Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
L’écrivain ivoirien Philippe Tiémassa-Grey a été l’un des invités marquants de la 47e édition du Salon du livre de Montréal, où il a présenté des poèmes tirés de son ouvrage Safaola, lauréat du Prix Maurice Bandaman de la meilleure création poétique au Festival international des Poètes d’Abidjan (FIPA). Cette performance a eu lieu au Bistro Le Ste-Cath, un espace reconnu pour ses rencontres littéraires, à Montréal, Québec.
En marge de cette prestation, Tiémassa-Grey, nommé Ambassadeur de Bonne Volonté du Grand Prix de Poésie Africaine d’Expression Française en décembre 2023, a partagé son parcours et sa vision de la poésie africaine contemporaine. Depuis ses débuts précoces à Jacqueville, où il a commencé à écrire à l’âge de 10 ans, son œuvre se distingue par une quête constante de créativité et d’authenticité.
Couronné en juillet 2024 par le Prix Littéraire de la Créativité de la Fondation libanaise Naji Naaman, il a également été nommé membre d’honneur à vie de cette institution. Cette reconnaissance internationale vient enrichir un parcours marqué par des distinctions prestigieuses et des engagements littéraires significatifs.
L’écrivain, dont le talent a été salué par divers acteurs du milieu littéraire et médiatique, est également connu pour son rôle au sein du cabinet de la Première Dame de Côte d’Ivoire, Madame Dominique Ouattara, où il a été recruté en 2013. Selon Financial Afrik, Philippe Tiémassa-Grey est aujourd’hui considéré comme l’un des jeunes les plus influents de Côte d’Ivoire.
Cette participation au Salon du livre de Montréal témoigne de la dynamique actuelle de la littérature ivoirienne et de la reconnaissance croissante des auteurs africains sur la scène internationale.
Le retrait définitif des forces françaises de Côte d’Ivoire prévu pour 2025, marque un tournant stratégique dans la coopération militaire entre les deux pays.
La rétrocession de la base militaire de Port-Bouët aux Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) illustre une volonté d'autonomie accrue pour l'armée ivoirienne tout en maintenant un partenariat opérationnel avec la France.
Rétrocession et mutation du camp de Port-Bouët
Le processus de rétrocession en cours depuis plusieurs mois se concrétisera entre juillet et août 2025.
La base militaire de Port-Bouët, actuellement occupée par l’ex-43ᵉ Bataillon d’infanterie de marine (BIMA) sera rebaptisée "Camp Général de Corps d’Armée Ouattara Thomas d’Acquin", en hommage au premier chef d’état-major général des FACI. La cérémonie officielle de baptême est prévue pour le 30 janvier 2025.
D’ici là, un comité de pilotage mixte FACI-FFCI (Forces françaises en Côte d'Ivoire) supervise la transition.
Ce comité se réunit régulièrement pour gérer la réduction progressive des effectifs et des équipements français, la cohabitation entre les deux armées sur la base et la rédaction des documents juridiques nécessaires. Déjà, le camp d’entraînement de Lomo Nord a été cédé aux FACI, marquant une première étape vers l’autonomie complète.
Un camp au service de la formation militaire ivoirienne
Le camp de Port-Bouët accueillera à terme le 1er Bataillon des Commandos et des Parachutistes, une école régionale des systèmes d'information et de communication (SIC) ainsi qu’un centre de formation logistique. Ces infrastructures renforceront les capacités opérationnelles des FACI et leur autonomie stratégique.
Maintien d’un partenariat militaire opérationnel
Malgré le retrait des troupes françaises, la coopération militaire ne prendra pas fin. Des entraînements conjoints, l’échange de stagiaires et l'accès aux écoles de formation françaises resteront possibles.
Ce modèle est similaire à celui déjà en place avec d'autres partenaires internationaux, tels que l'armée américaine et plusieurs nations impliquées dans l'Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT).
