Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L’orphelinat de Soubré a reçu des vivres remis par les fidèles de l’église des assemblées de Dieu. Pour ces fidèles, les pensionnaires de cet orphelinat ont besoin de leur amour et surtout de leur soutien matériel et financier pour grandir dans un meilleur environnement.

« Nous sommes leur famille et nous nous devons de répondre à leur besoin », a déclaré le président du mouvement « Les hommes vaillants ouvriers du christ », Bada Hervé, en remettant les dons composés de riz, de lait et de savon.

La responsable de l’orphelinat de Soubré, Ouédraogo Maïmouna, a remercié les donateurs, tout en souhaitant voir ce geste être renouvelé par d’autres âmes de bonne volonté. « Ce don va soulager les orphelins qui ne demandent qu’à être pris en charge correctement », a-t-elle affirmé.

AIP

Comment

Un atelier de lancement de la phase nationale du projet sur l’amélioration de la durabilité et l’adaptation de l’irrigation à petite échelle au changement climatique en Afrique centrale et occidentale, s’est ouvert lundi à Bouaké, sur l’initiative de la FAO.

Des consultants et des points focaux des quatre pays pilotes représentatifs des zones agro-écologiques de la région à savoir, le Mali, la Côte d’Ivoire, la Gambie et Niger, y prennent part. Cet atelier vise à examiner en détail l’impact du changement climatique sur les systèmes d’irrigation sélectionnés pour chaque pays, proposer des stratégies d’adaptation et en estimer les coûts.

Financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA) et mis en œuvre par la FAO, le projet a démarré en 2016 avec une première phase d’analyse des effets du changement climatique sur l’agriculture irriguée par zone agro-écologique et la mise en évidence des techniques d’irrigation et les bonnes pratiques adaptées aux chocs climatiques. Une des principales conclusions qui se dégage de cette analyse révèle l’urgence de soutenir l’adaptation des petites exploitations au changement climatique.

S’exprimant au nom du représentant du Fonds des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire, Guillaume Bivoko a souligné que le changement climatique constitue un obstacle à l’atteinte de l’objectif de l’institution onusienne qui est d’augmenter la productivité vivrière d’environ 60% d’ici à 2050 et compromet la capacité de l’agriculture à nourrir les populations les plus vulnérables.

Lors de cet atelier, les participants bénéficieront de trois jours de formation sur l’outil SHARP (Schéma Holistique pour l’Auto-évaluation Paysanne de la Résilience climatique) développé par la FAO, en vue d’évaluer la résilience des petits agriculteurs au changement climatique. Cet outil sera utilisé dans cette phase du projet.

AIP

Comment

Quatorze personnes sont mortes à Divo en seulement dix jours, suite à cinq accidents de la route, a constaté l’AIP.

La comptabilité macabre s’est ouverte le 24 janvier en pleine campagne des législatives partielles, lorsque le véhicule d’un candidat a mortellement fauché un jeune homme au quartier Bada.

Puis le jour du scrutin, le 28 janvier, un convoi mortuaire effectuant une escale au quartier Lycée a été percuté par un camion fou faisant deux morts.

Quelques jours seulement après ces deux malheureux événements, un autre plus douloureux va encore frapper Divo. Au quartier Grémian, non loin de l’ex-camp CRS, un container s’est détaché de son véhicule pour lourdement s’abattre sur un taxi. L’engin et ses six occupants ont été totalement broyés.

L’on en était encore à se demander les causes de cette succession de faits quand toute une famille de quatre personnes a péri vendredi dans un autre accident à l’entrée de la ville de Divo, dans les environs de la Réserve forestière.

Enfin samedi, le quartier Grémian a été encore le théâtre d’une autre épreuve. La patronne d’un des « maquis » les plus anciens de la ville, Le B52, prénommée Florence, a rendu l’âme dans des conditions effroyables, sur le lieu de son business. Aux environs de midi, un gros camion a foncé tout droit sur l’espace de restauration, écrasant tout sur son passage et faisant d’une bouchée Florence et ses ustensiles.

Cette tragique fin d’une battante, qui après des moments de flottements avait réussi à redonner vie à son affaire à coup de gestes de sympathie et d’innovations, a presque endeuillé toute la ville de Divo.

