Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La Côte d’Ivoire est dans le top 3 en termes de dépôt de titres au niveau de l’Organisation africaine de la Propriété intellectuelle (OAPI), a relevé le directeur général de l’Office Ivoirien de la Propriété Intellectuelle (OIPI), Assandé Koffi Paul, le mardi 13 décembre 2022 à Abidjan-Plateau, lors de la conférence de presse hebdomadaire ‘’Tout Savoir sur’’ du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG).

« La propriété intellectuelle désigne tout concept de création, d’innovation et d’invention. L’OIPI travaille sur différents axes d’intervention de sorte à positionner la propriété intellectuelle comme un levier déterminant dans la politique visant la transformation structurelle de l’économie », a souligné Assandé Koffi Paul. Et d’ajouter que la Côte d’Ivoire est classée dans le top 3 en termes de dépôt de titres dans l’espace de l’Organisation africaine de la Propriété intellectuelle (OAPI), constitué de 17 pays.

Ces différents axes sont, selon lui, la structuration des filières et de la valorisation des produits agricoles et artisanaux, la promotion de l’innovation par le transfert de la technologie, permettre aux créateurs de mieux exploiter les titres déjà protégés, etc.

Il a indiqué qu’il existe plusieurs titres de propriétés intellectuelles composés de marques, de brevets, de dessins qui sont délivrés par l’OIPI.

Par ailleurs, Assandé Koffi Paul a fait savoir qu’en 2022, ce sont 15 millions de dépôts de marques, qui ont été faits à travers le monde, contre 1,5 million pour les inventions et les brevets et 1,5 million pour les dessins et modèles industriels.

En Côte d’Ivoire, les marques sont les titres les plus protégés. De 2017 à 2021, ce sont environ 600 marques qui ont été déposées annuellement.
En termes d’innovation, Assandé Koffi Paul a indiqué qu’au niveau mondial, la Côte d’Ivoire est classée au 112è rang sur 131 pays. En Afrique subsaharienne, la Côte d’Ivoire est 12ème sur 26 pays.

Évoquant la question de la contrefaçon, le conférencier a indiqué que l’Etat a pris des mesures vigoureuses visant à lutter contre ce fléau. A l’en croire, les marques déposées permettent d’éviter la contrefaçon.

Il a, pour finir, fait remarquer que tout citoyen peut faire enregistrer sa création à l’OIPI. Il a invité les inventeurs à avoir le réflexe de venir vers l’OIPI, non seulement pour protéger leurs droits mais revaloriser leurs créations. « Une marque protégée permet de mobiliser facilement des finances au niveau des banques », a-t-il dit.

CICG

Comment

La ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française, Catherine Colonna, a entamé une visite de travail à Abidjan, ce vendredi 9 décembre 2022. Elle a été reçue par la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara, à son cabinet.
 
La Cheffe de la diplomatie ivoirienne s’est réjouie de la visite de son homologue de France et s’est félicitée de l’excellence des relations entre les deux États. 
 
La ministre Catherine Colonna, quant à elle, a remercié les autorités ivoiriennes pour l’accueil chaleureux. Elle a salué la coopération entre la France et la Côte d’Ivoire, notamment dans les domaines de la sécurité et des investissements : « Nous avons des défis communs à relever, main dans la main, nous y arriverons. » a-t-elle ajoutée.  
 
Notons que la ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères conduisait une délégation composée de Eva Nguyen Bin, présidente de l’Institut français, de Nadia Fanton, conseillère Afrique au Ministère français des Affaires étrangères, de Christophe Bigot, directeur Afrique et Océan indien au Ministère français des Affaires étrangères, de Jean Christophe Belliard, ambassadeur de la République française en Côte d’Ivoire, de Hadrien Ghomi, Député français, de Christophe Guilhou, directeur du Développement au Ministère français des Affaires étrangères, et de Monsieur Rémy Rioux, directeur général de l’AFD.
 
ng

Comment

Conduisant une mission d'appui en Côte d'Ivoire du 09 au 10 décembre 2022, Edith Cresson, promotrice de l'École de la deuxième Chance (E2C) de France et présidente de la Fondation portant son nom, s'est félicitée du dispositif national ivoirien de l'E2C et s'est engagée à y apporter son appui.
 
