Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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vendredi, 23 décembre 2022 12:40

Mali: vers la libération des soldats ivoiriens

La question des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis juillet est “en voie de résolution”, a annoncé jeudi le ministre ivoirien de la Défense, Ibrahima Téné Ouattara, après la visite d’une délégation officielle à Bamako.

Le 10 juillet, 49 soldats ivoiriens ont été arrêtés au Mali, qualifiés de “mercenaires”, puis inculpés mi-août de “tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat” et formellement écroués. Trois femmes ont été libérées par la suite.

Abidjan assure que ces soldats étaient en mission pour l’ONU, dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et exige leur libération, une demande appuyée par les chefs d’Etat ouest-africains lors du dernier sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), qui ont fixé un ultimatum au 1er janvier sous peine de nouvelles sanctions contre le Mali.

“C’est une question qui est en voie de résolution et nous pouvons dire que nous venons de faire un voyage fructueux ici en terre malienne”, a déclaré la presse Ibrahima Téné Ouattara, chef de la délégation officielle ivoirienne.

“La rencontre s’est passée dans un esprit fraternel de compréhension mutuelle”, a ajouté le ministre de la Défense.

“Il y a eu un malentendu entre la République du Mali et la République de la Côte d’Ivoire il y a de cela quelques mois, il était bon que nous puissions nous rencontrer pour en parler. C’est ce que nous avons fait”, a poursuivi M. Ouattara.

“Nous avons pu noter la volonté de part et d’autre d’oeuvrer à pouvoir surmonter cet événement en préservant les liens qui existent entre nos deux pays”, a pour sa part déclaré le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale Abdoulaye Diop.

“Nos discussions ont pu permettre d’aboutir à la signature d’un mémorandum d’accord pour promouvoir la paix et oeuvrer au renforcement des relations d’amitié” entre les deux pays, a ajouté le chef de la diplomatie malienne.

Le ministre togolais des Affaires étrangères Robert Dussey, dont le pays assure la médiation dans cette affaire, était également présent jeudi à Bamako.

Le ministre togolais s’est dit “heureux (…) d’être témoin et cosignataire d’engagements que les deux parties ont pris à Bamako”.

hn

 
 

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vendredi, 23 décembre 2022 12:23

Togo: la ministre des Armées limogée

Le président de la République du Togo, Faure Gnassingbé, a limogé la ministre des Armées et nommé un nouveau chef d’état-major, dans le cadre d’un important remaniement à la tête de l’armée, indiquent des décrets présidentiels lus jeudi 22 decembre 2022 soir sur la télévision d’Etat.

Les décrets ne précisent pas les raisons de ce large remaniement, qui survient au moment où ce pays d’Afrique de l’Ouest est confronté à la menace croissante de groupes terroristes.

Depuis novembre 2021, le Togo a subi au moins cinq attaques dont deux meurtrières dans l’extrême-nord du pays, en proie à des incursions des  jihadistes présents de l’autre côté de sa frontière, au Burkina Faso.

“Mme Marguerite Essossimna Gnakadè est relevée de ses fonctions de ministre des Armées”, note le premier décret présidentiel, précisant que  Gnakadè est “appelée à d’autres fonctions”.

Le ministère des Armées sera désormais directement rattaché à la présidence, sous les ordres de M. Gnassingbé, comme ce fut le cas de 2007 à 2020, ajoute le troisième décret présidentiel.

Le colonel Tassounti Djato, ancien Chef d’état-major de l’armée de l’air est quant à lui promu général et “nommé chef d’état-major général des Forces Armées togolaises (FAT)”, indique le quatrième décret présidentiel. Il remplace le général Dadja Maganawé, nommé à ce poste le 6 décembre 2020.

Le Togo a été frappé mi-juillet par une attaque sanglante qui a fait “plusieurs morts” selon l’armée. Des médias locaux avaient quant à eux évoqué des bilans allant de 15 à 20 civils tués.

hn

 
 

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L’article 1, alinéa 10 du décret N° 2016-791 du 12 octobre 2016, portant réglementation des émissions de bruits du voisinage, définit la nuisance sonore comme "toute atteinte à la santé des êtres vivants, de leur fait ou non par l’émission de bruits". Elle peut également être définie comme "un trouble par des bruits qui, au-delà d’un certain seuil auditif, constitue un événement anormal."

