Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Sur le chemin de son école à Juba, capitale du Soudan du Sud, Farida, le cartable scolaire sur le dos, chantonne doucement, le visage illuminé par l’espoir d’un avenir radieux. Comme Farida, des milliers de jeunes filles sud-soudanaises ont pu prendre le chemin de l’école depuis le démarrage du Projet résilience de l’approvisionnement en eau pour améliorer les conditions de vie à Juba 

Financé pour près de 7,22 millions de dollars américains (quatre milliards de francs CFA) par un don de la Banque africaine de développement, le projet a libéré les filles sud-soudanaises des corvées d’eau qui leur prenaient quatre à huit heures par jour. Du coup, le taux de scolarité primaire a progressé de 89 à 95%.

Mais c’est sur le plan sanitaire que l’impact du projet a été le plus spectaculaire. Alors que Juba, ville d’environ 372 000 habitants, avec un taux d’accès à l’eau potable de seulement 25%, était confrontée à des épisodes annuels de choléra, le projet ambitionnait d’abaisser considérablement la morbidité et la mortalité dues aux maladies hydriques.

En fournissant l’eau potable à près de 230 000 personnes dans les quartiers défavorisés de Juba tels que Hai Gabat, MTC, Konyo, Kasaba, Lologo, Atlabara, Muniki, et certaines zones de Gudele/Guei, le RWPILJ a fait disparaître les diarrhées aiguës, le ver de Guinée, des maladies causées par la consommation de l’eau directement puisée du Nil.

Afin de faciliter l’approvisionnement en eau des habitants par camions-citernes, quatre nouvelles stations de remplissage ont été financées par le projet qui a aussi permis l’installation de 1 000 compteurs individuels, 30 bornes-fontaines dans les quartiers et quatre compteurs collectifs supplémentaires.  

Renforcer la résilience des femmes et des jeunes

Avant l’arrivée du projet, les consommateurs ne disposaient pas de compteurs et payaient leurs factures sur la base de taux forfaitaires dérisoires et insuffisants pour assurer la viabilité financière de la SSUWC et lui  permettre de proposer des prestations de qualité.

Les activités du projet ont eu d’autres retombées positives pour la résilience des populations les plus vulnérables.

La vente et la distribution d’eau par camions-citernes étant la chasse gardée des hommes, le projet a ainsi imposé qu’au moins 20% des femmes et 10% des jeunes soient associés aux programmes d’approvisionnement en eau potable.

Au moins 10% de femmes et 10% de jeunes sont également impliqués, à la demande du projet, dans des travaux à haute intensité de main-d’œuvre durant la phase de construction des infrastructures d’approvisionnement en eau.

Les femmes représentent 30% des 400 clients formés à la détection des fuites d’eau dans le réseau et 20% du personnel de la SSUWC.

Au Soudan du Sud, plus qu’ailleurs en Afrique, l’accès à l’eau potable est un enjeu crucial pour consolider la paix ou face à des conflits communautaires pouvant fragiliser la sortie de crise.

fm

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mercredi, 02 décembre 2020 07:53

L'UE demeure un partenaire du G5 Sahel

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a réaffirmé lundi l’attachement de l’UE à son partenariat avec les pays du G5 Sahel.

Lors d’une vidéoconférence de haut niveau UE-G5 Sahel, M. Michel a souligné que l’UE demeure “un partenaire majeur des pays du Sahel”, réitérant “l’importance continue que l’Union européenne attache à ce partenariat”.

Cette vidéoconférence a permis d’aborder des questions relatives à la lutte contre le terrorisme, au renforcement des capacités de sécurité et de défense dans les pays du G5 Sahel, au rétablissement des services de base dans les zones fragiles et à l’intensification des efforts de développement.

Elle a également été l’occasion de discuter de la question de l’allègement de la dette liée à la crise de coronavirus, en particulier à la suite de l’engagement du Conseil européen lors de sa réunion des 15 et 16 octobre 2020 de poursuivre l’allègement international de la dette des pays africains dans les cadres multilatéraux pertinents.

Relevant que l’allègement de la dette fait partie de la réponse à la crise liée à la pandémie de Covid-19, M. Michel a noté que les membres du Conseil européen se sont engagés à faire avancer, de manière coordonnée les efforts internationaux visant à alléger la dette des pays africains.