C'était, le vendredi 09 décembre 2022 à Abidjan-Plateau, au cours d'une rencontre au cours de laquelle le ministre de l'Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage, Koffi N'Guessan, a présenté le programme national de l'École de la deuxième Chance (E2C), à l'E2C Lorraine et à la Fondation Edith Cresson.
 
"La Côte d’Ivoire a très bien compris le projet de l'E2C. Toutes les explications du ministre m’ont montré combien ce projet était quelque chose de bien compris par les autorités ivoiriennes. Je voudrais m’en féliciter. Je trouve magnifique la façon dont vous avez compris la nécessité de ces écoles et la façon de les développer. Nous allons continuer, comme nous le faisons excellemment à Lorraine, de vous appuyer et je suis tout à fait prête à m’associer à votre projet", a déclaré Edith Cresson. 
 
Ex-Premier Ministre de France, Edith Cresson a profité de cette occasion pour partager son expérience, surtout les raisons qui l'ont motivée à créer l'E2C de France. Pour elle, laisser pour compte les jeunes qui n’avaient ni diplôme ni travail était une injustice. C'est pourquoi, quand elle était Maire de Châtellerault, elle a commencé son initiative par des groupes de travail pendant l'été : des révisions de programmes scolaires, des initiations à des activités culturelles (théâtre, musique, etc.). 
 
"En étant Commissaire à Bruxelles, j’étais chargée de l’Éducation. J’avais un projet que j’ai fait voter par le Parlement européen pour que les États européens puissent se doter d’une École de la deuxième chance avec un budget qui est voté par le Parlement européen pour faire le prototype dans chacun des pays de l’UE. Ça a été voté. J’ai cherché un maire pour implanter gratuitement le projet. Et le maire de Marseille s'est prêté au jeu. Puis un grand nombre d’écoles s’est créé. C’est comme cela que j’ai mis en place cette initiative", a-t-elle ajouté.
 
Selon elle, l’E2C correspond au besoin de toute une catégorie de la population qui n’a pas la chance de comprendre ce qu’on lui explique à l’école et le rôle des dirigeants politiques est de donner à chacun sa deuxième chance parce que tout le monde est différent. 
 
Le ministre N'Guessan a salué la présence et l'appui d'Édith Cresson et de toute sa délégation: "Ainsi le dispositif de l’E2C que nous venons de vous présenter est le fruit d’une collaboration étroite entre le secteur privé et l’administration publique, afin d’apporter une solution concrète à plusieurs défis auxquels la Côte d’Ivoire est confrontée. Le modèle E2C en cours d’exécution en Côte d’Ivoire s’est largement inspiré du modèle français. Je voudrais donc saluer le soutien et l’assistance apportée par l’E2C Lorraine aux équipes ivoiriennes, lors des différentes étapes de la mise en œuvre du cadre réglementaire. La présence distinguée de Madame Edith Cresson illustre éloquemment cet appui. Rappelons qu’elle est l’initiatrice de l’E2C en France depuis 1995".
 
Et d'ajouter : "L’École de la Deuxième Chance consiste au déploiement de formations qualifiantes de masse et de courte durée pour résorber l’important stock de près de quatre millions (4 000 000) de jeunes en quête de qualification et d’accompagnement dans un projet d’insertion décente et durable. Nous devons former, par le biais de l’E2C, plus d’un million de jeunes, d’ici à 2030". a-t-il soutenu.
 
Depuis 1995, 46 écoles de la deuxième chance, avec 110 sites de formation, ont vu le jour sous l'impulsion d'Édith Cresson. La mission qu'elle conduit s'inscrit dans ans le cadre de la mise en œuvre de l'École de la deuxième Chance (E2C) en Côte d'Ivoire, à travers le deuxième Programme social du Gouvernement (Psgouv 2022-2024) qui découle de la Vision 2030 du Président Alassane Ouattara dénommée "Une Côte d'Ivoire solidaire".
aaa

Comment

L’Africa Finance Corporation (AFC) (www.AfricaFC.org), le principal fournisseur de solutions d'infrastructure sur le continent, annonce une augmentation de ses capitaux propres suite à une injection combinée de 38 millions de dollars américains de la part du gouvernement de la Côte d'Ivoire, par le biais du ministère de l'Économie et des Finances, du gouvernement de Maurice, par le biais du National Pension Fund (NPF) et du National Savings Fund (NSF), et de l'Africa Reinsurance Corporation (AfricaRe).

