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La représentation locale de la fondation allemande Friedrich Naumann a lancé, au niveau national, la deuxième édition du concours « Falling Wall Lab »-Abidjan, au cours d’une conférence de presse, le jeudi 12 juillet 2018. L’objectif principal de ce concours est de promouvoir l’esprit entrepreneurial et la recherche scientifique.
Le « Falling Wall Lab » ou « Faire tomber les murs », journée de l’innovation et de la recherche scientifique, se veut être comme une tribune pour les étudiants, doctorants, post-doctorants, chercheurs, etc., afin de présenter des solutions innovantes aux entreprises et à la société de développement.
Une opportunité pour notre pays d’améliorer son rang de 123ème mondial (19,96/100) en matière d‘innovation tel qu’indiqué par le rapport mondial sur l’innovation.
Les chercheurs juniors et seniors, les innovateurs ou toute personne ayant une idée innovante dans tous les domaines (médecine, agriculture, éducation, technologie, sciences humaines, économie, etc) peuvent ou peut faire acte de candidature. Les intéressés doivent postuler via le site : https://falling-walls.com/lab/apply/africa. Et ce, jusqu’au 16 août prochain.
Une première présélection permettra de retenir 30 candidats desquels seront selectionnés 16 pour la finale locale du mardi 18 septembre 2018 à l’Institut Goethe–Abidjan devant un jury. Mais avant, ces finalistes bénéficieront d’une session de formation sur le pitch (présentation de 3mn d’un projet qui doit convaincre en peu de temps). Parmi ces 16, seulement 3 seront primés, et les autres recevront un diplôme de participation.
Le vainqueur représentera la Côte d’Ivoire à la finale mondiale du « Falling Wall Lab » en novembre 2018 à Berlin(Allemagne) contre 99 autres candidats. Une expérience déjà vécue parle le vainqueur de l’édition 2017 Samuel Sevi. Même si son innovation qui consiste à apporter un protège-tasse à latex d’hévéa aux planteurs n’a pas retenu l’attention du jury.
«Le « Falling Walls Lab » se présente comme une plateforme pour valoriser l’innovation et la recherche scientifique. Il s’agira pour les candidats de présenter des solutions qui peuvent être des besoins pour des entreprises », a expliqué Magloire N’Déhi, chargé de programmes/Communication à la fondation.
Les innovations du « Falling Walls » Abidjan 2018 sont entre autres les stands d’exposition, démonstrations d’expériences et recherches scientifiques, coaching pour entrepreneurs et chercheurs.
Mais l’innovation majeure, a-t-il souligné, est le panel qui portera sur le thème : « Recherche scientifique et innovation : quel impact sur le développement des entreprises et le progrès social ? ».
L’université Felix Houphouët Boigny est le partenaire scientifique de cette édition, et d’autres structures publiques comme privés qui vont accompagner ce concours de l’innovation et de la recherche scientifique au niveau national.
Daniel Coulibaly
La Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté et la structure Ciné connexion ont décidé d’unir leur force pour lutter contre le phénomène de la migration clandestine des jeunes africains, et particulièrement celle des jeunes ivoiriens. Ainsi une semaine des droits de l’homme sur le thème: «Migrations: Loin de chez moi ? » a lieu du 11 au 18 novembre 2017. En marge de cette semaine, la finale du concours d’art oratoire et de débat sur « Les dangers de la migration irrégulière et les pistes de solutions pour enrailler le phénomène», initié par Ciné Connexion s’est tenue, le samedi 11 novembre 2017 au siège de la Fondation à Abidjan.
Cette finale qui intervient un mois après les présélections a mis aux prises huit finalistes. Lesquels ont fait montre de leur talent oratoire devant un jury de quatre membres qui les a évalués sur un texte thématique relatif à la migration clandestine et un autre au choix, tenant compte des critères de notations suivantes : l’originalité, la profondeur et la maîtrise du texte dans un timing de 3m 30s.
Le jury a estimé que le grand vainqueur de cette tribune d’expression « Voix libre » est Kouamé N’Guessan Maxime Aubin dit « Kong ». Sa prestation lui a valu 173/200 points. Il est suivi de Bakayoko Mamoudou Nour(166/200 points) et Coulibaly Katcha Bienvenue(161/200 points). Ces trois premiers et les autres également ont reçu une enveloppe chacun de la part de la Fondation et un certificat de participation de Ciné connexion.