Avec Florence, ce sont donc 14 personnes qui ont rendu l’âme de façon violente en très peu de temps à Divo. Cette cascade de décès accidentels amène de nombreuses interrogations au sein des populations, chacun y allant de sa petite explication avec aussi des accusations à peine voilée.

AIP

Comment

Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, a effectué, lundi, une visite au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville et à l’hôpital général de Port-Bouët afin de s’imprégner, à travers ces deux centres, de la situation réelle dans les établissements sanitaires publics.

Cette visite de terrain, conduite de façon inopinée et en compagnie de sa Collaboratrice en charge du département de la Santé, vise à préparer « un conseil présidentiel sur la Santé » que va tenir sous peu le gouvernement à la demande expresse du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a expliqué le Premier ministre.

Selon Gon coulibaly, la réunion permettra de dresser un état des lieux des « investissements massifs » réalisés dans le secteur depuis 2013, décrétée dans le temps, année de la Santé par les autorités ivoiriennes. En outre, il s’agira de penser des solutions qui correspondent réellement aux besoins des populations ivoiriennes en matière de santé.

« Nous sommes venus sur le terrain pour voir exactement comment les choses fonctionnent de telle sorte que nous puissions discuter sur des choses concrètes qui répondent de manière concrète aux besoins sur le terrain, dans les travaux que nous allons conduire, au niveau du gouvernement, pour préparer le conseil présidentiel», a expliqué le Premier ministre.

Il s’est d’abord rendu au CHU de Treichville où il a successivement visité le Centre d’imagerie médicale, l’Institut de cardiologie,  les Urgences chirurgicales et les Urgences médicales. Le chef du gouvernement s’est félicité des travaux de réhabilitation, notamment de blocs opératoires en cours et a réitéré la volonté du gouvernement d’œuvrer de sorte à faire de l’ensemble de l’établissement, un centre d’excellence.

A l’hôpital général de Port-Bouët, il a noté des besoins complémentaires en termes de réhabilitation. « Tous les travaux ne sont pas terminés, nous allons dans la réflexion nous atteler à mieux faire », a assuré le Premier ministre.

AIP

Comment

Le groupe Five, spécialisé dans les secteurs des infrastructures, de la construction de routes et d’immeubles, de l’eau potable et de l’électricité, est venu présenter lundi à Abidjan ses activités au Président Alassane Ouattara, a indiqué la Directrice Générale de « Intertoll Africa », Bridget Ledwaba qui conduisait une délégation du groupe à cet effet.

«Nous sommes venus présenter au Chef de l’Etat, les activités du groupe Five et évoquer avec lui le type de partenariat à développer avec la Côte d’Ivoire, un pays qui dispose de nombreuses opportunités », a indiqué Mme Bridget, à l’issue de l’audience avec le chef de l’Etat.

Elle a mis en relief sa foi dans le partenariat de son groupe avec la Côte d’Ivoire, « un des pays les plus attractifs du continent au niveau de la croissance économique avec de très bons fondamentaux».

Le ministre des Infrastructures économiques, Amédé Koffi Kouakou et celui de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, Claude Isaac Dé ont pris part à la rencontre.

Comment

Excellence Monsieur le Président,

Je suis une employée de la RTI depuis quelques années. Quand j’ai été recrutée en bonne et due forme au sein de cette entreprise, j’ai été très enthousiaste de travailler dans cette institution médiatique. Quelques mois après mon entrée dans l’entreprise, Ahmadou Bakayoko a été nommé Directeur Général à la grande joie des employés qui ont mis beaucoup d’espoir en lui et il a réussi un exploit, celui de donner une vision à la RTI.

RTI-SIEGE

Il est vrai que cette entreprise est victime de son lourd héritage de média de service public, de structure étatique avec plusieurs générations qui se côtoient. Des difficultés sont présentes, mais depuis des efforts ont été faits et continuent d'êtres faits. Je ne peux pas me risquer de vous faire l’histoire de la société, mais ces derniers temps, les problèmes des syndicats et une certaine « Mafia » sont en train de fragiliser l’entreprise qui innove, fait des bénéfices et qui se projette pour les défis à venir. Laissez-moi vous faire quelques observations.

L’ACCEPTATION DE AHMADOU BAKAYOKO

Selon les indiscrétions, étant relativement "nouvelle" dans l’entreprise, avant que Ahmadou Bakayoko ne devienne Directeur Général, il y avait déjà des employés contre sa personne puisqu'il n’est pas un produit de la "Maison". Ainsi, il a été décidé par certains de lui "mener la vie dur".

