Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a promis de travailler avec les acteurs politiques et les parties prenantes du Nigeria pour s’assurer que les élections générales de février 2023 soient pacifiques et équitables.

Selon un communiqué de la commission de la CEDEAO, le cadre de prévention des conflits de la CEDEAO est une indication de l’engagement et de la préférence de l’organisation économique ouest-africaine pour l’utilisation du dialogue et de la médiation dans la résolution des conflits électoraux et de la violence dans la région.

Les différends électoraux sont devenus une source majeure de conflit en Afrique de l’Ouest et le favoritisme politique ainsi que les tensions entre communautés provoquent ou aggravent souvent cette violence.

Le Nigeria organisera des élections générales le 25 février 2023 pour élire le président du pays et les membres de son Assemblée nationale.

hn

Comment

vendredi, 16 décembre 2022 14:27

Un siège pour l’Afrique au sein du G20

Le président américain Joe Biden a exprimé, jeudi 15 decembre 2022 à Washington, son soutien à un siège pour l’Afrique au sein du G20, faisant savoir qu’il se rendra bientôt en Afrique.

“Les voix africaines, le leadership africain, l’innovation africaine” sont nécessaires pour relever une multitude de défis mondiaux, a-t-il dit lors du Sommet des dirigeants États Unis-Afrique.

“L’Afrique a sa place à la table de chaque pièce, dans chaque pièce où les défis mondiaux sont discutés et dans chaque institution où des discussions ont lieu”, a affirmé M. Biden, exprimant son soutien à un siège pour l’Afrique à la fois au G20 et au Conseil de sécurité des Nations Unies.

Le président américain a mis l’accent sur la volonté des États-Unis de travailler ensemble avec l’Afrique au lieu de simplement envoyer de l’aide et de l’assistance.

“Au cours des trois prochaines années, et en étroite collaboration avec le Congrès américain, nous prévoyons d’engager 55 milliards de dollars en Afrique pour faire avancer les priorités que nous partageons et pour soutenir l’Agenda 2063,” a-t-il indiqué.

“Ce chiffre représente un engagement global des États-Unis à investir dans les populations africaines, les infrastructures africaines, l’agriculture africaine, le système de santé africain, la sécurité africaine, etc,” a ajouté M. Biden.

Il a aussi indiqué qu’il effectuera une tournée en Afrique, ajoutant que plusieurs responsables américains vont se rendre au continent.

“Je suis impatient de visiter votre continent”, a déclaré Biden devant près de 50 dirigeants participant au Sommet.

Le Sommet des dirigeants USA-Afrique réunit les représentants de près d’une cinquantaine de pays, de la société civile et du secteur privé du continent africain, outre des responsables de l’administration américaine et de la Commission de l’Union africaine.

Les participants à ce conclave de trois jours discutent de plusieurs questions allant de la pandémie du Covid-19 aux changements climatiques, en passant par la démocratie, la gouvernance, la sécurité, le commerce, les investissements et le développement des partenariats entre les pays africains et les Etats Unis.

 

hn

 
 

Comment

Le Fonds africain de développement a donné son feu vert, mardi à Abidjan, à l’octroi d’un don de 21,51 millions de dollars américains au Tchad, pour mettre en œuvre le Projet d’appui au secteur de l’énergie électrique (PASET).

Le projet est cofinancé par plusieurs dons: 19,6 millions de dollars du Fonds africain de développement, le guichet de prêts à taux préférentiel du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), 1,6 million de dollars du Fonds vert pour le climat (FVC) dans le cadre de la Facilité de financement «Desert to Power» G5 Sahel, et 292.000 dollars de l’initiative Power Africa des États-Unis.

La Société nationale tchadienne d’électricité assume un financement à hauteur de 138 602 de dollars, précise un communiqué de la BAD.

Le projet entre dans le cadre de l’initiative «Desert to Power» dont la feuille de route nationale a été validée par le Tchad. Cette initiative couvre 11 pays du Sahel (Burkina Faso, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan et Tchad) avec un objectif d’accélérer le développement économique dans la région du Sahel à travers le déploiement à grande échelle de technologies solaires, souligne-t-on.

