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La Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique souligne les défis que posent des mesures telles que la distanciation sociale et le lavage des mains dans la région ; la suspension des paiements d'intérêts sur les dettes nationales est l'un des moyens dont dispose le monde développé pour soutenir ces nations contre le Covid-19.
La Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA-ONU), a publié une liste de trois façons dont les pays les plus développés du monde peuvent aider le continent à lutter contre la nouvelle pandémie de coronavirus.
Selon la CEA, « il s'agit d'une crise mondiale, mais l'Afrique sera plus touchée, avec un coût économique lourd et durable, qui menacera les progrès, accentuera les inégalités et aggravera les faiblesses ».
Soutien
La Commission déclare que les pays africains « se préparent aux pires effets de cette pandémie », mais qu'ils ont besoin d'aide pour se préparer à la crise sanitaire et à ses conséquences économiques.
Les mesures prises en Asie, en Europe et en Amérique du Nord, telles que l'éloignement physique et le lavage régulier des mains, constitueront un défi particulier pour les pays dont la connectivité internet est limitée, les populations denses, l'accès inégal à l'eau et les filets de sécurité sociale limités.
En raison de ces difficultés, la CEA propose trois actions pour les 20 plus grandes économies du monde, le G20.
1. Soutien pour une réponse immédiate et humaine
Les dirigeants du G20 doivent soutenir et encourager l'ouverture des corridors commerciaux, notamment pour les produits pharmaceutiques et autres fournitures de santé, ainsi que soutenir la modernisation des infrastructures de santé et apporter un soutien direct aux installations existantes.
Selon la CEA, cela permettra aux pays de se concentrer autant que possible sur la prévention et de commencer à construire des installations de traitement.
Un soutien devrait également être apporté à l'Organisation mondiale de la santé, à l'OMS, au Fonds mondial, à l'Alliance mondiale pour les vaccins(Gavi) et à d'autres partenaires.
Ces pays devraient également soutenir les campagnes de santé publique et l'accès à l'information. Une option consiste à s'associer au secteur privé pour améliorer la connectivité à l'internet, en permettant à l'activité économique de se poursuivre pendant les mesures de distanciation sociale et en soutenant le partage d'informations.
2. Approbation immédiate d'un plan de relance économique d'urgence
Selon la commission de l'ONU, les dirigeants du G20 devraient annoncer 100 milliards de dollars pour financer la réponse immédiate dans des secteurs tels que la santé, la sécurité sociale, l'alimentation des enfants non scolarisés et la protection de l'emploi. Jusqu'à présent, 50 milliards de dollars ont été promis.
La CEA affirme que, proportionnellement à la taille de ces économies, ce chiffre est cohérent avec les dépenses promises dans d'autres régions. Le paquet devrait également inclure une suspension de tous les paiements d'intérêts sur les dettes nationales, estimées à 44 milliards de dollars d'ici 2020.
Ce soutien devrait être fourni avec prévisibilité, transparence et responsabilité afin que les ministres des finances puissent planifier efficacement et que la société civile puisse suivre ces mouvements et s'assurer qu'ils sont utilisés pour soutenir ceux qui en ont le plus besoin.
3. Mettre en œuvre des mesures d'urgence pour protéger 30 millions d'emplois, principalement dans les secteurs du tourisme et de l'aviation
Des mesures de soutien aux importations et exportations agricoles, au secteur pharmaceutique et au secteur bancaire devraient également être approuvées. Une ligne de crédit étendue et des programmes de refinancement peuvent contribuer à fournir des liquidités pendant l'année.
Selon la CEA, cette disponibilité financière est importante pour que le secteur privé puisse continuer à fonctionner, y compris les petites et moyennes entreprises qui dépendent du commerce.
Enfin, les plans de relance nationaux et régionaux devraient inclure des mesures de soutien aux entreprises africaines, permettant la suspension de divers types de paiements, y compris la dette
N.G
La crise du COVID-19 qui se propage dans le monde risque de frapper les pays en développement de manière disproportionnée, à mesure que se profilent crise sanitaire à court terme et crise économique et sociale dévastatrice dans les mois et les années à venir.
Dans les pays en développement, les pertes de revenus devraient dépasser les 220 milliards UDS. Avec 55 pour cent de la population mondiale n’ayant pas accès à la protection sociale, ces pertes auront une incidence sur toutes les sociétés, et des répercussions se feront sentir sur l’éducation, les droits de l’homme et, dans les cas les plus graves, la sécurité alimentaire et nutritionnelle de base.
