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La GSMA a donné les noms des premiers conférenciers du forum Mobile 360 Series-Afrique de l'Ouest 2017, qui aura lieu le 27 avril 2017 au Radisson Blu Hôtel d'Abidjan.
Mobile 360-Afrique de l'Ouest est un forum de leadership qui réunira des dirigeants locaux et internationaux de la politique, de la réglementation et de l'industrie mobile pour discuter de l’utilisation du pouvoir des technologies mobiles en vue de la transformation numérique et le développement durable de la région.
Les échanges porteront sur la collaboration entre les organisations de réseaux mondiaux et les parties prenantes publiques et privées pour produire un impact social et stimuler la croissance, à travers les sous thématiques suivants:
« Le mobile comme fondation pour la transformation numérique en Afrique de l'Ouest » ; « Bâtir un environnement favorable à l'expansion de la connectivité mobile haut débit »; « Stimuler le développement de services évolutifs qui améliorent la vie »; et « Favoriser la croissance, l'inclusion et l'innovation ».
La tâche reviendra à plusieurs acteurs majeurs du secteur de la téléphonie mobile et de la technologie en Afrique de l’Ouest dont Pierre Guislain, Vice-président, Secteur privé, Infrastructures et Industrialisation de la Banque Africaine de Développement, Daddy Mukadi Bujitu, Directeur de la Réglementation d’Airtel, Daniel Asare-Kyei, Directeur général d’Esoko, Matthew Wilshere, Directeur Général d’Etisalat Nigeria, John Giusti, Directeur de la Réglementation de la GSMA, Mamadou Bamba, Directeur Général d'Orange Côte d'Ivoire, de mener les débats.
En outre, Mobile 360 - Afrique de l'Ouest parlera des initiatives et les activités entreprises par le programme GSMA Mobile pour le Développement. Cette partie des échanges mettra l'accent sur l'acroissement de l'accès à l'utilisation de services mobiles améliorant la vie, et sur l'accélération des améliorations socio-économiques pour les personnes mal desservies, en particulier les femmes, les personnes en milieu rural et les jeunes, et notamment l'inclusion numérique et financière et l'identification des personnes non enregistrées.
Les participants discuteront de ce qu'il faut pour améliorer la transformation numérique dans la région d'une manière qui soit durable pour les entreprises, le gouvernement et la société.
«Le secteur de la téléphonie mobile joue un rôle clé dans l'intégration numérique, financière et sociale dans de nombreux pays africains en fournissant un accès à des informations et des services essentiels », fait savoir Michael O'Hara, Directeur de Marketing de la GSMA. Et d’ajouter : «Nous sommes ravis d'apporter le Mobile 360 Series en l’Afrique de l'Ouest, en convoquant les parties prenantes clés pour examiner les mesures nécessaires pour franchir les obstacles critiques en termes de technologie, de gouvernance, de modèles d'affaires et d'investissement ».
Le programme GSMA de la Côte d'Ivoire regroupe des dirigeants d'organisations dont la Banque Africaine de Développement, Airtel, Esoko, Etisalat, IFC et Orange.
Le procureur général du tribunal d'Abidjan a requis « la prison à vie » à l'encontre de l'ex-première dame de Côte d'Ivoire Simone Gbagbo, jugée pour crime contre l'humanité, le mardi 28 mars 2017.
"Messieurs les jurés, vous déclarerez Mme Gbagbo coupable de crime contre l'humanité et de crime de guerre et vous la condamnerez à l'emprisonnement à vie", a demandé le procureur Aly Yéo à l'issue d'une heure de réquisitoire.
Les juges vont se prononcer sur ce requisitoire du procureur général, alors que Simone Ggagbo est déjà sous le coup d’une première condamnation pour son rôle dans les violences électorales de 2010-2011 en Côte d’Ivoire. Lesquelles violeneces avaient fait à l’époque 3000 morts.
Oliver SHINE, de son vrai nom DABO Abou, demi-finaliste de l’édition 2008 de l’émission Star Karaoké sur la RTI1 vient de sortir son tout premier album de 10 titres intitulé « ESPERE EN LUI ».
« ESPERE EN LUI » a été présenté au grand public, le samedi 25 mars 2017 au sein de l’Eglise Royaume de Stabilité de la Cité CIE de Yopougon(Niangon).