La vidéoconférence a également permis de faire le point sur les contributions des dirigeants du G5 Sahel dans le contexte de la prochaine stratégie révisée de l’UE sur le Sahel et de souligner l’engagement des deux parties à continuer de travailler ensemble pour relever les défis auxquels la région est confrontée.

hn

 
 

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mercredi, 02 décembre 2020 07:50

L'OMS veut connaitre l'origine du Coronavirus

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a promis lundi de tout faire pour connaître l’origine du virus ayant provoqué la pandémie de Covid-19.

“Nous voulons connaître l’origine et nous ferons tout pour la connaître”, a promis le patron de l’OMS, dont l’agence espère envoyer rapidement une équipe scientifique internationale sur le terrain dans la région chinoise de Wuhan, considérée comme le berceau de la pandémie.

“Il n’y a rien à cacher”, a-t-il assuré, soulignant que “la position de l’OMS est très, très claire: nous devons connaître l’origine de ce virus, car cela peut nous aider à prévenir de futures épidémies”.

L’équipe internationale composée d’une dizaine de scientifiques reconnus dans leurs différents domaines de compétence a pour mission de remonter aux origines du virus et de savoir comment il s’est transmis à l’homme, mais elle n’a pour l’instant pas pu se rendre en Chine, où la pandémie a démarré à la fin 2019.

La semaine dernière, l’OMS a dit espérer que l’équipe internationale, qui mène des visioconférences régulières avec les experts chinois, “soit déployée le plus vite possible” sur le terrain, mais jusqu’à présent aucune date n’a été avancée.

“La position de l’OMS a été très claire. Nous allons commencer l’étude à partir de Wuhan, et nous nous baserons sur les résultats obtenus pour déterminer s’il y a d’autres pistes à explorer”, a expliqué M.

Tedros.

mc

 
 

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Des patrouilles supplémentaires et des nouveaux moyens technologiques seront déployés le long des plages françaises dans le cadre d’un nouvel accord entre Paris et Londres visant à mettre un terme à l’immigration clandestine par la Manche, ont annoncé les ministres britannique et français de l’Intérieur.

L’accord prévoit le doublement des patrouilles françaises à partir du 1er décembre, qui seront appuyées de drones et de radars permettant de repérer ceux qui tentent la traversée, a déclaré samedi Priti Patel sur la chaîne britannique BBC.

Dans le cadre du renforcement de leur coopération, le Royaume Uni “s’est engagé à faire un investissement financier supplémentaire de 31,4 millions d’euros pour soutenir les efforts importants de la France contre les traversées irrégulières”, a indiqué le ministère de l’Intérieur français dans un communiqué publié dimanche.

Il est en outre prévu “au cours des six prochains mois”, d’examiner “les résultats afin d’évaluer l’efficacité et l’impact de ces mesures supplémentaires”.

Ces derniers mois, de plus en plus de migrants ont tenté de rejoindre la Grande-Bretagne par cette voie dangereuse et très fréquentée. Quatre décès ont été recensés en 2019, et sept depuis le début de l’année.

Le dossier a été source de tensions, le Royaume-Uni accusant la France de ne pas s’impliquer suffisamment pour empêcher les traversées.

En septembre, les autorités françaises ont précisé avoir intercepté plus de 1.300 personnes qui tentaient de rejoindre le Royaume-Uni, dont une poignée avaient essayé de traverser la Manche à la nage sur une trentaine de kilomètres.

Entre le 1er janvier et le 31 août, environ 6.200 migrants avaient tenté leur chance, à l’aide de canots pneumatiques, de paddles, kayaks, voire de gilets de sauvetage.

Le nord de la France attire depuis longtemps les candidats à l’immigration clandestine vers la Grande-Bretagne, à bord d’embarcations ou de l’un des dizaines de milliers de véhicules traversant quotidiennement la Manche sur des ferries et des trains.

hn

 
 

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Samedi, au moins 110 civils ont été froidement tués alors qu’ils travaillaient dans leurs champs, selon un nouveau bilan des Nations Unies. C’est l’attaque la plus meurtrière menée contre de civils cette année dans le nord-est du Nigeria, en proie à une insurrection jihadiste depuis plus de dix ans.

Le massacre s’est déroulé le jour des élections locales dans cet Etat, les premières organisées depuis le début de l’insurrection de Boko Haram en 2009. Depuis cette date, on dénombre plus de 36.000 tués et plus de deux millions de personnes ont dû fuir leur foyer.

