Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Banque africaine d'Import-Export (Afreximbank) (www.Afreximbank.com) a signé un accord formel d'acquisition de terrain pour le Centre africain du commerce de la nouvelle capitale administrative (NAC-ATC), qui abritera le siège de la Banque, ainsi que d'autres installations et entités d'appui au commerce, dans la nouvelle capitale administrative de l'Égypte au Caire. L'accord prévoit un complexe comprenant un centre de conférence, un hôtel, un centre d'exposition, un pôle d'innovation et des commerces de détail.

Il a été signé par le Professeur Benedict Oramah, Président d’Afreximbank et du Conseil d'administration de la Banque, et M. Khaled Mahmoud Abbas, Président du Conseil d'administration et directeur général de la société Administrative Capital for Urban Development, lors d'une cérémonie au Ministère égyptien des Affaires étrangères. Le NAC-ATC est conçu pour être un « complexe commercial à usage mixte moderne et futuriste emblématique à guichet unique, doté d'un large caractère et d'un attrait commerciaux intra-africains » qui devrait positionner l'Égypte en tant que porte d'entrée de l'Afrique pour le commerce et l'investissement.

En plus de fournir aux entreprises africaines un centre intégré d'informations commerciales, de services commerciaux, de financement du commerce et d'autres services de facilitation du commerce, le NAC-ATC réunira les écosystèmes commerciaux africains et mondiaux afin de créer un réseau puissant qui pourrait être mis à profit pour explorer les opportunités commerciales sur ces marchés.

À l'issue de la signature, le Professeur Oramah a déclaré que le NAC-ATC devait servir de siège social au réseau de centres commerciaux mis en place par Afreximbank dans toute l'Afrique afin de couvrir les capitales commerciales du continent.

Il s'est dit convaincu que le NAC-ATC facilitera les échanges commerciaux et les investissements de l'Égypte avec le reste de l'Afrique et aura un impact significatif sur la nouvelle capitale du pays et sur la communauté des affaires égyptienne. Le Professeur Oramah a, en outre, souligné que le centre abritera d'autres organismes de crédit à l'exportation, des institutions financières de développement, des banques d'import-export et des entités de promotion du commerce et de l'investissement.

Le Professeur Oramah a souligné l'importance de la signature de l'accord le 31 août, en rappelant que l'accord de siège de la Banque avec le gouvernement égyptien avait été paraphé à la même date en 1994.

Il s'est réjoui du fait qu’« avec le NAC-ATC, nous pourrons désormais offrir tous nos services sous le couvert de l'ATC », ajoutant que la construction du centre commencera immédiatement et servira de point de ralliement au corps diplomatique africain et ouvrira la voie à d'autres entités.

NG

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La vitesse à laquelle la température augmente s'accélère et des phénomènes météorologiques extrêmes aggravent l’insécurité alimentaire de cette région du monde, alors que la productivité agricole chute.

D’après un nouveau rapport de l’OMM, cette situation alimente aussi les déplacements et les migrations et aggrave la menace de conflits provoqués par la raréfaction des ressources.

Le rapport sur l’État du climat en Afrique 2022 montre que le rythme de la hausse des températures en Afrique s’est accéléré au cours des dernières décennies et que les risques liés au temps et au climat sont de plus en plus graves.

« L’Afrique est responsable de moins de 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Or c’est le continent qui est le moins à même de faire face aux effets délétères du changement climatique. Les canicules, les fortes pluies, les inondations, les cyclones tropicaux et les sécheresses persistantes ont des effets dévastateurs sur les communautés et les économies, et le nombre de personnes menacées va croissant », a déclaré dans un communiqué, le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas.

Chute de la productivité agricole

L’agriculture est à la base des moyens de subsistance et des économies nationales en Afrique; elle fait vivre plus de 55% de la population active. Mais à cause du changement climatique, la croissance de sa productivité agricole a chuté de 34% depuis 1961.

« Cette baisse est la plus élevée enregistrée par comparaison à ce qu’ont connu d’autres régions du monde », a ajouté l’OMM. Les projections prévoient que, d’ici 2025, les pays africains multiplieront par trois leurs importations annuelles de denrées alimentaires qui passeront de 35 milliards de dollars à 110 milliards de dollars.