Cette diversification des partenariats vise à accompagner les FACI dans leur quête d’autonomie stratégique à moyen terme, tout en conservant un lien avec leurs partenaires traditionnels pour garantir la stabilité et la sécurité sous-régionale.
MC
La deuxième édition de l’EMPOW’HER Science Expo, organisée par l’association Sciences et Technologies au Féminin (STF) a débuté le jeudi 28 novembre 2024 à Abidjan.
Placée sous le thème « STEM pour un impact social : Révolutionner l’accès à la science, à la technologie et à l’éducation », cette foire scientifique met en lumière les contributions des femmes dans les domaines des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STEM) et offre une plateforme pour les jeunes filles et les femmes entrepreneures afin de présenter leurs projets innovants dans le domaine des sciences.
L’événement qui se déroule jusqu’au 30 novembre, regroupe divers exposants, allant des étudiantes aux jeunes chercheuses en passant par des entrepreneures locales. Ces dernières exposent leurs travaux à travers des démonstrations, des conférences et des ateliers interactifs.
Parmi les exposants notables, on retrouve des jeunes ivoiriennes qui ont développé des solutions technologiques pour la gestion des énergies renouvelables et l’agriculture durable.
Un des projets phares est une maison connectée écologique, conçue avec des matériaux recyclés et capable de produire du gaz à partir de déchets agricoles, une innovation particulièrement pertinente pour les défis environnementaux de la région.
Christelle Ogo, présidente du conseil d’administration de STF, a souligné que cette initiative prolonge les efforts du programme Women Impact Science Hub (WISH) qui accompagne les étudiantes dans la réalisation de projets scientifiques et techniques.
« Nous voulons briser les stéréotypes, encourager l’autonomisation des femmes et promouvoir l’égalité des sexes dans les STEM », a-t-elle déclaré.
Pr Yoboué Véronique, présidente de l’Université Nangui Abrogoua, marraine de l’événement a insisté sur l’importance de sensibiliser les jeunes filles aux carrières scientifiques dès le primaire.
« Il est important d'encourager les filles dès leur plus jeune âge à s'intéresser aux sciences pour surmonter leurs appréhensions », a-t-elle affirmé et d’ajouter : « Osez rêver grand et croyez en votre potentiel pour transformer le monde grâce à la science »
L’EMPOW’HER Science Expo devient ainsi un espace essentiel pour favoriser l’échange d’idées et la création de partenariats entre étudiantes, chercheuses et entrepreneurs, tout en célébrant les réussites féminines dans les STEM.
Il convient de noter que le ministère de l'Education nationale et de l'Alphabétisation était représenté ce jour par Madame Aké Eve en tant que représentante de la ministre.
mc
« Ibis Styles » marque une étape importante dans son expansion en Côte d'Ivoire avec la réouverture de ses hôtels à Abidjan, dans les communes du Plateau et de Marcory.
Après des rénovations majeures, l’ibis Styles Plateau et l’ibis Styles Marcory accueillent à nouveau les visiteurs et offre une expérience unique qui mêle culture urbaine africaine, art contemporain, gastronomie afro-fusion et design innovant.
Les deux hôtels rendent hommage à la culture dynamique d’Abidjan en intégrant des éléments de la ville dans leur architecture et leur décoration. Les couleurs vibrantes et les textures authentiques de l’Afrique créent une atmosphère où modernité et tradition se rencontrent.
L’architecture contemporaine des hôtels, combinée à une cuisine savoureuse inspirée de la street food locale, reflète l’énergie créative de la ville et la richesse culturelle de la Côte d'Ivoire.
Ibis Styles Plateau propose 190 chambres et ibis Styles Marcory en compte 135, chacune offrant un cadre confortable, ludique et inspirant.
Les visiteurs peuvent découvrir les saveurs locales grâce aux restaurants des hôtels, tout en explorant l’art contemporain dans des espaces communs transformés en galeries éphémères, mettant en valeur les œuvres d’artistes locaux.