En effet, les changements, les méthodes de gestion, la rigueur et la promotion du mérite et de l’excellence ne sont pas du goût des "anciens" qui ne travaillent pas vraiment pour assurer l’avenir de leur entreprise. Pour avoir une idée ceux qui travaillent ou pas, faites s'il vous plaît un tour un matin à 8h au siège à Cocody. Les bureaux sont quasiment vides, les travailleurs traînent les pas, et ce depuis toujours. Il faut attendre entre 9h30 et 10h pour voir la majorité des employés arriver. Ce qui sort de la bouche de ces "brebis galeuses" (Excusez-moi du terme) : "La RTI, ce n’est pas pour mon père. Ahmadou a trouvé les choses comme cela, il ne peut rien changer. S’il essaie de nous emmerder, il va nous connaître" ou encore "c’est notre maison, tout ce qu’il fait là, on s’en fout, on aura nos salaires à la fin du mois" Excellence, ce genre de paroles ne sont pas faits pour faire avancer et ce n’est pas votre idée de "l’Ivoirien nouveau".

Malgré tout, le jeune Directeur Général (avec des gens conscients et professionnels) trouve en lui les ressources pour faire rayonner la RTI, notre RTI, mais aussi votre RTI. On parle d’avancements catégoriels, de revendications…avec les syndicats. En réalité, c’est une vraie "mafia". La plupart de ces syndicalistes, selon les informations, ne travaillent pas vraiment depuis des années et agissent sous couvert du syndicalisme. Il est même indiqué que les années passées, ils étaient ceux qui décidaient des avancements et s’octroyaient les gros bonus et avantages. Hélas! les temps ont bien changé.

Vous avez bien fait de nommer ce jeune à la tête de l’entreprise. Il a une vision, une ambition, une gestion rigoureuse et un sens de la responsabilité. Pour moi qui aie fait une partie de mes études en France, les retours sur ses actions sont bons. La qualité des programmes, les innovations, le management et la personnalité sont appréciés.

Aujourd’hui où il promeut des jeunes qui en veulent et recrutent des compétences à la place de ceux qui ne veulent pas travailler, sous prétexte qui ne fait pas partie des "leurs" et est trop jeune pour les "commander". Ils parlent même d’humiliation.

LES REVENDICATIONS DE SYNDICATS

Après une réunion que nous avons eu, il y a deux semaines avec notre Directeur Général, les revendications sont au nombre de 8. Je n’ai pas vraiment retenu, mais le point focal reste l’argent pour les avancements catégoriels. Les autres points que j’ai pu lire sont la suite de ce qui a été dit au départ "Nous allons lui mener la vie dur" donc je ne vais pas m’y attarder

Pour en revenir aux avancements catégoriels, en effet les travailleurs y ont droit. Mais, selon les explications du Directeur général lors d’une rencontre en décembre dernier, un accord a été signé au premier trimestre 2016 et les syndicats renonçaient à 200 millions F CFA contre seulement 100 millions F CFA à payer au titre des avancements dès janvier 2017.

Excellence Monsieur le Président, je peux vous assurer c’est chose faite, même si c’est minime. Une promesse a été du moins tenue. Face aux bons chiffres de 2016, les syndicats ont voulu qu’on verse la totalité, d’après ce qui a été rapporté par les responsables.

Une grève étaient projetée et les syndicats ont menacé de tout bloquer et renverser votre image à la télévision lors de la grève prévue les 30 et 31 janvier 2017 derniers. Heureusement la raison est venue habiter les uns et les autres, mais les syndicats n’ont pas renoncé au projet de "mener la vie dur" à Ahmadou Bakayoko.

Il s’annonçait dans les couloirs que des agents allaient donner les signes de leur mécontentent dans la semaine et cela est arrivé le vendredi 27 janvier. Résultat, on apprend que le journal a commencé avec 15 minutes de retard et que ce sont des "soucis techniques". On apprend aussi dans la foulée que des agents ont été entendus pas la Police. Je ne sais pas trop comment cela se passe dans ce genre de cas, mais je pense que la RTI est otage de certaines personnes qui y voit leurs intérêts menacés et le Directeur Général dérange.