Il est probable que les hôpitaux en manque de ressources, et les systèmes de santé fragiles soient bientôt saturés. Cette situation pourrait être d’autant plus grave dans les pays les moins développés, où 75 pour cent de la population n’a pas accès au savon ni à l’eau.
D’autres aspects sociaux, comme la mauvaise planification urbaine et la surpopulation dans certaines villes, la faiblesse des services d’élimination des déchets, et même les embouteillages, sont autant de facteurs qui peuvent empêcher l’accès aux établissements de santé et aggraver la situation.
« Cette pandémie est une crise sanitaire. Mais pas seulement. Dans bien des régions du globe, cette pandémie va laisser des cicatrices très profondes », a fait observer Achim Steiner, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). « Sans le soutien de la communauté internationale, nous risquons de voir s'effondrer les progrès réalisés ces deux dernières décennies, et de voir une génération entière perdre, si ce n’est la vie, au moins des droits, des opportunités et de la dignité ».
En étroite collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le PNUD aide les pays à se préparer à faire face à la pandémie de COVID-19, et à s’en relever, en s’attachant en particulier aux plus vulnérables.
Le PNUD s’emploie déjà à soutenir les systèmes de santé dans des pays comme la Bosnie-Herzégovine, la Chine, Djibouti, El Salvador, l’Érythrée, l’Iran, le Kirghizistan, Madagascar, le Nigeria, le Paraguay, le Panama, la Serbie, l’Ukraine et le Viet Nam.
Un Fonds d’intervention d’urgence pour la COVID-19, sous la houlette du PNUD, a d’ores et déjà été mis en place avec les ressources existantes, le montant initial s’élevant à 20 millions de dollars US. Ce Fonds est décaissé par le biais d’un mécanisme accéléré qui permet aux équipes du PNUD d’aider immédiatement les pays à mettre en œuvre leur réponse nationale. Sur le long terme, le PNUD estime qu’au moins 500 millions de dollars US seront nécessaires pour pouvoir aider 100 pays.
Appel à l’action
Le PNUD a encouragé la communauté internationale à réfléchir aux conséquences du COVID-19 à plus long terme. L’Organisation a souligné que trois actions prioritaires sont nécessaires : consacrer des ressources pour faire cesser la propagation du virus, fournir un appui à la réponse à l’épidémie elle-même, et allouer des fonds pour empêcher l’effondrement économique des pays en développement.
L’intervention immédiate du PNUD consiste en un soutien élargi au renforcement des systèmes de santé qu’il apporte déjà à la Chine et à d’autres pays d’Asie. Il s'agit notamment d’aider ces pays à se procurer les fournitures médicales dont ils ont cruellement besoin, de tirer parti des technologies numériques et de veiller à ce que le personnel de santé soit rémunéré.
À plus long terme, le PNUD aidera les pays à évaluer les répercussions économiques et sociales du COVID-19 et à prendre les mesures de redressement urgentes qui permettront de réduire au minimum son impact à long terme, en particulier sur les groupes vulnérables et marginalisés, et d’aider les sociétés à mieux se relever.
Faire face au COVID-19 et à ses répercussions exigera de compter sur des partenaires capables de travailler dans n’importe quel système et dans n’importe quel secteur, dans des circonstances souvent difficiles et imprévisibles. Le PNUD compte de nombreuses années d’expérience en première ligne, et c’est là sa raison d’être. Le PNUD est pleinement opérationnel dans 170 pays et territoires, et s’attache à répondre au COVID-19 en mobilisant tous ses moyens d’action pour relever ce défi sans précédent.
N.G
Les ministres africains des finances se sont réunis ce mardi pour la deuxième fois par visioconférence, dans le contexte de l’augmentation des cas de COVID-19 en Afrique, susceptible d’être incontrôlable si les mesures ne sont pas mises en place maintenant pour en limiter la propagation. La réunion a été organisée par Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique, et coprésidée par les Ministres Tito Mboweni d’Afrique du Sud et Ken Ofori-Atta du Ghana.
Les pays ont partagé leurs expériences et ont également discuté des possibilités de soutien mutuel. Tout en reconnaissant les mesures politiques louables prises par les gouvernements, les ministres soulignent que l’économie africaine est confrontée à un ralentissement profond et synchronisé et ne pourra s’en remettre qu’au bout de trois ans.