Les hôtels abritent également des espaces WOJO dédiés aux entrepreneurs, freelances et travailleurs nomades. Ces espaces flexibles favorisent la créativité et le bien-être, permettant aux clients de concilier travail et détente dans un environnement inspirant.
Les directeurs des hôtels, Khalid Silbouhali pour l’ibis Styles Plateau et Yaka Potin pour l’ibis Styles Marcory, soulignent l’importance de ces réouvertures pour l’immersion des visiteurs dans la culture ivoirienne et l'esprit créatif de la ville.
Ces réouvertures témoignent aussi de l'engagement de la marque envers le développement durable et la promotion des talents locaux, en collaborant avec des fournisseurs ivoiriens et en créant des emplois pour la jeunesse du pays, ont-ils souligné.
Avec plus de deux millions de visiteurs par an, la Côte d'Ivoire se positionne comme une destination clé en Afrique de l’Ouest.
Les réouvertures d’ibis Styles Plateau et Marcory renforcent cette attractivité en offrant aux voyageurs d'affaires et de loisirs un cadre moderne et créatif, parfaitement adapté aux nouvelles attentes du marché.
mc
Lors d'une conférence de presse le 27 novembre 2024 au Plateau, le groupe OMNES Education a annoncé l'ouverture prochaine de plusieurs nouvelles écoles à Abidjan. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la stratégie d'expansion du groupe en Afrique de l'Ouest.
OMNES Education ouvrira quatre nouvelles écoles à Abidjan, offrant une large gamme de formations de qualité adaptées aux exigences du marché de l'emploi ivoirien.
Ces formations élaborées par des experts pédagogiques européens, allient théorie et pratique permettront aux étudiants de devenir des professionnels qualifiés et opérationnels.
Dès janvier 2025, Datascientest, référence dans la formation continue en Data & IA lancera plus de 3000 heures de formations certifiées en ligne.
Par ailleurs, en 2025, de nouvelles écoles spécialisées en ingénierie du numérique et de l'IA, en management et en sciences politiques ouvriront leurs portes, proposant 12 programmes en Bachelor et Master of Sciences.
Cette initiative témoigne de l'engagement d'OMNES Education à fournir une formation de haute qualité aux étudiants ivoiriens et de la sous-région.
En 2026, un nouveau campus verra le jour dans le quartier des 2 Plateaux. Ce campus moderne accueillera jusqu’à 1000 étudiants et sera doté des dernières technologies pédagogiques, offrant ainsi un environnement d’apprentissage de pointe.
José Milano, Président Exécutif du groupe OMNES Education, a précisé que cette expansion vise à soutenir le développement économique et social de la Côte d'Ivoire en formant les talents de demain. Cette ouverture est selon lui, essentielle pour préparer des diplômés capables d’évoluer dans un monde globalisé
Le groupe met également à la disposition de ses étudiants un réseau d'entreprises partenaires, favorisant l’alternance et l’insertion professionnelle, ainsi que des programmes internationaux pour enrichir leur expérience et étendre leur réseau.
"Nous sommes convaincus que notre présence en Côte d'Ivoire répond à un besoin réel de formation supérieure de qualité. En offrant des programmes adaptés aux enjeux du marché, nous souhaitons contribuer à la réussite professionnelle de nos étudiants", a fait savoir José Milano.
mc
Le 5e Congrès Africain du Tourisme Médical (CATM) se tient du 27 au 29 novembre 2024, aux II Plateaux Latrille Events, Abidjan. Sous le thème "Coopération et investissement dans le secteur de la santé en Afrique".
A l'ouverture, Siandou Fofana, ministre du Tourisme et des Loisirs, a rappelé que les objectifs du Congrès Africain du Tourisme Médical (AMTC) qui se tient cette année, hors de la Tunisie épouse parfaitement les ambitions de la stratégie de développement touristique « Sublime Côte d’Ivoire ».
Siandou Fofana a ajouté que le thème de ce congrès relève la problématique du financement des PME en Afrique d’une manière générale et plus spécifiquement celle des secteurs privés de la santé et du tourisme.
