Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Presqu’une ville morte au soir du samedi 31 octobre 2020, la vie économique reprend peu à peu son train train quotidien après trois jours de psychose à Abidjan. Reportage.

Dans la matinée du mercredi 4 novembre 2020, le trafic dans les rues de la commune du Plateau, citée des affaires restées désertes, se densifie vers 10H. Au regard de l’atmosphère un peu tendue à la veille dans certaines communes périphériques comme Yopougon et Cocody, les populations ont du trainer quelque peu les pas, avant de vaquer à leur occupation.

De la rue du commerce en passant pas l’avenue Chardy, jusqu’à à la cité administrative, quelques magasins et bureaux ont ouvert dans une ambiance un peu timide.

A Cocody, le décor reste encore plus sombre dans les environs du lycée technique d’Abidjan. Les rues sont presque désertes dans cette cité de hauts standings. Une commune où les populations ont quelque peu souffert du mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition. Un bus et des véhicules ont été incendiés quelques jours avant le scrutin au quartier de la Riviéra.

Adjamé, la commune cosmopolite, le décor est un peu plus reluisant. Même si la psychose du KO a gagné un peu du terrain. Peu fréquenté pas comme d’habitude,  les magasins et petits commerces ont  ouvert. Les marchands  à l’instar de Demonpohé Paulin vendeur de chaussures déambulent et défient la rumeur.

« Les rumeurs ont crée la peur mais finalement on se rend compte qu’il n’en est rien. Nous vaquons tranquillement à nos occupations. Adjamé c’est la sympathie, il n’y a rien ici, on est à l’aise », s’exclame-t-il.

Vendeur de matelas, Koné Ousmane a le sourire après avoir livré sa marchandise. « Ça va un peu, j’ai repris depuis lundi. C’est vrai que les activités ont ralenti mais on arrive à vendre », se félicite-t-il.

Yopougon Siporex, il est 12H. Sous un soleil de plomb, le « djassa », marché de vente de portable et accessoires grouillent de monde. Les vendeurs de fournitures à proximité aussi sont bien présents.

« J’au eu du mal à sortir à cause de la peur. Depuis ce matin, je suis là et j’arrive à vendre », témoigne Dosso Massandjé qui appellent les hommes politiques au dialogue et à la paix.

Du rond point de Siporex en allant vers le terrain Ficgayo, les grilles des petits commerces et grands magasins sont ouvertes. « Comos », le plus grand supermarché de la commune reçoit de la clientèle.

Par contre, aux alentours du quartier Kouté, théâtre d’affrontements, samedi 31 octobre 2020 qui a coûté la vie à une personne et occasionnés des blessés, la vie peine à reprendre son cours normal. Le marché de friperie qui ouvre habituellement, les mardis est resté fermé. Les barricades dressées pour faire face à toutes velléités d’attaques sont encore présentes.

A Treichville, la commune N’zassa, le mot d’ordre de désobéissance civile est resté lettre morte, selon M’baye Akousseni, vendeur de téléphone portable non loin de la gare de Bassam. « Treichville n’est pas rentré dans la danse de la désobéissance civile », signale-t-il estimant que la vie politique ne doit pas freiner les activités économiques.

(AIP)

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Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé “au dialogue” entre le camp d’Alassane Ouattara, réélu président, et l’opposition qui conteste le scrutin, alors que des violences ont fait une dizaine de morts depuis le vote samedi.

M. Guterres “exhorte le président et les principaux dirigeants de l’opposition à s’engager dans un dialogue constructif et inclusif afin de trouver une issue à la crise actuelle et à oeuvrer ensemble à dégager un consensus en faveur de la cohésion nationale”, dans un communiqué reçu mercredi.

L’ONU appelle aussi “tous les acteurs politiques à respecter l’ordre constitutionnel du pays et à se conformer aux principes de l’Etat de droit”, alors que l’opposition a créé un “Conseil national de transition” qui doit former un “gouvernement de transition”.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a été réélu pour un nouveau mandat avec 94,27% des voix au premier tour, selon les résultats provisoirs annoncés par la CEI.