Au cours de la période 1991-2022, l’Afrique a enregistré un taux moyen de réchauffement de +0,3 °C/décennie, contre +0,2 °C/décennie entre 1961 et 1990. Ce chiffre dépasse légèrement la moyenne mondiale. C’est en Afrique du Nord, aux prises avec des canicules extrêmes ayant alimenté des incendies de forêt en Algérie et en Tunisie en 2022, que le réchauffement a été le plus rapide.

La Corne de l’Afrique a subi sa pire sécheresse depuis 40 ans; l’Éthiopie, le Kenya et la Somalie ont été particulièrement durement frappés. En Somalie, les effets catastrophiques de la sécheresse sur les moyens de subsistance des éleveurs et des agriculteurs et la faim ont poussé près de 1,2 million de personnes à quitter leur foyer à l’intérieur du pays au cours de l’année.

Près de la moitié des 5.000 décès signalés due à la sécheresse

Dans le même temps, de nombreuses régions du Sahel ont subi d’importantes inondations pendant la mousson. Le Nigéria, le Niger, le Tchad et la moitié sud du Soudan ont été particulièrement touchés.

Dans ce contexte, les aléas météorologiques, climatiques et hydrologiques ont touché directement en 2022 plus de 110 millions de personnes sur le continent et provoqué des dommages économiques chiffrés à plus de 8,5 milliards de dollars. La base de données sur les situations d’urgence fait état de 5.000 décès signalés, 48% par suite de la sécheresse et 43 % d’inondations.

Toutefois, le nombre réel de victimes est probablement beaucoup plus élevé en raison du phénomène de sous-déclaration.

Dans un monde où le réchauffement serait de 4 °C avec une adaptation régionale forte, l’Afrique pourrait encourir, chaque année d’ici à 2080, des coûts dus aux «dommages résiduels» équivalant à 3% de son produit intérieur brut projeté.

Les coûts des pertes et dommages dus au changement climatique en Afrique sont estimés entre 290 et 440 milliards de dollars sur la période 2020-2030 d’après le Centre africain pour la politique en matière de climat de la Commission économique pour l’Afrique.

Sommet africain pour le climat

En revanche, le financement de l’adaptation au climat ne représente qu’une goutte d’eau dans l’océan de ce dont a besoin le continent. Plus de 50 pays africains ont désormais soumis leur contribution déterminée au niveau national. Pour mettre en œuvre ces contributions, il faudra près de 2.800 milliards de dollars entre 2020 et 2030.

«Les observations météorologiques sont très lacunaires en Afrique et les services d’alerte précoce sont terriblement insuffisants. Nous sommes bien déterminés à combler ces lacunes et à faire en sorte que tout le monde puisse recevoir des alertes précoces salvatrices», a fait remarquer M. Taalas.

Produit conjointement avec la Commission de l’Union africaine et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), le rapport a été rendu public lors du Sommet africain sur le climat, à l’occasion duquel le plan d’action sur les alertes précoces pour tous en Afrique a également été lancé.

Les décideurs africains ont donné lundi au Kenya le coup d’envoi d’un sommet historique sur le climat visant à faire du continent une puissance émergente en matière d’énergies renouvelables et à appeler à une aide financière internationale pour révéler son potentiel.

Ce premier Sommet africain pour le climat lance les quatre mois les plus chargés de l’année pour les négociations climatiques internationales, qui culmineront avec une bataille sur la fin des énergies fossiles à la COP28 à Dubaï de fin novembre à début décembre.

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Depuis le coup de force de l'armée nigérienne mené par le Général Tchiani, ayant abouti à la destitution du Président Bazoum, les médias et les réseaux sociaux ont été le théâtre de spéculations intensives concernant le rôle de Mahamadou Issoufou. Dans cette situation complexe, il est crucial d'examiner les faits avec équilibre et sans exagération.

Position Publique et Action en Coulisses

Issoufou a officiellement et publiquement appelé à la libération de son successeur Mohamed Bazoum et à sa réintégration dans ses fonctions, tout en refusant de reconnaître le coup d'État de la junte militaire. Dans un pays où la politique est étroitement liée à la force armée, ce refus peut être interprété comme une marque de condamnation, bien qu'il soit important de noter qu'il a également engagé des discussions privées avec les différentes parties pour trouver une issue pacifique à la crise.

Vision Commune

Les spéculations sur un prétendu agenda caché de l’ex-président et son présumé soutien à la junte sont infondées ; dans la mesure où en réalité, lui et Bazoum  partagent une vision commune qui a contribué au développement positif du Niger pendant de nombreuses années.