"Ces questions au travers du riche agenda du congrès doivent être adressées avec rigueur et pragmatisme au cours des travaux mettant à contribution la solidarité africaine, les regroupements des Etats, les établissements financiers et autres fonds régionaux" a-t-il insisté.
Par ailleurs, il a invité l’ensemble des participants à des réflexions riches et fructueuses pour de meilleurs soins de santé en Afrique.
Dr Joseph Boguifo, président de la Fédération Ouest Africaine du Secteur Privé de la Santé (FOASPS), a indiqué que ce congrès se veut un cadre stratégique pour promouvoir des partenariats solides et durables, ainsi qu’un levier pour renforcer les infrastructures de santé et valoriser le potentiel touristique de notre continent.
Pour lui, ce thème est l'émanation d'une ambition commune de transformer les défis de notre système de santé en opportunités d’investissement, tout en positionnant l’Afrique. Et d'estimer qu'un tel événement représente bien plus qu’une simple opportunité de collaboration.
Il a soutenu également que le tourisme médical, en particulier, constitue une chance unique de mettre en lumière des infrastructures de pointe et des talents locaux, tout en stimulant le développement économique et social de nos nations.
La Côte d’Ivoire à lancé un vaste projet dénommé « Sublime Côte d’Ivoire « à travers un ambitieux programme « Abidjan Médical City » qui vise 40 000 visiteurs de santé dans les années à venir et à faire de ce pays le hub sanitaire sous régional.
Ce congrès est co-organisé par Leader EXPO, FOASPS (Fédération Ouest Africaine du Secteur Privé de la Santé) et la PSPSCI (Plate-forme du Secteur Privé de la Santé de Côte d’Ivoire) .
La 1ere édition du Salon international des ressources extractives et énergétiques (SIREXE), a ouvert ses portes en présence du président ivoirien, Alassane Ouattara et de nombreuses personnalités, dont le vice-président nigérian Kashim Shettima, invité d’honneur, le mercredi 27 novembre 2024 au Parc des expositions d’Abidjan.
Relativement à la transition vers les énergies renouvelables et l’exploitation des minéraux critiques dans un contexte de tensions géopolitiques, le vice-président ivoirien, Tiémoko Meyliet Koné, a souligné l’importance de diversifier les sources de croissance pour réduire les inégalités et améliorer les conditions de vie des populations.
Tiémoko Meyliet Koné a rappelé qu’en une décennie, notre pays a multiplié par quatre sa production d’or et vise désormais un accès universel à l’électricité d’ici 2030, indiquant que l’objectif est de porter la part des énergies renouvelables à 45 % du mix énergétique.
De son côté, Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, a souligné la volonté du président Ouattara à transformer le pays à revenus intermédiaires à la classe supérieure d’ici 2030. Pour lui, le SIREXE est une opportunité unique de fédérer les initiatives et explorer les synergies entre les secteurs des mines, du pétrole et de l’énergie.
Ingrid Mollestad, ambassadeur de la Norvège, a rassuré de son soutien aux initiatives africaines en matière d’exploitation durable, surtout que son pays est reconnu pour sa gestion exemplaire des ressources naturelles.
Le SIREXE, ambitionne également de sensibiliser le grand public, notamment les jeunes, afin de susciter des vocations et favoriser la diversification des petites et moyennes entreprises.
Le salon s’inscrit dans une dynamique d’innovation et de coopération internationale. "Les défis sont complexes mais porteurs d’opportunités", a affirmé le vice-Président ivoirien, invitant les acteurs présents à renforcer leurs partenariats pour transformer les obstacles en leviers de développement durable.
Cet événement marque une étape cruciale pour la Côte d’Ivoire et l’ensemble du continent africain, résolus à exploiter pleinement leurs richesses tout en s’inscrivant dans une perspective de gouvernance responsable et durable. La thématique centrale : « Développement durable des industries extractives et énergétiques : quelles politiques et stratégies », le salon réunit plus de 300 exposants et 1 500 délégués venus de 50 pays. Il prend fin le 2 décembre prochain.
