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L’actuel président de la fédération ivoirienne de football(FIF), Augustin Sidy Diallo, dont le mandat prend fin le 19 février 2020 renonce à un troisième mandat.
«Même si les textes m'y autorisent; je ne briguerais pas un troisième mandat », a dit celui qui est arrivé à la FIF en 2011, rapporté par l’AFP, hier, en fin d’après-midi.
Notons que les élections à la FF doivent de tenir entre le 20 février et le 30 juin 2020. Plusieurs candidatures sont annoncées dont celle de Didier Drogba, Malick Tohé, Sory Diabaté pour ne citer que celles-là.
Daniel Coulibaly
Le nombre de personnes confrontées à un manque critique de nourriture et de moyens de subsistance vitaux dans le centre du Sahel a augmenté en un an en raison de l'insécurité croissante et des chocs climatiques. La situation pourrait encore se détériorer à moins que la communauté internationale n'agisse maintenant, ont averti lundi trois agences des Nations Unies.
Selon les dernières analyses du Cadre harmonisé sur la sécurité alimentaire et malgré une production agricole globalement satisfaisante, 3,3 millions de personnes ont besoin d'une assistance immédiate dans le centre du Sahel, indiquent l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) dans un communiqué conjoint.
Près de 4,8 millions de personnes dans le centre du Sahel seront menacées d'insécurité alimentaire pendant la période de soudure entre juin et août 2020, si aucune mesure appropriée n'est prise d'urgence.
L'escalade sans précédent des besoins humanitaires dans le centre du Sahel est un facteur majeur de la situation alarmante à laquelle l'ensemble de cette région de l'Afrique de l'Ouest sera confrontée en 2020, où le nombre de personnes menacées d'insécurité alimentaire pourrait atteindre un total de 14,4 millions, un niveau qui n'a pas été atteint depuis 2012.
Situation préoccupante dans trois pays du centre du Sahel
La situation est particulièrement préoccupante au Burkina Faso, au Mali, et au Niger, où les conflits et leurs impacts sur les communautés sont devenus la principale cause de l'insécurité alimentaire.
Les trois pays connaissent une augmentation du nombre d'incidents de sécurité, notamment des attaques de groupes armés et des conflits communautaires qui entraînent fréquemment des mouvements de population.
Au Burkina Faso en particulier, la situation est alarmante. Le nombre de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays est désormais six fois plus élevé qu'en janvier 2019, passant de 90.000 à 560.033 en décembre 2019.
Le changement climatique perturbe aussi les moyens de subsistance déjà fragiles. Des départs précoces de troupeaux de transhumance ont déjà été observés. Cette situation est exacerbée par les conflits armés et communautaires, le vol et le banditisme, qui perturbent la mobilité des troupeaux d'animaux, l'accès au fourrage et aux ressources en eau. Elle conduit également à une concentration d'animaux dans certaines zones plus sécurisées, avec le risque d'aggraver les conflits agriculteurs-éleveurs.
Dans l'ensemble, la vulnérabilité croissante des populations rurales, l'insécurité et les conflits sur les ressources perturbent la cohésion sociale entre les communautés, entraînant une aggravation à plus long terme de la crise au Sahel. Par conséquent, une assistance immédiate pour répondre aux besoins urgents doit être associée à des investissements substantiels dans les moyens d'existence ruraux et les services sociaux, afin de renforcer la cohésion sociale et de jeter les bases de la paix dans la région.
« À moins que nous ne nous attaquions à ces crises à leurs racines, des millions d'éleveurs et d'agropasteurs continueront d'avoir besoin d'une assistance urgente chaque année, comme c'était le cas en 2019 et comme ce sera le cas en 2020 », a déclaré Robert Guei, Coordonnateur sous-régional de la FAO pour l'Afrique de l'Ouest.
La situation des enfants dans la région reste fragile
Grâce aux efforts collectifs pour fournir des services préventifs et curatifs essentiels, les résultats des enquêtes nationales sur la nutrition de 2019 au Sahel ne montrent pas de déclin immédiat de l'état nutritionnel des enfants.
Cependant, la situation reste fragile avec un taux de malnutrition aiguë globale toujours supérieur ou proche du « seuil grave » de l'OMS au Niger (10,9%) et au Mali (9,4%).
