Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Amini, Corp., une startup qui a pour objectif de combler le déficit de données environnementales en Afrique grâce à l’IA et à la technologie satellite, lève deux millions USD de capitaux dans le cadre d’une pré-série sursouscrite menée par Pale Blue Dot, l’un des principaux fonds européens de technologie climatique. Parmi les autres investisseurs figurent Superorganism, RaliCap, W3i, Emurgo Kepple Ventures et un réseau d’angel investisseurs de la communauté technologique mondiale.

L’Afrique, où se trouvent 65 % des terres arables non cultivées et 30 % des ressources minérales du monde, ne représente que 3 % du PIB mondial. Cette disparité s’explique en partie par le manque de données fiables, un problème qui freine le développement de l’Afrique depuis des décennies en entravant les décisions commerciales, les investissements et en compliquant la mesure de l’impact du changement climatique sur le continent.

Au cours des six premiers mois de son activité, l’entreprise a créé une robuste plateforme d’agrégation et d’analyse de données qui collecte, unifie et traite les données satellitaires, les données météorologiques et d’autres types de données jusqu’au mètre carré près. La plateforme donne accès à de précieuses analyses de données environnementales sur la sécheresse, les inondations, la qualité des sols et les récoltes. Ces données peuvent être traitées de manière à prévoir en quelques secondes les rendements des récoltes de millions de petits fermiers, ainsi que pour mesurer l’impact des catastrophes naturelles dans la région.

Amini a été fondée pour remédier au déficit des données en Afrique, faciliter les investissements, promouvoir la résilience climatique et accélérer les opportunités de développement économique dans la région. Les premiers clients d’Amini ont été les assureurs agricoles, conscients de l’intérêt que présentent les données granulaires, vérifiables et exploitables de la plateforme pour améliorer la résilience des agriculteurs grâce à une couverture d’assurance agricole paramétrique (ou assurance indicielle). Cette collaboration, qui privilégie l’agriculture régénératrice, vise à soutenir à la fois les agriculteurs africains et les chaînes alimentaires mondiales.

Si, à l’origine, l’entreprise se concentrait principalement sur le secteur de l’assurance, aujourd’hui elle se diversifie rapidement vers la surveillance des chaînes alimentaires, notamment du « last mile » ou des premières étapes des chaînes d’approvisionnement mondiales. Cette expansion prendre disposition de mesures précises pour réduire leur empreinte carbone et être capables de d’exposer leur impact environnemental. Les futures réglementations mondiales, telles que les règles de divulgation climatique de la SEC et le Pacte vert pour l’Europe, vont accélerer ces besoins. Ces réglementations imposent aux entreprises importatrices de produits comme le café, le cacao, le bois et l’huile de palme, de posséder une connaissance approfondie de leur chaîne d’approvisionnement et de l’impact de celle-ci sur la déforestation et la dégradation de l’environnement, dans les moindres détails et ce jusqu’au « last mile ».

Heidi Lindvall, associée générale, Pale Blue Dot : « La rareté des données environnementales de haute qualité en Afrique est préoccupante car elle empêche d’autres acteurs d’élaborer des solutions climatiques essentielles, comme l’amélioration de l’assurance des agriculteurs, de la surveillance des risques climatiques et des chaînes d’approvisionnement. Lorsque nous avons rencontré l’équipe d’Amini, nous avons été impressionnés par leur expertise et leurs ambitions et nous pensons qu’ils sont les mieux placés pour combler le déficit de données environnementales de l’Afrique. »

L’équipe combine de manière unique les talents, l’expertise et la solide expérience de l’utilisation des deeptech nécessaires pour relever les défis spécifiques à l’Afrique. Kate Kallot, fondatrice et PDG d’Amini, a acquis, auprès de sociétés technologiques mondiales telles qu’Intel, Arm et NVIDIA, une dizaine d’années d’expérience dans l’innovation mondiale dans le domaine de l’IA et du machine learning. Kallot a piloté au profit du continent africain des initiatives de développent de l’IA pour un impact sociétal telles que la United AI Alliance, qui vise à combler le fossé de calcul d’IA et à améliorer les capacités des marchés émergents en matière d’infrstructure de données. Kate Kallot et ses proches collaborateurs – Mwenda Mugendi, Muthoni Karubiu et Eshani Kaushal – apportent ensemble à Amini une vaste expérience dans l’intelligence artificielle, la science des données, l’analyse géospatiale et de fintech, acquise auprès d’entreprises telles que Microsoft, la NASA et MTN. L’équipe Amini est fermement résolue à avoir un impact positif en Afrique et au‑delà.