LE VRAI PROBLEME : UN CONFLIT DE GENERATIONS

Les choses changent et les hommes doivent s’adapter. Mais, la RTI certains qui sont en général "les anciens" ne veulent pas s’adapter. Dans un domaine audiovisuel où tout a changé avec les technologies, les plus anciens veulent travailler comme dans les années 70 ou 80 et 2000.

Les formations, les échanges d’expériences avec les consultants ivoiriens comme européens, ces personnes n’en veulent pas. Pour eux, c’est "se diminuer" ou disent déjà tout savoir. Ainsi, les jeunes promus ou nouvelles recrues ne sont pas bien vus par ces personnes. En réalité, il s’agit d’un conflit de générations.

D’un côté, un management moderne avec des jeunes qui montent en compétences, de l’autre "la vieille garde" qui veut l’immobilisme et continuer à régner en maître sans voir le système se renouveler. On a aussi d’un côté la promotion du mérite, de l’excellence et la compétence, de l’autre une "mafia" qui ne veut pas s’adapter et laisser l’entreprise aller dans le mur. Ces derniers sont prêts à tout pour cela. C'est in fine la laxisme face au professionnalisme.

 

Excellence Monsieur le Président, donner l’entreprise à ces gens sera la perte à jamais. Toutes les récriminations ne sont que la volonté de servir leurs intérêts personnels et couler tranquillement l’entreprise. J’ai encore certaines informations à livrer, mais je m’arrête là. Excusez Excellence mon ton sans protocole et cette manière. Nous craignons, une majorité pour nos emplois du fait de ces syndicats et ses hommes de l’ombre.

Comment

Une organisation de lutte contre le dysfonctionnement du périnée a lancé, samedi, au Centre hospitalo-universitaire de Cocody, à Abidjan, une vaste campagne d’information et de sensibilisation sur le fléau, qui affecterait de nombreux ménages, a-t-on signalé.

A l’initiative de l’ong Kin’Santé Plus, plusieurs femmes, en provenance d’horizons divers, ont pris part, à cet effet, à un atelier de renforcement des capacités placé sous le thème « Le dysfonctionnement du périnée : ses conséquence dans la vie sociale et dans la sexualité ».

Selon sa présidente, Armelle Djibré, cet atelier se veut, à la fois, moyen et action de lutte contre le fléau qui affecte de nos jours jours de nombreux ménages. A sa suite, l’un de ses collaborateurs, Dr. Privat Guié, gynécologue-accoucheur, a exhorté les sujets affectés à ne pas cacher leur pathologie et les invite à consulter les spécialistes de la question en vue d’une meilleure prise en charge rapide.

Cette pathologie, qui jouerait un rôle prépondérant dans le fonctionnement du squelette au niveau du petit bassin où sont logés l’utérus et le rectum, se manifesterait à plusieurs niveaux. Les facteurs permettant de la soupçonner seraient la fuite d’urine et des selles, l’inclinaison vers le bas de l’utérus et du vagin, à travers les muscles favorisant la rétraction du vagin, lors de rapports sexuels, souligne-t-on.

Cet atelier de formation a marqué le lancement des activités de cette ONG qui a consacré l’année 2017 à une vaste campagne d’information et de sensibilisation auprès des populations et des ménages touchés.

AIP

Comment

Un comité de veille a été mis en place pour procéder au remboursement du capital des souscripteurs aux sociétés d’agrobusiness dans la transparence et l’équité, annonce le trésor public ivoirien dans une déclaration rendue public.

Ce remboursement va se faire par l’établissement des listes authentifiées des souscripteurs et des montants investis par société. A ce sujet, le trésor appelle à la collaboration des banques, des sociétés concernées  et des souscripteurs.

Ensuite, il y aura l’identification des avoirs et des biens des sociétés concernées, en plus des fonds déjà gelés, en vue de leur utilisation pour le remboursement des souscripteurs. Suivra enfin l’élaboration d’un mode opératoire pour déterminer de façon consensuelle avec les souscripteurs, les critères, les conditions et les documents à produire pour le remboursement du capital investi.

Le trésor rassure du démarrage du remboursement des souscripteurs dans les banques où sont domiciliés les comptes gelés par l’Etat sur la base d’un chronogramme qui sera arrêté dans les meilleurs délais avec l’ensemble des acteurs.