Toutefois, la situation actuelle met en évidence la position délicate d’Issoufou, qui réside toujours à Niamey avec certains membres de sa famille. Ce qui l’expose à d'éventuelles représailles de la junte, qui, il faut le souligné, a déjà commencé à mettre en place une répression judiciaire à l'égard du président déchu.

De plus, il ne faut pas s’exposer à une vindicte populaire éventuelle dans ce contexte tendu. D’où, sa prudence dans ses prises de positions publiques.

Un Acteur Essentiel de la Résolution de la Crise

Par ailleurs, Mahamadou Issoufou connaît les acteurs de la crise, tant au niveau national qu'international, et sa reconnaissance internationale en fait un interlocuteur clé. Plutôt que de se focaliser sur des suppositions, il est important de reconnaître son expérience à la présidence du pays, son travail accompli et son engagement en faveur de la paix et de la démocratie. Car depuis la fin de sa présidence, cet homme n’a cesse de se mettre à la disposition de son pays, de la sous-région et de l’Afrique, en sa qualité de médiateur de la CEDEAO.

Éviter les Jugements Hâtifs

Dans une situation aussi complexe, il est donc important de ne pas tomber dans le piège des jugements hâtifs. Au lieu de spéculer sur les intentions de Mohamadou Issoufou, il faut plutôt chercher une compréhension plus approfondie de sa position délicate et de son rôle potentiel de ce leader pacifique dans la résolution de la crise. Le Niger a besoin de toutes les voix sages pour sortir de cette situation difficile, et le Président Issoufou pourrait jouer un rôle de premier plan dans cet effort.

hn

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Premier réseau d’affaires d’Afrique centrale, cet événement majeur, qui aura lieu pour la première fois en dehors de la République démocratique du Congo et de la sous -région, réunira plus de 150 personnalités dont des chefs de gouvernements, des décideurs publics, des dirigeants du secteur privé ainsi que des leaders de la société civile afin de contribuer à la  libération du potentiel commercial intra-africain inexploité.

Selon Nicole Sulu, Fondatrice du Business Forum Makutano et du Réseau d’Affaires Makutano nous explique les objectifs de ce forum.

« Depuis une décennie, nous facilitons le dialogue entre les décideurs privés et publics. Ces dernières années, le Business Forum a cimenté son envergure panafricaine et œuvre à l’avènement d’une Afrique prospère et inclusive. Cela ne sera possible qu’à travers le développement d’échanges commerciaux intra-africains qui résultent d’une plus grande collaboration entre l’ensemble des parties prenantes et d’une véritable intégration continentale », a-t-elle expliqué.

Un potentiel commercial et d’exportations inexploitées de 22 milliards de dollars

Les exportations des pays africains sont dominées par les matières premières brutes et sont principalement destinées aux régions extra-continentales. Or, le commerce intra-africain a un potentiel d’exportation inexploité de 21,9 milliards de dollars, soit l’équivalent de 43% des exportations intra-africaines actuelles, qui est entravé par des tensions commerciales[1]. Une meilleure intégration régionale et le renforcement des échanges intracontinentaux augmenteraient, d’ici 2035, les revenus africains de 9 %, soit 571 milliards de dollars, et permettrait de créer 18 millions de nouveaux emplois. Cela renforcerait le secteur privé africain, créerait des marchés plus compétitifs tout en accélérant la diversification économique. De plus, cette création de richesse sortirait 50 millions de personnes de l’extrême pauvreté, rendant la croissance inclusive.

Tidjane Thiam, Président exécutif de Freedom Acquisition donne plus de précisions Corporation.

« Les entreprises et les entrepreneurs africains créeront la prospérité et les emplois dont le continent a besoin. Pour cela, le rôle crucial des États consiste à construire un environnement propice aux affaires, particulièrement en matière de libre circulation des biens, des services et des personnes. Seul l’accès à des marchés étendus transformera les entreprises africaines en leaders de l’économie globale ».  

Et de continuer que : « Par sa vocation et ambition, le Business Forum du réseau MAKUTANO facilite un dialogue ouvert et constructif entre acteurs privés et publics. Grâce à ces échanges, chacune des parties prenantes développe une meilleure compréhension des défis et des contraintes auxquels l’autre est confrontée. C’est ainsi que se développera le commerce intra-africain absolument indispensable à l’amélioration du bien-être des Africaines et des Africains ».