Dans le cadre de la lutte contre ce fléau, ce sont 1 235 contraventions qui ont été servies de septembre 2011 à ce jour. À cela, il faut ajouter 20 établissements provisoirement fermés.

Le commandant divisionnaire Pamphile Téhé, commandant de la Brigade de l’Assainissement et de la Salubrité (BAS), a donné ces informations, le mardi 20 décembre 2022, à l’occasion de l’espace d’échanges "Tout savoir sur" (TSS) du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG).

S’exprimant sur le thème "les nuisances sonores en période de fête en Côte d’Ivoire", le commandant de la BAS a fait remarquer que les problématiques des nuisances sonores ne sont pas forcement liées à des circonstances comme les fêtes de fin d’année. "Elles doivent être analysées en toute circonstance comme un fléau que vivent nos concitoyens. Il n’y a pas de moments indiqués pour analyser la question", a-t-il dit.

À l’en croire, les nuisances sonores constituent, de nos jours, un véritable problème de société. "De septembre 2011 à ce jour, ce sont 5 030 réclamations clients enregistrées au niveau du ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, dont 3 018 nuisances sonores soit 60% des réclamations", a-t-il indiqué.

Et de donner les statistiques suivantes : 1 228 plaintes, soit 41%, ont été enregistrées à Cocody, 689 (23%) à Yopougon, 398 (13%) à Abidjan Sud (Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët), 315 (10%) à Abobo et 388 (13%) dans les autres communes du Grand Abidjan.

Les plaintes, a-t-il poursuivi, peuvent être déposées à la Brigade de l’Assainissement et de la Salubrité située aux 2 Plateaux 7ème tranche à Abidjan-Cocody ou dans les différentes structures rattachées au ministère. Elles peuvent également être déposées dans toutes les unités de police et de gendarmerie, ainsi que dans les différentes mairies.

Parlant de la répression, il a révélé qu’il existe deux types de contraventions organisées par le code pénal. Ce sont : la contravention de première classe pour des nuisances sonores constatées dans la journée (1 000 à 10 000 FCFA) et la contravention de deuxième classe pour les nuisances sonores constatées dans la nuit (10 000 à 50 000 FCFA). Il a également cité le code de l’environnement. ‘’Dans ce cas, il s’agit d’une amende qui est comprise entre 50 000 et 500 000 FCFA’’.

Le commandant de la BAS a annoncé qu’à l’initiative du ministre Bouaké Fofana, la lutte contre les bruits de voisinage va s’étendre dès 2023 sur l’ensemble du territoire national.

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 Une opération menée par INTERPOL contre les groupes criminels responsables de la traite d’êtres humains et de l’exploitation d’enfants au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Togo a permis de secourir 90 victimes et d’arrêter 15 trafiquants présumés.

Parmi les personnes secourues lors de l’opération Priscas (5 - 12 décembre), 56 étaient des mineurs victimes d’exploitation sexuelle et de travail forcé dans des mines d’or, sur des marchés en plein air ou chez des particuliers.

Afin qu’un suivi adéquat soit assuré, des services sociaux et des organisations non gouvernementales ont été désignés et intégrés dans le plan opérationnel de chaque pays. Les victimes ont ainsi été prises en charge afin d’être entendues et de recevoir un soutien à la suite de l’opération.

Temps forts de l’opération

En Côte d’Ivoire, les autorités ont effectué plusieurs interventions et contrôles de véhicules sur des itinéraires majeurs de trafic. Lors d’un vaste coup de filet, l’un de ces contrôles a permis d’identifier un groupe de 35 victimes, dont 8 mineurs, accompagnées d’un homme connu pour présomption de traite d’êtres humains et de sa complice.