Ils soulignent la nécessité de prendre « toutes les mesures possibles pour ralentir et maîtriser la propagation du COVID19 à court terme, mais reconnaissent qu’il s’agit d’un combat difficile.
Les ministres conviennent des questions clés suivantes :
A) L’attention immédiate doit être sur le front sanitaire et humanitaire. Il est nécessaire de poursuivre la sensibilisation, les tests, la distanciation sociale. De nombreux ministres ont participé aux réunions munis des masques.
B) Les ministres appellent à l’allégement de la dette des partenaires bilatéraux, multilatéraux et commerciaux avec le soutien des institutions financières multilatérales et bilatérales telles que le FMI, le GBM, l’UE, pour garantir que les pays africains disposent de l’espace budgétaire nécessaire pour faire face à la crise du COVID-19. L’appel à l’allégement de la dette, soulignent-ils, s’adressent à toute l’Afrique et doit être entrepris de manière coordonnée et collaborative. Ils appellent à la création d’un moyen à vocation spéciale pour faire face à toutes les obligations de dette souveraine. Des baisses substantielles des recettes provenant de la baisse des prix des produits de base, associées à une augmentation des coûts des importations, exercent des pressions sur l’inflation et le taux de change.
C) La nécessité d’une période plus longue pour l’allégement de la dette. Étant donné que l’économie mondiale est entrée dans une période de ralentissement synchronisé, la reprise n’étant attendue qu’après environ 24 à 36 mois, les partenaires au développement devront envisager un allégement de la dette et une abstention des paiements d’intérêts sur une période de 2 à 3 ans pour tous les pays africains, les Pays à faible revenu (PFR) et les Pays à revenu intermédiaire (PRI).
D) Les ministres reconnaissent l’importance du secteur privé pour la création d’emplois et pour l’effort de relance ; appellent les IFD à soutenir le secteur privé en cette période difficile. De plus, l’Afrique étant un importateur net de produits pharmaceutiques, permettre une production continentale locale pourra servir à protéger certains emplois et garantir l’approvisionnement en médicaments essentiels pendant la crise. Plus de 54 pays ont interdit les exportations de produits pharmaceutiques. Les ministres appellent à la fin de ces procédures et à des protocoles conjoints sur la fermeture des frontières afin de permettre les couloirs commerciaux et humanitaires. Il existe un besoin de facilités de liquidité, de refinancement et de garanties pour soutenir le secteur privé.
E) La question des énormes pertes subies dans le transport aérien et l’hôtellerie a été abordée. Les ministres appellent à la protection et à la préservation des compagnies aériennes africaines, des logistiques et de l’industrie du tourisme. Il est également question de préconiser un sursis au paiement des intérêts, des baux et de la dette. Il s’agit d’un important secteur créateur d’emplois pour des millions d’Africains et doit être protégé. Les ministres conviennent d’organiser une réunion pour les pays touchés par les pertes de transport et de tourisme dues à la pandémie, afin de mieux planifier les politiques pour lutter contre ces pertes.
F) Les ministres saluent l’utilisation de technologies telles que les téléphones portables pour soutenir la sensibilisation, identifier les communautés dans le besoin et créer des mécanismes de responsabilité et de gouvernance autour de l’utilisation du stimulus. Ils demandent à la CEA de travailler avec la société de télécommunications pour concevoir un système répondant à ces objectifs
M.J
Face à la pandémie de Covid-19 qui sévit dans le monde, Orange Côte d’Ivoire, opérateur digital engagé est résolument aux côtés du gouvernement ivoirien pour l’accompagner dans la gestion de la crise. C’est dans ce cadre que le ‘‘Centre d’Information Gouvernementale sur le COVID-19’’ a été lancé ce lundi 30 mars 2020.
En partenariat avec huit ministères directement impactés par cette crise, ce call center hébergé dans les locaux prêtés par Orange CI pour une durée minimale de 3 mois, sera pluridisciplinaire. Le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le ministère de la Communication et des Médias (Porte-parole du Gouvernement), le ministère des Transports, le ministère de la Solidarité, de la Cohésion Socialeet de la Lutte contre la Pauvreté, le ministère du Commerce et de l’Industrie, le ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale, répondront, par le biais des téléconseillers aux questions quotidiennes des Ivoiriens.