Cet album invite à une Foi en Dieu quelques soient les situations qu’une personne peut traverser, traite également de l’Amour dans le couple à travers la chanson « Ma zazie » , ainsi que de la puissance de Dieu dans tous les domaines de notre vie.
Le chantre Olivier SHINE (lumière en anglais) est né à Gagnoa et issu d’une famille de sept enfants. Cet diplômé de l’INSAAC(Titulaire d’une Licence en Art et Communication) débute sa carrière musicale à l’âge de 8 ans à l’Eglise Baptiste Œuvre et Missions , où il se fait baptiser en 1999.
Fils spirituel de l’Apôtre Apollinaire Konan, Oliver SHINE fut responsable adjoint du Groupe vocal des Assemblées de Dieu de Babré (Gagnoa) et metteur en scène de la Troupe théâtrale "Porteur de vie".
En 2008, il particpe au concours de chant sur la RTI1 « Star Karaoké », et son parcours s'arrête en demi-finale. Mais l’année suivante, il atteint la finale de l’émission musicale Star de Demain sur la chaîne nationale.
Passionné de musique, il fait le conservatoire de l’INSAAC et en ce moment officie en tant que Responsable musical de la "TROMPETTE" de la mission Royaume de Stabilité.
Nadège Koffi
Adama Koné, le ministre de l’Economie et des Finances, a présidé une réunion du comité technique de concertation du Comité de concertation Etat/Secteur Privé (CCESP), le jeudi 23 mars 2017. Au cours de cette réunion, le gouvernement et le secteur privé ont décidé de poursuivre les échanges à travers les propositions concrètes des différents groupes de travail aucomité technique de concertation.
La réunion a donc consisté à prendre conaissance des préoccupations relatives aux coûts de passage portuaire, aux réajustements tarifaires de la livraison et du positionnement des conteneurs dans les ports d’Abidjan et de San-Pedro; le suivi de la mise en œuvre du mémorandum sur l’acceptabilité de l’application intégrale du règlement 14 de l’UEMOA , l’orpaillage clandestin, etc.
«Le gouvernement a décidé de faire du secteur privé le moteur de la croissance de notre économie. Pour cela, il a trouvé necessaire d’établir un cadre d’échanges, afin de trouver des solutions durables aux préoccupations du secteur privé », a indiqué le minitre Adama Koné, président de ce Comité, au sortir de la réunion avec à ses côtés les représentants du Premier ministre et du Président de la République.
Le représentant du secteur privé, Hamed Cissé, vice-président du patronat ivoirien, a, pour sa part, souligné que les échanges sont été fructueux, mais attend plus de l’Etat. «Nous sommes satisfaits de cette rencontre, et nous avons été surtout attentfis aux propositions du gouvernement sur toutes les différtentes préoccupations », a-t-il ajouté.
Mariam Fadiga Fofana du secrétariat exécutif du CEESP, a exprimé toute sa satisfaction de la reprise des échanges entre l’Etat et le secteur privé.
En définitive, les deux acteurs ont décidé de poursuivre les échanges selon les propositions des différents groupes de travail au comité technique de concertation.
Le ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur et de la sécurité annonce dans un communiqué l’ouverture du concours d’entrée à la Police nationale.
«Il est ouvert, au titre de l’année 2017, trois (03) Concours directs d’accès aux corps des personnels de la Police Nationale, » indique le communiqué, précisant qu’il s’agit des concours directs de recrutement d’élèves Commissaires, le concours direct de recrutement d’élèves Officiers et le concours direct de recrutement d’élèves Sous-officiers.
«Toutes les informations relatives aux conditions de candidature et au déroulement des concours sont disponibles aux lieux suivants : Bureau Concours sis à Adjamé, Ecole nationale de Police, sise à Cocody route de Bingerville », conclu le communiqué.
Daniel C.
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La Côte d’Ivoire accueille la Conférence internationale sur l’émergence en Afrique les 28, 29 et 30 mars 2017.