Soupçonnés depuis longtemps de gérer un réseau d’exploitation sexuelle comme une véritable entreprise, ces deux individus étaient recherchés à l’échelle nationale depuis deux ans. Ils espéraient se fondre au milieu des victimes, mais ont été arrêtés après que des policiers ont comparé les données de leurs documents d’identité avec celles du Système d’information policière d’Afrique de l’Ouest (SIPAO).

Au Burkina Faso, grâce à la définition de profils de véhicules, 10 mineurs ont été identifiés alors qu’ils se rendaient dans une mine d’or illégale, où on leur avait promis du travail. Les enfants, qui n’avaient aucun document d’identité, ont été pris en charge par les services sociaux et leur « employeur » a été arrêté. L’enquête se poursuit.

Au Bénin, les autorités ont concentré leurs efforts sur le marché Dantokpa, à Cotonou, le plus grand marché en plein air d’Afrique de l’Ouest, où elles ont délivré quatre enfants du travail forcé.

Au Togo, une ressortissante nigériane a été interceptée alors qu’elle se rendait au Mali en compagnie de cinq femmes, parmi lesquelles trois mineures. Les données de son téléphone ont montré que bien que ces femmes aient officiellement été recrutées pour un emploi dans un salon de coiffure, elles allaient travailler dans des clubs où elles seraient exploitées sexuellement. La Direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ) a été chargée de l’enquête.

Capacités et réseau d’INTERPOL

Tout au long des huit jours de l’opération, les autorités ont pleinement exploité les capacités policières d’INTERPOL. Un fonctionnaire du Centre de commandement et de coordination a été déployé au Bureau régional d’INTERPOL pour l’Afrique de l’Ouest à Abidjan, où plus de 202 000 vérifications instantanées ont été effectuées dans les bases de données de l’Organisation. Des membres du Groupe INTERPOL d’experts sur le trafic d’êtres humains (HTEG) étaient également disponibles en Côte d’Ivoire pour donner des avis spécialisés sur les affaires sensibles et complexes.

Plusieurs notices bleues INTERPOL, destinées à obtenir des informations sur d’autres suspects identifiés lors de l’opération, seront publiées dans les semaines à venir pour soutenir les enquêtes en cours.

Jürgen Stock, le Secrétaire Général d’INTERPOL, a déclaré : « À mesure que les pays et les policiers coopèrent, en tirant le meilleur parti de nos systèmes et de notre réseau mondial, le filet s’élargit et davantage de malfaiteurs sont identifiés. Des victimes de tous âges sont mises en sécurité après avoir été éloignées du cycle de l’exploitation, et les suspects sont traduits en justice afin de répondre de leurs méfaits.

« C’est là l’essence même d’INTERPOL. Nous demeurons résolus à coordonner ce type d’opérations et à assurer le suivi de leurs résultats, car le travail ne s’arrête pas là », a conclu le Secrétaire Général.

Plus qu’un simple nom

L’opération porte le nom d’une petite fille secourue alors qu’elle travaillait dans une plantation de cacao, en 2015, durant l’opération Akoma d’INTERPOL. Aujourd’hui, elle va bien et, grâce à l’opération Priscas et à d’autres initiatives, l’unité d’INTERPOL chargée de la lutte contre la traite d’êtres humains et le trafic de migrants continuera à faire le lien entre les services chargés de l’application de la loi et les structures d’aide aux victimes afin d’offrir un avenir meilleur à de nombreux autres enfants.

L’opération Priscas a été menée sous l’égide du projet de lutte contre la traite d’êtres humains en Afrique de l’Ouest (projet « THB West Africa »), avec le soutien et le financement du Bureau chargé des aspects internationaux de la lutte antidrogue et de la répression (INL) des États-Unis et en partenariat avec le programme SIPAO.

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a lancé le 19 décembre 2022 à Abidjan, la 3ème phase des travaux d’extension de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny (FHB), qui permettront de répondre à l’augmentation du trafic des passagers. 
 
« Moderniser et étendre notre aéroport, c’est renforcer ce hub central de l’Afrique de l’Ouest, vers les marchés de référence que sont les 130 millions d’habitants francophones de l’UEMOA et les 400 millions de la CEDEAO », a indiqué Patrick Achi.
 