Avec Top News Africa
Samira Daoud, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, s’est prononcée à travers un communiqué sur la décision des autorités ivoiriennes de suspendre l'opération de déguerpissement des populations dans le district autonome d’Abidjan, le mardi 26 novembre 2024.
« Amnesty International accueille avec soulagement la décision des autorités ivoiriennes de suspendre les opérations d’expulsions débutées en janvier 2024. Elles ont été menées sans concertation ni notification adéquates, parfois de manière violente, laissant de très nombreuses personnes sans logement ni compensation. Ces expulsions forcées ont donné lieu à des violations importantes des droits humains de dizaines de milliers de personnes documentées par Amnesty International », fait savoir Samira Daoud.
« Nous saluons aussi l’engagement pris le 21 novembre par les autorités d’appliquer les mesures annoncées en mars 2024 qui prévoyaient le relogement et l’indemnisation des personnes affectées. Nous suivrons attentivement la mise en œuvre de ces engagements. Il est essentiel que les personnes concernées reçoivent une indemnisation juste pour les pertes subies et bénéficient si nécessaire d’une solution de relogement adéquate », souligne-t-elle toujours dans son communiqué.
Pour elle, les autorités doivent explorer toutes les alternatives possibles aux expulsions. « Lorsqu’elles sont inévitables, les autorités doivent adhérer pleinement aux normes nationales et respecter les droits garantis par la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, tous deux ratifiés par la Côte d’Ivoire en 1992. », soutient la directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Rappelons que de janvier à juin 2024, de vastes opérations de démolition ont été menées dans quatre quartiers d’Abidjan, entraînant l’expulsion forcée de dizaines de milliers de résidents. Ces démolitions faisaient partie d’un plan annoncé le 26 février 2024 par le district autonome d’Abidjan visant la destruction de 176 sites considérés à risque d’inondation.
À partir d’août 2024, les travaux de dégagement d’une autoroute ainsi que les opérations menées dans des zones dites à risque ont entraîné de nouvelles démolitions. Dans le même temps, des opérations d’assainissement urbain ont ciblé les travailleurs du secteur informel à travers la saisie et la destruction de leurs installations, équipements et biens.
Deux (02) présumés trafiquants d’animaux ont été interpellés le vendredi 08 novembre 2024 à Soubré, localité située à l’ouest de la Côte d’Ivoire. Ces derniers ont été pris en possession de deux défenses d’ivoires d’éléphants de 15 kg dissimulés dans un sac de charbon.
L’arrestation a été possible grâce au fruit de la collaboration entre l’Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale Organisée (UCT), la Direction de la Police forestière et de l’Eau du Ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) et EAGLE-Côte d’Ivoire dont ils ont bénéficié une assistance technique.
Les deux (02) présumés trafiquants ont été interpellés avec en leur possession deux pointes d’ivoires d’éléphants pesant 15 Kg qu’ils ont soigneusement transportées de Petit Bouaké à Soubré. Pour échapper à la vigilance des forces de l’ordre, ils ont pris le soin de dissimuler les deux pointes d’ivoires dans un sac de charbon puis ont arpenté les pistes villageoises pour se rendre dans la ville de Soubré située à 45 km de leur village Petit Bouaké.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux pointes d’ivoires ont été obtenues suite à une partie de chasse au sein du Parc national de Taï, l’un des derniers bastions des éléphants en Côte d’Ivoire. Il n’en resterait qu’environ 300 pachydermes au sein de ce parc de superficie estimée à 536.000 ha.
Arrêtés, pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, les prévenus ont été placés dans la foulée en garde à vue au commissariat de Soubré. Après quoi, ils ont été déférés le lundi 11 novembre 2024 à la Section de Tribunal de Soubré. L’affaire a été mise en instruction et les suspects ont été placés sous mandat de dépôt.
