’’ des entrepreneurs africains, mais aussi à assouplir les règles d’accès aux crédits et à investir massivement dans l’enseignement pour disposer d’une main d’œuvre qualifiée à même de garantir l’atteinte des ambitions que le continent s’est librement assigné.

Les dirigeants africains ont rendu un hommage appuyé au champion de la ZLECAf, l’ancien président Issoufou Mahamadou du Niger, pour son investissement continu dans l’aboutissement du projet de zone de libre-échange continental africaine. Ce dernier a présenté son dernier rapport, à huis- clos, aux Chefs d’Etat et de Gouvernement et a réaffirmé sa disponibilité à travailler à l’aboutissement de ce rêve en passe de devenir une réalité. Pour l’heure, 44 pays sur les 53 membres de l’Union Africaine, l’ont ratifié, selon la ministre des affaires étrangères du Sénégal dont le pays assure la présidence tournante de l’UA, les traités de la ZLECAF.

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Inauguré le 9 juillet 2021 par le Premier Ministre, Patrick Achi, l’Institut National de Formation Judiciaire (INFJ) de Yamoussoukro compte en son sein quatre écoles, à savoir : l’École des Greffes, l’École de la Magistrature, l’École de la Protection Judiciaire, de la Jeunesse et de l’Enfance et l’École de l’Administration Pénitentiaire.

La réalisation de cet ouvrage, lancée le 16 février 2018, a coûté 11 milliards. L’établissement épouse l’ambition du Président Alassane Ouattara de moderniser le système judiciaire et de promouvoir une justice plus indépendante et impartiale. L’INFJ vise, in fine, à doter la Côte d’Ivoire d’institutions fortes et crédibles.

Construit sur 5 hectares, ce joyau architectural comprend un bloc administratif, 2 amphithéâtres, 22 salles d’enseignement, une mini salle d’audience et une infirmerie.

L’institut peut accueillir 500 étudiants en formation initiale. Pour la formation continue, v2 030 *auditeurs sont visés par an.

« L’ouverture d’une nouvelle école d’excellence dans la capitale politique est une bonne nouvelle. La construction de cet ordre de formation à Yamoussoukro reflète la vision des autorités ivoiriennes de décongestionner la ville d’Abidjan », témoigne Maférima Diaby, enseignante à Yamoussoukro.

L’INFJ va fortement contribuer au processus continu de construction d’un système judiciaire de qualité, fondé en particulier sur des personnels bien formés.

« L’INFJ constitue un cadre digne pour le caractère prestigieux des curricula dispensés. Les apprenants qui y sortiront seront plus aptes à exercer une profession qui exige des qualifications plus élargies » Iris Bekanty, cadre de Yamoussoukro.

L’Institut permettra, à coup sûr, de renforcer l’État de droit et d’assurer le rétablissement du lien de confiance avec la justice.

Il contribuera également à l’amélioration de l’accès à la justice et de la promotion et protection des droits de l’homme.

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La Commission européenne a recommandé, lundi 28 novembre 2022, aux États membres de reconnaitre la Covid19 comme maladie professionnelle dans certains secteurs.

Dans sa recommandation actualisée sur les maladies professionnelles, l’Exécutif invite les 27 à reconnaître la Covid-19 comme une maladie professionnelle si elle est contractée par des travailleurs de la prévention des maladies, de la santé et de l’aide sociale, de l’assistance à domicile ou – lors d’une pandémie – d’autres secteurs où il y a une épidémie et où un risque d’infection a été prouvé.

La Commission souligne également l’importance de soutenir les travailleurs infectés par la Covid-19 et les familles qui ont perdu des membres en raison de l’exposition professionnelle à la maladie. Elle vise ainsi à ‘’renforcer la protection des travailleurs et à encourager une approche cohérente’’ dans l’ensemble de l’UE.

Il appartiendra aux États membres de donner suite à cette recommandation et d’en définir les détails dans la législation nationale.

La recommandation fait suite à un accord tripartite conclu en mai 2022 par les États membres, les travailleurs et les employeurs au sein du Comité consultatif pour la sécurité et la santé au travail (CCSS) sur la nécessité de reconnaître la Covid19 comme une maladie professionnelle.

La reconnaissance et l’indemnisation des maladies professionnelles est une compétence nationale. Alors que la plupart des États membres reconnaissent déjà la Covid19 comme une maladie professionnelle ou un accident du travail, la mise à jour d’aujourd’hui vise à encourager davantage la convergence et la reconnaissance de la Covid19 comme maladie professionnelle dans l’ensemble de l’UE.