Lundi, l’opposition a annoncé la création d’un “Conseil national de transition”, présidé par l’ancien chef de l’Etat et président du principal parti de l’opposition (PDCI), Henri Konan Bédié, dans la perspective de former un “gouvernement de transition”.

Cette annonce a été condamnée avec la “plus grande fermeté” par le gouvernement ivoirien qui a accusé l’opposition de “complot contre l’autorité de l’Etat” et décidé de saisir la justice.

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Le chef du gouvernement tunisien Hichem Mechichi a annoncé mardi que le déficit budgétaire atteindrait un niveau record en 2020, à environ 14% du PIB, appelant la Banque centrale à le financer pour limiter la crise actuelle dans le pays.

“Notre pays n’a jamais connu de crise aussi profonde”, a souligné M. Mechichi lors d’une conférence de presse à Tunis.

Le Fonds monétaire international a déjà dit s’attendre à un recul historique du PIB en Tunisie, à -7% pour 2020, en raison notamment des conséquences de la pandémie de Covid-19.

Cette situation est aussi le résultat du cumul de plusieurs années d’instabilité économique, sociale et politique, a estimé M. Mechichi.

Depuis la révolution de 2011, neuf gouvernements se sont succédé, entravant l’adoption de réformes de fond pour relancer une économie en difficulté.

Le déficit budgétaire en 2020 atteindra 14% du PIB, et “il n’est possible de réduire ce taux que de deux points seulement en reportant le remboursement des dettes”, a indiqué M. Mechichi.

Le plan quadriennal de financement du FMI a pris fin au printemps, sans perspective pour la suite, alors que Tunis, qui s’est largement appuyée sur les bailleurs internationaux ces dernières années, peine à boucler son budget pour 2020.

Pour M. Mechichi, la solution est que la Banque centrale, qui est “consciente de son rôle pour limiter cette crise actuelle” participe à financer ce déficit.

La Banque centrale de Tunisie avait critiqué la semaine dernière un déficit jugé excessif et un recours estimé trop lourd au financement intérieur dans la loi de finances complémentaire.

“Il est nécessaire de retourner au travail!”, a martelé M. Mechichi ajoutant qu’il “n’est plus acceptable de permettre les protestations qui bloquent des routes et qui entravent l’exploitation des richesses du pays” comme le pétrole et le phosphate.

“Nous sommes tout à fait prêts pour appliquer la loi en utilisant la force de l’Etat”, a-t-il mis en garde, soulignant les coûts entraînés par ces mouvements sociaux.

La production de pétrole dans le sud du pays est bloquée depuis mi-juillet par des chômeurs réclamant du travail et des investissements dans leur région marginalisée, et des négociations sont toujours en cours.

La Tunisie, l’un des principaux producteurs de phosphate au monde, a dû en importer cette année en raison de mouvements sociaux similaires, selon des médias locaux.

fm

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Le gouvernement présente mercredi un nouveau projet de budget rectifié pour 2020, le quatrième depuis le début de la crise sanitaire, afin de débloquer 20 milliards d’euros supplémentaires pour soutenir l’économie mise à mal par la deuxième vague de l’épidémie et le reconfinement.

C’est un exercice qui était devenu pure routine pour l’exécutif et la majorité: le collectif budgétaire de fin d’année servait habituellement à ajuster à la marge les crédits alloués aux ministères afin de coller au plus près des dépenses et des recettes déjà constatées durant l’année.

Mais face à une crise sanitaire et économique inédite, et à une deuxième vague épidémique qui se déclare dans les derniers mois de 2020, l’exercice prend une toute autre mesure.

Le quatrième projet de budget rectifié pour 2020 va ainsi entériner une nouvelle dégradation des prévisions économiques du fait du confinement, et 20 milliards d’euros de nouveaux moyens.

Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire l’a déjà annoncé la semaine dernière: le produit intérieur brut (PIB) devrait finalement se contracter de 11% cette année, contre 10% anticipé dans la précédente prévision de septembre.

En cause: le reconfinement en vigueur depuis vendredi et décidé à ce stade pour un mois, qui va faire replonger l’activité et grever le rebond du troisième trimestre.

Même s’il est moins strict que le premier confinement, de nombreux commerces, déjà fragilisés par la crise, se retrouvent contraints de fermer, malgré leurs protestations.

Pour éteindre leur colère et limiter les faillites, le gouvernement met donc 20 milliards d’euros supplémentaires sur la table, après près de 470 milliards débloqués depuis mars (dont plus de 300 milliards de garanties publiques).

Principale mesure, le fonds de solidarité dédié aux petites entreprises est gonflé de 10,9 milliards en plus des 9 milliards déjà prévus. Son accès a été élargi et les montants alloués augmentés.

Le dispositif d’activité partielle est, lui, doté de 3,2 milliards d’euros supplémentaires, après 31 milliards déjà budgétés et plus de 22 milliards dépensés.

Le gouvernement prévoit aussi 3 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales, et 1,9 milliard d’euros de nouvelles dépenses de santé dans le cadre de l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam).

Enfin, accusé de ne pas en faire assez pour soutenir les plus modestes, le gouvernement va verser des primes exceptionnelles aux bénéficiaires du RSA, des chômeurs en fin de droits et aux moins de 25 ans, qui coûteront 1,1 milliard d’euros.

Ces dépenses couvrent plus d’un mois de confinement – dont le coût a été évalué à 15 milliards d’euros par Bruno Le Maire – laissant penser que le gouvernement anticipe une prolongation du confinement.

Il n’en est rien, répond-on à Bercy, où on justifie cette enveloppe par une “sortie progressive des dispositifs” de soutien après le déconfinement et non un arrêt brutal.

Conséquence: le déficit public devrait finalement se creuser à 11,3% du PIB et la dette s’envoler à 119,8% en 2020.

Avec ces hypothèses, Bercy défend un quasi-retour au scénario envisagé en juillet, lorsque le gouvernement ne s’attendait pourtant pas à une deuxième vague de l’épidémie, mettant en avant la vigueur du rebond de l’économique au troisième trimestre.

Un rebond qui s’est notamment traduit par de meilleures rentrées fiscales – 2,7 milliards de plus que ce qui était anticipé dans les dernières prévisions – et en particulier de TVA, d’impôt sur le revenu et d’impôt sur les sociétés.

Un signe “de confiance et d’espoir dans la capacité de notre économie à rebondir une fois que l’épidémie sera derrière nous et à redresser les finances publiques grâce au retour de la croissance”, veut-on croire à Bercy.

Mais si le gouvernement ne pense plus atteindre en 2021 les 8% de croissance prévu jusqu’ici, il se refuse à ce stade à dévoiler toute nouvelle prévision.

fm

 
 

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L’Union européenne « prend note » de l’annonce des résultats provisoires de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020 donnant le président sortant Alassane Ouattara vainqueur avec 94% des suffrages, et appelle les acteurs politiques au dialogue.

« L’Union européenne (UE) prend note de l’annonce des résultats provisoires annoncés par la Commission électorale indépendante (CEI). (…) L’UE attend de l'ensemble des parties prenantes qu’elles prennent l’initiative en faveur d’un apaisement du climat et d’une reprise du dialogue, en associant les nouvelles générations », indique un communiqué du haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Joseph Borell, consulté par La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net), mardi 3 octobre 2020, sur le site de l’organisation (europa.eu).

L’UE appelle également les acteurs politiques à favoriser la réconciliation « par des mesures très concrètes qui permettront de tourner la page de la violence et de la division », constatant «  l’absence de consensus sur le cadre électoral ».

« De nombreux Ivoiriens se sont rendus aux urnes, mais de nombreux autres ne l’ont pas fait, soit par choix, soit par empêchement en raison des violences et blocages » (…) L’UE exprime sa vive préoccupation concernant les tensions, les provocations et les incitations à la haine qui ont prévalu et continuent de subsister dans le pays autour de ce scrutin », poursuit le communiqué.