“Le 28 novembre, en début d’après-midi, des hommes armés sont arrivés à moto et ont mené une attaque brutale sur des hommes et des femmes qui travaillaient dans des champs à Koshobe”, a déclaré dimanche le coordinateur humanitaire de l’ONU au Nigeria, Edward Kallon.

“Au moins 110 civils ont été froidement tués, et de nombreux autres blessés dans cette attaque”, a-t-il ajouté, dans ce qu’il a qualifiée de “plus violente attaque contre des civils innocents cette année”.

Le communiqué de l’ONU ne mentionne pas le groupe jihadiste Boko Haram, ni sa faction dissidente le groupe Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), qui multiplient les violences dans cette région et contrôlent une partie du territoire nigérian.

L’attaque s’est produite dans une rizière située à moins de dix kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno, épicentre de l’insurrection islamiste. Le mois dernier, 22 agriculteurs avaient déjà été tués dans leurs champs, non loin de cette ville.

Les agriculteurs, pêcheurs ou bûcherons sont régulièrement pris pour cibles par les jihadistes, qui les accusent de transmettre des informations à l’armée ou de ne pas payer “l’impôt” jihadiste, obligatoire pour exercer une activité économique dans certaines zones du Borno.

Samedi, le responsable d’un groupe d’autodéfense pro-gouvernemental avait fait état de 43 morts.

“Nous avons retrouvé 43 corps sans vie, tous ont été égorgés”, avait déclaré à l’AFP Babakura Kolo. “C’est sans aucun doute l’oeuvre de Boko Haram qui opère dans la région et attaque fréquemment les agriculteurs”.

Les habitants désignent indistinctement les jihadistes de cette région comme des éléments de Boko Haram, qu’ils appartiennent à ce groupe ou à l’Iswap.

Mais le groupe affilié au groupe Etat Islamique est le plus actif dans la zone où se situe le village attaqué, affirme sur Twitter, Bulama Bukarti, analyste pour l’Afrique subsaharienne à l’Institut Tony Blair.

Les 43 premières victimes ont été enterrées dimanche dans le village voisin de Zabarmari, en présence du gouverneur de l’Etat du Borno, Babaganan Umara Zulum, alors que les recherches d’autres victimes dans ces eaux marécageuses et difficile d’accès se poursuivaient.

Le gouverneur avait affirmé dimanche que 70 agriculteurs avaient été tués, tout en prévenant que ce bilan pourrait s’alourdir dans les prochaines heures.

Figurent notamment parmi les victimes des dizaines d’ouvriers agricoles originaires de l’État de Sokoto, à environ 1.000 km à l’ouest, qui s’étaient rendus dans l’Etat de Borno pour trouver du travail dans les rizières.

Après avoir réagi une première fois samedi soir, le président du Nigeria Muhammadu Buhari a de nouveau condamné dimanche sur Twitter cette tuerie.

“L’assassinat des travailleurs agricoles (…) est tragique et condamnable”, a-t-il écrit. “Le gouvernement a donné et continue de donner tout le soutien nécessaire à l’armée pour qu’elle fasse tout son possible pour protéger la population de notre pays et son territoire”.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a également réagi sur Twitter: “Je suis profondément choqué par cette nouvelle autre horrible attaque ciblant des civils innocents dans le nord-est du Nigeria”, a-t-il écrit.

L’attaque est survenue le jour des élections des représentants et conseillers régionaux des 27 circonscriptions de l’Etat du Borno, un scrutin repoussé depuis 2008 pour des raisons de sécurité.

Depuis plusieurs mois, les autorités encouragent les personnes déplacées à retourner dans leur village, affirmant qu’il n’est plus possible financièrement de les prendre en charge dans des camps protégés par l’armée et où ils vivent de distributions alimentaires.

Les quelque deux millions de déplacés du conflit n’ont plus accès à leurs champs et dépendent presque entièrement de l’aide humanitaire pour survivre mais un nombre d’entre eux ont regagné leurs villages,dans des opérations de relogement organisés par l’Etat du Borno.

Ces communautés rurales sont “confrontées à des épreuves indicibles. Les aider à cultiver des terres et à reconstruire leurs moyens de subsistance (…) constitue le seul moyen d’éviter une crise alimentaire imminente dans l’État de Borno”, a mis en garde l’ONU dans son communiqué.

