Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Un accord de collaboration a été signé entre la Fondation africaine pour les technologies agricoles (AATF) et l'Agence de développement de l'Union africaine - NEPAD (AUDA-NEPAD) en vue de faciliter le travail commun pour la mise en place d'un système de marché pour la commercialisation des produits de la recherche en Afrique.

L'accord facilitera également l'amélioration de la productivité des exploitations agricoles grâce à la mécanisation pour remédier à la pénibilité et contribuera à créer un environnement favorable à la recherche et au développement agricoles sur le continent.

Le protocole d'accord sera guidé par les principes et les valeurs fondamentales de l'Union africaine, en particulier la réalisation de l'Agenda 2063.

Un des domaines clés spécifiques de l'accord concerne les défis de la production de semences de base de qualité, un élément primordial pour l'AATF qui travaille déjà avec les petites et moyennes entreprises de semences sur le continent pour favoriser la production de semences certifiées de qualité.

Le renforcement des politiques et des procédures de certification des semences et d'homologation des variétés est également une priorité pour les deux organisations.  Cela comprend le développement du secteur privé, l'octroi de licences pour les nouvelles technologies agricoles et la gestion des technologies pour une utilisation durable des innovations et des produits agricoles.  

Le protocole d'accord, signé par le Dr Denis T. Kyetere, Directeur exécutif de l'AATF et le Dr Ibrahim Assane Mayaki, CEO de l'AUDA-NEPAD, assurera l'identification par les deux organisations de projets phares dans les domaines clés de la coopération afin d'atteindre efficacement les objectifs visés.

Le Dr Ibrahim Mayaki a salué cette collaboration en déclarant qu'elle contribuerait à accélérer la transformation agricole de l'Afrique.  

« Comme l'indique l'Agenda 2063, la croissance soutenue, la compétitivité et la transformation économique de l'Afrique nécessitent des investissements soutenus dans les nouvelles technologies et une innovation continue dans des domaines tels que l'agriculture, les énergies propres, l'éducation et la santé. Cet accord contribuera à la réalisation de cet objectif », a déclaré le Dr Mayaki.

Pour le Dr Denis Kyetere, cette collaboration est l'occasion pour les petits exploitants agricoles de bénéficier de technologies agricoles innovantes et à valeur ajoutée.

« Les petits exploitants agricoles étant au centre du processus décisionnel, l'AATF souligne la nécessité de faire parvenir les innovations aux agriculteurs rapidement et efficacement afin d'optimiser les bénéfices », a expliqué le Dr Kyetere, ajoutant que l'accord faciliterait également la reproduction des modèles commerciaux de mécanisation dans un plus grand nombre de pays africains dans le cadre du développement de l'agriculture transformatrice.

L'AATF est une organisation à but non lucratif dirigée par des Africains qui travaille à la transformation de l'agriculture pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et pour créer la stabilité et la prospérité pour les petits exploitants agricoles en leur donnant accès et en leur fournissant des technologies agricoles innovantes et appropriées.

Concernant l'AUDA-NEPAD est l'Agence de développement de l'Union africaine qui coordonne et exécute les projets prioritaires de développement à l'échelle régionale et continentale afin de promouvoir l'intégration régionale en vue de la réalisation accélérée de l'Agenda 2063.

m.c 

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[RÉUSSITE], le magazine économique de Canal+ International annonce la diffusion d’un numéro spécial sur la riposte des acteurs économiques face à la pandémie du Covid-19 en Afrique. Dans cette émission, diffusée ce mardi 12 mai, à 20h30 GMT sur Canal+ Afrique, [Réussite] ira à la rencontre des chefs d’entreprise, des entrepreneurs et des multinationales qui conçoivent des solutions et adaptent leurs modèles économiques pour faire face à la crise actuelle.