Kate Kallot, PDG et fondatrice, Amini : « Nous sommes la seule source de données environnementales fiables et exactes relatives à l’Afrique. Ces données sont nécessaires à la transformation des moyens de subsistance, car elles sous-tendent le progrès, de la résilience climatique aux chaînes de valeur durables. Lorsqu’Amini atteindra son plein potentiel et résoudra ce problème, l’Afrique sera prête à se transformer et à se développer considérablement dans les dix années à venir. Le chemin pour y parvenir est encore long, mais les succès déjà obtenus par des clients et l’intérêt que nous portent entreprises, organisations internationales et gouvernements nous montre que nous sommes sur la bonne voie. »

Amini est également la première entreprise africaine à avoir été admise à participer au très sélectif Seraphim Space Accelerator, un programme dont les participants sont sélectionnés parmi les 2 % des meilleures startups géospatiales au monde.

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Shortlist et l'African Management Institute (AMI)  annoncent le lancement de l'Energy Access Talent Initiative (EATI), une nouvelle collaboration de 2,5 millions de Livres Sterling visant à former et garantir un emploi dans le secteur des énergies propres pour plus de 1 600 jeunes africains dans toute l'Afrique subsaharienne. L'initiative est axée sur la constitution d’une main-d'œuvre solide et diversifiée de jeunes professionnels talentueux à travers l'Afrique afin d'élargir l'accès à une énergie abordable, fiable, durable et moderne pour tous.

Le nouveau programme EATI est financé par la coopération britannique via la plateforme Transforming Energy Access (TEA) et s'appuie sur le succès de l'Off-Grid Talent Initiative (OGTI) de Shortlist et AMI, également soutenue par TEA et l'Université du Cap. Le programme OGTI a été mis en œuvre de 2019 à 2021 et a soutenu près de 900 jeunes professionnels dans plus de 100 entreprises du secteur de l’énergie hors-réseau, réparties dans 23 pays africains. Le programme a enregistré une participation de 55 % de femmes. 94 % des placements en entreprise réalisés par Shortlist se sont convertis en emplois permanents, et 99 % des entreprises ayant participé aux programmes de renforcement des compétences managériales d’AMI ont déclaré une amélioration des performances du personnel.

"L’éducation ne suffit plus à garantir un emploi ; les jeunes ont besoin d'expérience pratique. Des programmes comme celui-ci comblent le fossé entre l'éducation et l'emploi réel à long terme, et les secteurs des énergies renouvelables et du climat sont en passe de créer plus d'emplois sur le continent que tout autre secteur au cours de la prochaine décennie", déclare Paul Breloff, PDG de Shortlist.

Le manque de talents qualifiés et préparés à gérer une croissance rapide constitue un obstacle majeur à l'expansion du secteur des énergies propres sur les marchés émergents. Une opportunité manquée compte tenu du potentiel des entreprises africaines dans le secteur des énergies propres et leur capacité à transformer l'avenir du continent et à créer des centaines de milliers d'emplois pour les jeunes.

"AMI et Shortlist ont été pionniers d’une solution pratique, éprouvée et évolutive pour le développement des talents dans le secteur des énergies propres. Le renouvellement du financement de TEA nous permettra de développer cette approche pour toucher encore plus de jeunes professionnels", déclare Rebecca Harrison, co-fondatrice et PDG d’AMI. "Nous avons remplacé les formations traditionnelles inefficaces par une approche cohérente de renforcement des compétences et de l’insertion professionnelle, qui permettra d’équiper et d’inspirer  la prochaine génération de talents africains afin d’accélérer la transition énergétique de l'Afrique", ajoute Rebecca Harrison.

En travaillant ensemble au sein d'EATI, Shortlist et AMI adoptent une approche délibérée, axée sur la jeunesse et l’égalité entre les sexes en matière de renforcement des compétences et de recrutement pour les entreprises du secteur des énergies propres. Shortlist travaillera auprès des entreprises pour identifier leurs besoins en matière de recrutement et s’attaquera ensuite à ces pénuries de main-d'œuvre, d’abord en sensibilisant et en suscitant l'enthousiasme autour des carrières émergentes dans le secteur des énergies propres grâce à des campagnes de communication, puis en offrant aux jeunes ayant peu ou pas d'expérience professionnelle des expériences pratiques sur le terrain.