Plusieurs personnalités panafricaines de premier plan participeront à cet événement de premier plan. Cette édition sera articulée  autour de différents formats de rencontres à savoir : Des sessions de travail interactives, Des sessions de networking

A noter que MAKUTANO est un réseau d’hommes et de femmes d’affaires créé à Kinshasa en 2014 pour se réapproprier le développement d’une région au potentiel exceptionnel, sclérosé par le manque d’échanges entre les différents acteurs de l’écosystème du pays. 

km

 

 

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Les élections municipales et régionales couplées ont débuté paisiblement en Côte d’Ivoire ce samedi 02 septembre 2023, avec plus de 8 millions d’électeurs appelés à exercer leur droit de vote, a constaté l’AIP.

La grande majorité des bureaux de vote ont ouvert leurs portes aux alentours de 8 heures (heure locale et GMT), permettant ainsi aux citoyens de remplir leur devoir civique. Le processus électoral a débuté sans incident majeur, créant une atmosphère de sérénité dans de nombreuses régions du pays. Dans la région du Cavally à l’ouest, où 124 666 électeurs ont été convoqués, le président de la commission électorale régionale (CER), Evariste Bakary Lakoun, a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement de la campagne électorale et a encouragé les électeurs à se rendre aux bureaux de vote avant la clôture.

Niakara, dans le Centre-nord, a également connu une affluence notable devant les bureaux de vote. À Abidjan, la capitale économique, aucun incident n’a été signalé jusqu’à 9h30, en dépit de quelques retards observés dans des certains lieux de vote comme au Collège Ségbé de Yopougon Les Toits-rouges.

La commune administrative et des affaires du Plateau, habituellement déserte les samedis, était animée, en particulier aux abords des centres de vote tels que le centre professionnel Pigier.

À Gagnoa, dans le Centre-ouest, la superviseur de la Commission électorale indépendante (CEI) pour le Gôh, Me Yapobi Ketty Yolande, a officiellement lancé le scrutin à 8h15 au groupe scolaire Dagry Diabaté, en présence du préfet de région Fofana Lancina et de la conseillère au Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire, Aimée Zébéyoux, originaire de Gagnoa.

« Malgré la fine pluie du matin, tout se passe bien », a déclaré Me Yapobi, s’assurant préalablement que tout le matériel électoral était en place dans les bureaux de vote.

Les autorités ivoiriennes ont pris des mesures pour garantir la sécurité et la transparence du scrutin, avec le déploiement des forces de sécurité pour prévenir toute perturbation. À Biankouma, dans l’ouest, le commissariat local a reçu un renfort de forces de l’ordre la veille des élections, venant appuyer leurs collègues déjà en service dans le département.

Des électeurs interrogés par l’AIP ont exprimé leur enthousiasme pour ces élections locales et régionales, considérées comme un moment crucial pour l’avenir de leurs communautés et de leurs régions respectives.

AIP

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À l'approche du Sommet africain sur le climat, Greenpeace Afrique appelle les gouvernements africains à agir dès maintenant pour minimiser les impacts dévastateurs de la crise climatique sur les moyens de subsistance des Africains. Dans une lettre envoyée au secrétariat du sommet, l'organisation met en garde contre la transformation de l'Afrique en terrain de jeu d'une nouvelle ruée vers le pétrole, le gaz et le charbon, orchestrée par d'anciennes puissances coloniales.

Pendant que l'Afrique de l'Est est aux prises avec la pire sécheresse de son histoire, une chaleur extrême et des incendies de forêt ravagent l'Afrique du Nord,et des inondations soudaines touchent d’autres pays à travers le continent. La science est claire sur ce qui cause la crise climatique : des changements à long terme dans les températures et les schémas météorologiques causés par les émissions de gaz à effet de serre qui couvrent la Terre et emprisonnent la chaleur du soleil. Cette crise ne se produirait pas sans les activités humaines telles que l'extraction et la carbonisation  de combustibles fossiles notamment le charbon, le pétrole et le gaz.

« Alors que des entreprises cupides continuent de se ruer sur le charbon, le pétrole et le gaz de l’Afrique, des inondations et des sécheresses de plus en plus graves et fréquentes dévastent des communautés à travers le continent. Cette crise climatique d'origine humaine ne fera qu'empirer si nous n’agissons pas collectivement », a déclaré Dr. Oulie Keita, Directrice Exécutive de Greenpeace Afrique.​​

Les événements météorologiques extrêmes - sécheresse, inondations et glissements de terrain - ont  de graves conséquences  sur l'agriculture et les récoltes, comme en témoigne la pire sécheresse jamais enregistrée jusqu’à lors  au Kenya. Cela a des conséquences désastreuses sur la sécurité alimentaire et provoque une hausse des prix des denrées alimentaires, que les populations d'Afrique ne peuvent guère se permettre.