Cette toute nouvelle injection de capitaux témoigne de la façon dont les gouvernements, les fonds de pension et les assureurs intensifient leurs investissements en Afrique, en ouvrant une réserve de plusieurs milliards de dollars d'actifs de trésorerie, de retraite et d'assurance pour aider à répondre aux besoins du continent en matière d'infrastructures et de développement industriel.

Côte d’Ivoire

La Côte d'Ivoire a bénéficié des investissements de plus de 700 millions d'euros de l'AFC dans des projets transformateurs, notamment le pont Henri Konan Bédié, un pont à péage à six voies de 1,5 km, et 6,6 km de routes d'accès, qui ont amélioré la circulation dans la ville d'Abidjan. La Corporation est également un partenaire financier de la Société ivoirienne de Raffinage (SIR), la raffinerie opérationnelle la plus grande et la plus sophistiquée d'Afrique de l'Ouest, agissant en tant que seul arrangeur principal mandaté d'une facilité de financement par emprunt de 577 millions d'euros dans le cadre du plan de restructuration à long terme réussi de la SIR. D'autres financements de l'AFC sont consacrés à la construction de la centrale hydroélectrique de Singrobo (44 MW), un projet visant à accroître la capacité énergétique globale de la Côte d'Ivoire, à réduire les coûts de production et à faire progresser le mix énergétique renouvelable. L'AFC est également l'un des principaux investisseurs dans la Plate-forme industrielle intégrée (PII) de Côte d'Ivoire, une plate-forme industrielle axée sur l'agroalimentaire, notamment le cacao, le coton et la noix de cajou, en partenariat avec Arise IIP (une société d'investissement de l'AFC) et le gouvernement ivoirien.

« Le niveau significatif d'investissement dans notre pays est la preuve que l'AFC est à la hauteur de sa réputation en tant que l'un des principaux fournisseurs de solutions d'infrastructure sur le continent », a déclaré l'honorable Adama Coulibaly, ministre de l'Économie et des Finances. "Devenir actionnaire est l'une des nombreuses étapes pour renforcer et solidifier la relation entre le gouvernement de la Côte d'Ivoire et l'AFC. Nous sommes heureux d'investir dans l'AFC, car la Corporation a fait ses preuves en tant qu'organisation africaine passionnée par le développement des infrastructures, comme en témoigne le niveau de ses investissements dans notre pays. Nous sommes heureux d'être associés à cette histoire de réussite panafricaine. »

Maurice

La prise de participation du Fonds national de retraite et du Fonds national d'épargne mauriciens s'inscrit dans la volonté de l'AFC d'attirer des capitaux d'investisseurs institutionnels, notamment des fonds de pension, des fonds nationaux de sécurité sociale et des fonds souverains, qui joueront un rôle majeur pour combler le déficit de financement des infrastructures du continent. L'investissement s'appuie sur les liens existants entre l'AFC et Maurice, où ses filiales, l'AFC Equity Investment Limited et l'AFC Capital Partners, sont domiciliées. En 2021, l'AFC Equity Investment Limited détenait plus de 900 millions de dollars US des investissements en actions de la Corporation, tandis que l'AFC Capital Partners est la société de gestion d'actifs de la Corporation, axée sur les investissements dans les infrastructures et les investissements résilients au changement climatique, avec une taille de fonds initiale cible de 500 millions de dollars US.

« En tant que fonds de pension qui cherche à se diversifier en s'éloignant des investissements traditionnels et en recherchant des partenariats pour des investissements à long terme dans les infrastructures en tant que classe d'actifs, l'AFC présente la bonne plateforme pour pouvoir y parvenir. Nous sommes heureux de rejoindre l'actionnariat de la Corporation », a déclaré la direction des fonds mauriciens dans un communiqué.

AfricaRe

AfricaRe, qui est devenue la première institution financière multilatérale à investir dans l'AFC, a revu à la hausse son investissement initial réalisé en 2018. AfricaRe, la plus grande institution panafricaine de réassurance, a été créée par 36 États africains en 1976 pour développer l'industrie de l'assurance et de la réassurance en augmentant la capacité de souscription et de rétention.