Le 119, le numéro d’appel dédié du centre d’information va permettre de décongestionner les numéros 101, le 125 et le 143… leur laissant ainsi la latitude de jouer leurs rôles initiaux. Ce centre deviendra un maillon essentiel dans la gestion de l’information et dans l’orientation des populations vers les numéros et services utiles déjà mis à disposition par l’Etat de Côte d’Ivoire. Il a pour mission de coordonner et filtrer tous les appels et de les orienter vers les bons interlocuteurs.
Le Centre d’Information Gouvernementale sur le COVID-19d’une valeur d’environ 200 millions de F CFA est entièrement financé, équipé et mis à disposition par Orange Côte d’Ivoire. Il sera disponible 7/7j et 24/24h avec 86 téléconseillers mis à disposition par Orange.
En tant qu’Opérateur digital engagé, Orange Côte d’Ivoire se félicite de pouvoir contribuer activement au dispositif opérationnel de gestion de crise du gouvernement ivoirien, en offrant son expertise.
« Ce call center, mis en place en 48 heures, est le résultat d’un partenariat efficace entre le gouvernement et Orange CI, il traduit la forte mobilisation des équipes de part et d’autre et l’engagement total d’Orange CI aux côtés du gouvernement et des Ivoiriens tout au long de cette pandémie inédite’ », déclare M. Rolly EHOUMAN, Directeur Adjoint Planification et Ingénierie ITN à la Direction du Réseau et du Système d’Information d’Orange Côte d’Ivoire.
Pour M. Sidi Tiémoko Touré, Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement : « Nous saluons l’implication d’un partenaire de confiance comme Orange. Avec ce nouveau numéro d’accès unique, le Gouvernement, à travers les Ministères concernés par cette épidémie de COVID 19, souhaite apporter des réponses claires aux problématiques que nos populations vivent en cette période difficile »
M.J
Pape Diouf, ancien président de l’Olympique de Marseille, et très connu dans le monde du football, est mort ce mardi 31 mars du Covid-19 à l'âge de 68 ans à Dakar (Sénégal).
Il était hospitalisé sous assistance respiratoire dans la capitale sénégalaise. Il était grabataire et devait être rapatrié à Nice(France) en avion sanitaire, selon la famille. Malheureusement, l'avion médicalisé affrété par l'ambassade de France au Sénégal n'a pu décoller.
Le monde du football français et surtout des joueurs comme Benjamin Mendy(Manchester City), Kylian Mbappé(PSG) et Florian Thauvin(Olympique de Marseille) n’ont pas manqué de saluer la mémoire de l’homme sur twitter.
Daniel Coulibaly
Après avoir lancé Euronews sur ses plateformes en Novembre dernier, le groupe MultiChoice vient d’en faire de même avec Africanews, membre du groupe Euronews. La chaîne d’information pan-africaine est désormais disponible sur les plateformes DStv et GOtv dans des millions de foyers à travers le continent africain.
Alors que la crise sanitaire liée au COVID-19 se développe, le groupe MultiChoice et le groupe Euronews s’associent pour offrir aux utilisateurs de DStv et GOtv un accès à une information de qualité, mise à jour en temps réel.
Africanews est la seule chaîne d’information internationale indépendante créée pour l’Afrique. Elle propose à ses téléspectateurs du contenu en anglais et en français avec une perspective africaine, créé par des journalistes représentant la diversité du continent africain. Avec des journaux présentés quotidiens, dont la matinale bilingue (anglais/français) « Morning Call », et une équipe de 50 correspondants locaux, Africanews informe, depuis le terrain et de manière impartiale, ses téléspectateurs sur les dernières informations en présentant la diversité de voix qui sont l’avenir du continent.
Alors qu’Euronews, première chaine d’information internationale en Europe, était déjà disponible sur la plateforme DStv, Africanews sera disponible pour les abonnés DStv et GOtv dans plus de 40 pays sur le continent africain, dont l’Afrique du Sud et pays voisins de l’Afrique Australe, ainsi que dans d’autres pays d’Afrique comme le Nigeria, le Ghana, le Kenya, ou l’Angola.
Grâce à ce nouveau partenariat, Africanews, lancée en 2016 depuis Pointe-Noire au Congo, est désormais disponible dans un total de 20 millions de foyers à travers l’Afrique.