Le conflit qui dure depuis plus de dix ans a créé une crise humanitaire dramatique, récemment aggravée par de mauvaises récoltes et les restrictions liées au coronavirus.

Environ 4,3 millions de personnes ont été victimes d’insécurité alimentaire en juin 2020, durant la période de soudure. L’ONU prévoit que ce chiffre augmente de 20% l’année prochaine à la même saison.

ng

 
 

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Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi un peu partout en France pour dénoncer une loi en préparation jugée liberticide par les organisateurs, dans un pays secoué depuis jeudi par une nouvelle affaire de violence policières qui met le gouvernement sous pression.

Paris, Bordeaux, Lyon, Strasbourg, Marseille, Grenoble, Clermont-Ferrand, Caen… De multiples rassemblements sont prévus contre ce texte dénoncé comme attentatoire à la liberté d’expression et à l’Etat de droit. Dans certaines villes, les manifestations ont commencé dès samedi matin.

Ainsi à Lille (nord), entre 1.000 et 1.500 personnes, avec à leur tête la maire Martine Aubry, se sont rassemblées sous le slogan “Liberté, égalité, filmez !”.

“On se fait frapper pendant les scènes coupées !”, “Floutage de gueule”, disaient notamment les pancartes brandies au milieu de drapeaux et badges du Club de la presse, de différents syndicats, notamment de journalistes, ou encore de la Ligue des droits de l’homme.

A Montpellier (sud), ils étaient 4 à 5.000, brandissant des pancartes clamant “Plus de flics que de médecins – sens des priorités” ou “Démocratie floutée”. A Rennes (ouest), Maud, 45 ans, était là pour protester contre ce “réel déni démocratique” et la “dérive autoritaire”.

Au coeur de la contestation qui a débordé jusqu’à entraîner une crise politique, figurent trois articles de la proposition de loi “Sécurité globale”, qui a déjà reçu un feu vert de l’Assemblée nationale la semaine dernière, encadrant la diffusion de l’image de policiers, l’usage de drones et des caméras-piétons des forces de l’ordre.

“Cette proposition de loi vise à porter atteinte à la liberté de la presse, à la liberté d’informer et d’être informé, à la liberté d’expression, en somme aux libertés publiques fondamentales de notre République”, juge la coordination appelant aux rassemblements.

L’article 24, qui a focalisé les attentions, réprime d’un an de prison et 45.000 euros d’amende la diffusion “malveillante” d’images de policiers et gendarmes. Le gouvernement avance que cette disposition vise à protéger les policiers victimes d’appels à la haine et au meurtre sur les réseaux sociaux.

Mais ses détracteurs font valoir que bon nombre de violences policières seraient restées impunies si elles n’avaient pas été capturées par les caméras de journalistes et les smartphones de citoyens. Ils pointent aussi une disposition inutile, l’arsenal juridique actuel étant suffisant pour réprimer de tels délits.

Deux affaires de violences policières cette semaine, révélées par des vidéos, ont transformé une passe difficile pour le gouvernement en véritable crise.

Lundi, lors d’une opération médiatique d’organisations pro-migrants, la police a évacué brutalement ceux qui s’étaient installés sur une place du centre de Paris, malmenant également des journalistes sous l’oeil des caméras et des smartphones.

Mais le paroxysme a été atteint jeudi après la publication d’images de vidéosurveillance montrant le passage à tabac d’un homme noir, producteur de musique, par trois policiers.

La presse, les réseaux sociaux et certains grands noms du sport ont dénoncé ces violences policières. “Des images qui nous font honte”, a admis vendredi soir le président Emmanuel Macron, qui avait déjà demandé jeudi des sanctions très claires contre les policiers incriminés.

Outre le retrait des articles 21, 22 et 24 de la loi, la coordination demande également le retrait du nouveau “Schéma national de maintien de l’ordre” qui, lors des manifestations, oblige les journalistes à se disperser lorsque les forces de l’ordre en donnent l’ordre, les empêchant ainsi de couvrir la suite des événements, souvent houleux ces dernières années.

Un collectif de journalistes a dénoncé dans un texte diffusé samedi la volonté de la police et d’autres institutions de s’arroger un “droit de censure”, au mépris de la liberté d’informer, à travers des conventions de tournage de plus en plus contraignantes.