Cette édition spéciale sera l’occasion de voir dans quelle mesure le numérique constitue, d’Abidjan à Douala, une des pièces centrales de la réponse collective face à la pandémie. [RÉUSSITE] a également rencontré plusieurs acteurs du secteur bancaire et des industries extractives pour comprendre comment elles développent de nouveaux outils ou pallient à la baisse de la demande. Enfin, un état des lieux sera fait des nouvelles méthodes de travail en temps de confinement et de couvre-feu. Plusieurs acteurs nationaux et internationaux tels que Orange Côte d’Ivoire, leader des télécommunications sur sa zone, la Société Minière de Boké (SMB) en Guinée et Huawei, équipementier mondial d’infrastructures et d’appareils intelligents dans le domaine des technologies de l’information et des communications ont accepté de recevoir les caméras de l’émission. Ibrahim Assane Mayaki, secrétaire exécutif du NEPAD, l'Agence de développement de l'Union africaine etJean-Luc Konan, CEO de Cofina, pionnier de la mésofinance en Afrique francophone, apporteront également leur expertise sectorielle et panafricaine.

Émission coproduite par Canal + et Galaxie Africa, [RÉUSSITE] met un coup de projecteur sur les Africains qui réussissent et représentent la nouvelle dynamique du continent. Elle est diffusée tous les premiers mardis du mois sur Canal+ en Afrique et A+ en France. Cette édition spéciale sera diffusée le mardi 12 mai 2020 sur Canal+ Afrique.

m.j

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Selon une nouvelle note d’information publiée par l’Organisation internationale du Travail (OIT), les mesures de confinement et d’endiguement du COVID-19 menacent d’accroître les niveaux de pauvreté relative des travailleurs de l’économie informelle dans le monde, jusqu’à 56 points de pourcentage dans les pays à faible revenu.

Dans les pays à revenu élevé, on estime que les niveaux de pauvreté relative des travailleurs informels devraient augmenter de 52 points de pourcentage, tandis que dans les pays à revenu intermédiaire supérieur la hausse est estimée à 21 points de pourcentage.

Dans le monde, pas moins d’1,6 milliard de travailleurs informels sur deux milliards sont affectés par les mesures de confinement et de restriction. La plupart d’entre eux travaillent dans les secteurs les plus durement touchés ou dans de petites entreprises plus vulnérables aux chocs.

Il s’agit de travailleurs des secteurs de l’hébergement et de la restauration, de l’industrie manufacturée, de la vente de gros et de détail, et des plus de 500 millions d’agriculteurs qui approvisionnent les marchés urbains. Les femmes sont particulièrement affectées dans les secteurs à haut risque, selon le rapport.

En outre, comme ces travailleurs ont besoin de travailler pour nourrir leur famille, les mesures de confinement liées au COVID-19 ne peuvent pas être mises en œuvre avec succès dans de nombreux pays. Ce qui met en péril les efforts déployés par les gouvernements pour protéger la population et lutter contre la pandémie, et pourrait devenir source de tensions sociales dans les pays où l’économie informelle est importante, indique le rapport.

Plus de 75 pour cent de l’emploi informel total concerne des entreprises employant moins de dix personnes, y compris 45 pour cent de travailleurs indépendants sans employés.

La plupart des travailleurs informels n’ayant pas d’autres moyens de subsistance, ils sont confrontés à un dilemme presque insoluble: mourir de faim ou du virus, selon la note d’information. Cette situation a été exacerbée par les perturbations de l’approvisionnement alimentaire qui ont particulièrement affecté les travailleurs de l’économie informelle.

Quant aux 67 millions de travailleurs domestiques dans le monde, dont 75 pour cent sont des travailleurs informels, le chômage est devenu aussi dangereux que le virus lui-même. Beaucoup d’entre eux n’ont pas pu travailler, que ce soit à la demande de leur employeur ou en application du confinement. Ceux qui continuent de se rendre au travail sont confrontés à un risque élevé de contagion puisqu’ils s’occupent de familles à leur domicile privé. Pour les 11 millions de travailleurs domestiques migrants, la situation est encore pire.