AMI accompagnera les jeunes placés par Shortlist grâce à une formation sur les compétences professionnelles essentielles pour intégrer le marché du travail. AMI proposera également des programmes de développement des compétences managériales destinés aux femmes, futures cadres en entreprise et aux cadres intermédiaires déjà actifs dans le secteur, accélérant ainsi leur plan de carrière et comblant le déficit de talents, en particulier pour les jeunes femmes trop souvent sous-représentées.

"Nous sommes ravis de soutenir Shortlist et AMI dans la prochaine phase de leur travail de recrutement et de formation de talents, après une première phase impactante et bien accueillie. Avec EATI, nos partenaires se concentrent sur l’accompagnement des personnes les plus vulnérables, augmentant ainsi l'impact et la rentabilité de l'aide britannique au développement et intégrant leurs activités au reste du programme Transforming Energy Access afin d'assurer que les résultats soient plus que la somme de ses parties", déclare David Aitken, Directeur du programme TEA.

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L’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) a le plaisir d’informer la presse internationale que la cérémonie officielle de lancement et de présentation du «9ème Congrès Panafricain de Lomé 2024» est prévue le 22 mai 2023, à l’hôtel du 2 février, à Lomé, au Togo.

Cette cérémonie, placée sous la présidence de l’Union Africaine et de la République du Togo sera marquée par l’allocution de S.E. Prof. Robert DUSSEY, Ministre des Affaires Etrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur.

S.E. Prof. Robert DUSSEY replacera le prochain Congrès dans son contexte, en définira les objectifs et les grands axes. Il déclinera enfin les modalités pratiques et innovantes qui rythmeront l’année 2023, consacrée aux préparatifs du Congrès.

Ils rappelleront que le 9e Congrès Panafricain sera l’opportunité privilégiée pour les Africains vivant sur le continent, la Diaspora et les Afro-descendants de se retrouver et d’échanger. Mais plus encore, ils préciseront que cette rencontre permettra aux pays africains d’inventer des solutions inédites et pertinentes, destinées à améliorer la participation et la représentativité de l’Afrique dans la gouvernance mondiale ainsi que son implication dans les nécessaires réformes des institutions internationales.

Afin d’assurer la continuité politique et historique du mouvement panafricain, l’Union Africaine et La République Togolaise co-organisent le 9e Congrès Panafricain à Lomé, en mai 2024 sur le thème : « L’ambition du panafricanisme : mobiliser les ressources, fédérer les énergies et se réinventer pour agir ».

De nombreuses personnalités sont attendues à cette cérémonie de lancement parmi lesquelles  : les représentants des Institutions de la République du Togo et membres du Gouvernement, les Députés de l’Assemblée Nationale et Chefs traditionnels ; les Membres du corps diplomatique et consulaire, ainsi que les représentants des pays membres de l’Union Africaine, les représentants des Organisations internationales accréditées au Togo, des acteurs du monde culturel, scientifique et politique (diasporas et afrodescendants), leaders d’opinion, influenceurs, Gervais Gnaka Lagoké, Assistant Professeur d’Histoire et d’Etudes Panafricaines à l’Université de Lincoln, en Pennsylvanie (USA).

Cette prochaine édition 2024 fait suite à la Décision de la 36e Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine, des 18 et 19 février 2023 à Addis-Abeba en Ethiopie. Elle s’inscrit dans le cadre de l’Agenda de la « Décennie 2021-2031 : des racines africaines et de la diaspora africaine » de l’Union Africaine.

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L’Initiative de paix arabe, avec tous ses éléments, reste la première option stratégique pour mettre fin à l’occupation, a assuré, mercredi 17 mai 2023 à Djeddah, le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Aboul Gheit, tenant le gouvernement israélien pour responsable de la grave détérioration de la situation.

Les pratiques du gouvernement israélien et son approche extrémiste impacteront les relations arabes avec Tel-Aviv, en fonction des déterminants de l’Initiative de paix arabe et de sa philosophie, a souligné M. Aboul Gheit lors de la session d’ouverture de la réunion du Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres des Affaires étrangères, en prélude au 32-ème Sommet arabe qui se tiendra vendredi prochain.