La situation est particulièrement préoccupante dans le nord du Burkina Faso où l'insécurité généralisée entrave considérablement la prévention et le traitement de la malnutrition aiguë chez les mères et les jeunes enfants.
« Le conflit dans le centre du Sahel est une crise en cascade qui traverse la région, mettant en danger toute une génération d'enfants. Des centaines de milliers d'enfants sont privés d'éducation, vulnérables à l'exploitation et menacés de malnutrition. Les enfants et les jeunes continuent de payer le prix le plus élevé pour une crise qui n'est pas de leur fait. Nous devons agir maintenant avec nos partenaires pour éviter une tragédie », a déclaré Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l'UNICEF.
Situation préoccupante dans trois pays du centre du Sahel La situation est particulièrement préoccupante au Burkina Faso, au Mali, et au Niger, où les conflits et leurs impacts sur les communautés sont devenus la principale cause de l'insécurité alimentaire.
Les trois pays connaissent une augmentation du nombre d'incidents de sécurité, notamment des attaques de groupes armés et des conflits communautaires qui entraînent fréquemment des mouvements de population.
Au Burkina Faso en particulier, la situation est alarmante. Le nombre de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays est désormais six fois plus élevé qu'en janvier 2019, passant de 90.000 à 560.033 en décembre 2019
Mamadou Junior
Le Togo a inauguré le mercredi 4 Février son complexe photovoltaïque de 50 MW. Le projet a été lancé en présence du président Faure E. Gnassingbe, Président de la République du Togo, et Hussain Al Nowais, président d'AMEA Power, la société en charge de la conception, du financement, de la construction, du lancement, de l'exploitation et de la maintenance de l'installation.
Le complexe solaire photovoltaïque Moyamed Bin Zayed est le plus grand projet solaire photovoltaïque en cours en Afrique de l'Ouest et soutient les ambitions du Togo d'augmenter son taux d'électrification rurale à 50% d'ici 2022 et 100% d'ici 2030.
« AMEA Power est un investisseur étranger qui comprend l'Afrique et a démontré son engagement à soutenir le contenu local partout où il opère », a déclaré Nj Ayuk, président de la Chambre africaine de l'énergie et PDG du Centurion Law Group. « Alors que l'intérêt du secteur public et privé pour l'Afrique grandit au Moyen-Orient, ces acteurs sont les bienvenus. Leur travail en Afrique et avec l'Afrique contribue au développement d'un avenir durable et prospère. »
Le projet confirme en outre la présence croissante d'AMEA Power sur le continent. La société basée aux Émirats arabes unis est devenue un investisseur sérieux dans le secteur de l'énergie en Afrique et représente l'appétit croissant des acteurs privés et des investisseurs du Moyen-Orient pour investir sur le continent. Fin 2019, ACWA Power, basée en Arabie saoudite, a aussi signé deux accords d'achat d'électricité à long terme pour 250 MW de projets solaires photovoltaïques en Éthiopie, tandis que la société émiratie ADNOC envisage plusieurs investissements en amont dans le secteur du pétrole et du gaz africain.
Hawa Nourah
Lors du festival annuel dogon Ogobagna, qui s’est déroulé du 27 janvier au 2 février à Bamako, le Président Jacques Chirac a reçu les funérailles traditionnelles en sa qualité de « Hogon », titre honorifique qu’il avait reçu lors d’une visite au pays dogon en 2003.
Après le Président de l’association Gina Dogon, c’est l’ancien Président Amadou Toumani Toure qui a pris la parole pour rendre un hommage vibrant à cet « ami personnel, ami du Mali et de l’Afrique ».
« Le Président Chirac a accueilli son intronisation en qualité de Hogon d’Ireli comme un moment d’accomplissement », a témoigné l’ancien chef d’Etat ATT. « Il savait qu’un tel honneur et une dignité aussi élevée se méritaient et se célébraient ».
SEM Joël Meyer, Ambassadeur de France au Mali, a lu le message adressé à cette occasion par Claude Chirac, fille de l’ancien Président.