« La crise du COVID-19 exacerbe encore les vulnérabilités et les inégalités existantes », déclare Philippe Marcadent, chef du service INWORK de l’OIT. « Les réponses politiques doivent veiller à ce que l’aide parvienne aux travailleurs et aux entreprises qui en ont le plus besoin. »

Les pays où l’économie informelle est la plus importante et où ont été prises des mesures de confinement total sont ceux qui souffrent le plus des conséquences de la pandémie. La part des travailleurs de l’économie informelle gravement affectés par le confinement varie de 89 pour cent en Amérique latine et dans les Etats arabes à 83 pour cent en Afrique, 73 pour cent en Asie et Pacifique, et 64 pour cent en Europe et Asie centrale.

Les pays doivent suivre une stratégie à plusieurs volets qui combine plusieurs lignes d’action concernant à la fois les répercussions sanitaires et économiques de la pandémie, déclare l’OIT.

Parmi ses recommandations, le rapport souligne la nécessité d’adopter des politiques qui réduisent l’exposition des travailleurs informels au virus, garantissent que les personnes infectées ont accès à des soins de santé, fournissent un revenu et une aide alimentaire aux individus et à leur famille, et préviennent les dommages causés au tissu économique des pays.

m.c

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Verbe vif, voix imposante, rimes percutantes, messages poignants : le journaliste radio et slameur ivoirien Thomas Makaya, sort une œuvre discographique de quatre titres destinée à sensibiliser les populations au respect des gestes barrières contre la « virulence d’un virus » nommé COVID 19.

« Un monde en guerre »

« Un monde en guerre, qui a perdu ses repères !», plante d’entrée le crooner dans le premier tube intitulé « Le monde en guerre ». Dans un ton à la fois poétique et satirique, le contexte de crise sanitaire mondiale se décrypte assez éloquemment par celui qui, dans une vie antérieure, fit les beaux jours de grandes stations radio ivoiriennes dont Radio Côte d’Ivoire, Radio Nostalgie et ONUCI FM en qualité de présentateur de journal parlé.

« Face à un danger imparable, on finit par tout confondre, espérant que meilleur sera demain. Un monstre sans visage, survole le paysage. Un tueur silencieux aux actes pernicieux. Est-ce la colère de Dieu ? », psalmodie l’artiste. Le parolier en veut pour preuves, les « portes (désormais) closes au Vatican », quand « à la Mecque, (il n’y a) plus de soleil levant ».

Mettant ainsi à contribution la voix grave qui l’identifie, savamment posée sur un beat de swing langoureux, quelques fois endiablé par des envolées Zouglou, avec la collaboration de jeunes artistes. « Ma contribution milite en faveur d’un engagement personnel aux côtés d’autres entités œuvrant dans la lutte contre cette pandémie. J’estime que la musique est un excellent support susceptible de bien véhiculer un message qui s’appuie sur la pertinence des textes. Et dans cet objectif, j’ai eu à l’esprit de prendre en compte toutes les cibles confondues », a expliqué, dimanche, l’auteur-compositeur à l’AIP.

Confinement et mesures barrières

Il exhorte alors chacun, dans un titre, à se mettre « en mode confinement » et au respect strict des gestes barrières d’hygiène contre le coronavirus. Et pour ce faire, le “doyen slameur” entonne droit dans l’impératif : « Lave-toi les mains, à chaque fois que tu peux. Ne remets pas à demain, pour le faire quand tu peux. Porte un masque pour ta protection, pour éviter la propagation. Dis bonjour à distance, la bise n’a pas d’importance. Décale-toi d’un mètre, garde ce périmètre(…)», conseille-t-il à vif.

Clips vidéo

Il y a pourtant un bémol. C’est que le journaliste-artiste, également connu pour son engagement en faveur de l’environnement et le développement durable, n’a pas pu jusque-là réaliser de clip vidéo pour accompagner ces sons incisifs, et atteindre plus de monde avec son message.

« Cette œuvre est une initiative bénévole que je fais pour appuyer toutes actions de haute portée de nos autorités quant à la lutte contre cette pandémie du coronavirus. C’est pourquoi je lance un appel à toutes les bonnes volontés, afin de nous aider à amplifier ce message avec réalisation de clips. Car mon message cible particulièrement les jeunes », confie Thomas Makaya.