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La Chine a réitéré, lundi 28 novembre 2022, son attachement au maintien de relations « saines et stables » avec le Japon voisin, soulignant que le renforcement des relations entre les deux pays sert les intérêts des deux peuples.

Les deux pays ont des intérêts communs et de vastes possibilités de coopération, a dit le Premier ministre chinois, Li Keqiang, dans une allocution à l’occasion du huitième dialogue des dirigeants commerciaux et des anciens responsables gouvernementaux de haut niveau Chine-Japon.

Maintenir le développement « sain et stable » des relations sino-japonaises est conforme aux intérêts des deux parties et favorise le bien-être des deux peuples, ainsi que la paix, la stabilité et le développement dans la région et dans le monde, a dit le responsable chinois, relevant que les deux parties devaient s’engager en faveur de la coexistence et maintenir un environnement de voisinage stable.

M. Li a appelé les deux parties à mettre pleinement en valeur leurs avantages complémentaires et à continuer de faire avancer la coopération économique et les échanges commerciaux compte tenu des besoins de développement des deux pays.

La Chine souhaite renforcer le dialogue et la coopération avec le Japon sur l’économie numérique, le développement vert, la finance, les soins médicaux et les soins pour les personnes âgées, tout en maintenant la stabilité et la fluidité des chaînes industrielle et d’approvisionnement afin de parvenir à des résultats gagnant-gagnant, a encore dit le Premier ministre chinois.

Il a, d’autre part, exprimé la volonté de la Chine à renforcer l’ouverture sur les compagnies japonaises. La Chine est depuis toujours un grand marché pour le monde et une destination pour les investissements étrangers et invite les entreprises de tous les pays, dont le Japon, à continuer à élargir la coopération avec la Chine et à profiter des opportunités de développement qu’elle offre, a-t-il dit.

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L’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA) tiendra à Dakar du 11 au 13 décembre prochain sa 54e Assemblée générale dont l’objectif est «d’établir une feuille de route pour une aviation africaine durable».

Quelque 500 délégués et une centaine d’experts aéronautiques de divers horizons prendront part à cette rencontre, selon les organisateurs.

Cette Assemblée générale visait à «mieux préparer les parties prenantes à poursuivre la reconstruction de l’aviation civile africaine afin de rendre l’écosystème du voyage plus résilient et plus viable», ont indiqué les organisateurs.

La rencontre sera «un forum essentiel pour nous permettre de créer l’environnement favorable nécessaire à la prospérité du transport aérien et à sa contribution au développement du continent», avait déclaré le secrétaire générale de l’AFRAA, Abderakhmane Berthé, lors d’une rencontre tenue dernièrement à Dakar.

Il a ajouté que «l’Association envisage une industrie du transport aérien durable, interconnectée et abordable en Afrique où les compagnies aériennes deviennent des acteurs clés et des moteurs du développement économique africain».

L’AFRA regroupe 44 compagnies africaines qui représentent 85% du trafic aérien au niveau du continent. Elle accueille également une trentaine de partenaires de l’industrie aéronautique qui sont des constructeurs d’avions, des équipementiers et des sociétés ayant avec le transport aérien.

“Notre vision, avait dit le SG de l’AFRA, c’est d’avoir un transport aérien durable et de pouvoir faire une interconnexion du continent africain”.

La mission de l’Association est donc de «promouvoir les compagnies par trois modes d’action notamment le plaidoyer par rapport aux défis posés par le transport aérien, de mettre en place des projets communs et de promouvoir la coopération entre les compagnies aériennes et de mettre en place des données et des études sur le transport aérien en Afrique», a-t-il fait savoir.

Beaucoup impactées par la crise sanitaire avec la pandémie de Covid-19 avec une baisse importante du trafic, les compagnies aériennes africaines ont perdu en 2020 en termes de revenus plus de 10 milliards de dollars, en 2021, plus de 8 milliards de dollars et pour 2022 les pertes sont estimées à 3,5 milliards de dollars, a-t-il fait noter.

L’Assemblée de l’AFRAA réunira les présidents et directeurs généraux des compagnies aériennes africaines, de l’OACI, de l’IATA, de l’AFCAC, des autorités de l’aviation civile, des sociétés aéroportuaires, des fournisseurs de services de navigation aérienne ainsi que des fabricants d’avions et de moteurs, des fournisseurs de composants et de nombreux autres prestataires de services.

Fondée à Accra en avril 1968 et ayant son siège à Nairobi, l’AFRAA a pour mission de promouvoir et de servir les compagnies aériennes africaines et de défendre l’industrie aérienne africaine.

L’Association a la vision d’un secteur du transport aérien durable, interconnecté et abordable en Afrique, où les compagnies aériennes africaines deviennent des acteurs clés et des moteurs du développement économique africain.

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