Si les deux (02) contrebandiers sont reconnus coupables, ils risquent une peine d’emprisonnement allant de dix (10) ans à vingt (20) ans et d’une amende de 10 millions à 100 millions de francs CFA si l’on se réfère à la loi N°2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune.
Le commerce international de l’ivoire est déclaré illégal depuis 1989, mais les populations d’éléphants d’Afrique continuent de décroitre. Chaque année 20.000 à 30.000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) ; équivalent de 50 à 80 individus par jour.
Selon le rapport 2016 de l’'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) sur le statut des éléphants africains, la population d’éléphants en Afrique de l’ouest oscillerait entre 2500 et 11.000 éléphants et entre 200 et 600 en Côte d’Ivoire, dont une centaine dans le parc National de la Comoé, une population encore très fragile qui aura besoin de plusieurs années pour se reconstituer.
Deux grands facteurs sont considérés comme étant la cause de cette baisse drastique de l’effectif des éléphants : d’une part, l’accroissement du trafic illégal d’animaux lié à la forte demande internationale de l’ivoire et d’autre part, l’exploitation abusive des ressources naturelles nécessaires aux éléphants du fait de l’agriculture industrielle et des occupations anarchiques de leur habitat.
CCorrespondance Particulière
La Côte d'Ivoire accueillera du 20 au 22 février 2025, les premières Journées de l'Intelligence Artificielle (JIA 2025), un événement organisé par le Conseil International de l’Intelligence Artificielle (CONIIA) et Human AI, en partenariat avec les Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA) et le soutien du ministère de la Transition Numérique.
Cette édition, placée sous le thème « De l’innovation à l’action, l’IA pour une Côte d’Ivoire performante », ambitionne de positionner l’intelligence artificielle comme un levier de développement pour le pays.
Le coup d’envoi de l’événement a été donné lors d’une soirée de gala le 20 novembre 2024 au Sofitel Hôtel Ivoire a réuni des acteurs clés de la transformation numérique, des experts en IA, ainsi que des personnalités du monde académique, politique et économique.
Stéphane Coulibaly, représentant le ministre Ibrahim Kalil Konaté a souligné que les JIA 2025 offriront une plateforme d’échanges, de formation et de collaboration entre les secteurs public et privé, académique et société civile.
Il a précisé que l’objectif principal est de « démystifier l’IA », promouvoir son adoption et développer des solutions adaptées aux réalités ivoiriennes.
« Le gouvernement ivoirien a déjà lancé des initiatives majeures pour faire de la Côte d’Ivoire un leader régional en matière de numérique » a-t-il ajouté.
M. Coulibaly a également insisté sur la nécessité de renforcer les compétences humaines pour permettre à l’IA de devenir un véritable moteur de développement. Les JIA 2025 incluront ainsi des ateliers de formation, des conférences et des sessions de mentorat pour divers publics.
Malik Morris Mouzou, président du Conseil International de l’Intelligence Artificielle, a évoqué les JIA comme une occasion de contribuer à l’implémentation de la stratégie nationale de l’IA en Côte d’Ivoire, soutenue par le ministère.
Il a salué le soutien du ministre Ibrahim Kalil Konaté et a rappelé l’importance de l’IA.
« L’intelligence artificielle est un levier pour transformer l’économie, redéfinir l’éducation, améliorer l’accès aux soins et garantir une agriculture durable, » a-t-il déclaré.
A en croire à Jérôme Ribeiro, président de Human AI, Il a également souligné que les JIA 2025 répondront aux besoins spécifiques du continent avec une attention particulière portée à la Côte d’Ivoire.
« Cette collaboration reflète notre engagement à faire de la Côte d’Ivoire un leader technologique, non seulement en Afrique, mais dans le monde, » a-t-il precisé.
La soirée a été marquée par la remise de trophées aux pionniers de la transformation numérique en Afrique, en marge de la 13e édition des Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA) à Abidjan.
Cet événement s’inscrit dans la volonté de faire de la Côte d'Ivoire un modèle de transformation numérique et un acteur incontournable dans le domaine de l’intelligence artificielle en Afrique.
hn