En attendant, ses titres bientôt disponibles en téléchargement libre sur l’Internet, passent déjà en boucle sur des antennes de radios nationales et internationales qui en ont eu la primeur. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour plus de 1600 cas confirmés de COVID 19, dont 21 décès et 769 guéris. Dans le monde, la maladie a infecté pour l’heure 4,02 millions de personnes 1,38, dont 279.000 décédées et 1,39 million de guéries.

AIP

 

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La Banque africaine de développement (BAD) mobilise des moyens d’une ampleur exceptionnelle pour atténuer les conséquences de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) sur les économies africaines, énonce un communiqué de presse publié jeudi.

Selon les estimations de la Banque, la pandémie pourrait entrainer une baisse du produit intérieur brut (PIB) africain de l’ordre de 22,1 à 88 milliards. Les conséquences du Covid-19 pourraient provoquer une contraction du PIB africain de 0,7 à 2,8 points de pourcentage en 2020, ajoutent les prévisions de la Banque.

« Les économies des pays en développement, malgré des années de grands progrès, restent extrêmement fragiles et mal préparées pour affronter cette pandémie. Elles risquent davantage de sombrer sous les lourdes pressions budgétaires qu’elles subissent aujourd’hui avec le coronavirus », a expliqué le président de la Banque Akinwumi Adesina, dans une tribune libre publiée par CNN.

La pandémie a déjà entraîné la baisse des recettes d’exportations des matières premières telles que le pétrole et le gaz ainsi que la chute des activités des secteurs du tourisme et des transports aériens.

« Le choc du COVID-19 réduira davantage la marge de manœuvre budgétaire du continent, étant donné que les déficits budgétaires devraient se creuser de 3,5 à 4,9 points de pourcentage et augmenter le déficit de financement de l’Afrique de 110 à 154 milliards de dollars supplémentaires en 2020 », a mis en garde le président de la Banque.

Afin d’éviter l’effondrement pur et simple des économies africaines, la Banque a engagé un train de mesures audacieuses qui inclut une Facilité de réponse rapide au Covid-19 de dix milliards de dollars ainsi qu’un emprunt social obligataire de 3 milliards de dollars dénommé « Combattre le Covid-19 » levé sur les marchés financiers internationaux.

Dans le cadre de la facilité, 5,5 milliards de dollars seront consacrés aux opérations souveraines dans les pays membres de la Banque, 3,1 milliards de dollars pour les opérations souveraines et régionales via les pays du Fonds africain de développement, le guichet de prêt à taux concessionnels du Groupe de la Banque dédiés aux pays fragiles. Une enveloppe de 1,35 milliard de dollars sera affectée aux opérations du secteur privé.

A ces mesures économiques s’ajoutent un appui significatif  aux systèmes sanitaires africains à travers un don  exceptionnel  de deux millions de dollars de la Banque au Bureau pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé.

Outre les campagnes de sensibilisation sur la pandémie, le don va permettre le renforcement des moyens de dépistage, une meilleure prise en charge des cas confirmés ainsi que l’acquisition des kits et des réactifs par les laboratoires d’analyses médicales.

La Banque, par ces mesures qui visent à accroître la résilience des économies africaines face à la pandémie, démontre encore une fois son statut de première institution multilatérale de développement engagée auprès des pays du continent.

h.n

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 1-LES FAITS

Le mercredi 06 Mai 2020, Claude Dassé, journaliste au quotidien ‘’l’Intelligent d’Abidjan’’ et secrétaire chargé des affaires syndicales du Conseil Exécutif de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a été séquestré durant quatre (04) heures à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA), en l’absence du régisseur, par un groupe d’agents des services pénitentiaires, conduit par KONE KASSOUM dit ‘’la machine’’, un agent d’encadrement. Le Confrère s’y est rendu dans le cadre d’une enquête sur les pratiques de certains agents sur les détenus.

 2-NOTRE ANALYSE

L’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), selon son préambule et en son article 2 des statuts, relatif à son objet, tient à la défense de la liberté d’opinion et d’expression en général et de la liberté de la presse en particulier telle que stipulée dans la Constitution ivoirienne et qui garantit le pluralisme de l’information et les libertés individuelles.