Le projet a pour objectif d’améliorer l’accès à l’électricité et la qualité de l’énergie fournie. Pour répondre à la demande croissante d’électricité (environ 5% par an), il va aider à augmenter la capacité de production d’énergie électrique propre et durable, notamment dans les zones défavorisées du pays, de réduire les coûts de production dans certaines localités et de contribuer à améliorer les performances techniques, financières et commerciales de la Société nationale d’électricité (SNE), l’entreprise publique chargée de la production, du transport et de la distribution de l’électricité au Tchad.

Le projet permettra notamment à la SNE d’acquérir et de poser 45.000 compteurs à prépaiement, pour réduire les pertes d’électricité non techniques, d’aménager et d’équiper des postes moyenne et basse tension et de renforcer certains tronçons du réseau de distribution pour réduire les pertes techniques, améliorer le taux d’accès ainsi que la qualité de service.

Le projet va aussi permettre l’hybridation de trois centres de production d’électricité situés à Bongor (250 km de Ndjamena), à Bol (300 km de Ndjamena) et à Biltine (1 000 km), pour réduire les consommations de carburant et, de facto, les coûts de production.

Il va permettre par ailleurs d’acquérir et d’installer des équipements informatiques pour la gestion à distance de la distribution et interconnecter douze centres secondaires de production d’électricité pour améliorer la qualité de la facturation et du recouvrement ; et de renforcer les capacités de la SNE et des autres acteurs du secteur énergétique (agence de régulation, ministère de l’énergie).

Le projet devrait aussi contribuer à améliorer la compétitivité des entreprises formelles et du secteur informel, réduire le délai de paiement des clients grâce aux compteurs prépayés, améliorer les délais de paiement des fournisseurs de la SNE, augmenter le nombre de ses clients ainsi que ses effectifs, outre accroître l’offre d’énergie dans les centres de production visés.

Le projet cible directement 15.000 nouveaux abonnés qui bénéficieront, grâce aux nouveaux compteurs à prépaiement, d’un meilleur accès à l’électricité et suivi de leur consommation énergétique, mais il profitera à toute la population tchadienne. Par ailleurs, l’amélioration de la qualité de service touchera l’ensemble de la clientèle.

Le Tchad a un objectif ambitieux de porter son taux d’accès à l’électricité de 38% en 2023, contre 6,4 % en 2020.

hn

Comment

À l’initiative du ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, les jeunesses des partis politiques (FPI, RHDP, PPA-CI, COJEP, etc) et de la société civile ivoirienne ont signé, le mardi 13 décembre 2022 à Abidjan, une charte et ont engagé leur responsabilité citoyenne pour un climat de paix en Côte d’Ivoire.

Ce document dit ‘’Charte des jeunes pour la responsabilité citoyenne’’ vise à promouvoir les comportements civiques et citoyens à l’égard de la communauté et de la nation en vue de favoriser un climat de paix et de cohésion sociale.

Par ailleurs, la signature de cette charte intervient après un atelier de renforcement des capacités de ces jeunes des partis politiques sur la citoyenneté qui s’est tenu récemment à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.

‘’Merci d’avoir accepté d’adhérer à cette initiative de notre ministère. Vous avez pris une belle initiative pour définir ensemble une charte. Cela dénote de votre volonté d’accompagner l’État et créer un environnement de paix’’, a dit aux jeunes, Anderson Assui , le directeur de cabinet adjoint du ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique.

‘’Nous voulons compter sur vous pour faire le relais auprès de vos jeunesses respectives’’, a-t-il exhorté.

Avant lui, Georgette Kouassi, la directrice du Civisme et de la Citoyenneté, a rappelé que la signature de cette charte s’inscrit dans le prolongement de l’atelier des jeunes leaders des partis politiques qui s’est tenu récemment à Yamoussoukro sur leur responsabilité citoyenne.

‘’Cette charte est le fruit de toutes les opinions et les intelligences. Les jeunes ont pu s’accorder sur la nécessité d’être des promoteurs du civisme’’, s’est félicitée Georgette Kouassi.

De son côté, Lia Ferdinand, le président de la jeunesse du Front Populaire Ivoirien ( FPI), par ailleurs, porte-parole de la jeunesse des partis politiques signataires de ce document, a promis que les organisations de jeunesses vont "accompagner la direction de la Citoyenneté dans sa quête de l’Ivoirien nouveau".

Selon Lia Ferdinand, si la jeunesse veut aujourd’hui que la Côte d’Ivoire change, elle doit s’engager. "Nous sommes là ce matin pour entériner notre décision de Yamoussoukro", a-t-il fait savoir.