La situation dans les territoires palestiniens occupés frôle le stade de l’explosion, a-t-il mis en garde, notant que la poursuite de la colonisation, l’entrave du règlement qui permettra de mettre fin au conflit et de créer un Etat palestinien “sont les principales raisons de la souffrance de nos frères en Palestine”.

Un autre facteur est venu accentuer cette souffrance, a souligné le SG de la Ligue arabe, évoquant la formation du gouvernement israélien de droite, qui met en oeuvre des politiques extrêmes, ayant conduit à l’exacerbation de la violence depuis le début de 2023.

D’autre part, il a noté quelques développements positifs dans les positions des pays voisins et leurs relations avec la région arabe, citant notamment l’Iran et la Turquie.

La région arabe a souffert et continue de souffrir des effets négatifs graves des ingérences dans ses affaires internes, a dit M. Aboul Gheit, notant que les pays arabes aspirent à des relations fondées sur le respect mutuel et les principes de souveraineté et de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats.

Il a, dans ce sens, exprimé son souhait que l’accord convenu à Pékin entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, à l’initiative du président chinois, soit un pas déterminant vers la résolution des différends et conflits régionaux par les voies diplomatiques et qu’il jette les bases d’une nouvelle relation fondée sur le bon voisinage, le respect de la souveraineté et des principes de la Charte des Nations unies régissant les relations internationales.

Ce sommet, bien qu’il soit tenu dans une conjoncture marquée par des défis et des crises, laisse présager une plus forte implication arabe dans la résolution des crises et des problèmes, a-t-il noté, affirmant que les Arabes paient plus que toute autre partie le prix de la poursuite des crises.

“Nous souhaitons tous un sommet réussi, qui sera à la hauteur des aspirations de l’opinion publique et des défis posés, présentera des solutions arabes aux problèmes arabes et renforcera ce bloc régional et consolidera sa cohésion et unifiera sa position,” a conclu M. Aboul Gheit.

Le Maroc est représenté à cette réunion par une délégation présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

La délégation marocaine est composée également de l’ambassadeur du Maroc en Égypte et représentant permanent du Royaume auprès de la Ligue des États arabes, Ahmed Tazi, de l’ambassadeur du Maroc en Arabie Saoudite, Mustapha Mansouri, du directeur de l’Orient, du Golfe, des organisations arabes et islamiques relevant du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Marocains résidant à l’étranger, Fouad Akhrif, du chef de la division des organisations arabes et islamiques au sein du ministère, Abdelali Jahed, ainsi que du représentant permanent adjoint du Maroc auprès de la Ligue arabe, Hicham Ould Sallay.

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La Chine entend augmenter les vols en provenance et à destination des cinq pays d’Asie centrale dans le but de renforcer la connectivité régionale et les échanges économiques, a annoncé l’Administration de l’aviation civile de Chine (AACC) dans une mesure qui vise la mise en service d’« une route de la soie aérienne » entre Beijing et ces pays.

Ainsi, Xi’an, la capitale de la province de Shaanxi dans le nord-ouest de la Chine, va lancer jeudi une ligne vers Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, a fait savoir Sun Wensheng, le directeur adjoint du Département général de l’AACC.

Xi’an, le point de départ de l’ancienne Route de la soie et ville d’accueil du premier sommet Chine-Asie centrale (jeudi et vendredi), disposera de lignes aériennes de passagers vers tous les pays d’Asie centrale, à savoir le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan.

Le week-end dernier, l’aéroport international de Xi’an Xianyang a ouvert une ligne vers Achgabat, la capitale du Turkménistan.

« L’essor de la couverture aérienne vers les marchés d’Asie centrale depuis le mois de janvier, lorsque la Chine a démantelé les restrictions liées au Covid-19, permettra de faciliter les échanges économiques et personnels entre la Chine et l’Asie centrale, qui est une région importante le long de l’initiative des nouvelles Routes de la soie », a expliqué Sun Wensheng.

L’Asie centrale se situe le long de l’ancienne Route de la soie et tous les pays dans la région ont participé à cette initiative de façons différentes, a-t-il indiqué.