Claude Dassé, Chef du service des grands genres de l’Intelligent d’Abidjan a respecté la procédure en la matière en adressant un courrier de demande d’entretien au régisseur de la MACA. Plus tard, le confrère va se présenter au sieur KONE KASSOUM, en l’absence de son supérieur hiérarchique. Cela n’a pas empêché ce dernier de séquestrer le journaliste. En dépit de la crise de la maladie à  Coronavirus où les mesures barrières se doivent d’être respectées par tous, une séquestration expose le journaliste à une contamination.

 3-NOTRE POSITION

L’UNJCI condamne cette séquestration et proteste contre ce genre d’actions qui violent la liberté de la presse et les droits de l’homme.

L’UNJCI exprime sa compassion et son soutien à Claude Dassé.

L’UNJCI rappelle aux éléments des forces de sécurité et de défense et aux populations qu’au regard de la loi sur la presse, l’emprisonnement et la garde à vue sont interdits pour les délits de presse.

L’UNJCI demande avec insistance aux autorités pénitentiaires de prendre les sanctions qui s’imposent.

Au demeurant, l’UNJCI reste saisie de la question et se réserve le droit de donner une suite judiciaire à cette autre atteinte à la liberté de la presse.

Fait à Abidjan le 07 Mai 2020

Pour le Conseil Exécutif de l’UNJCI

LE PRESIDENT

JEAN CLAUDE COULIBALY

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Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel H. Sidibé, lors d’un point de presse qu’il a animé ce matin sur la lutte contre la pandémie de Covid-19 au Mali, a déclaré que le Mali a un taux de guérison du Covid-19 d’environ 42% contre 33% pour le continent africain. 

A la date du jeudi 7 mai 2020, notre pays a enregistré 19 nouveaux cas positifs de la maladie à coronavirus, 10 nouvelles guérisons, zéro décès. Ce qui donne une situation cumulée de 650 cas positifs, 32 décès et 271 patients guéris. En vue de donner davantage d’informations à l’opinion nationale et internationale sur la gestion de la pandémie du coronavirus au Mali, le ministre de la Santé et des Affaires sociales a animé une conférence de presse ce matin. 

Michel H. Sidibé s’est d’abord félicité de l’élan de solidarité et de la mobilisation que la lutte nationale contre le Covid-19 a bénéficié. Il a fait une mention spéciale à la presse nationale et internationale pour tout son soutien dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, à travers des messages d’apaisement et de sensibilisation. Il a également salué les efforts du corps médical dans la prise en charge du Covid-19. Un engagement qui se traduit par des statistiques parlantes. A preuve, alors que le continent africain affiche un taux de guérison de 33% des malades du Covid-19, notre pays a pu traiter et guérir environ 42% de ses patients à travers sa dizaine de structures (publiques et privées) de prise en charge. Aussi, le taux de létalité qui est de 4% sur le plan continental est de 1% au Mali. 

S’agissant de la prévention, notre pays jouit de bonnes perceptions avec ses approches communautaires autour de la promotion des mesures-barrières dont l’utilisation des masques comme palliatif au confinement des villes touchées par l’épidémie, notamment Bamako, l’épicentre du virus. « On ne peut pas isoler Bamako, sachant que la plupart des activités au Mali est de l’informel… », a-t-il déclaré.  

« Nous allons voir comment travailler avec les maires, les chefs traditionnels et religieux pour faire en sorte que la mobilisation sociale contre le COVID-19 soit une réalité. Si nous adoptons une approche communautaire, il n’y a aucune raison pour qu’on n’arrive pas à contenir la maladie à Bamako. Nous travaillons à concrétiser le programme présidentiel (un Malien, un masque) pour que le port du masque soit notre auto-confinement»,  ajoutera-t-il.