La charte des jeunes pour la responsabilité citoyenne, qui vise la promotion des comportements civiques chez les jeunes, contient six articles. 

aaa

Comment

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, a révélé que l’État ivoirien a procédé au recrutement de 4 870 enseignants chercheurs depuis 2011, soit 406 enseignants-chercheurs par an. Cette information a été donnée lors de la 15ème édition du Forum des directeurs de publication de Côte d’Ivoire (FORDPCI), le jeudi 15 décembre 2022 à Abidjan.

Selon le ministre, le recrutement annuel des 406 *enseignants-chercheurs représente une masse salariale de plus de 4, 3 milliards de FCFA. Il a précisé qu’en 2022, ce sont 651 enseignants-chercheurs qui ont été recrutés contre 606 en 2021.

Évoquant les efforts du gouvernement en termes de décentralisation et de modernisation des universités publiques, le Adama Diawara a rappelé la réhabilitation de toutes les universités publiques de Côte d’Ivoire, notamment, celles de Cocody, d’Abobo-Adjamé et de Bouaké. Il a également présenté les ouvertures des universités de Man, San Pedro, ainsi que celle de l’Unité virtuelle de Côte d’Ivoire.

Le conférencier a affirmé que son département ministériel a renforcé les capacités d’accueil desdites universités, à travers la construction d’amphithéâtres, de salles de travaux dirigés (TD) et l’équipement des laboratoires. De même, la majorité des résidences universitaires ont été rénovées, quand de nouvelles ont été construites à Korhogo et à Daloa avec 1 200 lits. Des restaurants ont également été construits à Daloa et à San Pedro avec respectivement 600 et 1.500 places.

Par ailleurs, sur le plan social, Adama Diawara est revenu sur l’assistance aux étudiants démunis dont les tickets de restaurant et les logements sont pris en charge par le gouvernement. « Pour mettre fin au phénomène des étudiants squatteurs, 103 étudiants de l’université d’Abobo-Adjamé sur 113 ont été logés à la cité de Williamsville et 20 sur 300 de l’université de Cocody ont été récemment logés dans les cités de Port-Bouët 1 et 2 », a-t-il assuré.

Convaincu qu’en dépit de tous ces efforts, d’énormes défis restent à relever, notamment la faiblesse du rendement interne et externe, le ministre de l’Enseignement supérieur a dégagé des perspectives en vue de de redynamiser le secteur. « Le gouvernement va agir sur deux grands segments : il s’agira de continuer à investir dans les infrastructures et d’engager des réformes du système », a-t-il indiqué.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique a aussi annoncé l’ouverture de l’université de Bondoukou en 2023 et la construction prochaine des universités d’Adiaké, d’Odienné, de Dabou, de Daoukro et d’Abengourou.

km

Comment

Indifférence générale est la caractéristique dominante de la campagne électorale qui a démarré le 25 novembre dernier pour les élections législatives anticipées du 17 décembre en Tunisie.

En témoignent, des candidats inconnus, des partis politiques exclus et un scrutin de liste contesté. Dans certaines circonscriptions, faute de candidats, il n’y aura pas même d’élections.

Les quelques personnes qui ont réussi à se présenter figureront d’office dans le futur parlement. Enfin et, non des moindres, l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE), qui aura à piloter ce rendez-vous, est pointée du doigt par la majorité des composantes de la société civile, pour son inféodation au Président de la république et sa perte de son indépendance.

Manifestement, en l’absence d’une campagne électorale digne de ce nom, ce qui retient plutôt l’attention d’une opinion publique, gagnée par le scepticisme, à une semaine de ce scrutin, ce sont les manifestations anti-pouvoir du samedi dernier.

Des centaines de Tunisiens ont manifesté à Tunis à l’appel du Front de salut national, pour exiger le départ du président Kaïs Saïed et ce, dans un contexte de crise économique, marquée ces derniers mois par des pénuries récurrentes de denrées de base et une forte inflation.

Dans un climat de tiédeur, le scrutin du 17 décembre s’annonce différent de tous ceux qui l’ont précédé.

D’après les observateurs, il doit déboucher sur un nouveau Parlement sans véritables pouvoirs et marquera une nouvelle étape dans le processus de mise en place d’un système ultra-présidentialiste qui actera un mode de gouvernance par la base, tel que conçu et voulu par le président Saïed.