Le Chef du gouvernement a, par ailleurs, révélé que cette modernisation va permettre au secteur aérien d’accélérer encore la dynamique de la croissance ivoirienne, dont la moyenne de long terme est au-delà des 7%, en accueillant toujours plus d’investisseurs, d’entrepreneurs et de touristes. 
 
Et d’ajouter : « La croissance continue de notre trafic passager, en lien avec celle de notre économie, imposait donc ce chantier de modernisation et d’extension de notre aéroport qui représente un investissement conséquent de 330 milliards de FCFA. Cela nous permettra d’accueillir à l’issue des travaux 5 millions de passagers par an ».
 
Pour le Ministre français de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, « ce projet traduit aux yeux du reste du monde la montée en puissance de la Côte d’Ivoire qui attire toujours plus de flux humains, commerciaux et financiers ».
 
Quant au Ministre des Transports, Amadou Koné, ce projet qui s’achèvera en 2026, « est conçu pour s’intégrer à la vision d’amélioration de la mobilité dans la ville d’Abidjan ». Il comprend la construction de deux aérogares lagunaires à Cocody et à Port-Bouët, pour décongestionner le Boulevard Valéry Giscard d’Estaing. Ainsi les habitants d’Abidjan Nord auront la possibilité de remplir les formalités de voyage à Cocody et atteindre l’aéroport par la lagune. 
 
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Le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, a remis, le 20 décembre 2022 à Abidjan, les clés de deux véhicules d’intervention à la Brigade de la communication publicitaire (BCP), en vue de renforcer sa capacité de déploiement et de mobilité.
 
« Votre capacité de déploiement et de mobilité s’accroît par la remise de ces deux véhicules de patrouille complémentaires. Votre devoir est de veiller à l’amenuisement des infractions aux dispositions de la réglementation en matière de communication publicitaire », a affirmé Amadou Coulibaly. 
 
Cette remise de moyens roulant à la Brigade de la communication publicitaire s’inscrit, a-t-il relevé, dans la continuité des actions qui consacrent la mise en œuvre de dispositions nouvelles pour faire de la réorganisation de tout l’écosystème de la communication publicitaire en Côte d’Ivoire.
 
Le ministre a indiqué que de nouvelles règles et procédures en matière d’affichage publicitaire sont définies. « Les responsabilités de chaque acteur de l’écosystème de l’affichage publicitaire ont été identifiées, désormais, il ne sera donc plus toléré de manquements », a-t-il prévenu. 
 
En effet, avec la réorganisation de 53 axes d’intérêt dans le district autonome d’Abidjan et de Grand-Bassam qui rentrera dans sa phase opérationnelle dès janvier 2023, les activités aussi bien ordinaires (patrouilles de contrôle) que spécifiques (démantèlement ou saisies de dispositifs publicitaires) de la Brigade de la communication Publicitaire connaîtront une hausse importante.
 
Après avoir salué les efforts du gouvernement pour le renforcement des capacités opérationnelles de la Brigade, le chef de la Brigade de la Communication publicitaire, le Lieutenant-colonel Athanase Attoumbré, a indiqué que sa structure est désormais outillée. Elle est, à l’en croire, en mesure d’assurer, en plus de ses activités spécifiques, ses patrouilles quotidiennes restées en souffrance dans le district Autonome d’Abidjan et se projeter également à l’intérieur du pays pour des missions de vérification.
 
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mercredi, 21 décembre 2022 16:55

Le président ukrainien attendu à Washington

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu ce mercredi à Washington où il devrait s’adresser au Congrès et rencontrer son homologue américain à la Maison Blanche, rapporte le New York Times qui cite quatre personnes au fait des préparatifs.

La présidente de la Chambre des représentants a adressé un courrier mardi aux législateurs leur demandant d’être présents mercredi soir pour une session “tout particulièrement consacrée à la démocratie”.

Si elle se confirme, cette visite, rapportée en premier lieu par Punchbowl News, intervient alors que les congressmen américains s’apprêtent à voter une nouvelle enveloppe d’aide massive à l’Ukraine en conflit armé avec la Russie.