« La dépendance de l'Afrique vis-à- vis des  énergies alimentées par des combustibles fossiles nous vole notre avenir et nous mène vers un désastre climatique qui ne cesse de s'accentuer. Si nous agissons ensemble dès maintenant, l'Afrique a le potentiel de se bâtir de manière plus écologique que ne l'ont fait les générations précédentes. Nous avons une responsabilité collective et le pouvoir de minimiser les dommages de la crise climatique », a ajouté le Dr. Keita.

« Nos gouvernements et dirigeants doivent avoir le courage de réfléchir à un avenir alternatif et tracer une nouvelle voie de développement loin des modèles destructeurs de l'Occident ; une voie qui privilégie les individus et la planète plutôt que le profit. Ce sommet est une opportunité de dialogue authentique, où nos dirigeants, les organisations de la société civile, les scientifiques, les jeunes activistes et autres parties prenantes peuvent faire valoir nos perspectives, besoins, et  solutions », a ajouté le Dr. Keita.

Selon la Banque mondiale, environ 600 millions de personnes en Afrique subsaharienne ont un accès limité voire inexistant à l'électricité, et pourtant le potentiel en énergie renouvelable peut largement couvrir ce besoin. Au lieu de pousser pour l'extraction continue de combustibles fossiles sans avenir, l'Afrique peut prendre le lead dans une transition juste vers une énergie 100 % renouvelable, sûre et abordable, qui autonomise les communautés et les travailleurs. La technologie des énergies renouvelables a connu une croissance fulgurante ces dernières années, devenant la forme d'énergie la moins chère, et favorisant un essor de l'emploi.

"Greenpeace Afrique appelle les dirigeants africains à éviter le piège des combustibles fossiles et à orienter le continent vers un avenir énergétique propre, renouvelable, abordable et durable. L’Afrique a besoin de politiques qui encouragent les investissements dans le potentiel exceptionnellement élevé du continent en matière d’énergie renouvelable décentralisée", a conclu le Dr. Keita.

ng

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Pour l’année scolaire 2022-2023 qui vient de s’achever, le suivi individualisé des élèves mis en place par la Direction de l’Orientation et des Bourses (DOB) a permis de prendre en charge 3249 élèves et d’en maintenir 2827 dans le système éducatif. L’information émane d’un atelier bilan sur le suivi individualisé des élèves organisé par la DOB du 28 au 30 août 2023 à Grand-Bassam.

Ce mécanisme de suivi individualisé des élèves, qui se traduit par la passation des tests, l’analyse des rendements scolaires, l’encadrement, le tutorat a permis de détecter 9 759 élèves comme des potentiels décrocheurs.

Par ailleurs, la DOB a pu installer 192 Cellules de Prévoyance de Lutte contre le Décrochage Scolaire (CPLDS) au sein des établissements publics et privés d’enseignement secondaire général sur 268 prévus.

Dans son adresse, la directrice de la DOB, Karidia Koné Soukoulé, après avoir remercié les participants, a rappelé l’arrêté N°0001MENA/DOB du 10 janvier 2023, portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la CPLDS. L’arrêté matérialise la volonté de la ministre Mariatou Koné de lutter contre le décrochage scolaire.

Brah Bouazo, représentant l’inspecteur général coordonnateur général de l’inspection général du ministère de l’Education nationale et de L’Alphabétisation, Coulibaly Adama a indiqué que l’atelier arrive fort à propos, à quelques semaines de la rentrée scolaire 2023-2024, pour analyser tout le dispositif utilisé par la DOB pour prévenir le décrochage et aider les élèves en difficulté scolaire. Pour lui, cet atelier s’inscrit dans le cadre de la promotion d’une école inclusive et du vote de la loi instaurant l’école obligatoire de 0 à 16 ans.