Partant, la campagne électorale a été on n’en peut plus atone, incolore et inodore.

Les quelque 1.055 candidats en course pour les 161 sièges, aux profils très divers avec le système de scrutin uninominal à deux tours, n’ont pas réussi à attirer l’attention, ni par leurs discours, ni par le programme qu’ils proposent et encore moins par leur attitude parfois un peu loufoque.

Hormis les réactions de dépit exprimées par de nombreux citoyens sur leur capacité à apporter quelque chose au pays dans le contexte difficile actuel ou sur leur propension à fournir des réponses à des milliers de jeunes qui végètent dans le chômage, les analystes déplorent surtout, à travers leur passage dans les médias audiovisuels, leur discours complètement déconnecté des réalités et parfois même hilarant.

Les candidats, en majorité apprentis politiciens, sans aucun encadrement, ont provoqué, lors de leur passage à la télévision ou dans les contacts directs qu’ils ont effectué dans les régions, railleries et questionnements.

Pour s’en convaincre, il y a lieu de noter que sur les 1.055 candidats, 190 sont sans activité, 94 sont des chefs d’entreprises, 284 sont issus de l’enseignement, 22 sont des avocats et quatre huissiers notaires.

On est bien loin, constatent certains observateurs, de la prééminence de juristes, de médecins et autres représentants des professions libérales qui constituaient le plus gros du contingent des anciens hémicycles.

Résultat : le discours des nouveaux candidats a autant surpris que déçu. Certains ont plaidé, dans une sorte de cacophonie générale, dans leurs programmes, leur volonté de décriminaliser l’usage des drogues douces, d’autres réclament, à tout va, de l’emploi, des hôpitaux et même la création de nouveaux pôles universitaires.

Sur les réseaux sociaux, certains ont réussi à faire le buzz, par leur comportement on ne peut plus singulier. Tel fut le cas d’un candidat qui a sillonné la Marsa (banlieue nord de Tunis) vêtu de l’habit traditionnel des cavaliers du “Zlass”. Son camouflage n’est pas passé inaperçu, puisque les habitants ont réussi à identifier l’huissier qui, en 2012, avait été derrière la fermeture d’une exposition d’arts plastiques au palais Abdallia, jugée contraire à la morale islamique.

Tel fut également le cas de ce candidat de Béja (nord-ouest) qui a choisi de saluer la foule depuis une limousine à toit ouvrant, à la manière du leader Bourguiba.

En attendant le jour J, organisations et associations ont pointé la mauvaise gestion, par l’ISIE, du processus électoral tant dans la conception du calendrier que dans sa mise en œuvre.

L’ISIE avait décidé de faire cavalier seul et de surveiller elle-même les médias pendant la campagne électorale. Une décision totalement rejetée par la HAICA (autorité de l’audiovisuel) qui a fait part de son intention de déposer une plainte près du Tribunal administratif que par le syndicat des journalistes qui l’avait jugée “hâtive” et “capricieuse” considérant qu’elle s’inscrit dans une série d’erreurs graves commises par l’instance électorale.

hn

Comment

Le président américain Joe Biden se rend mardi dans l'Arizona pour célébrer l'investissement massif du groupe taïwanais TSMC dans une usine de semi-conducteurs et montrer que les États-Unis sont sur le point de rompre leur dépendance aux composants fabriqués à l'étranger.

 

TSMC a annoncé mardi que le site qu'il construit dans cet Etat du sud-ouest des Etats-Unis sera plus grand que prévu initialement.

Il y aura deux usines au lieu d'une seule, triplant le montant de son investissement, le faisant passer de 12 milliards à 40 milliards de dollars. La production est censée y démarrer d'ici à 2024 pour la première, d'ici à 2026 pour la deuxième.

Au total, l'entreprise taïwanaise compte créer "10.000 emplois bien rémunérés dans la haute technologie", dont 4.500 directement chez TMSC. Une fois opérationnelles, les deux usines produiront plus de 600.000 plaquettes par an ("wafers" en jargon technique).

Cette "étape majeure" est "le plus grand investissement direct étranger de l'histoire de l'Arizona et c'est l'un des plus importants de l'histoire des États-Unis", a déclaré à la presse Brian Deese, conseiller de la Maison Blanche pour les questions économiques.