Les danseurs, munis de masques traditionnels aux multiples couleurs, ont ensuite mené des danses animées aux gestes symboliques forts, pour donner au défunt Hogon les funérailles traditionnelles dues à son titre de "Hogon".
Hawa Nourah
Le groupe français VIPP Interstis, spécialisé dans les prestations de service après-vente téléphonique, de démarchage et de téléventes téléphoniques, s’installe à Lomé.
L’ouverture prochaine d’un centre d’appel téléphonique à Lomé, dans le quartier d’Agoé, s’inscrit dans une stratégie d’expansion déployée par le groupe en Afrique subsaharienne, où VIPP Intestis possède déjà, au Bénin et au Cameroun, deux centres d’appel téléphonique employant un total de 3000 agents.
VIPP prévoit dans un premier temps de recruter 100 employés en 2020, puis 300 en 2021 et 500 en 2023. A termes, le centre de Lomé accueillera 1000 personnes.
VIPP s’est déjà illustré au Cameroun et au Bénin par la qualité des conditions de travail que l’entreprise offre à ses salariés. Non seulement, VIPP bancarise l’ensemble de ses employés et les inscrit à la CNSS, mais offre encore une série d’avantages à caractère social comme l’accès gratuit à un médecin pour le salarié et sa famille, la vente de médicaments à prix coutant, la prise en charge à 100% des lunettes, l’accès gratuit à une crèche pour les jeunes mères salariées du groupe, etc.
Le groupe est présent à Lomé depuis le jeudi 30 janvier. Et l’installation s’est faite en présence de la ministre des postes, de l’économie numérique et des innovations technologiques, Mme Cina LAWSON, et de l’ambassadeur de France au Togo, M. Marc VIZY.
H.N
Faisant suite à la journée mondiale de la protection des données personnelles, Facebook s’est associé à l’Autorité de Protection des Données Personnelles (APDP) du Bénin pour une journée d’information et de sensibilisation sur le thème de la vie privée et des données personnelles. Cette activité s’est tenue dans la matinée du lundi 3 février 2020 à Cotonou.
Afin de faire la promotion de l’innovation et de restaurer la confiance numérique, Facebook a initié et participé à une journée de discussions autour du thème : “Les données personnelles à l’ère du numérique et la vie privée sur les réseaux sociaux”. Le colloque s’est tenu en présence du Président de l’APDP du Bénin Etienne Fifatin, de Serge Adjovi, Directeur de l’Agence pour le Développement du Numérique et d’Aïda N’diaye, Responsable des affaires publiques de Facebook pour l’Afrique Francophone.
L’événement a permis de renforcer les connaissances du public sur leurs droits et de les informer sur les outils à leur disposition pour les défendre. Ouanilo Medegan, Directeur General de l’Agence National des Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) , Maurice Thantan, Journaliste de l’ORTB et Wenceslas Mahoussi, Directeur adjoint de l’École Nationale des Sciences et Techniques de l’information (ENSTIC) ainsi que divers acteurs de la société civile et du secteur privé ont accepté, entre autres, de venir partager leur expertise sur les enjeux liés à la vie privée sur le continent africain à l’ère du numérique.
« Il est important pour nous de faire de la pédagogie autour de nos outils et solutions. Cet événement a été l’occasion pour nous d’expliquer comment Facebook protège les données de ses utilisateurs grâce au développement de l’intelligence artificielle entre autres. Nous nous réjouissons de pouvoir développer des partenariats avec des acteurs locaux crédibles tels que l’APDP et espérons pouvoir ensemble participer à la création d’un espace numérique sûr en Afrique », a conclu Aïda Ndiaye.
H.N
La Fondation Merck s'associe aux Premières Dames Africaines et aux Ministères de la Santé pour renforcer les capacités de prise en charge du cancer sur le continent. La Fondation Merck entre dans l'histoire en formant les premiers oncologues africains dans de nombreux pays.
La Fondation Merck, la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, célèbre la « Journée Mondiale du Cancer 2020 » sur le thème « Je suis et je le ferai » par leur Programme d'Accès aux Soins du Cancer pour renforcer les capacités de prise en charge du cancer afin d'augmenter le nombre limité d'oncologues à travers le continent.