Le sommet Chine-Asie centrale, qui se tient au niveau des chefs d’Etat, devrait permettre de renforcer les relations entre la Chine et l’Asie centrale en matière de coopération économique.

Au premier trimestre de cette année, les échanges commerciaux de la Chine avec les cinq pays a augmenté de 22 %, selon les données du ministère chinois du Commerce. En 2022, le commerce bilatéral entre la Chine et ces pays a atteint un niveau record de 70,2 milliards de dollars (64,7 milliards d’euros).

hn

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Les contacts sur la prorogation de l’Initiative céréalière de la mer Noire se poursuivent, mais un certain nombre de questions relatives à la mise en oeuvre des dispositions concernant la partie russe restent ouvertes, a annoncé, mardi 16 mai 2023 à Moscou, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

“Les contacts se poursuivent. Il y a encore beaucoup de questions qui concernent notre partie de l’accord. Il faut maintenant prendre une décision”, a-t-il indiqué lors de son point de presse quotidien.

Répondant à une question sur les perspectives de prolongation de l’accord céréalier, le porte-parole à indiqué que Moscou informera de sa décision dès qu’elle sera prise.

“Lorsque la décision appropriée sera prise, nous vous informerons. c’est la seule chose que je peux dire”, a-t-il dit.

Les 10 et 11 mai derniers, des représentants de la Fédération de Russie, de la Turquie, de l’Ukraine et de l’ONU se sont réunis à Istanbul pour discuter de l’extension de l’initiative céréalière de la mer Noire, un ensemble de deux accords parrainés par les Nations unies et la Turquie et conclus séparément avec Kiev et Moscou en juillet 2022.

La Russie estime que la partie de l’accord concernant la suppression des obstacles qui entravent l’exportation de céréales et d’engrais russes n’est pas mise en œuvre, d’où son refus de reconduire cette initiative.

Moscou conditionne également la prorogation de l’accord, qui arrive à échéance le 18 mai, à la réalisation de progrès concernant cinq exigences, allant de la reconnexion de la banque russe spécialisée dans l’agriculture Rosselkhozbank au système bancaire international SWIFT au déblocage de l’accès aux ports étrangers.

Il s’agit également de la reprise de l’approvisionnement en machines agricoles, pièces de rechange et service de maintenance et de l’annulation des entraves en matière d’assurance des navires et d’accès aux ports étrangers.

La diplomatie russe avait également évoqué la reprise du fonctionnement du pipeline Togliatti-Odessa et le dégel des actifs de sociétés russes liées au secteur agricole situés à l’étranger.

Signé le 22 juillet 2022 à Istanbul par la Russie, la Turquie, l’Ukraine et les Nations Unies, l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes à travers un corridor sécurisé en mer Noire a été renouvelé une première fois le 17 novembre 2022, puis le 19 mars dernier.

La Russie avait alors annoncé qu’elle acceptait la prolongation de l’accord pour une période de 60 jours au lieu de 120 jours comme c’était le cas en novembre.

hn

 
 

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Quelque 30 jeunes leaders, engagés dans la relation Afrique-France ont été sélectionnés parmi plus de 2 000 candidats pour le programme 2023 de Young Leaders de la French-African Foundation.

La liste de ces 30 jeunes leaders a été dévoilée par La French-African Foundation, ce mardi 16 mai 2023, au Forum Europe-Afrique à Marseille organisé par La Tribune. 

Pour cette édition, 2000 jeunes professionnels de 53 nationalités africaines et de France ont été départagés par un jury de haut niveau. 

La promotion, strictement paritaire, rassemble des jeunes de 28 à 40 ans, fédère 14 nationalités exerçant leurs activités dans 9 grands domaines : art et culture, media, industries et groupes diversifiés, gouvernement et organisation internationale, ONG et société civile, conseil et finance, start-up et digital, sciences, droit. 

«Ces 30 profils innovent au quotidien dans leurs activités et redessinent les contours du lien franco-africain en s’engageant pour sa vitalité dans tous les domaines », a souligné Nachouat Meghouar, directeur général de la French African Foundation

Selon lui, consciente des défis environnementaux, sociaux, politiques et économiques partagés par les deux rives de la Méditerranée, la fondation mise sur ces jeunes pour contribuer à apporter des solutions, incarner le lien et toujours plus le développer. 