Joe Biden prendra la parole sur le site de TSMC, accompagné de personnalités politiques de haut rang et de dirigeants de grandes entreprises, dont le directeur général d'Apple Tim Cook, le fondateur de TSMC Morris Chang et le patron de Micron Sanjay Mehrotra.

Le président démocrate vantera les mérites de son plan pour les semi-conducteurs, le CHIPS Act, qui prévoit près de 53 milliards de dollars pour les subventions et la recherche dans le secteur des puces électroniques.

Ce message est crucial en Arizona, un État longtemps dominé par les républicains mais devenu un champ de bataille où les démocrates regagnent du terrain.

L'annonce initiale, par TSMC, de la construction d'une usine dans l'Arizona, remonte à mai 2020, sous la présidence du républicain Donald Trump.

Réduire la dépendance

La majeure partie de l'approvisionnement des Etats-Unis en semi-conducteurs vient d'entreprises situées dans des pays alliés en Asie mais l'éloignement des producteurs, ainsi que les tensions géopolitiques autour de Taïwan, poussent Washington à réduire sa dépendance.

"Pratiquement toutes les grandes entreprises technologiques, y compris les entreprises automobiles et toutes les entreprises qui utilisent des technologies, craignent que quelque chose ne se passe entre Taïwan et la Chine", note l'analyste Rob Enderle.

"Il y a donc une ruée massive pour déplacer la fabrication hors de ces deux pays", ajoute-t-il.

La construction d'un site de semi-conducteurs prend plusieurs années. Mais une fois que les deux usines de TSMC seront en activité, elles "pourraient répondre à l'ensemble de la demande américaine pour les puces les plus avancées", a estimé Ronnie Chatterji, directeur adjoint du Conseil économique national pour la politique industrielle.

 

"C'est la définition de la résilience de la chaîne d'approvisionnement", a-t-il poursuivi.

M. Deese, l'un des conseillers les plus expérimentés de Joe Biden, a lui déclaré que la Maison Blanche axait son message autour de la renaissance de la stratégie industrielle américaine.

Pendant près de quatre décennies, le gouvernement a joué un rôle de second plan, se contentant de réduire les impôts des grandes entreprises pour attirer leurs investissements, a affirmé M. Deese.

La politique de M. Biden – à la fois avec le CHIPS Act, et une loi sur la réduction de l'inflation – consiste à utiliser de l'argent public pour attirer des investissements privés. L'objectif n'est pas d'exclure "les entreprises privées, mais au contraire, d'encourager les investissements privés à des niveaux historiques", a défendu M. Deese.

Source: France 24

 
 

Comment

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara, a réitéré l’ambition du gouvernement de faire de la Côte d’Ivoire, un pays prospère et rayonnant sur la scène internationale.

Elle s’exprimait à l’occasion de la première édition de la Journée de la Diplomatie Ivoirienne, le vendredi 09 décembre 2022 à Abidjan.

« Le thème de la cérémonie s’insère parfaitement dans la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, qui entend faire de la Côte d’Ivoire, un pays prospère et rayonnant sur la scène internationale », a souligné la ministre Kandia Camara.

Cela passe inéluctablement, selon elle, par la définition d’une politique étrangère hardie et une diplomatie plus conquérante.

Le Président de l’Union des diplomates de carrière de Côte d’Ivoire, Constantin Beugré, s’est dit heureux d’avoir pu organiser la première édition de cet événement tant désiré par l’ensemble des diplomates. Il leur permettra de « s’ouvrir au public, qui n’a toujours pas la bonne connaissance des ressorts de ce corps de métier. » a-t-il ajouté.

Placée sous le thème : « Développement socio-économique de la Côte d’Ivoire et rayonnement sur la scène internationale : quelle contribution de la diplomatie ivoirienne ? », cette activité a pour objectif de faire mieux connaître au public l’implication de la diplomatie ivoirienne dans le processus de développement national et dans le rayonnement de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale.

hn

Comment

Malgré les confinements et la perturbation des voyages liés au Covid-19, 93 % des pays africains ont maintenu ou amélioré leur score par rapport à 2021 ; deux tiers des pays africains ont adopté des politiques de visa plus libérales qu’il y a six ans.