Deux ans après l’édition de 2015, cette conférence intervient dans un monde qui est appelé à prendre en compte, en plus de ses préoccupations traditionnelles, le défi de la gestion de la nouvelle insécurité liée à la montée de l’extrémisme qui engendre une guerre asymétrique, marquée par des attentats terroristes, non plus seulement au Moyen et proche Orient, où cela commençait à faire partie du décor, mais en Afrique, au Mali, au Cameroun, au Nigeria, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire pour ne citer que ces pays.
Ces défis nouveaux imposent le renforcement du lien armée-nation, mais pas seulement. Une réelle passerelle entre les acteurs traditionnels de la sécurité et la société civile est une garantie de mutualisation des efforts face à la montée des extrémismes de tous ordres.
L’une des faiblesses des pays d’Afrique reste l’exclusion de pans entiers de sa population. Les femmes, en dépit de plusieurs politiques initiées en leur faveur, restent dans l’arrière-cour du développement humain. Selon le Rapport sur le développement humain 2016, intitulé « Le développement humain pour tous », diffusé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) « Les femmes et les filles, les populations rurales, les peuples autochtones, les minorités ethniques, les personnes handicapées, les migrants, les réfugiés… font partie des groupes qui sont systématiquement exclus par des obstacles qui ne sont pas purement économiques mais aussi politiques, sociaux et culturels. »
A cela, il faut adjoindre la persistance des mutilations génitales féminines que plusieurs pays ont pourtant interdites dans leurs lois. La mise en œuvre desdites lois reste à penser. Nous restons convaincus qu’une information et une sensibilisation qui inclut tous les acteurs (gouvernement, secteur privé et société civile) donnera, à court ou moyen terme, des résultats positifs sur la question. Mais, le nœud gordien de l’exclusion des femmes est l’insuffisance d’accès aux financements des banques et subventions des Etats. La situation en est pire dans les zones rurales où les filles ont rarement accès à l’école.
La question de l’emploi, surtout celle des jeunes est l’une des premières préoccupations de tous les gouvernements. Comment utiliser le meilleur argument économique de l’Afrique, l’agriculture, pour créer de l’emploi ?
Les jeunes diplômés en Afrique, restent de longues années dans l’attente d’un hypothétique premier emploi. Plus cette durée s’allonge, plus la tentation de l’immigration clandestine grandit chez le jeune africain. L’émergence sera réalisée avec les élites africaines, ou elle ne sera pas. « La formation dans les grandes écoles ne correspond pas aux attentes des entreprises » entend-on constamment dire. Les écoles de formation professionnelle sont moins prisées que l’université. Le motif en est que l’Africain moyen conçoit l’école de formation professionnelle comme moins reluisant que les universités. L’engouement de la jeunesse pour les écoles de formation professionnelle doit être suscité par une sensibilisation coordonnée où les partenaires de l’école (gouvernement, secteur privé et société civile) mutualisent leurs efforts pour la création d’une élite africaine productive.
La santé mérite un regard particulier vu que de sa bonne ou mauvaise gestion dépend tout le processus du développement. L’Afrique, surtout la zone subsaharienne, est selon les dernières estimations de l’OMS, publiées en décembre 2016, le foyer le plus exposé au paludisme. « 90% des cas et 92% des décès dus à cette maladie sont survenus dans cette région. On a compté en 2015, 212 millions de cas de paludisme et 429 000 décès ». Le traitement du paludisme engloutit 2/5 des revenus des familles. Et selon des enquêtes réalisées par la Fédération des ONG de Développement de Côte d’Ivoire (FEDOCI), plus d’une femme sur trois, dans les zones rurales en Côte d’Ivoire, ignorent le mode de transmission du paludisme. La couverture sanitaire des pays d’Afrique est des moins parfaite. Quid d’une assurance maladie universelle dont les populations apprécient diversement les avantages, la médecine à base de plantes locales étant de plus en plus prisée et les campagnes de sensibilisation insuffisamment conduites ?
L’Afrique doit s’inscrire dans une dynamique de développement intégré pour faire face aux nouveaux enjeux de la protection de l’environnement et du développement durable. Par exemple, pour assainir un cours d’eau qui traverse plusieurs pays, une coopération sous-régionale est la voie du succès. Les questions de développement ont de plus en plus des enjeux régionaux ou sous-régionaux. Les pays d’Afrique devraient franchir le pas et coordonner les actions de développement selon des corridors économique, environnemental et social. Et cela doit être soutenu par l’amélioration de la libre circulation des biens et des personnes dans des zones sécurisées. Il est indéniable qu’à l’intérieur des frontières des Etats, le marché et l’offre de projets économiques sont en deçà des conditions pouvant catalyser une émergence réelle de l’Afrique.