Pour Magloire N’dehi, assistant de programmes à la Fondation Friedrich Naumann, qui parlait au nom de Sophie Konaté, sa chargée de programmes, toute initiative qui vise à promouvoir la liberté de l’homme et ses droits mérite d’être soutenue. Surtout que Ciné droit libre est un festival de films sur les droits de l’homme et la liberté d’expression.
Yacouba Sangaré, président de Ciné Connexion, a indiqué que ce concours fait partie de la sensibilisation sur la migration clandestine des jeunes. « Nous avons voulu que les jeunes construisent un discours pour qu’ils puissent parler à d’autres jeunes, car entre eux ils se comprennent », a-t-il soutenu, annonçant dans le cadre du festival Ciné droit libre dont le lancement officiel aura lieu le mercredi 15 novembre 2017 à 18H30 à l’Institut Goethe, 14 films consacrés à la sensibilisation sur la migration clandestine.
Il faut souligner que ce lundi 13 novembre est prévu un Apéro des Jeunes sur la Migration (Une projection de films à 18H) et une exposition photos. A cela s’ajoutent un atelier médias (mardi-mercredi), des projections de films ouvertes au grand public, etc.
Daniel Coulibaly
La Fondation Friedrich Naumann a procédé à l’ouverture de sa bibliothèque au sein de son siège à Abidjan(Cocody), le mardi 31 octobre 2017. « Le livre, clé de l’autonomisation et de savoirs », tel était le thème de cet Apéro du livre qui a vu la participation de trois écrivains, Dr Kouao Geoffroy, Yéo Lassina et Rosine Kacou, plus connue sous le pseudonyme de Yehni Djidji.
Bonne nouvelle pour tous les étudiants, chercheurs, professeurs, jeunes des partis politiques, particuliers… bref les férus de la lecture. Désormais, la fondation Friedrich Naumann leur offre une bibliothèque, où ils pourront trouver des livres développant des thèmes dédiés : la politique, le droit, le management, la culture, le développement durable, l’environnement, l’économie, la gouvernance, la méthodologie, les droits de l’homme, etc écrits par des auteurs africains dont des Ivoiriens.
Dénommée « La bibliothèque de la liberté », sa création est partie de deux raisons fondamentales, selon Magloire N’Dehi, assistant programmes à la Fondation. La première, faciliter l’accès des livres dits prisés à tous les intéressés. Et la seconde, un peu personnelle, selon lui, offrir une bibliothèque gratuite à tous. C’est ainsi que le projet a été conçu jusqu’à sa réalisation.
Pour sa part, Sylvie Konaté, chargée de programmes de la Fondation, a relevé l’importance de la lecture pour la culture générale. « Être au contact du livre est une chose qu’il est difficile de laisser tomber », a-t-elle dit, appelant tout le monde à fréquenter cet espace de lecture.
En outre, un panel autour du thème « Le livre, clé de l’autonomisation et de savoirs », a donné l’occasion aux trois écrivains, Dr Kouao Geoffroy, Yéo Lassina et Yehni Djidji de partager leurs expériences avec le livre, et de ce que la lecture a pu leur apporter.
Auteur de deux Essais dont: « Côte d’Ivoire : la 3ème République est mal partie », l’écrivain Geoffroy Kouao, plus ancré dans la littérature politique, a indiqué que « La lecture est le support pour apprendre, comprendre le monde et le posséder ». Face à l’évolution de la technologie, le livre physique doit être un support inséparable car « c’est en lisant qu’on se réalise», a-t-il soutenu.
De son côté, Lassina Yéo a fait remarquer que la société actuelle nous tend un piège. Celui « d’une société de consommation et d’accélération » qui fait que la lecture ne fait plus partie de notre quotidien. Pour lui, il faut l’amener à retrouver le goût de la lecture car « le livre est la clé du savoir vivre et du savoir-être », a-t-il dit, pouvant nous faite sortir de l’obscurantisme, et ouvrant notre esprit à une autonomisation de notre personne à travers le savoir.
Yehni Djidji, écrivaine et blogueuse, auteure de « Une passion interrompue » a expliqué les opportunités qu’elle a pu avoir grâce à ces écrits. Avant d'exhorter chacun à la lecture et l’écriture car elles ouvrent des portes à celui qui les pratique au quotidien.
La bibliothèque est ouverte au public les mardis, mercredis et jeudis de 9h à 15h 30, et la consultation des livres est gratuite.(Ndlr : pas de prêt pour l’instant).
Daniel Coulibaly