 Michel Hamala a profité de l’occasion pour informer de la mise en place future d’une opération de test systématique de toutes les personnes-contact, estimées à ce jour à plus de 2021 personnes. « Cela permettra de détecter par anticipation les personnes infectées afin d’une mise en isolement assortie d’une prise en charge précoce », indiquera-t-il. Pour ce qui est de la question de dotation de notre pays en intrant (masques, équipements, etc), le ministre a révélé la problématique d’accès aux produits entrant dans la prévention et le traitement du Coronavirus. Cependant, il a ajouté que le Mali se bat avec des stratégiques économiques et diligentes afin de pouvoir se ravitailler régulièrement d’intrants indispensables dans le traitement et la prévention de la maladie à coronavirus avec le soutien des partenaires techniques et financiers. Michel H. Sidibé a évoqué les difficultés de financement malgré le budget de 6,3 milliards de F CFA alloué par le président de la République pour financer la riposte contre le Covid-19.  Des partenaires comme la Banque mondiale sont à nos côtés afin de nous aider, à travers des achats groupés pour l’acquisition de matériels.  

Le ministre a rappelé le respect des mesures barrières, le lavage des mains, et surtout la concrétisation de l’opération présidentielle : « Un malien un masque », pour stopper la propagation du Covid-19 dans notre pays ».  Il a salué les efforts consentis par le gouvernement et les mesures sociales prises par le président de la République pour assouplir les effets collatéraux de la pandémie de Covid-19.  

fm

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Une cinquante d’entreprises marocaines  installées en Côte d’Ivoire ont effectué un don à 1200 personnes défavoriséesà l’Hôtel communal de Cocody, ce mardi 05 mai, un don pour permettre à ces personnes de se soulager en cette période de crise sanitaire qui secoue le monde depuis des mois.

C’est lors d’une  cérémonie de remise de don de 300 kits alimentaire de premières nécessités dénommée « Panier du cœur » et en présence de l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire SEM Abdelmalek KATTANI, des membres du club Action Maroc composé d’entreprises marocaines tel que Moov, la SIB, la BAO, Lafarge HOLCIM , CIMAF , BCP, la RAM, ALLIANCE, etc et du Président de la Chambre de Commerce Marocaine, que ces kits alimentaires de premières nécessités ont été remis de façon symbolique au Maire de Cocody, M.Jean-Marc YACE pour les aux familles défavorisées.

 Selon un membre du Club Action Maroc  représentant  Président du Club Maroc et Directeur Général West AfricaDiana Holding M. Mohamed Mao DAG DAG « cette action originale s’inscrit RSE en Côte d’Ivoire, d’Entreprises marocaines installées en Côte d’Ivoire afin de participer l’économie de façon solidaire à l’endroit de la Côte d’Ivoire.» Il a également expliqué cette « cette action effectuée en ce jour, ciblant la commune de Cocody, tient lieu du fait que cette commune est la plus touchée par cette pandémie qu’est le COVID-19 et est un appui lancé au Gouvernement ivoirien pour œuvrer dans la lutte contre cettepandémie. »

Ce geste symbolique pour SEM KETTANI, permet de démontrer une énième  fois la solidarité du Royaume Chérifien à l’Etat de Côte d’Ivoire. «  L’entreprise n’est pas une entité visant seulement le profit, mais elle est aussi une entité qui doit répondre aux valeurs de solidarité, de cohésion sociale » s’est-il exprimé tout en remerciant les Entreprises marocaines pour cette première action qui entame plusieurs autres actions à venir des Entreprises marocaines, dans le cadre du Club Action Maroc RSE.

Le Maire de la commune de Cocody M. Jean-Marc YACE lui s’est dit très heureux de ce soulagement fait à sa population par les Entreprises marocaines, un don qui vient aider les familles vulnérables face à cette pandémie mondiale.  Il a ainsi incité les bénéficiaires au respect scrupuleuse des mesures barrières afin d’éradiquer cette maladie hors du pays et plus particulièrement hors de sa commune dont le taux de contamines est le plus élevé. 

Le Club Action Maroc créé fin 2019 et composé d’Entreprises marocaines installées en Côte d’Ivoire, travaille sur plusieurs axes que sont la Santé, l’Environnement, la Formation Professionnelle, le Sport et la Culture afin de participer à l’économie solidaire dont la Côte d’Ivoire aurait besoin.