Michael Peters, Président du Directoire d’Euronews :« Alors que le monde fait face à la crise sanitaire liée au COVID-19, la mission d’Euronews et d’Africanews n’a jamais été aussi importante : permettre à tous d’avoir accès en temps réel à une information à jour, permettre à chacun de se forger sa propre opinion sur ce qu’il se passe dans le monde en présentant une diversité de points de vue ». et de poursuivre : « Nous sommes ravis d’avoir conclu un nouveau partenariat avec le groupe MultiChoice, afin que les utilisateurs de DStv et GOtv puissent désormais avoir accès à Africanews. Euronews et Africanews ont toujours été reconnues pour leur journalisme impartial et indépendant. Dans ces temps d’incertitudes, des millions d’Africains vont pouvoir avoir accès à ces sources d’information respectées. »
Yolisa Phahle, CEO MultiChoice Group Africa:« En ces temps sans précédent, il est important que nos clients puissent avoir accès à une information fiable et précise. Nous avions déjà récemment augmenté l’accès à des chaînes d’information. Le lancement d’Africanews sur nos plateformes confirme notre engagement d’offrir à nos clients le meilleur service possible. »
Au-delà de l’information en continu, Africanews propose aux téléspectateurs une diversité de programmes plus longs sur la culture, le sport, le business, les voyages, la science et les nouvelles technologies. Inspire Africa, est par exemple l’un des programmes phares de la chaîne sur l’art de vivre, proposant du contenu mettant en lumière l’ensemble du continent africain.
Africanews et Euronews ont également une forte sur les plateformes digitales. Dans les deux dernières semaines, le trafic vers le site web d’Euronews a augmenté de 86% et vers celui d’Africanews de près de 300%
M.C
Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, le Groupe Cofina, implanté dans 7 pays africains et en France, s’engage pour un double objectif : garantir la sécurité sanitaire de ses employés et de ses clients, assurer la continuité de l’activité en toutes circonstances.
Dans chacun des pays d’implantation du Groupe, un comité de gestion de crise a donc été mis en place pour s’assurer de la bonne mise en œuvre de ce double objectif. Chaque pays rend ainsi compte quotidiennement au comité de gestion de crise général du Groupe de la situation afin que le comité exécutif de Cofina puisse coordonner l’ensemble des actions de prévention et de protection du Groupe.
En agence, l’accueil des clients est réorganisé de manière à garantir la sécurité sanitaire des employés comme des clients (mise à disposition de gel hydro-alcoolique, limitation du nombre de clients en agence, masques et gants pour nos employés). Ces mesures sont dans la ligne des recommandations des organisations sanitaires régionales et internationales compétentes.
En parallèle, une partie des équipes de Cofina ont basculé en télétravail, avec un soutien matériel et financier en fonction des besoins pour que chaque employé puisse assurer son travail depuis chez lui dans de bonnes conditions. L’ensemble des déplacements professionnels en dehors des pays d’installation ont été annulés jusqu’à nouvel ordre.
Pour garantir la continuité de l’activité, une partie des équipes a été mobilisée pour répondre le plus rapidement possible aux questions des clients du groupe qui pourraient faire face à des difficultés lors de cette période. Afin d’éviter au maximum les échanges physiques, nous avons recommandé à notre clientèle de se tourner vers les outils digitaux mis à disposition par Cofina.
Le comité Finance du Groupe a également instauré des mesures draconiennes quant à la gestion de la liquidité et à la sécurisation des dépôts de nos clients. Il a ainsi été procédé à la suspension tous les investissements non essentiels et la poursuite de la politique de renforcement des fonds propres des filiales les moins matures.
L’ensemble des filiales du Groupe Cofina et ses 1 300 employés se tiennent mobilisés pour assurer la continuité du service dans le respect des règles sanitaires mises en place dans nos différents pays d’implantation. Conscients d’être en première ligne pour continuer à irriguer les PME africaines, nos équipes s’engagent pour continuer à assurer l’accompagnement de notre clientèle lors de ces circonstances exceptionnelles.
Fondé en 2013, le Groupe COFINA est la première institution financière africaine dédiée à la mésofinance, le « chaînon manquant » entre la microfinance traditionnelle et la banque classique qui offre la possibilité pour les PME (90 % des sociétés privées du continent) d’accéder plus facilement au crédit. Présent dans sept pays d’Afrique (Burkina Faso, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Mali, Sénégal),
M.C
La Région africaine connaît une augmentation rapide du nombre de cas confirmés signalés de COVID-19, avec une hausse quotidienne de 25 % au cours des cinq derniers jours. Aujourd'hui, 39 pays ont signalé un total de 216 cas au cours des dernières 24 heures, ce qui représente une augmentation significative par rapport au mois dernier, lorsqu'un pays de la région signalait une poignée de cas. Depuis le début de l'épidémie, 39 pays ont signalé plus de 1 800 cas de COVID-19, avec 31 décès.