La mise en œuvre effective des résolutions et des propositions repose sur une administration africaine efficace. Elle devra faire de la redevabilité dans la gestion des ressources publiques, un sacerdoce. En réalité, tout repose sur l’administration. Elle a besoin d’être formée aux exigences nouvelles du développement. Dans bien de pays en Afrique, l’administration reste encore à équiper en cadre et outils de travail. Ainsi, avec une conscience collective du développement où les gouvernements, la société civile et le secteur privé s’épaulent, l’émergence de l’Afrique est bien partie.
Satigui Koné, Président de l’Union Africaine des ONG de Développement (UAOD).
Tél : +225 09242453/ Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le président sénégalais Macky Sall participera à la 5è édition du Forum des Marchés émergents et la 2ème édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique à Abidjan.
Selon une note de la présidence ivoirienne, l'arrivée du président sénégalais est prévue dans l’après-midi du lundi 27 mars 2017, à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, où il sera accueilli par son homologue ivoirien, Alassane Ouattara.
Annoncé àla 5è édition du Forum des Marchés émergents sur l’Afrique ouvert depuis dimanche, il sera également à la deuxième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique qui se déroulera du 28 au 30 mars, sous le thème: "Imaginez l’Afrique dans 40 ans’’.
Cette 2ème de la CIEA vise à ‘’approfondir le débat sur la problématique de la mise en œuvre des plans d’émergence des pays africains à la lumière des expériences menées en Afrique et ailleurs’’.
Présentés comme des modèles, les cas de l’Algérie, le Botswana, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Kenya, le Maroc, l’Ile Maurice, le Rwanda et le Sénégal seront présentés durant les travaux.
400 personnalités et représentants de gouvernement, d’institutions internationales et de développement, de Centres de recherche, d’Université, du secteur privé et des organisations de la société civile sont attendus à cette conférence d’Abidjan.
L' édition 2017 de la Conférence internationale pour l’émergence de l’Afrique (CIEA) est organisée conjointement par le gouvernement ivoirien, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en collaboration avec la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, et l’Agence Japonaise de coopération internationale (JICA).
Le gouvernement ivoirien a signé un accord de prêt d’environ 10 milliards de Fcfa avec le Fonds koweitienpour le financement du projet de Construction et d’Equipement d'un Lycée Technique et Professionnel moderne à Daloa, le jeudi 23 mars 2017.
D'un montant de 5 millions de dinars koweitiens, soit environ 10 milliards de F CFA, il a été signé par le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances Adama Koné et le représentant du Fonds koweitien de Développement Economique et Arabe. Centre de formation de pointe, ce lycée aura une capacité d'acceuil de 2000 apprenants et d’un internat de 600 places.
Sa réalisation permettra de réduire l’insuffisance d’établissements de formation professionnelle dans la région liée à la demande de plus en plus croissante d’enseignement technique et professionnel.
"Financement de projets majeurs"
Pour Adama Koné, la signature de cet accord traduit l’excellente qualité des relations de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Fonds koweitien de Développement Economique et Arabe.
« (..) il est important de rappeler ici que la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Fonds koweitien a débuté à la fin de l’année 1999, et depuis lors, le Fonds koweitien a participé au financement de projets majeurs pour notre pays », a-t-il indiqué, soulignant que le Fonds kowetien a déjà participé à la réalisation du projet de prolongement de l’autoroute Singrobo Yamoussoukro pour la sous-section (Singrobo-pacobo) pour un montant de 5,75 milliards de FCFA, et participe actuellement au financement du Projet d’aménagement et de bitumage de la route Bouna-Doropo-Frontière Burkina Faso à hauteur de 10,4 milliards de FCFA et celui du projet d’alimentation en eau potable de la Région de l’Est (Adzopé) pour 14,3 milliards de FCFA.
Avec taux d’intérêt de 1% et une durée de remboursement de 26 ans (5 ans de différé), le prêt relatif au futur lycée technique et professionnel de Daloa porte à environ 31,27 millions de dinars koweitiens, soit environ 58, 6 milliards de Francs CFA, l’ensemble des engagements du Fonds koweitiens en faveur de la Côte d’Ivoire.