Télécharger le document : https://bit.ly/3BsBHDq

Le rapport de l’Indice d’ouverture sur les visas en Afrique 2022 montre que les pays africains ont fait des progrès en matière de politiques de liberté de déplacement, dont la plupart avaient été fortement restreintes par la crise du Covid-19.

Cette publication annuelle, préparée par le Groupe de la Banque africaine de développement en collaboration avec la Commission de l’Union africaine, en est à sa 7e édition et a été lancée dimanche en marge de la Conférence économique africaine 2022 à Maurice.

Le rapport recense les politiques de visas adoptées par les gouvernements africains en fonction de trois critères principaux : l’exemption de visa pour les citoyens d’autres pays africains, la possibilité d’obtenir un visa à l’arrivée et l’obligation pour les voyageurs d’obtenir un visa avant de se rendre dans d’autres pays africains.

Le rapport de cette année souligne l’impact de la pandémie de Covid-19 au cours des deux dernières années (2020 et 2021), pendant lesquelles la plupart des pays ont restreint les déplacements, tant au niveau national qu’international. Les restrictions sur les voyages internationaux allaient de la fermeture complète des frontières aux quarantaines, en passant par les mesures de dépistage et l’interdiction des visiteurs en provenance de pays jugés « à haut risque ».

Les restrictions nationales comprenaient toute une série de mesures telles que l’interdiction de se déplacer d’une région à l’autre, l’interdiction des déplacements non essentiels, les couvre-feux et des règles limitant les rassemblements.

Le rapport 2022 fait état de nouveaux signes de progrès : 10 pays ont amélioré leur score d’ouverture sur les visas au cours de l’année écoulée, et l’ouverture sur les visas du continent dépasse désormais celle enregistrée au cours de l’année précédant la pandémie de Covid-19 et s’aligne sur le score maximal atteint en 2020.

Des politiques progressistes en matière de visas, permettant d’augmenter le nombre d’entrées sans visa ou de passer à des politiques de visa à l’arrivée, garantiront la poursuite de cette tendance positive. L’utilisation de la technologie et une plus grande adoption des systèmes de visas électroniques contribueront à accélérer la facilité avec laquelle les voyageurs peuvent traverser les frontières.

Faits saillants de l’indice d’ouverture sur les visas en Afrique 2022

Les voyages en Afrique sont devenus plus ouverts aux citoyens africains en 2022, avec moins de restrictions dans l’ensemble. Il y a maintenant une répartition égale entre les voyages sans visa et les voyages pour lesquels un visa peut être obtenu à l’arrivée dans le pays de destination.

  • Trois pays — le Bénin, la Gambie et les Seychelles — offrent une entrée sans visa aux Africains de tous les autres pays. En 2016 et 2017, un seul pays le faisait.
  • 24 pays africains proposent un e-Visa, soit 5 de plus qu’il y a cinq ans.
  • 36 pays ont amélioré ou maintenu leur score d’indice d’ouverture sur les visas depuis 2016.
  • 50 pays ont maintenu ou amélioré leur score d’indice d’ouverture sur les visas par rapport à 2021, généralement après avoir supprimé certaines des restrictions en matière de politique des visas mises en place pendant la pandémie.
  • 48 pays sur 54 — la grande majorité des pays africains — permettent désormais de voyager sans visa aux ressortissants d’au moins un autre pays africain.
  • 42 pays offrent une exemption de visa aux ressortissants d’au moins 5 autres pays africains.

Fait intéressant, les pays à faible revenu représentent une part importante du top 20 du classement des pays ayant une politique de visa libérale en 2022 : 45 % des pays figurant dans le top 20 de l’indice sont classés comme des pays à faible revenu, et 45 % sont figurent parmi la frange inférieure des pays à revenu intermédiaire.

Les E-visas permettent aux voyageurs potentiels de demander un visa depuis le confort de leur domicile ou de leur lieu de travail avant leur voyage, de rationaliser le processus de demande, de réduire le temps passé aux frontières, de fournir un plus grand degré de certitude avant le voyage, de réduire la nécessité de soumettre un passeport pour traitement aux bureaux consulaires, et de rendre le voyage plus sûr et plus sécurisé.