Alors que le monde s’active pour endiguer la propagation du virus, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans la Région africaine appelle les pays à mettre en œuvre des actions critiques dans les deux semaines à venir, tant qu'il est encore temps d'empêcher l'épidémie dans la région de submerger les services de santé. « Il s'agit d'une évolution très spectaculaire. Il est très important que les pays continuent à travailler très dur pour contenir la propagation du COVID-19, tout en se préparant à une expansion plus large du virus », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique. « Chaque composante de chaque gouvernement doit travailler ensemble pour empêcher ce virus de faire des ravages en Afrique. Les pays doivent profiter de cette fenêtre d'opportunité de deux semaines pour intensifier leurs actions avant qu'il ne soit trop tard. »
Dans une stratégie en dix points publiée aujourd'hui, l'Organisation appelle à la création d'un couloir humanitaire pour faciliter le déploiement du personnel et l'expédition de matériels, et exhorte les gouvernements et le secteur privé à accroître les fournitures et les équipements médicaux.
Dans le cadre de son plan, l'OMS demande également aux pays d'augmenter le nombre de travailleurs de santé déployés en réaffectant du personnel, en renforçant l'éducation à la santé publique pour aider les communautés à rester en sécurité et à protéger les autres, et en identifiant et équipant des structures pour traiter et isoler les patients.
L'OMS a mobilisé et réaffecté son personnel, formé davantage d'intervenants d'urgence, notamment par le biais de sessions en ligne, et soutenu une coordination efficace des interventions dans le cadre de la réponse au COVID-19.
« Notre priorité absolue est de soutenir les pays africains dans leur réponse. Nous avons besoin que tous les pays agissent maintenant - à la fois pour empêcher le virus de se propager et pour aider à soutenir les efforts de préparation et de réponse dans les pays vulnérables », a déclaré Dr Moeti.
La nécessité d'une action urgente en Afrique est évidente. Contrairement à ce qui se passait auparavant, dernièrement des cas ont été signalés de personnes atteintes après avoir été en contact avec d’autres personnes qui ont voyagé à l'intérieur du continent.
Certaines autorités nationales ont pris des mesures proactives pour limiter ou empêcher les interactions sociales, ou pour mettre en place des dispositifs de quarantaine et d'isolement. Aussi utiles que puissent être de telles mesures, s'en remettre à elles seules ne suffit pas.
Des actions essentielles de santé publique sont nécessaires : un système de surveillance solide, un dépistage efficace, une recherche efficace des contacts, des messages de santé publique faciles à suivre et des mesures de traitement appropriées et ciblées sont tous nécessaires en conjonction avec l'isolement et la mise en quarantaine.
Stratégie en 10 points du Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique :
1. Mobiliser et réaffecter le personnel pour renforcer la surveillance, les soins médicaux et la sensibilisation du public.
2. Former davantage d'intervenants, notamment par le biais de sessions en ligne, pour renforcer la réponse.
3. Coordonner efficacement le travail de toutes les parties prenantes afin d'améliorer la détection précoce et les soins cliniques.
4. Établir des couloirs humanitaires pour faciliter les déploiements d'urgence et les expéditions de matériels.
5. Rassembler le monde entier, y compris le secteur privé, pour renforcer les fournitures et les équipements médicaux essentiels.
6. Éduquer les communautés à se protéger et à protéger les autres.
7. Mettre en place des équipes scientifiques et de recherche pour guider la réponse, en tenant compte des spécificités de l'Afrique.
8. Contenir rapidement la propagation du virus pour limiter les retombées économiques.
9. Aider les personnes vulnérables, principalement celles qui ont besoin d'aide humanitaire, et assurer la continuité des services essentiels de routine.
10. Créer des systèmes de solidarité pour l'action en Afrique, Sud-Sud et Nord-Sud, et atténuer les perturbations socio-économiques.
M.J
La crise sanitaire mondiale liée au Covid-19 s’accompagne d’ores et déjà de graves conséquences économiques pour l’Afrique, alerte la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED).