« Nous nous engageons à conduire l'Afrique vers un avenir meilleur en façonnant le paysage des soins et prise en charge du cancer sur le continent. La Fondation Merck se concentre sur l'amélioration de l'accès aux solutions de soins contre le cancer en développant une équipe de soins oncologiques multidisciplinaires dans chaque pays (comme l’oncologie Médicale, Chirurgicale, Pédiatrique, Gynécologique, la Radio-oncologie, le Technicien en radiation, les Soins infirmiers, le Pathologiste), car une approche d'équipe intégrée peut conduire à un meilleur résultat. Je suis très fier de dire que nous avons jusqu'à présent formé plus de 80 oncologues de 26 pays. Je suis particulièrement très heureuse de partager que la Fondation Merck a formé des premiers oncologues dans des pays comme la Gambie, la République Centrafricaine, le Libéria, la Guinée Conakry, le Burundi, le Tchad et la Sierra Leone. Nous entrons dans l'histoire de ces pays », a souligné le Dr. Rasha Kelej, CEO of Merck Foundation.
Les efforts de la Fondation Merck sont appréciés par les Présidents Africains et les Premières Dames. Le Président du Tchad, Idriss Deby, Président du Niger, Mahamadou Issoufou, Président du Burundi, Pierre Nkurunziza, Président de la République Centrafricaine, Faustin-Archange Touadera a reconnu les efforts de la Fondation Merck pour former ses médecins à devenir les premiers oncologues de leur pays afin que les gens puissent trouver les soins et prise en charge du cancer qu'ils méritent dans leur pays d'origine.
La Première Dame du Libéria, Clar Marie Weah, a déclaré : « La Fondation Merck forme les premiers oncologues de notre pays. Avoir nos propres spécialistes du cancer est quelque chose que nous n'avions jamais imaginé. J'apprécie profondément les efforts de la Fondation Merck ».
La Première Dame de la Sierra Leone, Fatima Maada Bio a exprimé sa gratitude : « Le cancer était un sujet dont les gens ne parlaient qu'en secret. Ce n'est qu'après le décès de la personne que nous saurions qu'elle a eu un cancer. Et nous avons trop de gens qui meurent du cancer. Le programme de formation des spécialistes du cancer de la Fondation Merck a donc été un programme envoyé par Dieu pour mon pays. Vous nous avez donné le pouvoir de parler du cancer. Merci d'avoir formé des experts locaux dans mon pays. »
La Première Dame du Malawi, le Pr. Gertrude Mutharika, a déclaré lors de la réunion du comité de l'Initiative de la Fondation Merck pour les Premières Dames : « Le Malawi a ouvert son premier centre de lutte contre le cancer et la Fondation Merck offre une formation aux médecins de notre pays pour devenir des oncologues. J'apprécie profondément les efforts de la Fondation Merck pour nous offrir nos propres spécialistes du cancer ».
La Fondation Merck, dans le cadre de son programme « Merck Cancer Access Program », a formé plus de 80 spécialistes des soins en oncologie de 26 pays : Botswana, Burundi, Cameroun, RCA, Tchad, Congo Brazzaville, RDC, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Kenya, Libéria , Malawi, Maurice, Namibie, Niger, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Afrique du Sud, Tanzanie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.
Selon les données, le fardeau du cancer en Afrique augmente avec des estimations récentes faisant état de 1,06 million de nouveaux cas de cancer par an. Ce chiffre devrait augmenter de 102% pour atteindre 2,12 millions en 2040.
De plus, le rapport mortalité-incidence en Afrique est nettement plus élevé que dans les autres pays. En effet, au moins 80% des patients en Afrique reçoivent un diagnostic de cancer à un stade avancé. L'un des principaux facteurs qui contribuent aux mauvais résultats du cancer en Afrique comprend une infrastructure limitée du système de santé et une pénurie de spécialistes en oncologie.
Par conséquent, le partenariat de la Fondation Merck avec les Premières Dames Africaines, les gouvernements locaux et le milieu universitaire a été la bonne stratégie pour résoudre ce problème urgent. Le programme « Merck Cancer Access Program » a été lancé en 2016 pour fournir des programmes de bourses et de master d'un, deux et trois ans en Inde, en Égypte, au Kenya et en Malaisie.