La vice-présidente de la Commission de l’Union africaine, Monique Nsanzabaganwa, analyse ainsi l’importance du rapport : « Cette édition établit un lien entre la libre circulation et le développement des chaînes de valeur régionales, les investissements, le commerce des services et la ZLECAf. Il est de plus en plus reconnu que la mobilité des personnes est essentielle aux efforts d’intégration de l’Afrique. »

La vice-présidente par intérim du Groupe de la Banque africaine de développement chargée du développement régional, de l’intégration et de la prestation de services , Marie-Laure Akin-Olugbade, a pour sa part indiqué : « L’indice d’ouverture sur les visas en Afrique assure un suivi de l’ouverture sur les visas en tant que mesure de la liberté de mouvement depuis 2016. L’édition de cette année — la septième — montre que de nombreux pays africains ont considérablement simplifié leur régime de visas au cours de l’année écoulée. »

L’édition 2022 du rapport met en avant les trois pays qui ont le plus progressé dans leur ouverture sur les visas, en l’occurrence le Burundi, Djibouti et l’Éthiopie. L’Éthiopie, en particulier, a gagné plusieurs places dans l’indice pour retrouver sa position parmi les 20 plus performants du continent après avoir supprimé les mesures temporaires instituées en 2021.

Le rapport innove en proposant une analyse de la libre circulation des personnes au niveau des communautés économiques régionales en Afrique. La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté d’Afrique de l’Est sont les communautés les plus ouvertes, la CEDEAO accueillant huit des dix premiers pays.

S’exprimant à propos du rapport, le directeur par intérim du Bureau de coordination de l’intégration régionale, Jean-Guy Afrika, a déclaré : « L’indice d’ouverture sur les visas en Afrique a suivi l’évolution des régimes de visas sur le continent africain, d’avant la pandémie à aujourd’hui. Comme le montre le rapport 2022, les pays africains sont en train de démanteler bon nombre des mesures imposées pendant la pandémie. En effet, dans l’ensemble, le continent est revenu à un niveau d’ouverture sur les visas qui n’avait observé pour la dernière fois que juste avant le début de la pandémie. »

Quelques statistiques clés :

  • Pour 27 % des voyages intra-africains*, les citoyens africains n’ont pas besoin de visa, contre 25 % en 2021.
  • Pour 27 % des voyages intra-africains*, les citoyens africains peuvent obtenir un visa à l’arrivée, contre 24 % en 2021.
  • Pour 47 % des voyages intra-africains*, les citoyens africains doivent encore obtenir un visa avant d’entreprendre leur voyage, ce qui représente une amélioration par rapport aux 51 % de 2021.
  • Les voyages intra-africains sont des voyages effectués par des citoyens africains d’un pays africain à un autre.

hn

Comment

Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, accompagné de la délégation qu’il conduit, a rencontré dans la journée du lundi 12 décembre 2022 à Washington (USA), le Directeur Général de la Société américaine de financement du développement international, en anglais US International Development Finance Corporation (DFC), Scott Nathan. La rencontre a eu lieu en marge du Sommet des leaders Etats-Unis-Afrique.

Au terme de la réunion, le Chef du gouvernement a indiqué « avoir présenté toutes les opportunités » qu’offre la Côte d’Ivoire, ainsi que « la Vision du Président et les secteurs clés dans lesquels les investissements sont attendus ».

Dispositif clé de l’aide au développement de l’administration américaine, la DFC soutient les pays à revenus de la tranche basse et moyenne. Selon Scott Nathan, cette rencontre avec la délégation ivoirienne augure de belles perspectives de collaboration.

« Nous avons parlé des possibilités d’investir dans de nombreux secteurs de l’économie. Nous avons parlé d’infrastructures, de santé, de routes, d’investissement dans les PME et de l’autonomisation des femmes. Une réunion vraiment productive, le Premier Ministre a bien présenté le cas de la Côte d’Ivoire », a-t-il dit.

Directeur Général de DFC depuis février 2022, Scott Nathan est également convaincu du potentiel de l’Afrique. La structure américaine prévoit dans ce sens, consacrer une grande partie de son appui au continent.

« Il y’a tellement d’endroits formidables, où investir sur tout le continent. Je pense que les opportunités sont vastes et nous sommes intéressés par l’expansion de nos activités », a-t-il ajouté.

Créée en décembre 2019, l’agence indépendante du gouvernement américain a déjà investi 9 milliards de dollars en Afrique, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’appui à l’autonomisation des femmes, de l’agriculture, de la santé ou encore du changement climatique.

hn

Comment