« Le comité de veille invite tous les souscripteurs à rester calmes et sereins », précise le texte. Le trésor les rassure par la même occasion que le remboursement du capital investi par chaque souscripteur se fera avec leur implication et selon des règles qui seront connues de tous. Le comité recommande aux populations de « ne pas céder aux rumeurs sur cette question et donne l’assurance qu’elles seront régulièrement informées de l’évolution de ce dossier » .

Face à la prolifération des sociétés dites d’agrobusiness et assimilés, une étude a été menée par les services compétents de l’Etat et des acteurs du système financier, en vue de faire la lumière sur la nature des activités desdites sociétés et de cerner les risques encourus par les populations. C’est pourquoi, l’Etat en tant que garant de l’intérêt général, a pris une série de mesures conservatoires dont le gel des comptes desdites sociétés pour sauvegarder les intérêts de chaque souscripteur.

AIP

Comment

La Société de transport lagunaire (STL), l’un des deux opérateurs privés autorisés à exercer l’activité de transport sur le plan d’eau lagunaire abidjanais, lancera officiellement ses activités commerciales début mars, a annoncé son PDG, Adama Bictogo, rapporté par l’AIP.

M. Bictogo a fait l’annonce samedi lors de la réception de quatre nouveaux navires, portant à six la flotte de la société sur un total de 16 bateaux bus prévus pour la première année d’activité. Adama Bictogo a indiqué que la préparation finale des bateaux est prévue pour le 3 mars avant les premières traversées.

« Nous annonçons que le transport est gratuit le 4 et le 5 (mars). A partir du 6 mars, vous aurez accès à ces bateaux en payant parce que tout sera prêt », a affirmé le PDG de SNEDAI Groupe en présence du ministre des Transports, Amadou Koné, qui a traduit « la joie » du gouvernement qui a constaté que les calendriers définis avec STL sont en train d’être tenus.

Filiale de l’entreprise SNEDAI Groupe, STL (au capital de trois milliards de FCFA) est une société spécialisée dans le transport lagunaire et la navigation de plaisance. Elle forme, Avec la CITRANS, les premiers opérateurs privés autorisés à assurer le transport lagunaire à Abidjan, conformément à la politique du gouvernement visant à développer le secteur du transport lagunaire, dans le cadre global des initiatives pour parvenir à une plus grande mobilité dans la capitale économique ivoirienne où vivent aujourd’hui près de cinq millions de personnes.

Baptisés Odienné, Yamoussoukro, Bassam et Korhogo, les quatre nouveaux navires de STL, comme les deux premiers, sont des « Ferry », d’une capacité de 150 places, bâtis par l’armateur hollandais « Damen Shipyards ».

 

Comment

L’ancien ministre de la Construction et de l’Urbanisme, Vincent Essoh Lohouès, a démissionné de la présidence du Conseil d’administration du Fonds Interprofessionnel de Solidarité Hévéa (FISH), depuis le 16 janvier, au cours d’une réunion de ce conseil, rapporte l’AIP, citant une note d'information.

Jusqu’à la prochaine assemblée générale, son intérim sera assuré par  le député Jules Dally. Il totalise plus de 30 ans de présence et de lutte incessantes dans la filière hévéa. Au sein du FISH, il a œuvré pour le bien-être des petits producteurs de caoutchouc naturel. Au nombre de ces acquis, le relèvement du Taux DRC qui passera de 50% à 60%, la libéralisation de la filière (Commercialisation et Industrialisation), la suppression de la quote-part « Investissement (IQ5) »de 49,15F sur le kg de caoutchouc naturel, prélevé au détriment des petits producteurs, de la quote-part « Commercialisation » de 10F/kg, ainsi que celle de la quote-part liée au « Frais financiers » de 5F/kg.

Autres acquis à son actif, la création de la société ITCA, avec la construction d’une usine à Grand-Bouboury, à Dabou, la mise sur pied des ponts-bascules dans des zones de production, notamment à Bouboury et Lopou, dans la zone de Dabou, à Grand-Lahou, Sikensi, Attinguié, Soubré, Bettié et Gagnoa, de même la création de la Société d’investissement de Côte d’Ivoire (SICI).

De l’avis général, il laisse, aujourd’hui, une organisation professionnelle agricole(le FISH) forte de 22 924 paysans réalisant, annuellement, une production de 115.440 tonnes de caoutchouc naturel, soit 27,70% de la production nationale. La filière mobiliserait 126.000 acteurs.

A T

Comment