C’est le scénario tant redouté sur le continent africain depuis le début de la propagation du coronavirus dans le monde. La croissance du produit intérieur brut (PIB) de l'Afrique pourrait passer de 3,2% à 1,8 % en 2020, estime la CNUCED. L’agence onusienne justifie cette forte baisse par l’impact de la pandémie sur le commerce mondial et ses répercussions pour les économies africaines.
Cette révision à la baisse du PIB en Afrique tient toutefois compte de tous les impacts du ralentissement de l’économie mondiale sur la croissance africaine, a précisé l’agence onusienne. « En revanche s’il y une expansion importante de la pandémie en Afrique, ce qui n’est pas le cas pour l’instant, les projections, voire une récession, pourraient s’aggraver », a déclaré Rolf Traeger, chef de la section sur les pays les moins avancés (PMA) à la CNUCED, dans un entretien accordé à ONU Info.
Les pays africains producteurs d’hydrocarbures fragilisés par la chute des prix
Si les prévisions économiques initiales dans la plupart des pays sont, en moyenne, revues à la baisse cette année en raison de la pandémie de Covid-19, la CNUCED rappelle que la situation n’était pas déjà favorable en Afrique.
« Etant donné qu’en 2019, la croissance économique mondiale a été la plus faible depuis une décennie, on s’attendait à un ralentissement de l’activité économique sur le continent », a rappelé M. Traeger. « Maintenant, à la suite des conséquences de la pandémie sur la récession mondiale qui se profile partout, pour l’année 2020 au moins pour le deuxième et troisième trimestre, ça aurait un impact négatif très direct sur les exportations, sur la croissance économique et sur les emplois en Afrique », a insisté l’économiste onusien.
Autre hypothèse avancée par la CNUCED, les pays exportateurs de pétrole risquent d’être les plus durement affectés alors que les cours de l’or noir sont en chute libre. « Il s’agit en particulier des pays exportateurs de pétrole et en premier chef le Nigéria - premier exportateur de pétrole en Afrique - mais aussi l’Algérie, l’Angola et la Libye », a précisé M. Traeger.
La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) estime, pour sa part, que le Covid-19 pourrait entraîner une baisse des recettes d’exportations de l’Afrique de plus 100 milliards de dollars en 2020. Selon la CEA, rien que les pertes des exportations totales du Nigéria de pétrole brut seraient estimées cette année entre 14 et 19 milliards de dollars.
Le manque de diversification des économies africaines pourraient aggraver les pertes
La CNUCED estime que des pays africains comme la Guinée équatoriale, la République du Congo et le Gabon qui ne sont pas de grands exportateurs en volume - risquent également d’être touchés par cette éventuelle chute du commerce extérieur. « Ce ne sont pas de grands exportateurs de pétrole mais leurs économies sont très fortement tributaires des exportations de pétrole. Or la demande mondiale du pétrole et des produits énergétiques chute à cause de la récession mondiale », a fait remarquer M. Traeger.
Avec le manque de diversification des économies africaines, la CNUCED prévient que les pertes pourraient ne pas s’arrêter là. Au-delà du pétrole, l’agence onusienne souligne que d’autres pays africains sont tributaires des exportations d’autres produits de base et de métaux tels que le cuivre. En Afrique de l’Ouest, des pays comme le Mali et le Burkina Faso sont ainsi dépendantes de certaines exportations agricoles telles que le coton.
Pour tous ces pays, le Covid-19 rime aussi avec l’impact de la chute des cours mondiaux des matières premières et de la réduction de la demande internationale qui est provoquée par la récession mondiale. Une situation aggravée par la chute de la production industrielle dans des pays fortement industrialisés telle que les Etats-Unis, la Chine et ceux de l’Europe.
Si ces schémas ne semblent pas prometteurs, des pistes sont avancées sur l’éventualité d’une reprise de l’activité économique en Chine, premier importateur mondial de matières premières. « Ça peut limiter la casse, mais du fait de la récession dans les pays industrialisés, ça aurait un impact sur les prix des matières premières et la demande sur les produits de base », a indiqué M. Traeger.
D’autant que la CNUCED note qu’il faudra plusieurs mois pour que la Chine revienne à son niveau d’activité d’avant Covid-19. De plus, Beijing n’est pas à même de tirer seul l’économie mondiale alors que « d’autres économies importantes telles que l’Amérique du nord et l’Europe entrent en récession ». Pour l’agence onusienne, cela aura « un impact négatif sur la Chine », et par ricochet pour « le reste du monde ».