Plus de 190 000 vaccinateurs dans 13 pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale vont vacciner plus de 116 millions d’enfants pour faire disparaître le dernier bastion de la poliomyélite sur le continent.
La campagne de vaccination synchronisée fait partie des mesures urgentes pour mettre définitivement fin à la poliomyélite sur le continent. C’est l’une des plus importantes campagnes jamais organisées en Afrique.
La vaccination concerne tous les enfants de moins de cinq ans dans les 13 pays – Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Sierra Leone et Tchad.
Ceci pour renforcer l’immunité des enfants contre la poliomyélite, car en août 2016, quatre enfants ont été paralysés par cette maladie dans des zones d’insécurité de l’État de Borno, au nord-est du Nigéria, généralement considéré comme étant le dernier endroit en Afrique où le virus reste implanté.
« Il y a 20 ans, Nelson Mandela a lancé la campagne panafricaine ‘Bouter la polio hors d’Afrique’ », a indiqué le Dr Matshidiso Moeti, Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, à cette époque, la poliomyélite était endémique dans chaque pays du continent et, chaque année, cette terrible maladie paralysait plus de 75 000 enfants pour tout le reste de leur vie. Grâce au dévouement des gouvernements, des communautés, des parents et des personnels de santé, elle est maintenant combattue jusque dans son dernier réservoir ».
Le Dr Moeti note de son côté la fragilité des acquis compte tenu du potentiel épidémique du virus. Selon les experts, rapporte-t-il, même s’il est confiné dans une région proportionnellement petite du continent, le virus pouvait se propager facilement dans des zones mal protégées des pays limitrophes. C’est la raison pour laquelle les cinq pays du bassin du Lac Tchad – le Cameroun, le Niger, le Nigéria, la République centrafricaine et le Tchad – ont déclaré que la flambée était une urgence régionale de santé publique et se sont engagés à organiser de multiples campagnes de vaccination synchronisées.
La Directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, Mme Marie Pierre Poirier, a déclaré qu’avec l’engagement résolu des dirigeants africains, il est possible de mettre fin à la dernière poche de résistance de la poliomyélite sur le continent.
«Cette extraordinaire action coordonnée est précisément ce qu’il faut pour mettre fin à cette flambée de poliomyélite », s’est félicité Michael K. McGovern, Président du Comité PolioPlus du Rotary’s International.
« Le niveau des stocks détenus dans les régions et en attente de déchargement dans les ports, qui était en moyenne de 60 000 tonnes sur la période allant de la mi-décembre à la mi-février, est aujourd’hui de l’ordre de 25 000 tonnes, avec une baisse hebdomadaire de l’ordre de 26% sur les deux dernières semaines », a fait savoir le ministre Bruno Nabagné Koné de l’Economie numérique et de la Poste, porte-parole du gouvernement.
Pour le porte-parole du gouvernement, le niveau actuel des stocks en région et le niveau des exportations traduisent une normalisation de la commercialisation du cacao au titre de la campagne principale qui s’achève le 31 mars 2017.
Au 19 mars 2017, souligne-t-il, le niveau cumulé des autorisations d’exportation est en hausse de 9,63%, comparativement à la campagne 2015-2016. Et au niveau des embarquements, l’on observe une hausse de 7,11% comparativement à la campagne précédente.
Cependant, a-t-il indiqué, le ralentissement observé dans la commercialisation s’explique en partie par le niveau des cours à l’international, qui a connu une baisse significative au cours de la campagne.
Sur la période allant du 3 octobre 2016, début de la campagne principale 2016-2017, au 17 mars 2017, l’on note une baisse des prix internationaux de l’ordre de 27%, de 1704 francs CFA à 1239 francs CFA par kilogramme.
« Le prix payé au producteur ayant été maintenu sur toute la campagne, le Conseil du Café-Cacao a dû utiliser une part importante de ses ressources de stabilisation pour faire à ses obligations », a-t-il précisé.
Toute chose, selon lui, qui confirme l’effectivité du système de stabilisation, qui a permis le maintien du prix garanti de 1100 francs CFA, le kilogramme de cacao.