Il s'agit d'une initiative en cours car son objectif est de renforcer les capacités de prise en charge du cancer et sera étendu à plusieurs pays africains et pays en voie de développement cette année.
Mohamed Compaoré
Dans le cadre de la réponse à la crise liée au coronavirus 2019-nCoV coordonnée par le ministère des solidarités et de la santé, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères a planifié, de façon intégrée avec les ministères des solidarités et de la santé, de l’intérieur et des armées, une opération de retour sur le territoire européen par voie aérienne directe depuis Wuhan (Chine) des Français et des ressortissants européens et de pays partenaires qui l’ont souhaité.
Dans un esprit de solidarité européenne et dans le but de proposer aux pays européens de faire bénéficier leurs ressortissants qui le souhaitaient des vols qu’elle a mis en place, la France a pris l’initiative le 28 janvier d’activer le mécanisme de protection civile de l’Union (MPCU). Elle a inclus d’emblée à la planification des opérations de retour le cas des ressortissants étrangers, et tout particulièrement européens.
Un premier vol à bord d’un avion militaire de l’escadron Esterel (Airbus A340) parti de Wuhan a permis le retour en France de 180 ressortissants français le 31 janvier 2020.
Un second avion, civil (Airbus A380), également parti de Wuhan, a atterri à Istres le 2 février 2020 à 14h30 avec à son bord 291 personnes de 30 nationalités, incluant la France, dont 254 passagers, 64 ressortissants français et ayant-droits ainsi que 190 étrangers, répartis entre 135 ressortissants de l’Union européenne (Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Danemark , Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Suède) et 55 ressortissants de pays tiers (Brésil, Géorgie, Macédoine du Nord, Maurice, Mexique, Pérou, Royaume-Uni, Rwanda, Serbie, Seychelles, Suisse),37 personnels accompagnants, dont 31 Français (25 agents de l’Etat et 6 agents de l’affréteur de l’appareil) et 6 agents consulaires des pays tiers.
Les deux appareils affrétés par le gouvernement français ont également apporté à Wuhan des matériels médicaux, dons de la France à la Chine pour faire face à la crise liée au coronavirus.
A la demande des pays concernés, la majorité des ressortissants européens a été transférée dans leur pays d’origine immédiatement après leur arrivée en France.
Des règles sanitaires très strictes ont été appliquées à l’ensemble de l’opération, qui prévoit notamment une période de confinement de 14 jours à l’arrivée. Cette mesure s’applique aux ressortissants nationaux ainsi qu’aux étrangers restés sur le territoire français.
Cette opération a été menée par le centre de crise et de soutien (CDCS) du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, de façon intégrée avec le ministère des solidarités et de la santé, le ministère des armées et le ministère de l’intérieur. Elle a par ailleurs été étroitement coordonnée avec les partenaires extérieurs, notamment avec les institutions européennes, les Etats membres de l’Union européenne et les pays tiers concernés.
La France souligne la coopération efficace avec les autorités chinoises qui a permis le bon déroulement de cette opération. Le ministre Jean-Yves Le Drian s’est d’ailleurs entretenu à ce sujet avec son homologue Wang Yi.
Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères reste particulièrement attentif aux préoccupations de nos compatriotes à l’étranger. Depuis le 23 janvier, notre ambassade à Pékin, notre consulat général à Wuhan et les services du ministère sont totalement mobilisés dans le cadre de la réponse à la crise liée au Coronavirus. Le consulat général de France à Wuhan reste en contact permanent avec nos compatriotes situés dans le Hubei et suit leur situation.
Le ministre a salué publiquement les services du centre de crise et de soutien du Quai d'Orsay, les services de notre ambassade à Pékin et ceux du consulat général à Wuhan qui « ont été exemplaires » et qui « ont été tout à fait au service de nos compatriotes pour leur permettre d'être rassurés d'une part et d'être rapatriés d'autre part ».
Mohamed Compaoré
Le Gouvernement des États-Unis à travers l’Initiative Présidentielle de lutte contre le Paludisme (PMI) finance le premier cours de paludologie en Côte d’Ivoire à l’endroit de 25 cadres supérieurs de la santé qui se tiendra à Yamoussoukro du 03 au 21 février 2020.