La finalité de l’atelier est de contribuer à améliorer le suivi individualisé des élèves pour de meilleures performances scolaires.  

km

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Malika Bongo Ondimba Epse PEREIRA a adressé des félicitations aux militaires qui ont renversés le régime de son père mercredi 30 août 2023 qui venait d’être déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 26 août dernier avec 64,27% des voix contre 30,77% pour l’opposant Albert Ondo Ossa, le candidat de la coalition Alternance 2023. Ainsi, elle vient de  formuler ses félicitations à l’endroit du nouvel homme fort de Libreville Brice Clotaire Oligui Nguema.

Elle l’a fait à travers un post sur sa page Facebook officielle en ces termes : « Mes Félicitations au nouveau Président de la Transition ?????? son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema #Gabon #transition2023 ».

Députée dans la région de Djouori-Agnili, elle a participé aux élections législatives dernières sous la bannière  du parti de son Père, le Parti Démocratique Gabonais (PDG).

Coordinatrice de la récente campagne présidentielle dans sa localité, il y a encore quelques jours, elle mobilisait les gabonais à faire une nouvelle fois confiance à son Père à travers « une victoire cash par KO nette et sans bavure dans la paix ».

En politique, rien n’est assez surprenant mais le soutien de la fille d'Ali Bongo aux militaires qui ont renversé le régime de son père peut susciter des interrogations au sein de l’opinion nationale gabonaise voire même internationale.

Au pouvoir depuis 14 ans, le président Ali Bongo Ondimba briguait un troisième mandat aux élections de samedi 26 août qui ont regroupé trois scrutins, présidentiel, législatif et municipaux, tous sur un seul tour.

hn

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Les ministres africains de la Santé ont approuvé, mardi à Gaborone (Botswana), une stratégie régionale pour accélérer la lutte contre la résistance antimicrobienne, qui a contribué à 1,27 million de décès en 2019 en Afrique subsaharienne. 

La résolution adoptée lors de la soixante-treizième session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique vise à renforcer la coordination et la gouvernance de l’action contre la résistance antimicrobienne, à améliorer la sensibilisation et la compréhension du problème.

Il s’agit également d’intensifier la surveillance de la résistance antimicrobienne, ainsi que de consolider les réglementations et lois nationales pertinentes.

L’objectif de la stratégie régionale est que, d’ici à 2030, tous les pays aient une approche « Une seule santé » opérationnelle qui englobe la santé humaine, animale et environnementale, pour leurs actions prioritaires face à la résistance antimicrobienne. L’ensemble des pays devraient également avoir un système de suivi et d’évaluation et mettre en place une plateforme de collecte, d’analyse et de partage des données.

Plus de 4 millions de personnes pourraient mourir

De plus, les pays doivent mettre en œuvre des mesures afin d’optimiser l’utilisation responsable des antimicrobiens dans les établissements de santé d’ici à 2030.

« La menace croissante que représente la résistance antimicrobienne nécessite une action renforcée et soutenue de la part de tous, que ce soient les gouvernements ou les individus, à travers tous les secteurs », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, relevant que l’agence onusienne va continuer « de soutenir les pays pour renforcer les mesures de riposte efficace contre la résistance antimicrobienne. »

Le continent africain fait face à un lourd fardeau de résistance antimicrobienne, qui survient lorsque des bactéries, des virus, des champignons ou des parasites se transforment (mutent) avec le temps et ne réagissent plus aux médicaments. Ce qui rend les infections plus difficiles à traiter, selon l’OMS. 

L’Agence sanitaire mondiale de l’ONU estime que, dans le monde, environ 10 millions de personnes – dont 4,1 millions dans la Région africaine – pourraient mourir à cause de la résistance antimicrobienne d’ici à 2050.

Manque d’engagement politique

Bien que la plupart des pays africains disposent de plans d’action pour répondre à la résistance antimicrobienne, leur mise en œuvre reste faible dû à un manque d’engagement politique et à une surveillance antimicrobienne inadéquate. D’autres facteurs concernent les capacités insuffisantes des laboratoires et des moyens permettant de garantir une utilisation optimisée des antimicrobiens et de renforcer la sensibilisation et la compréhension de la menace posée par la résistance antimicrobienne. 

De faibles mesures de prévention et de contrôle des infections, ainsi que des services d’eau, d’hygiène et d’assainissement insuffisants posent également problème. Le fardeau de la résistance antimicrobienne est également aggravé par le manque d’application des prescriptions et de la réglementation des ventes, d’une utilisation excessive des antibiotiques chez les humains et dans l’alimentation animale, ce qui entraîne une propagation des souches résistantes aux antibiotiques.