Les presses française et étrangère ont dénoncé “une dérive sécuritaire”, “des atteintes aux droits”. Parmi les voix critiques, la défenseure des droits, les rapporteurs des droits humains auprès de l’ONU… Le débat s’est aussi invité au Parlement européen.

En plus des traditionnelles structures de gauche, syndicales, ou de la société civile qui manifesteront, de nombreuses personnalités ont rejoint l’appel à manifester samedi, désormais placé sous “le refus que la France soit le pays des violences policières et des atteintes à la liberté d’informer”.

ng

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Le Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des affaires Islamiques (COSIM) communal à organisé  le samedi 28 novembre 2020 à la mosquée centrale de Port-Bouët, une collecte de sang en présence du Cheick Aima Mamadou Traoré, guide de la communauté musulmane et Président national du COSIM.

Ce sont 302 poches de sang qui ont été collectés par l’unité mobile du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS). Et cette opération intervient dans une période ou le sang, élément vital de la vie, manque dans les centres hospitaliers.

Il y’a quelques semaines de cela, Dr Seydou Konaté, Directeur du CNTS, alertait l’opinion en disant : « Depuis l’apparition de la Covid-19, les donneurs se font très rares. Actuellement, le sang est devenu une denrée rare. Notre pays, la Côte d’Ivoire manque cruellement de sang. Et, si rien n’est fait, le pays risque de connaître un drame ».

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Face à ce constat alarment, le COSIM à travers le département Aumônerie de la santé et le département social, en partenariat avec le CNTS a décidé de répondre à cet appel citoyen et humanitaire et s’engage à sensibiliser la population à donner son sang pour sauver des vies.

A cette occasion, Cheick Aima Mamadou Traoré, guide de la communauté musulmane a fait savoir que donner son sang est donc un acte d’amour et de grande générosité à l’égard de son semblable.

Pour lui, ce don constitue une phase pilote et va s’étendre sur tout le territoire national. Il en a profité pour s’adresser  aux populations vivant en Côte d’Ivoire et surtout à ces coreligionnaires, en les encourageant à renforcer  la  vigilance en matière d’observation des mesures barrières édictées par les autorités pour prévenir la maladie à coronavirus.

Le Cheick Aima Mamadou Traoré a rappelé que cette grande campagne nationale de don sang de l’ensemble de la communauté musulmane vise au moins 50 mille poche de sang.

Ibrahima Khalil

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Le président américain Donald Trump a répété dimanche qu’il était convaincu d’avoir remporté les élections présidentielles de novembre, malgré ses nombreux revers dans les tribunaux qui ont pointé du doigt un manque de preuve de fraude électorale.

“Ce n’est pas comme si vous alliez me faire changer d’avis. En d’autres termes, mon avis ne changera pas dans six mois. Il y avait énormément de triche ici”, a déclaré Trump sur Fox News dans sa première interview depuis l’annonce de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.

Trump n’a montré aucun signe qu’il était prêt à concéder sa défaite, soulignant qu’il espérait que l’affaire serait portée devant la Cour suprême quelques jours après qu’un juge de Pennsylvanie ait rejeté un recours par les avocats du président, faute de preuves.

“Je vais utiliser 125% de mon énergie pour le faire”, a martelé Trump à la journaliste Maria Bartiromo lorsqu’elle lui a demandé comment il prévoyait de prouver ses affirmations. “Vous avez besoin d’un juge qui est prêt à entendre une affaire. Vous avez besoin d’une Cour suprême qui est prête à prendre une très grande décision.”

Le locataire de la Maison Blanche a également exprimé son incrédulité sur le fait que les tribunaux avaient rejeté les revendications d’un président en exercice.

“De quel genre de système judiciaire s’agit-il?”, s’est-il interrogé, expliquant qu’il aimerait déposer “un beau, grand et beau procès en parlant de cela et de bien d’autres choses avec des preuves énormes.”

L’équipe juridique de Trump a intenté des poursuites dans le Michigan, la Géorgie, la Pennsylvanie, l’Arizona et le Wisconsin. Bon nombre de ces procès ont été rejetés faute de preuve ou ne s’appliquent pas à suffisamment de votes pour changer le résultat des élections.