Corneille Karkezi, directeur général et chef de la direction du groupe AfricaRe, a déclaré : « Avec ses antécédents, et un retour constant sur notre investissement initial, l'augmentation du capital est la prochaine étape logique pour nous à AfricaRe. »

« Cette augmentation de notre capital social renforce le mandat de l'AFC qui consiste à fournir des solutions africaines aux défis africains, financées par des capitaux africains », a déclaré Samaila Zubairu, président et chef de la direction de l'AFC. « Notre objectif est de faire travailler les actifs africains pour combler le déficit d'infrastructures auquel le continent est confronté. Les prises de participation confirment le rôle de la Corporation en tant que l'un des partenaires au développement les plus importants, en favorisant un impact transformateur sur le continent tout en offrant des rendements concurrentiels. »

km

Comment

Le ministre d'État, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a présidé la 3ème édition de la foire dénommée « Au carrefour du Terroir » (ACAT), le lundi 12 décembre 2022 à Abidjan-Plateau.
 
Placée cette année sous le thème de "La problématique de l'accès aux équipements", l'ACAT 2022 a pour objectif d'offrir un cadre de promotion des produits locaux, de favoriser les échanges et de créer des opportunités d'affaires entre les opérateurs afin d'accroître le taux de transformation.
 
« Cet événement est en soi une vitrine pour le monde agricole et permet de mettre en lumière la richesse et la diversité d’une communauté agricole plurielle, fière du fruit de ses mains. L’ACAT est, en effet, un autre cadre de valorisation du dur labeur de nos braves paysans », a affirmé Kobenan Kouassi Adjoumani.
 
Il a rappelé que dans la grande Vision du Président de la République de faire de la Côte d’Ivoire, un pays à croissance économique soutenue et forte, la transformation agricole est inscrite au rang de ses priorités.
 
Á cette occasion, il a rendu un hommage particulier aux dynamiques femmes, pour leur bravoure et pour leur engagement au profit du développement de notre agriculture et du rayonnement de notre production locale au-delà même de nos frontières.
 
Le ministre d'État a également invité l’ensemble de la population à la consommation des produits locaux transformés, qui sont des produits de qualité dont la consommation permettra de réduire les coûts des produits concurrentiels sur les marchés.
 
La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, qui a révélé que les femmes représentent 70% de la main d’œuvre agricole ivoirienne, a souhaité la décentralisation de la célébration de l’ACAT et qu’on en fasse une célébration nationale.
 
Yolande Kouakou est transformatrice de produits agricoles depuis 2018, notamment du manioc en plusieurs dérivés : le placali déshydraté en poudre et le placali séché à l’ombre (kôgôdé) pour qu’ils soient plus exportables.
 
« Je suis venue à cette foire pour montrer aussi que nous pouvons transformer nos produits locaux et viser l’exportation car nos produits sont prisés à l’extérieur. Je suis venue aussi pour avoir des débouchés, surtout à l’extérieur. Ces produits sont conservables sur deux ans. Un sachet pèse 500 grammes et peut nourrir cinq personnes », a dit Yolande Kouakou.
 
La Société Coopérative Socofé, forte de 72 femmes membres, est spécialisée dans la production, la transformation et la commercialisation des produits maraîchers. Depuis 2014, elle fait de la purée de piment, de tomate, de gombo, d’aubergine.
 
« Aujourd’hui, nous sommes venues exposer notre savoir-faire en matière de vivriers. Nous avons notre propre unité de transformation et nos produits sont vendus dans les supermarchés et supérettes. Et comme nos produits sont des produits du terroir, nous venons pour encourager les Ivoiriens à consommer nos produits locaux transformés. Les femmes membres ont toutes un compte à la COOPEC et ont la possibilité d’avoir des prêts scolaires. La transformation des produits locaux est également une solution aux pertes post-récoltes », a indiqué Sonia Patience, présidente de ladite coopérative.
 km

Comment

La basketteuse américaine Brittney Griner a été libérée par la Russie dans un échange de prisonniers entre Washington et Moscou, a indiqué jeudi 8 decembre 2022 le président Joe Biden.

En échange de Griner, les États-Unis ont libéré le marchand d’armes russe Viktor Bout, selon plusieurs médias.

“Il y a quelques instants, j’ai parlé à Brittney Griner. Elle est en sécurité. Elle est dans un avion. Elle est sur le chemin du retour”, a tweeté Biden.