Mamady KEBE

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L’UNICEF vient de lancer #Appel_De_l_Enfance, un message d’espoir pour renforcer la résilience des enfants, des adolescents, des jeunes et des familles face au Covid19 et ses effets secondaires.


Six célébrités de domaines variés incluant l’enfant Meryem Amjoun qui avait remporté le défi de la lecture arabe en 2018, l’acteur Rachid Elaouali, l’actrice Samia Akariou, le journaliste Jamaa Goulahcen, les représentants du groupe de musique Hip-hop H-Kayne et la star intergénérationnelle du football national Aziz Bouderbala ont joint leurs voix à l’UNICEF au Maroc pour toucher toutes les franges de la société marocaine. 

Dans ce message, Rachid Elouali, Jamaâ Goulahcen et Samia Akariou expliquent que cette situation de confinement constitue une opportunité pour permettre aux enfants de développer de nouvelles compétences et aux parents d’acquérir de nouvelles capacités dans l’interaction avec les enfants, tout en reconnaissant les efforts, le dévouement et la patience dont ils font preuve pour réduire les effets secondaires du confinement sur les enfants.

La jeune Meryem s’adresse aux enfants et leur explique l’importance de bien organiser la journée, suivre la scolarisation, réserver du temps au jeu et au sport et s’enquérir des nouvelles de la famille. Elle appelle les enfants à respecter toutes les mesures de prévention contre le covid19. Quant à eux, les représentants du Groupe H-Kayne parlent aux jeunes en tant qu’acteurs positifs de changements pour respecter le confinement et soulignent leur rôle de modèle pour les enfants et les adolescents. De son côté, la star intergénérationnelle du football marocain, Aziz Bouderbala, insiste sur l’importance, pour rester en bonne santé, de bouger à la maison et invite les parents à organiser des séances de sports avec leurs enfants.

En guise de message de fin, les célébrités rappellent que le mois du Ramadan est aussi un mois de solidarité d’où l’importance que chaque partie prenante en fonction de ses responsabilités s’engage à protéger les droits à la santé, à l’éducation, à la protection et au divertissement au profit des enfants vulnérables, les enfants en situation de handicap, dans le rural enclavé, les enfants migrants, les enfants vivant dans les institutions et autres.

m.c

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L'Union africaine est en discussion avec la République de Madagascar, par le biais de son ambassade à Addis Abeba, en vue d'obtenir des données techniques concernant la sureté et l'efficacité d'un remède à base de plantes, récemment annoncé par Madagascar pour la prévention et le traitement signalés du COVID19.

À cet égard, la Commissaire aux Affaires sociales de l'UA, S.E. Amira ElFadil, a organisé une réunion avec le Chargé d'affaires de la République de Madagascar, M. Eric Randrianantoandro, le 30 avril, au cours de laquelle il a été convenu que l'État membre fournirait à l'Union africaine les informations détaillées nécessaires concernant le remède à base de plantes.

Une fois les détails fournis, l'Union, par le biais du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), examinera les données scientifiques recueillies jusqu'à présent sur la sureté et l'efficacité des matières organiques pour le COVID-19. Cet examen sera basé sur les normes techniques et éthiques mondiales pour recueillir les preuves scientifiques nécessaires concernant les performances du tonique.

Ces développements font suite à la participation du Président malgache S.E. Andry Rajoelina, lors d'une réunion par téléconférence du Bureau de la Conférence de l'UA avec les Présidents des Communautés économiques régionales (CER) de l'UA, le 29 avril 2020, à laquelle il a participé, en tant que Président du Marché commun de l'Est et de l’Afrique australe (COMESA), et où il a fait une présentation à ses pairs sur le remède à base de plantes.

La téléconférence a été convoquée par S.E. Le Président Matamela Cyril Ramaphosa de la République d'Afrique du Sud et Président de l'Union africaine (UA), ayant pour objectif d'informer les Présidents des CER des actions et initiatives prises par l'Union africaine en réponse à la propagation de la pandémie Coronavirus (COVID-19) sur le continent. La réunion a également permis aux Présidents des CER d'informer le Bureau des mesures régionales prises en réponse à la pandémie de COVID-19

m.c

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