Selon le New York Times, M. Zelensky devrait rejoindre M. Biden à la Maison Blanche pour une annonce mercredi d’une nouvelle assistance militaire américaine en faveur de l’Ukraine.

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L’ancien Premier ministre tunisien et vice-président du parti “Ennahdha”, Ali Larayedh, a été arrêté dans le cadre de l’affaire de l’envoi de jihadistes tunisiens vers les zones de conflit en Syrie et Irak.

Selon un communiqué du parti, l’ex-ministre de l’Intérieur puis chef du gouvernement, entre 2011 et début 2014, a été entendu pendant plusieurs heures au pôle judiciaire antiterroriste avant d’être écroué.

L’enquête sur les responsabilités d’anciens dirigeants tunisiens dans le transfert de ces jeunes jihadistes a été ouverte après le coup de force du 25 juillet 2011 du président Kais Saied, qui avait gelé le Parlement et limogé son Premier ministre.

Des partis de gauche ont accusé Ennahdha et ses plus hauts dirigeants comme M. Larayedh, vice-président du parti, d’avoir facilité le départ des jihadistes, ce que le mouvement, dont le chef Rached Ghannouchi fait aussi l’objet de poursuites, dément catégoriquement.

Fin novembre, le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, a comparu devant un juge d’instruction antiterroriste, dans le cadre de cette affaire.

Dans cette affaire dite de “l’expédition de jihadistes”, qui a refait surface ces dernières semaines, plusieurs responsables d’Ennahdha et des politiciens proches du mouvement sont poursuivis.

Le parti Ennahdha, pilier des gouvernements qui se sont succédé au pouvoir depuis 2011, est soupçonné par ses détracteurs et une partie de la classe politique d’avoir facilité le départ de ces jihadistes vers les zones de conflit, notamment, la Syrie et l’Irak.

Selon une source judiciaire, le dossier de l’affaire de l’envoi des jeunes tunisiens dans les zones de conflit concerne plus de 800 suspects.

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Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, mardi 20 decembre 2022, une résolution prorogeant d’une année le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Adoptée à l’unanimité des 15 membres du Conseil, la résolution prolonge jusqu’au 20 décembre 2023, le mandat de la Mission, tout en rappelant que la priorité “est accordée à la protection des populations civiles” menacées de violences physiques, une “protection efficace, rapide, dynamique et intégrée” qui doit être assurée par “toutes les mesures nécessaires”.

Selon le texte, la MONUSCO doit prévenir, dissuader et empêcher les groupes armés et les milices locales de se livrer à des violences contre la population et mener des offensives “ciblées et énergiques” en vue de les neutraliser.

La Mission onusienne devra aussi maintenir un déploiement préventif et une présence “mobile, flexible, robuste et efficace”, notamment en organisant des patrouilles actives, “pédestres et motorisées”, en particulier dans les zones à haut risque.

Le Conseil de sécurité a, par ailleurs, réaffirmé son “ferme” attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, en soulignant qu’il faut de toute urgence que les principes de non-ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale soient pleinement respectés.

En vertu de la même résolution, l’organe onusien a supprimé l’obligation de notification prévue par le régime de sanctions applicables en République démocratique du Congo s’agissant de l’envoi d’armes et de matériel militaire.

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La prochaine Coupe du monde verra très grand après une édition resserrée dans le temps et l’espace au Qatar: rendez-vous en 2026 pour un Mondial à l’échelle du continent nord-américain, entre Canada, Etats-Unis et Mexique, avec pour la première fois 48 équipes.

La 22e édition à peine refermée dimanche, la 23e se profile déjà dans trois ans et demi en Amérique du Nord et elle accueillera près d’un quart des 211 nations affiliées à la Fédération internationale (Fifa), au bout de trois décennies de Coupes du monde disputées à 32 sélections.

Après une première édition à 13 en 1930, puis 16 jusqu’en 1978, puis 24 jusqu’en 1994, cette nouvelle inflation concrétise la première grande réforme du président de la Fifa Gianni Infantino, adoptée en 2017 peu après son avènement… Au risque de poser des problèmes inédits en terme de format et de logistique, avec potentiellement un total de plus de 100 matches à programmer, au lieu des 64 rencontres habituelles depuis 1998.