Griner a été arrêtée en février dernier dans un aéroport de Moscou après que les autorités russes ont déclaré avoir trouvé en possession d’une vapoteuse contenant du liquide à base de cannabis dans ses bagages. Elle a plaidé coupable début juillet, mais a affirmé qu’elle n’avait “aucune intention” d’enfreindre la loi.

La basketteuse a été condamnée à neuf ans de prison.

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a indiqué fin juillet que les États-Unis avaient fait une “proposition substantielle” au Kremlin pour obtenir la libération de Griner et de l’ancien Marine Paul Whelan. Il a déclaré que les deux personnes étaient “détenues à tort”.

Griner a été changée contre le trafiquant d’armes russe Viktor Bout, qui purgeait une peine de 25 ans de prison aux États-Unis.

L’accord annoncé jeudi n’inclut pas d’échange pour Whelan, détenu en Russie depuis 2018.

ng

 
 

Comment

Le président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, a prêté serment, jeudi 8 decembre 2022, pour un sixième mandat de sept ans.

La cérémonie d’investiture s’est déroulée à Malabo devant de nombreux invités dont le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, qui représente SM le Roi Mohammed VI.

Ont également été présents, notamment, les présidents du Congo, du Burundi, de Sao Tome-et-Principe, du Zimbabwe et de Centrafrique.

“Je ne suis pas le président d’un groupe tribal ou ethnique ou d’une croyance particulière, j’ai été élu par tout le peuple de Guinée équatoriale (…), je suis et serai toujours le président de tous les Equato-guinéens”, a-t-il lancé, après son serment devant les juges du Tribunal constitutionnel et les parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat, au sein desquels son parti a remporté la totalité des sièges lors du scrutin du 20 novembre.

Puis le chef de l’Etat et ses homologues ont assisté au défilé de plus de 5.000 militaires et policiers, selon les chiffres fournis par le ministère de la Défense.

M. Obiang a été réélu avec plus de 90% des suffrages, cette fois contre un candidat du seul parti d’opposition qui ne soit pas interdit et un autre issu d’un mouvement jusqu’alors allié au parti du président.

hn

 

 
 

Comment

Le gouvernement de transition au Burkina Faso a décidé d’octroyer le permis d’exploitation d’une nouvelle mine d’or à la société russe Nordgold, a-t-on indiqué de source officielle à Ouagadougou.

Selon un compte rendu du Conseil des ministres publié jeudi 8 decembre 2022, ce permis d’exploitation prévu pour une durée de quatre ans sur le site de Yimiougou (région du Centre nord) couvrant une superficie de 31,44 km2, permettra une production totale estimée à 2,53 tonnes d’or.

La contribution directe de cette production au budget de l’Etat est estimée à 5,3 milliards de francs CFA (8,1 millions d’euros) et 648 millions de francs CFA (environ 1 million d’euros) au profit du fonds minier de développement local.

Le groupe russe Nordgold, à travers ses deux filiales, la société des mines de Taparko (Somita) et Bissa gold, exploite déjà trois gisements dans le nord du Burkina Faso, en proie à des actes terroristes depuis 2015, perpétrés par des mouvements affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique.

En avril, Nordgold avait annoncé l’arrêt pour “raisons de sécurité” de la mine de Taparko.

Au Burkina Faso, avec environ 70 tonnes par an, et 17 mines industrielles, la production d’or est devenue en une douzaine d’années le premier produit d’exportation du pays, devant le coton.

Le Burkina Faso n’exclut pas de réexaminer ses “rapports” avec la Russie, avait déclaré le Premier ministre burkinabè, Appolinaire Kyélem de Tembela.

“Nous essaierons, autant que possible, de diversifier nos relations de partenariat jusqu’à trouver la bonne formule pour les intérêts du Burkina Faso. Mais il ne sera pas question de nous laisser dominer par un partenaire, quel qu’il soit”, avait-il assuré le 19 novembre.

hn

 
 

Comment

Au moment où l’Afrique enregistre son plus bas niveau de nouveaux cas de COVID-19 depuis le début de la pandémie, une récente augmentation de quatre semaines souligne l’importance de la vigilance à l’approche des fêtes de fin d’année. Il s’agit de la première augmentation soutenue de ce type en quatre mois.

