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Emmanuel Macron a dénoncé mardi 26 juillet «l'hypocrisie» entendue «en particulier sur le continent africain» consistant à ne pas reconnaître clairement «une agression unilatérale» de la Russie envers l'Ukraine, comme le fait l'Union européenne.
«Le choix qui a été fait par les Européens premièrement n'est en aucun cas de participer à cette guerre mais de la reconnaître et de la nommer, là où je vois trop souvent de l'hypocrisie, en particulier sur le continent africain (...) à ne pas savoir qualifier une guerre» lancée par la Russie, «parce qu'il y a des pressions diplomatiques je ne suis pas dupe», a affirmé le président français dans une conférence de presse commune à Yaoundé avec son homologue camerounais Paul Biya.
Il a souligné que l'Union européenne avait décidé de «tout faire pour stopper cette guerre sans y participer» et sanctionner «la Russie pour bloquer son effort de guerre» et «l'isoler diplomatiquement».
«C'est là où nous avons besoin de vous, parce que sinon, ce schéma (d'invasion d'un pays comme l'Ukraine, NDLR) se reproduira à l'envi. Ce n'est pas l'ordre international que nous voulons, qui repose sur la coopération et le respect de la souveraineté de chacun», a poursuivi Emmanuel Macron. Le président français a affirmé que la France était «le pays qui s'est le plus engagé pour des États africains à leur demande pour leur sécurité» mais «dans un cadre clair, à la demande d'un État souverain et pour lutter contre le terrorisme». Selon lui, «ce cadre n'a plus été rempli après le coup d'État militaire au Mali».
La tournée africaine d'Emmanuel Macron intervient à l'heure où la France a entrepris de «rénover» ses partenariats militaires sur le continent pour se maintenir dans la compétition stratégique exacerbée qui s'y joue entre puissances. En matière d'offre militaire figurent désormais la Turquie, Israël, les États-Unis mais aussi et surtout la Russie qui cherche à damer le pion aux Français dans ses zones d'influence héritées des temps coloniaux, et dans le cadre d'une stratégie d'ampleur mondiale.
Source AFP
7 ans après la mort de Mouammar Kadhafi, la Libye reste un pays divisé. Le pays est dirigé par deux hommes qui se disputent le pouvoir : d’un côté, le gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli, et de l’autre, une autorité exerçant son pouvoir dans l’est du pays avec le soutien du maréchal Haftar, 75 ans, Chef de l’Armée nationale libyenne (ANL, autoproclamée).
Face cette impasse qui dure depuis la mort du Guide libyen, la communauté internationale a initié une rencontre entre les deux parties, en invitant les différents acteurs à une table de discussion. Ainsi, la France qui était à la tête de la coalition qui a fait partir kadhafi du pouvoir, a décidé de prendre les taureaux par les cornes.
Emmanuel Macron, président français, a initié une rencontre à laquelle étaient le maréchal Khalifa Haftar, le Premier ministre Fayez al-Sarraj, le président du Parlement Aguila Salah, et le président du Haut Conseil d’État Khaled Al-Mishri, à Paris, le mardi 29 mai 2018. Au sortir de celle-ci, les principaux acteurs de la crise en Libye sont parvenus à un accord débouchant sur l’organisation d’élections avant 2019. Concrètement, ils se sont entendus pour organiser les élections législatives et présidentielles le 10 décembre 2018.
Avant ces scrutins, les différents protagonistes ont également pris l’engagement de l’adoption d’une « base constitutionnelle » un préalable à l’organisation de toute élection.
"L’adoption d’une Constitution constituera une étape essentielle pour la souveraineté de la nation libyenne », insistent les signataires de l’accord, qui s’engagent à apporter leur « soutien au représentant spécial des Nations unies dans ses consultations auprès des autorités libyennes portant sur une proposition et sur le calendrier de son adoption ».
La date fixée pour cette première étape de la normalisation de la Libye est le 16 septembre 2018 pour espérer respecter le calendrier de la tenue des élections parlementaires et présidentielles le 10 décembre 2018.
Daniel Coulibaly