«Trait d’union entre l’Afrique et la France, Marseille est la ville idéale pour lancer cette nouvelle promotion ! », a-t-il conclu.

Du coté des jeunes leaders engagés, ils relèvent leurs engagements pour les relations Afrique-France, mais également pour les opportunités qu'offre le digital. C’est le cas de Nelly Kambiwa, camerounaise, Directrice RSE Sopra Banking. 

«Aujourd’hui grâce à l’innovation numérique, les femmes ont l’opportunité de s'émanciper et de développer de nouvelles compétences qu'elles soient en Losère ou dans une région reculée du Cameroun », a-t-elle expliqué. 

Cette soif d’égalité mais aussi de justice économique et sociale, a poursuivi Nelly Kambiwa, « nous permet de trouver des solutions communes et pérennes. C'est ce que je souhaite promouvoir pour la France, le Cameroun et le continent africain ».

«L'avenir du cinéma et de la création audiovisuelle est en Afrique ! Le continent africain regorge de talents et d'histoires uniques. Au sein du Groupe Canal+, je suis très fier d'accompagner des producteurs, acteurs, scénaristes, réalisateurs et techniciens panafricains dans la réalisation de leurs séries télévisées. Des fictions exigeantes, tournées aux quatre coins du continent ! », a renchéri Anthony Koka, franco-congolais, conseiller de programmes fictions.

Morad Attik, co-fondateur de la start-up Evolukid et fondateur du programme Kesk’IA, Franco-Algérien, veut être une solution pour ses deux pays l’Algérie et la France dans leurs relations diplomatiques. 

« Je pense qu'il est temps de regarder de l'avant et de dessiner un avenir commun pour nos enfants. Et l’avenir de nos générations, je le prépare tous les jours en donnant à voir à des millions d’enfants français et africains les enjeux du digital et plus particulièrement de l’intelligence artificielle à travers les projets que l'on mène avec la start-up Evolukid que j'ai créé il y'a 7 ans », a-t-il expliqué. 

Pour lui, « ce sont des puissants outils pour imaginer le monde et répondre aussi aux besoins techniques de nombreux acteurs publics et privés utiles à nos vies. »

Depuis Khartoum en guerre, Maha Dahawi, doctorante en génétique et Young Leader 2023 a pris la parole pour exprimer son soutien à la population soudanaise qui souffre de la guerre et des exactions menées par les milices. 

Dans un témoignage poignant, elle appelle à garder espoir pour reconstruire avec ses pairs son pays divisé et partage sa joie de rejoindre le programme Young Leaders et de retrouver prochainement les membres de la promotion. 

Après Nana Akufo-Addo du Ghana en 2019 et Macky Sall du Sénégal en 2021, le programme Young Leaders de la French-African Foundation, de cette année, est placé sous le double haut-patronage du président rwandais, Paul Kagamé, et du président français, Emmanuel Macron.

La directrice générale du Rwanda Development Board, Clare Akamanzi a souhaité la bienvenue à la nouvelle promotion au Rwanda, une destination privilégiée pour le tourisme et les investissements internationaux grâce aux acquis de stabilité sous le leadership du président Paul Kagamé. 

Les 30 jeunes Leaders sélectionnés se réuniront pendant deux semaines (une semaine en France en octobre et une semaine au Rwanda en automne de la même année), et rencontreront les chefs d’Etat des pays hôtes et des personnalités issues des sphères politique, culturelle, sportive et économique. 

Le programme bénéficie du soutien de partenaires publics et privés tels que le ministère des Affaires étrangères français, l’Agence Française de développement, Meridiam, Rothschild & Co. 

Liste des 30 lauréats
Dans la catégorie Art et Culture :

●Chioma Ogbonna, Chanteuse, artiviste, compositrice, Nigéria

●Anthony Koka, Conseiller des programmes fictions (Séries TV), Canal+ International, République démocratique du Congo

Dans la catégorie Droit :

●Vanessa Tchoubia, Spécialiste des affaires règlementaires, L’Oréal, France

●Laurence Elong Mbassi, Fondatrice Lem&Co, Cameroun

Dans la catégorie Finance et Conseil:

●Fanta Condé, Directrice Générale, CrossBoundary, République de Guinée

●Nelly Kambiwa, Directrice Mondiale de la Responsabilité et du Développement Durable, Sopra Banking, Cameroun

