Le ministre du Commerce et de l'Industrie, Souleymane Diarrassouba entend inviter les différents acteurs économiques à s’inscrire dans le respect des mesures du gouvernement contre la vie chère en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, il a initié une série de rencontres avec ces différents acteurs en charge des produits de grande consommation.

Le ministère du Commerce et de l’Industrie et le Conseil National de Lutte Contre la Vie Chère (CNLVC) ont échangé avec la Filière du RIZ le jeudi 22 juillet 2021, les acteurs du secteur bétail-viande le vendredi 23 juillet, la filière huile de palme raffinée le lundi 26 juillet, les acteurs du vivrier représentés par les présidentes des marchés le jeudi 29 juillet 2021, etc.

Ces différentes rencontres ont permis au ministère du Commerce et de l’Industrie et le CNLVC d’exhorter les acteurs économiques au respect des huit mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la vie chère dans notre pays.

« Nous allons travailler à ce que les solutions du gouvernement puissent être entendues par l’ensemble des acteurs de ce secteur d’activités », a indiqué Koizan Aimé, directeur général du Commerce Intérieur, lors de la rencontre avec les acteurs du secteur bétail-viande, le vendredi 23 juillet 2021.  

En réponse au directeur général du Commerce Intérieur, le représentant des exportateurs de riz, Emile Abiaad, a expliqué que les acteurs de la filière qu’il représente sont disposés à travailler avec le gouvernement. « Aujourd’hui nous travaillons avec le gouvernement pour trouver une solution. D’abord pour garantir la sécurité alimentaire, ensuite la sécurité des prix afin qu’il n’y ait pas d’augmentation pour les consommateurs. Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Nous arriverons main dans la main, nous importateurs et le Gouvernement à trouver des solutions », a-t-il ajouté.

Le 21 juillet 2021, en Conseil des ministres, huit (08) mesures immédiates pour renforcer la lutte contre la flambée des prix de certains produits de première nécessité ont été prises. Il s’agit de la tenue de rencontres sectorielles avec les différents acteurs économiques, l’encadrement des prix du riz, de l’huile de palme raffinée, de la viande de bœuf et de la farine; le renforcement de la surveillance du marché; l’intensification de la communication sur les prix et les actions menées dans le cadre de la lutte contre la vie chère ; la révision de la norme NI (Norme Ivoirienne) sur le pain ; la facilitation du retour des bouviers qui convoient le bétail du Mali et du Burkina Faso vers la Côte d’Ivoire ; l’installation de comités locaux de lutte contre la vie chère et le renforcement de la lutte contre le racket sous toutes ses formes.