L’Union souhaite que des enquêtes indépendantes soient menées sur ces violences consécutives à l’appel au boycott actif du scrutin par l’opposition, « qui ont causé la mort de plusieurs personnes et en ont blessé de nombreuses,  afin que justice soit rendue dans les meilleurs délais ».

Les résultats provisoires de cette élection donnent Alassane Ouattara vainqueur au premier tour, suivi du candidat indépendant KKB (1,99%).

Les candidats de l’opposition  Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, qui ont boycotté le scrutin sans toutefois retiré formellement leur candidature, ont obtenu respectivement 1,66% et 0,99 % des voix.

Armand Tanoh

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Les opérations de vote pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020 ont été effectifs dans 77% des bureaux de vote sur l’ensemble su territoire national, indiquent les conclusions de la mission d’observation de l’organisation de la société civile Indigo Côte d’ivoire, qui relève toutefois de nombreux incidents ayant émaillé ce scrutin.

Lors d’une conférence de presse, le dimanches 1er novembre 2020 à Abidjan, le  coordonnateur des programmes et porte-parole du groupe Indigo-CI, 23%des bureaux de votes à l’échelle nationale sont restés fermés, contre 77% où le vote a pu se tenir.

Ces 77% représentent environ 17.233 bureaux de vote sur les 22.381 répartis sur le territoire.

L’organisation indique avoir relevé 391 incidents lié au mot d’ordre de boycott actif du scrutin par l’opposition.

Quelque 15% des bureaux ayant fermés avant 17h30 et 6% ayant suspendu le vote avant que le dépouillement et l’annonce des résultats ne puissent s’achever.

La présidentielle ivoirienne a opposé le président sortant Alassane Ouattara à  trois challenger, dont le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin (KKB).

Les deux autres candidats, Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), et Pascal Affi Nguessan du Front populaire ivoirien (FPI) avaient appelé au boycott du scrutin et à l’empêchent « par tous les moyens légaux » du vote.

(AIP)

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Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Kuibiert Coulibaly, promet une élection libre, transparente et crédible” à la veille d’un scrutin présidentiel qui se déroule dans une “atmosphère ambiante difficile” marquée par une période de “campagne émaillée d’incidents malheureux avec des morts”.

Tout en s’inclinant devant la mémoire de tous ceux qui y ont perdu la vie et souhaiter un prompt rétablissement aux blessés, le président de la CEI invite chacun des ivoiriens à exercer son droit fondamental civique, “celui de choisir le futur président de la République, en toute responsabilité, dans la discipline, le calme et la non-violence”, a-t-il ajouté.

Près de 7,5 millions d’électeurs sont appelés samedi 31 octobre 2020 aux urnes pour “un scrutin présidentiel constitue un tournant décisif pour notre démocratie”, assurant que tous les électeurs pourront voter librement sur toute l’étendue du territoire national dans des bureaux de vote, pour respecter les 10H de vote, ouvriront à 8H et fermeront à 18H.

“Le monde entier nous observe. Il est de notre devoir d’être exemplaire”, a affirmé Kuibiert Coulibaly qui “s’engage à rendre publics et en toute transparence, les résultats provisoires du scrutin, dans les délais prescrits par la loi”.

Quatre candidats sont en lice conformément à la liste validée le 14 septembre 2020 par le Conseil constitutionnel. Deux des quatre candidats ont eu, pendant deux semaines, l’opportunité de présenter et d’expliquer à la population leur projet de société et leurs ambitions pour le pays tandis que deux autres, dénonçant des irrégularités dans le processus électoral, ont appelé à une désobéissance civile, rappelle-t-on.