Le Sénégal plaide pour l’annulation de la dette du continent africain
Dans la perspective d’un scénario rapprochant l’Afrique de la « ligne rouge », certaines voix s’élèvent pour demander un allégement ou une annulation de la dette africaine.
« L’Afrique, à l’image du monde, est gravement atteinte par la pandémie du Covid-19 qui va durablement impacter son économie », a alerté mercredi le Président du Sénégal, Macky Sall, sur Twitter. Le chef d’Etat sénégalais a demandé aux partenaires bilatéraux et multilatéraux de l’Afrique d’accompagner la résilience du continent en annulant sa dette. Un appel qui trouve un écho favorable à la CNUCED qui se dit « complètement d’accord ».
Plus largement, l’agence onusienne souscrit aux mesures d’allégement de la dette car elle observait déjà bien avant le début de la crise du Covid-19, une aggravation de la situation d’endettement dans plusieurs africains et donc un alourdissement de la charge des services de la dette.
En novembre dernier, la CNUCED estimait que l’encours total de la dette extérieure des pays les moins avancés (PMA) a plus que doublé entre 2007 et 2017, passant de 146 à 313 milliards de dollars. Or pour l’agence onusienne, ces ressources, qui sont dédiées notamment au paiement d’intérêt de la dette, « sont plus précieuses et encore plus importantes pour les budgets nationaux ».
Surtout que tous les pays devront faire face d’une part, à l’augmentation des dépenses de santé et d’autre part aux besoins de simulation fiscale de leur économie, vu la décélération de l’activité économique internationale.
Pour la CNUCED, il est donc très important que la communauté internationale réduise le fardeau du service de la dette et mette à disposition des pays africains des financements en soutien aux activités économiques.
La Banque mondiale et le FMI demandent au G20 d’alléger la dette des pays les plus pauvres
La Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont appelé conjointement mercredi le G20 - forum rassemblant les 19 premières économies du monde et l’Union européenne - à alléger la dette des pays les plus pauvres afin de les aider à surmonter les défis posés par le Covid-19.
Mais pour la CNUCED, le meilleur scénario serait évidemment « une annulation importante de la dette extérieure des pays africains ainsi qu’une augmentation du financement, en mettant à disposition des fonds, des nouveaux crédits ».
« Mais ce n’est pas le moment de mettre en place certaines conditionnalités. Il est important de garantir l’accès à ces fonds additionnels sans conditionnalité, notamment celles touchant à la libéralisation du commerce extérieure », a précisé l’agence onusienne.
M.J
Depuis le 9 mars 2020, le Burkina Faso a diagnostiqué les premiers cas de Covid-19 sur son territoire. Plus de deux semaines après, le pays enregistre à ce jour 152 cas confirmés,10 guérisons et, malheureusement 7 décès constatés.
Pour contrer la propagation et venir à bout de cette épidémie qui a touché pratiquement tous les pays du monde, le gouvernement du Burkina Faso a pris toute une série de mesures sanitaires et administratives.
La Délégation de l'Union européenne et les Missions des Etats Membres de l'UE représentés au Burkina Faso manifestent leur solidarité aux autorités et à l'ensemble du peuple burkinabè dans la lutte contre le Covid-19. Dans ce contexte, ils réitèrent leur soutien par rapport aux efforts déployés par le Burkina Faso dès que les premiers cas ont été détectés pour éviter l'expansion rapide du virus dans son territoire et la transmission au-delà de ses frontières.
En rappel, l'Union européenne appuie déjà les systèmes de santé de 13 pays d'Afrique, dont le Burkina Faso, à hauteur de 1,1 milliard d'euros soit plus 721 milliards de FCFA. Dans le contexte Covid-19, l'UE contribuera à hauteur de 60 millions d'euros soit près de 39 milliards de FCFA pour soutenir la réponse en Afrique, incluant 5 millions d'euros (3,2 milliards de FCFA) pour l'Institut Pasteur de Dakar. Des mesures d'appui spécifiques de l'Union européenne et de ses Etats membres pour le Burkina Faso en réponse à la crise sont en préparation, et ce tant dans le domaine sanitaire que dans les domaines humanitaire et économique.
A ce titre, L'UE et ses Etats membres restent donc pleinement engagés au Burkina Faso, avec la ferme volonté d'aider le pays à relever ses défis actuels dans la lutte contre le Covid-19 et ses répercussions économiques, sociales et humanitaires.
M.J