Et de belles promenades en perspective, avec notamment parmi les villes hôtes, Vancouver et Toronto au Canada, Mexico et Guadalajara au Mexique ou encore Miami, Los Angeles, New York, Dallas, Kansas City aux Etats-Unis.

Mais, aux yeux des nations les plus modestes, c’est l’occasion rêvée de pouvoir s’inviter au grand rendez-vous planétaire.

“Pour nous les Africains, cela tombe du ciel”, s’est récemment réjoui l’ancien international nigérian Sunday Oliseh. “J’ai toujours pensé que nous devrions avoir plus de représentants. Plus on peut la jouer, meilleures seront nos chances.”

La nouvelle répartition par confédération fait la part belle à l’Afrique et à l’Asie: 9 billets (contre 5 auparavant) pour les Africains, 8 (contre 4,5) pour les Asiatiques, et un pour l’Océanie (qui ne qualifiait auparavant qu’un barragiste).

Vu le calibre des sélections africaines éliminés aux portes du Mondial-2022 (Egypte, Algérie, Nigeria…), le plateau de 2026 s’annonce particulièrement alléchant.

L’Europe, elle, passe de 13 à 16 tickets, l’Amérique du Sud de 4,5 qualifiés à 6 qualifiés, et l’Amérique du Nord, qui qualifiera les trois pays hôtes du prochain Mondial, aura au total 6 représentants en 2026 (contre 3,5 aujourd’hui). Deux billets additionnels seront attribués via des barrages.

Reste encore à déterminer la question du format: au départ, la Fifa envisageait 16 groupes de trois équipes, deux qualifiés par poule puis des 16e de finale. Ce qui permettait de garder le même nombre de matches pour chaque équipe (7 pour les finalistes), avec un total de 80 rencontres, mais faisait courir le risque d’une entente implicite entre deux équipes lors de leur troisième match de poule.

Vendredi, Gianni Infantino a confirmé vouloir revisiter ce format dans les “prochaines semaines”.

“Ici (au Qatar), les groupes de quatre ont été absolument incroyables jusqu’à la dernière minute de chaque match. Nous devons reconsidérer cela, au moins rediscuter le format, si c’est 16 groupes de trois, ou 12 groupes de quatre”, a-t-il dit.

Si l’option de 12 groupes de quatre est retenue, on atteindrait potentiellement plus de 100 matches.

Le nombre de villes hôtes, lui, va doubler, avec 16 stades en 2026 contre huit enceintes au Qatar, et le casse-tête économique et environnemental de larges distances à parcourir.

Et les revenus vont gonfler en conséquence: la Fifa, qui tire l’immense majorité de ses ressources du Mondial, a annoncé anticiper un budget record de 11 milliards de dollars (10,3 millions d’euros) sur son prochain cycle quadriennal 2023-2026, contre 7,5 milliards de dollars (7,2 milliards d’euros) sur le cycle actuel avec une Coupe du monde à 32 sélections.

Reste à savoir si l’irruption de nations plus modestes pèsera sur le niveau de jeu.

Sunday Oliseh, membre du groupe d’étude technique (TSG) de la Fifa, n’y croit pas, s’appuyant sur l’exemple du Mondial qatari où les suprises ont été nombreuses: “Je ne pense pas que la qualité (de jeu) va en pâtir. C’est tout l’inverse, on a vu l’Arabie saoudite jouer son premier match (2-1 contre l’Argentine) et c’était waouh!”

Le Brésilien Ronaldo, double champion du monde (1994 et 2002), se dit lui aussi “favorable” à cet élargissement.

“Je trouve que ce format, qui donne l’opportunité à d’autres pays de participer à cette grande fête, est honorable”, a fait valoir l’ancien avant-centre. “Cela ne pèsera pas sur le niveau technique des prochaines éditions, cela ne fait qu’augmenter le nombre de convives.”

Mape

 
 

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