●Ndeye Fatou Touré, Directrice, PWC, Sénégal

●Kadija Sangho Kéïta, Directrice Financière Régionale Afrique de l’Ouest, Société Générale, Mali/France

●Moussa Dabo, Associé Senior, Africa Finance Corporation, République de Guinée

●Axel Racowski, Vice-Président, Conseil aux gouvernements, Rothschild & Co, France

●Quentin Mulet-Marquis, Directeur de l’investissement Financier du groupe, Barclays, France

Dans la catégorie Gouvernement et Organisation Internationale :

●Oria Vande Wegue, Porte-Parole & Directrice de la Communication, Organisation Internationale de la Francophonie, Rwanda

●Randa Adechoubou, Responsable Senior des Partenariats, Banque Mondiale, Bénin

●Philippe Watrin, Directeur de l’Investissement, Rwanda Social Security Board, Rwanda

●Ouanilo Medegan, Directeur de l’Agence Nationale de cybersécurité du Bénin - Directeur Epitech Bénin, Bénin

Dans la catégorie Industries et Groupes Diversifiés :

●Yanis Arnopoulos, Directeur Général Duval Arno Distribution / DGA Groupe Arno, Cameroun

● Naomi Dick Kaba, Directrice des partenariats à impact, Bayer, Côte d'Ivoire

●Amine Dabchy, Chargé de mission auprès du cabinet CEO, OCP, Maroc

●Maimouna Dramé Dolo, Directrice Administrative et financière Afrique de l’Ouest, Africa Global Logistics, Mali

●Houda Boukari, Directrice des Achats, Unilever, Côte d'Ivoire Dans la catégorie Sciences :

●Maha Dahawi, Doctorante en génétique, Directrice du programme africain de recherche, UNESCO, Soudan

Dans la catégorie Media :

●Chika Oduah, Journaliste, Vice News, Nigeria

●Alexandre Boudet, Directeur Afrique, Thomson Broadcast, France

●Ayoub Guezzoul, Directeur Commercial, Jeune Afrique, Maroc

Dans la catégorie ONG/Société civile :

●Justus Tshikona, Spécialiste consolidation de la paix et de l’État de droit - coordinateur nationale pour l’application de la Résolution 2250 UNSC, République démocratique du Congo

Dans la catégorie Start-up & Digital :

●Maguelone Biau, Directrice Générale et co-fondatrice Twende App, France

●Morad Attik, Co-fondateur du programme Evolukid et fondateur du programme Kesk’IA, Algérie

●Mathias Leopoldie, CEO, Julaya, France

●Taiwo Olufemi, Directeur Général, Trace Academie, Kenya

●Paul Langlois-Meurinne, Co-fondateur, Optimetriks, France

Source: Top News Africa

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Une délégation conduite par Monsieur Mohammed Faleh AL-HAJRI, président de l'Autorité de l'Aviation Civile du Qatar, a été reçue le lundi 15 mai 2023 par, Monsieur José TONATO, Ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable (MCVT). L'hôte du ministre a abordé plusieurs sujets dont notamment les pistes de coopération entre les deux pays dans le domaine du trafic aérien et les diverses opportunités d'investissement, de formation pour renforcer les capacités d'opération du Bénin en la matière. 

Une visite appréiée par le Ministre José TONATO dans la mesure où elle représente le top pour la mise en œuvre d'une feuille de route avec comme objectif, des résultats plus concrets, pour l'expansion du transport aérien béninois. 

En effet, l'aéroport représente l'épine dorsale du développement touristique d'un pays. Le ministre a exprimé, au cours de cette audience, la disponibilité du Bénin à élever davantage l'échiquier de son aviation civile aux standards internationaux et à relever les défis relatifs aux divers champs de collaboration avec le Qatar. 

La rencontre a eu lieu en présence de Monsieur Hamad AL KUWARI, le Chargé des Affaires de l'Ambassade du Qatar au Bénin et de Monsieur Karl LEGBA,  Directeur Général de l'Agence Nationale de l'Aviation Civile (ANAC). 

Cette audience a pris fin sur une note de satisfaction des deux parties car elle fait pointer à l'horizon, la réalisation de projets communs.