Des cadres des districts de Touba, Tai, Jacqueville, Nassian, Dabakala, Fresco, Touleupleu, Grand Bassam, Zouan-Hounien, Kouibly, Bouna, Oumé, M’batto, Sinfra, Duékoué, Gueyo, San Pedro, Adzopé, Adjamé-Plateau-Attécoubé et Bongouanou, sélectionnés par une procédure d’appel à candidatures participeront à ce cours.
L’objectif est de permettre à ces cadres supérieurs, notamment les directeurs départementaux, les responsables de la planification des services de santé au niveau des districts sanitaires et les acteurs impliqués dans l’offre de soins de santé de primaire, de mieux coordonner et suivre: l’épidémiologie du paludisme, le processus du contrôle vers l’élimination du paludisme, la gestion des interventions de lutte contre le paludisme, le partenariat et la mobilisation des ressources et le suivi et l’évaluation des interventions de prévention et de prise en charge des cas.
Dirigée par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) et mis en œuvre conjointement avec les Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC) depuis 2018 en appui au Programme National de Lutte contre le Paludisme, PMI finance ce cours afin de doter les ressources humaines en santé de la Côte d’Ivoire d’outils appropriés pour planifier et évaluer les interventions de lutte contre le paludisme.
PMI poursuivra ses efforts avec le Programme National de Lutte contre le Paludisme afin de doter les ressources humaines en santé de la Côte d’Ivoire, des outils appropriés pour lutter contre le paludisme et permettre aux populations Ivoiriennes de mieux contribuer au développement de leur pays.
Pour rappel, le paludisme est la première cause de consultation et d’hospitalisation en Côte d’Ivoire. Il est responsable de 40% des causes d’absentéisme en milieu scolaire et professionnel et de 50% de perte de revenu agricole. Le paludisme est aussi la cause de 33% de décès en milieu hospitalier. Principale cause de mortalité chez les enfants en Côte d’Ivoire, le paludisme est endémique dans le pays toute l’année, avec des pics pendant la saison des pluies.
Mohamed Compaoré
Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, a effectué une mission en République de Guinée du 26 au 29 janvier 2020. Pendant son séjour, il a travaillé en étroite concertation avec M. Tieman Coulibaly, l’Envoyé spécial de la Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour la Guinée.
La visite du Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel s’inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts des Nations Unies en partenariat avec les acteurs nationaux et internationaux pour mettre un terme à la crise qui prévaut dans le pays, et à faciliter l’organisation d’élections inclusives, crédibles, transparentes et apaisées, en particulier les élections législatives.
Durant son séjour, Mohamed Ibn Chambas a rencontré divers acteurs nationaux et internationaux. Il s’est notamment entretenu avec le Président de la République de Guinée, le Professeur Alpha Condé, des membres du Gouvernement, les représentants de la majorité présidentielle et de l’opposition, les partenaires au développement, le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), ainsi que les représentants du système des Nations Unies. Il a également tenu conjointement avec l’Envoyé spécial de la Secrétaire générale de l’OIF, des séances de travail avec la Commission Electorale Nationale indépendante (CENI), ainsi que le groupe des sept Commissaires ayant suspendu leur participation.
A cet égard, le Représentant spécial a salué la qualité de l’assistance technique fournie à la CENI, et a encouragé l’OIF à poursuivre son accompagnement du processus électoral.
A tous ses interlocuteurs, le Représentant spécial a insisté sur la nécessité de mettre fin à la violence, au langage incendiaire et aux tensions intercommunautaires, et de résoudre les désaccords à travers le dialogue, dans le respect des libertés et droits fondamentaux.
Rappelant l’importance de ces échéances électorales de 2020 pour la consolidation des acquis démocratiques en Guinée, le Représentant spécial a appelé les autorités, ainsi que l’ensemble des acteurs, à redoubler d’efforts pour garantir la tenue de scrutins inclusifs, crédibles, transparents, et apaisés dans le respect des droits de l’homme.
Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, a renouvelé l’engagement des Nations Unies et celui de la communauté internationale à accompagner les Guinées dans leurs efforts pour consolider la paix, la démocratie et le développement
Mohamed Compaoré