(AIP)

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Le président de la Commission électorale indépendante, Ibrahime Kuibiert Coulibaly a fait le bilan à la mi-journée du déroulement du scrutin présidentiel de ce, samedi 31 octobre 2020. Sur le plateau journal télévisé de 13h, de la chaîne publique de télévision, il a affirmé qu’il y a un engouement sur toute l’étendue du territoire. Cependant, il a reconnu qu’il y a eu des soubresauts et que les dégâts sont minimes. « Là où il y a destruction de matériels, nous avons procédé au remplacement. Nous avons donné des instructions à nos collaborateurs pour le respect des 10 heures de vote », a-t-il souligné.

A propos de l’impact des dégâts, il a affirmé que sur 22380 bureaux de vote à peine 50 bureaux de vote sont concernés. Et d’expliquer que là où des cartes ont été détruites, la Commission électorale indépendante (Cei) a procédé l’impression de nouvelles cartes pour le bon déroulement du scrutin présidentiel. Aussi a-t-il exhorté à aller exercer leur droit civique.

fratmat.info

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Le président ivoirien Alassane Ouattara qui a voté samedi aux environs de 11h30 ( heure locale et GMT) au lycée Sainte-Marie de Cocody, dans l'Est d'Abidjan pour l'élection présidentielle, a appelé ses concitoyens « épris de paix et de patriotisme» à aller voter.

« Je viens d'accomplir mon devoir civique et je demande à tous mes concitoyens épris de paix et de patriotisme d'aller voter. C'est un jour important pour la démocratie. La démocratie ne peut pas souffrir de changement de texte par rapport à l'évolution de la situation. Moi je suis heureux de pouvoir faire rentrer mon pays dans la modernité et  dans une consolidation de la démocratie», a dit M. Ouattara après son vote dans le bureau 06 de ce centre de vote. 

Selon lui, à part quelques endroits isolés, notamment, une dizaine, « les votes se déroulent bien ( dans le pays) et les ivoiriens sont sortis nombreux pour voter». 

«  J'en appelle à ceux qui ont lancé ces mots d'ordre de désobéissance civile qui ont conduit à des morts d'hommes, qu'ils arrêtent parce que la Côte d'Ivoire a besoin de paix. Ce sont des actes criminels. Et nous souhaitons que tous ça puisse s'arrêter pour qu'après l'élection, le pays continue le progrès qu'il a connu durant ces neuf dernières années», a souhaité le président-candidat. 

PHOTO 3 31 OCT 2020 VOTE

« On nous avait annoncé l'apocalypse, mais la Côte d'Ivoire est toujours là. J'invite tout le monde à aller voter», a indiqué pour sa part, Hamed Bakayoko le premier ministre ivoirien après avoir voté au Collège Les Cours Sociaux d'Abobo ( Nord d'Abidjan). 

Poursuivant, le chef du gouvernement ivoirien a assurer que « nous veillerons à ce que les choses se passent dans les meilleures conditions».  « Je demande surtout aux jeunes qui ont été  manipulés dans,  certaines contrées, pour perturber le vote que cela s'arrête. Car ce ne sont pas des valeurs positives que de faire obstacle à la liberté de l'autre d'exprimer son choix », a estimé M. Bakayoko. 

L'opposition ivoirienne a appelé à la désobéissance civile et au boycott de cette élection présidentielle estimant que la candidature de M. Ouattara est « illégale ». Quatre candidats sont lice pour ce scrutin. Ce sont Alassane Ouattara ( pouvoir), Henri Konan Bédié et Pascal Affi N'Guessan ( opposition) et Kouadio Konan Bertin ( Indépendant).
apa

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Les États-unis d’aAmérique appellent les Ivoiriens à éviter la violence et les discours de haine, en prélude à l’élection du samedi 31 octobre 2020.

“Les États-Unis encouragent tous les Ivoiriens à s’abstenir de toute violence et à respecter les droits des autres avant les élections du 31 octobre” a déclaré, dans un twit le 30 octobre, le secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires africaines, Tibor Peter Nagy Jr.

M. Nagy estime que “la violence et les discours de haine n’ont pas leur place dans le processus démocratique”.

(AIP)

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