Cette hausse de cas a été enregistrée jusqu'au 20 novembre, mais le nombre de nouveaux cas a légèrement diminué au cours des deux dernières semaines se terminant le 2 décembre, rompant ainsi la tendance à la hausse. Toutefois, les nouveaux cas signalés fin novembre représentent moins de 10 % des cas enregistrés à la même période en 2021 et 2020. Bien que les décès liés à la pandémie ont augmenté de 14 % au cours de la semaine se terminant le 27 novembre par rapport à la semaine précédente, ils sont restés faibles (53), soit environ 4 % des décès enregistrés au cours de la même période en 2021 et 2020. Le nombre actuel de cas de COVID-19 n'exerce pas de pression significative sur les structures de santé, car le nombre d’hospitalisations reste faible.

« Malgré la récente résurgence, il y a de l’espoir que l’Afrique sera épargnée des difficultés qu’elle a connues ces deux dernières années, lorsque la hausse des cas et des décès avait réduit à néant tout espoir de vie normale et engendré de profondes désolations. Même si les tendances actuelles permettent de maîtriser la pandémie, nous suivons de près l’évolution de la situation. Nous devons rester vigilants, continuer à accroître la couverture vaccinale et être prêts à adopter des mesures de prévention plus strictes, si cela s’avère nécessaire », a indiqué la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. « Les investissements réalisés ces trois dernières années dans la lutte contre la COVID-19 portent leurs fruits. La Région est mieux outillée pour faire face au virus et ses systèmes d’intervention d’urgence sanitaire ont été renforcés. »

En 2022, la réduction globale de la charge pandémique en Afrique allège la pression sur les ressources nationales de santé publique, ce qui donne l’occasion aux pays de renforcer les services de santé perturbés et de porter plus d’efforts sur d’autres priorités de santé publique telles que la vaccination de routine, la surveillance des maladies et la riposte à d’autres épidémies.

Grâce à une surveillance renforcée, cette année la Région a signalé jusqu’à présent 106 épidémies et situations d’urgence sanitaire liées à des crises humanitaires, soit près de 17 % de plus qu’en 2021 et presque autant qu’en 2019 avant l’apparition de la pandémie de COVID-19. Environ 25 épidémies de maladies évitables par la vaccination ont aussi été signalées en 2022. Selon un décompte de l’OMS, treize épidémies ont été signalées en 2020 et 19 en 2021.

La riposte à la pandémie de COVID-19 en Afrique a aidé les pays à renforcer les principales mesures de riposte aux urgences de santé publique, notamment le diagnostic et le dépistage, les soins intensifs et la lutte anti-infectieuse. Ces améliorations peuvent aider le continent à faire face non seulement à la COVID-19, mais aussi à d’autres épidémies.

Au début de la pandémie, le nombre moyen de lits en unité de soins intensifs était d’environ trois lits pour 100 000 personnes, en deçà de la recommandation de l’OMS qui préconise un minimum de cinq lits pour 100 000 personnes. Avec l’appui de l’OMS et des partenaires, 70 % des pays de la Région se sont conformés aux normes en matière de lits en unité de soins intensifs.

La production d’oxygène médical a également été renforcée. Le continent comptait 2600 concentrateurs d’oxygène en 2019 et en compte désormais 6901. En outre, l’OMS a apporté son appui à neuf pays pour qu’ils puissent créer et entretenir des unités de production d’oxygène, ce qui a accru la production de la Région de 7,9 millions de litres d’oxygène par jour, une quantité suffisante pour traiter chaque jour 1130 patients en situation de soins critiques. S’il est vrai que la prise en charge des patients gravement malades de la COVID-19 s’est améliorée, force est de reconnaître que les pays doivent encore renforcer leurs capacités à faire face à une hausse soudaine des cas déclenchés par un nouveau variant mortel et transmissible.

Une évaluation de l’OMS portant sur plus de 5100 structures de santé dans 18 pays et sur 14 indicateurs de lutte anti-infectieuse (tels que le dépistage de la COVID-19 à l’entrée des établissements, l’isolement des cas suspects et l’utilisation d’équipements de protection individuelle) a révélé une amélioration notable, avec un score de 67 % en novembre 2022, en hausse par rapport aux 54 % de juillet 2020. L’OMS recommande que ces structures obtiennent un score supérieur à 75 % et cela est possible en 2023 si des efforts soutenus sont consentis pour atteindre cet objectif. Une lutte anti-infectieuse solide dans les structures de santé est essentielle pour prévenir la propagation d’une série d’agents pathogènes infectieux tels que Ebola et la COVID-19.