L’utilisation inappropriée des antimicrobiens chez les humains, au niveau des plantes et du bétail augmente le risque d’infection par des microbes résistants aux traitements disponibles, ce qui peut potentiellement entraîner des maladies graves et le décès.

om

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Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement  a approuvé le 3 juillet 2023, à Abidjan, Document de stratégie pays 2023-2028 pour la Côte d’Ivoire . La Banque prévoit concentrer ses actions sur deux priorités dans les cinq prochaines années : développer les infrastructures durables en soutien à la compétitivité de l’économie et au renforcement de l’intégration régionale, et soutenir le développement des chaînes de valeur industrielles et agricoles pour une croissance inclusive

« L’objectif général du Document de stratégie pays 2023-2028 de la Banque pour la Côte d’Ivoire, dans le renforcement et la continuité de celui de la période 2018-2022, est d’accélérer la diversification économique et la transformation structurelle de l’économie ivoirienne, afin de rendre la croissance plus inclusive, durable et résiliente aux chocs », explique Joseph Ribeiro, directeur général adjoint de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Ouest.

Pour le premier domaine prioritaire, le but est de soutenir les efforts d’accélération de la transformation structurelle de l’économie ivoirienne, par la mise en place d’infrastructures durables et résilientes aux changements climatiques. La Banque va ainsi renforcer ses actions dans le développement du secteur routier ivoirien à travers le Programme de désenclavement des zones transfrontalières et agricoles , ainsi que quelques projets multinationaux (Burkina Faso-Côte d’Ivoire-Mali, Abidjan-Accra-Lomé-Cotonou-Lagos).

Ainsi, 209 kilomètres de routes et 46 kilomètres de pistes rurales seront réhabilitées, outre la construction de postes de contrôle juxtaposé à Prollo, Ninguni et Gbapleu (dans l’Ouest du pays). Cela permettra de réduire le temps de parcours moyen de 9 à 3 heures pour les véhicules, sur les routes du Programme de désenclavement des zones transfrontalières (phases1 et 2) et de la composante ivoirienne du Programme routier de l’Union du fleuve Mano. Le coût moyen d’exploitation des véhicules sera également réduit de 3,08 dollars par kilomètre à 0,81 dollar par kilomètre.

Les actions de la Banque vont contribuer à l’ambition de la Côte d’Ivoire qui dispose d’une des économies les plus dynamiques d’Afrique, de se doter de 9500 kilomètres de routes goudronnées (le linéaire actuel de routes revêtues est de 7500 kilomètres) et d’améliorer la proportion de routes revêtues en bon état de 34 % à 74 %.

Dans le secteur énergétique, la Banque va contribuer à améliorer l’accès à l’énergie fiable et à moindre coût afin de permettre à la Côte d’Ivoire de réaliser son ambition d’être l’un des premiers marchés énergétiques en Afrique subsaharienne à l’horizon 2030. Il est ainsi prévu d’étendre et de densifier les réseaux de distribution dans les zones péri-urbaines, de renforcer le réseau de transport d’électricité, en vue d’accroître sa capacité de transit et de raccorder les nouvelles unités de production

La Banque va ainsi aider la Côte d’Ivoire à porter de 95,1 % à 100 %, sa population ayant accès à l’électricité. La contribution des énergies renouvelables dans le mix énergétique devrait passer de 37,1 % à 41 %.

S’agissant du second domaine prioritaire, la Banque prévoit de soutenir l’accélération de la transformation structurelle du secteur agro-industriel pour garantir la sécurité alimentaire, par l’amélioration durable de la productivité agricole et la transformation des produits agricoles et halieutiques. La stratégie de la Banque consistera à améliorer durablement la productivité et la compétitivité des chaînes de valeur agro-sylvo-pastorales et halieutiques prioritaires (riz, maïs, manioc, noix de cajou, viande, mangue, maraîchage, aquaculture) et à réduire la pauvreté en milieu rural.

La mise en œuvre de cette priorité permettra de faire passer le taux de sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages de 22 % à 32 % et d’accroître la production de produits agricoles ciblés (riz, maïs, manioc) de 13,1 %.

Le 31 mars 2023, le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement en Côte d’Ivoire, comprenait 45 opérations pour un financement de 2,42 milliards de dollars américains, répartis comme suit : transport (44 %), énergie (23 %), agriculture (18 %), gouvernance (4,7 %), social (5 %), finances (2 %), eau et assainissement (2 %) et secteur industriel (1%).

KM

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