HN

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Le président en exercice du Conseil Régional de Formation des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques de l’Afrique Francophone sub-Saharienne (CREFIAF), Jimmy Munganga Ngwaka, a présidé, le lundi 15 mai 2023 à Abidjan-Port-Bouët, l’atelier régional de sensibilisation des chefs des Institutions supérieures de Contrôle (ISC) des finances publiques membres du CREFIAF.

« Le présent atelier s’inscrit dans la lignée des actions à grande valeur ajoutée. Il permettra, au travers d’une approche participative, de nous sensibiliser sur la situation de certaines problématiques afin de recueillir nos positions sur les questions abordées et permettre la prise de résolution à soumettre pour validation », a expliqué Jimmy Munganga Ngwaka, par ailleurs président de la Cour des Comptes de la RDC.

En présence de plusieurs présidents d’ISC, dont le président de la Cour des Comptes de Côte d’Ivoire, Kanvaly Diomandé, il a soutenu que de telles rencontres permettent généralement aux chefs des ISC des finances publiques de se remettre en cause et d’attaquer de front les difficultés et défis auxquels ils font face dans l’accomplissement de leur mission.

A l’en croire, cet atelier sera l’occasion pour les Commissions techniques du CREFIAF de présenter les progrès réalisés dans le développement des connaissances et outils susceptibles de permettre aux ISC de mieux réaliser leurs mandats respectifs.

Il est également prévu au cours de l’atelier de s’enquérir des avancées réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Genre et Développement du CREFIAF et d’aborder la question de la contribution financière exigible que certaines ISC ont du mal à honorer.

Quant à Kanvaly Diomandé, il a indiqué que le présent atelier offre l’opportunité aux ISC de se doter d’outils nécessaires. « En sensibilisant les chefs d’ISC sur les questions transversales, en renforçant leurs capacités, en se frottant aux meilleurs pratiques , notre organisation CREFIAF apporte une contribution précieuse et concrète à la promotion de documents permettant d’améliorer la gouvernance interne et de définir les orientations pour l’appropriation par les ISC des outils disponibles », a dit Kanvaly Diomandé.

Cet atelier qui porte sur les questions transversales de renforcement des capacités institutionnelles et professionnelles des ISC et sur le fonctionnement de l’organisation, se tient du 15 au 19 mai 2023 et accueille 23 ISC.  

km

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Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a exhorté les dirigeants de l’entreprise JET Contractors à démarrer effectivement les travaux, 7 mois après la pose de la première pierre de l’Immeuble "le Paysan".

Kobenan Kouassi Adjoumani a lancé cet appel de lors la visite qu’il a effectuée dans les locaux de l’entreprise JET Contractors, en marge de la 15ème édition du Salon international de l’agriculture du Maroc (SIAM 2023), le samedi 6 mai 2023 à Rabat (Maroc).

« Je suis émerveillé par les réalisations effectuées par JET Contractors. C’est un outil qui doit se mettre véritablement au service de nos pays pour le bonheur de nos populations. J’exhorte les dirigeants de JET Contactors à tout mettre en œuvre pour le démarrage effectif des travaux, 7 mois après la pose de la première pierre », a indiqué Kobenan Kouassi Adjoumani qui a également réaffirmé l’engagement de la partie nationale.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a souligné que ce projet est non seulement cher aux acteurs de l’écosystème, mais reste et demeure également au cœur de la politique gouvernementale de développement du secteur agricole. L’enjeu étant de répondre efficacement aux aspirations profondes du monde agricole.

Bamba Sindou, président de la Chambre nationale d’Agriculture a, pour sa part, remercié les responsables de JET Contractors pour le début de cette collaboration qui sera matérialisée par la construction de l’Immeuble "le Paysan", à Abidjan. « Ce partenariat vient consolider les liens de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Royaume du Maroc », a-t-il dit.

Najib Arhila, administrateur de Jet Contractors a félicité le gouvernement ivoirien pour cette marque de confiance traduite par ce partenariat qui permettra à cette entreprise de s’exprimer en terre ivoirienne. Il a enfin réaffirmé l’engagement du géant marocain à tout mettre en œuvre pour mériter la confiance de la partie ivoirienne.

Rappelons que la pose de la première pierre de l’immeuble "Le Paysan", une double tour de 20 étages devant abriter le siège de la Chambre nationale de l’Agriculture et plusieurs structures de l’écosystème agricole a eu lieu le 24 octobre 2022.  

KM

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