L’Afrique a enregistré des avancées considérables concernant le séquençage génomique. Environ 105 000 séquences ont été produites en 2022, contre 58 610 séquences en 2021.

Le dépistage et le séquençage génomique ont baissé dû au faible nombre de nouveaux cas notifiés ces derniers mois. Dans le cadre de sa démarche qui vise à intégrer la lutte contre la COVID-19 dans les services de santé courants, l’OMS recommande aux pays d’adopter des stratégies de dépistage axées sur la détection des nouveaux cas, en particulier au sein des groupes vulnérables tels que les personnes âgées ou celles qui présentent des comorbidités, afin de réduire la gravité de la maladie, et de détecter les nouveaux cas pour limiter la transmission et de surveiller l’épidémiologie virale et son évolution.

Seuls 26 % des Africains sont entièrement vaccinés contre la COVID-19. Au moment où des pays tels que le Cameroun continuent de mener des campagnes de vaccination de masse, d’autres ont commencé à intégrer la vaccination contre la COVID-19 dans la vaccination de routine et dans les services de soins de santé primaires.

« À l’approche de 2023, il est temps de sortir la COVID-19 du mode d’action d’urgence et de l’intégrer dans les soins de santé courants », a souligné la Dre Moeti. « Nous voyons déjà des pays comme le Ghana et le Nigéria prendre l’initiative à cet égard, et j’encourage d’autres pays à en faire de même. La COVID-19 est là pour durer. »

L'OMS a tenu aujourd'hui une conférence de presse dirigée par la Dre Moeti. Elle était accompagnée de la Dre Jane Ruth Aceng Ocero, Ministre de la santé de l’Ouganda, et du Dr Ahmadou Lamin Samateh, Ministre de la santé de la Gambie.

Étaient aussi présents, pour répondre aux questions, les experts du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique suivants : la Dre Miriam Nanyunja, Conseillère régionale pour la gestion des risques associés aux situations d’urgence, la Dre Dorothy Fosah-Achu, Cheffe de l’équipe Maladies tropicales et maladies à transmission vectorielle, et le Dr Thierno Baldé, Responsable des opérations de réponse à la COVID-19.

mc

Comment

La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, a indiqué que les 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre sont une opportunité pour un appel à l’action, en vue d’accroître la sensibilisation.

« La campagne est une opportunité d’un appel à l’action pour accroître la sensibilisation et galvaniser le plaidoyer, les efforts et partager les connaissances et les innovations pour mettre fin une fois pour toutes aux violences faites aux femmes et aux filles », a fait savoir la ministre Nassénéba Touré.

Au regard du sombre tableau d’incidences des cas de violences basées sur le genre (VBG) en Côte d’Ivoire, la campagne les 16 jours d’activisme est devenue aujourd’hui, à l’en croire, un évènement mobilisant toutes les parties prenantes et est tout aussi bien l’affaire des institutions publiques nationales.

Selon la ministre, les principaux types de VBG sont entre autres, le viol, l’agression sexuelle, l’agression physique, le mariage forcé, le déni de ressources, d’opportunité et de service, la maltraitance psychologique et émotionnelle. La prise en charge est holistique et constitue la politique de prise en charge des cas de VBG.

Les dispositifs de dénonciation et de prise en charge des VGB sont, notamment, le numéro vert 1308 et la saisine des structures de base (centre sociaux et complexes sociaux éducatifs).

Sur le plan national le thème développé est : « Tous activistes, Tous solidaires pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes et des filles ».

Pour Nassénéba Touré , cette campagne vise à inviter tout le monde à être un militant dans la prévention de la VBG en prenant publiquement position, en portant la couleur orange, à mobiliser tous les partenaires et parties prenantes pour qu’ils s’engagent dans l’activisme pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles et pour résister au recul des droits des femmes, à accroitre le financement à long terme, durable et flexible de l’États, du secteur privé, des fondations et d’autres donateurs pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles dans toute leur diversité, etc.

Seize jours d’activisme contre la violence basée sur le genre est une campagne annuelle qui commence le 25 novembre et se poursuit jusqu’au 10 décembre.

km

Comment