Jeudi, le président américain a affirmé qu’il quitterait la Maison Blanche le 20 janvier si le collège électoral déclarait le président élu Joe Biden vainqueur de l’élection, tout en indiquant qu’il n’était pas prêt à concéder sa défaite.

fm

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lundi, 30 novembre 2020 13:54

Libye: Mettre fin aux divisions

Les travaux de la réunion consultative de la Chambre des représentants libyenne, tenue du 23 au 28 courants à Tanger, ont été sanctionnés par l’accord sur la tenue d’une réunion de la Chambre dans la ville de Ghadamès, juste après le retour de ses membres en Libye.

Cette réunion aura pour but de décider de “tout ce qui est à même de mettre fin à la situation de division au niveau de la Chambre des représentants de manière à lui permettre de mener à bien ses missions”, selon le communiqué finale  lu lors de la clôture de la réunion consultative de la Chambre des représentants libyenne, avec la participation de 123 députés, affirmant que le siège constitutionnel de la Chambre des représentants est la ville de Benghazi.

Le communiqué a fait part de la détermination à aller de l’avant pour mettre fin à la situation de conflit et de division au sein de toutes les institutions, et de préserver l’unité du pays et sa souveraineté sur tout son territoire, appelant à impulser la voie de la réconciliation nationale, au retour en toute sécurité des réfugiés et des personnes déplacées de force, et à la réparation des dommages.

Les participants ont également exprimé, dans le communiqué, leur entière disposition à interagir de manière positive avec l’ensemble des résultats du processus de dialogue, et ce conformément à la déclaration constitutionnelle, ses modifications et l’Accord politique libyen, saluant toutes les avancées positives réalisées à travers la Commission 5+5.

Ils ont, en outre, affirmé leur engagement à tenir des élections présidentielles et parlementaires selon un cadre constitutionnel, et à mettre fin le plus rapidement possible à la période de transition, de manière à ne pas dépasser une année après la tenue de la réunion de la Chambre des représentants.

Par ailleurs, le communiqué final a mis en avant la nécessité de respecter la déclaration constitutionnelle et la légitimé des organes qui en émanent, ainsi que l’importance de se conformer aux dispositions des paragraphes 25-28 de la résolution CSR2510 du Conseil de sécurité relatifs au rôle de la Chambre des représentants et la non création d’un organe parallèle qui contribuerait à une confusion de la situation, appelant aussi à renoncer au discours de haine et à inviter l’ensemble des médias à faire prévaloir un discours de réconciliation et de tolérance.

Le communiqué a salué, dans ce cadre, les efforts du Royaume du Maroc et son attachement au soutien du peuple libyen afin de trouver une solution politique à la crise libyenne et le retour de la stabilité dans le pays, affirmant le soutien des participants à toutes les rencontres positives et constructives abritées par les pays frères et amis, afin de rapprocher les points de vue des parties libyennes.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, avait affirmé, dans une allocution prononcée lors de la séance de clôture, que les résultats de la réunion consultative de la Chambre des représentants libyenne constitueront un “point de changement important qui aura un grand impact sur le processus politique”.

fm

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Fin de mission pour le diplomate Paul Koffi Nguessan, Conseiller à l’Ambassade de Côte d’ivoire aux États Unis d’Amérique, qui est réaffecté au Département Central.

A cette occasion, une cérémonie a été organisée en son honneur à la salle des fêtes de la Chancellerie à Washington DC, le mardi 24 novembre 2020.

« Vous avez donné le meilleur de vous-même. Je vous en félicite et j’espère que vous garderez de beaux souvenirs de votre passage ici aux États-Unis,  vous partez la tête haute après une mission bien accomplie », a déclaré l’Ambassadeur Mamadou Haidara dans son adresse à l’homme du jour.

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Responsable du Service Étudiant depuis octobre 2013, Monsieur Paul Nguessan Koffi a exprimé toute son appréciation d’avoir servi pendant toutes ces années à ce poste et son honneur d’avoir travaillé sous la direction de l’Ambassadeur Haidara« Lorsque nous partions voir l’Ambassadeur pour un problème, il a toujours été là disponible pour nous. Pendant deux ans et demi que j’ai travaillé sous les ordres de l’Ambassadeur, il a toujours su nous encadrer en bon manager qu’il est. », a-t-il confié.

Après sept ans de bons et loyaux services à l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Washington,DC Monsieur Paul Nguessan Koffi ira occuper de nouvelles fonctions et relever de nouveaux défis à l’administration centrale à Abidjan.

Source : Ambassade de Côte d’Ivoire aux USA

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