Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Une épidémie de rougeole sévit en Guinée avec 417 cas suspects de rougeole dont 122 confirmés ont été détectés dans une dizaine de préfectures de la Guinée, depuis le début de l’année, a annoncé vendredi, à la télévision nationale, le ministre guinéen de la Santé, Dr Abdourahamane Diallo.

« Ces cas de rougeole ont été détectés dans les zones à épidémie grâce au système de surveillance épidémiologie, mis en place par les autorités sanitaires du Pays », a indiqué le ministre.

Il a par ailleurs indiqué que cette épidémie de rougeole est dispersée à travers tout le pays, avec des cas notifiés dans la région de Nzérékoré, une localité proche de la frontière Ouest de la Côte d’Ivoire, les préfectures de Forécariah et de Fria ainsi que dans les préfectures voisines et le gouvernorat de Conakry.

Pour éviter la propagation de l’épidémie, le ministère guinéen de la santé  a appelé les populations à conduire rapidement les enfants qui présenteraient des symptômes de la maladie au centre de santé le plus proche pour être pris en charge. Aucun cas de décès n’a été enregistré pour l’instant.

AIP

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Le gouvernement a procédé mercredi à des modifications sur les textes organisant le système de gestion des pensions publiques, tenant ainsi les engagement  pris avec les fonctionnaires et agents de l’Etat lors des discussions engagées pour la cessation de la grève de trois semaines qu’ils ont conduite du 09 au 30 janvier.

Lors du Conseil des ministres, le président de la République Alassane Ouattara a pris une ordonnance modifiant celle N° 2012-303 du 04 avril 2012 portant organisation des régimes de pension gérés par la CGRAE dont des points étaient contestés. Le décret 2012-365 du 18 avril 2012 fixant les modalités d’application de la précédente ordonnance a été également modifié. Aussi, un projet de loi portant ratification de la nouvelle ordonnance a-t-il été adopté.

Ces différentes mesures réintroduisent dans le système de gestion des pensions publiques, tel que réclamé par les fonctionnaires et agents de l’Etat entrés en grève, « la majoration pour famille nombreuse, les allocations familiales, la pension pour conjoint survivant avec effet immédiat, le recours au dernier traitement indiciaire pour le calcul de la pension et le paiement du capital décès », a indiqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné.

Pour lui, ces mesures « consenties au prix de lourds sacrifices budgétaires » sont la preuve de la volonté d’ouverture et de dialogue du gouvernement et de son ambition constante de travailler au bien-être des Ivoiriens. Il a révélé que ces nouvelles dispositions, en plus du stock des prestations dites non contributives d’avant 2012, vont coûter annuellement en moyenne 21 milliards FCFA à l’Etat sur la période 2017 – 2032 prévue pour l’observation du système mis en place.

La Plateforme des organisations professionnelles du secteur public et l’Intersyndicale des fonctionnaires ont conduit en janvier une grève de trois semaine pour des revendications portant sur six points dont le retrait de l’Ordonnance n° 2012-303 du 04 avril 2012, relatif à l’organisation des régimes de pensions gérés par la Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE). Les syndicats réclamaient également le paiement du stock des arriérés liés aux mesures actées par le gouvernement en 2009, estimé à 249.6 milliards de FCFA et la revalorisation indiciaire de 150 points pour les emplois ne bénéficiant pas d’une grille particulière estimée à 21 milliards de FCFA.

Seule la revendication sur  la question paiement du stock des arriérés liés aux mesures actées par le gouvernement en 2009 reste à discuter entre le gouvernement et les grévistes qui ont suspendu leur appel à l’arrêt du travail pour « un mois » depuis le 27 janvier.

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 Le Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) va organiser du 20 au 21 février à Abidjan, une Conférence sur la prévention et le traitement des troubles liés aux addictions aux drogues en Afrique de l’Ouest.

Selon un communiqué de l’agence onusienne transmis mercredi à l’AIP, cette rencontre se déroule dans le cadre du « Projet d’appui au Plan d’action régional de la CEDEAO en matière de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants, la criminalité organisée qui y est liée, et l’abus de drogues en Afrique de l’Ouest », financé par l’Union Européenne.

Pendant deux jours, une soixantaine de chercheurs, d’universitaires, de responsables de structures sanitaires, de spécialistes de la prévention et du traitement des addictions ainsi que des responsables de la lutte anti-drogue, échangeront autour des derniers résultats de la recherche scientifique relatifs aux troubles causés par les substances illicites.

Le caractère international de cette rencontre, qui se veut d’abord scientifique, réside dans le fait que les participants viennent de pays de la CEDEAO ou d’autres pays africains (Kenya, Maroc…), mais également d’Europe (France, Belgique, Portugal…), d’Australie, d’Amérique (Etats-Unis) et d’Asie (Malaisie). Les participants sont issus de structures prestigieuses faisant référence tant dans la recherche scientifique sur les addictions que dans la lutte anti-drogue.

La rencontre d’Abidjan marque un tournant important dans la mise en œuvre du Plan d’action de la CEDAO en ce qu’elle constitue la première rencontre du genre en Afrique depuis la Session spéciale de l’Assemblée Générale des Nations Unies (UNGASS) sur le problème mondial des drogues tenue en avril 2016.

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Vingt-cinq (25) officiers de police judiciaire dont 13 policiers et 12 gendarmes renforcent, depuis ce mercredi, à Abidjan, leurs capacités sur les droits des personnes en situation de handicap (PSH) à l’occasion d’un atelier initié par ProJustice Handicap en partenariat avec l’ONG Agir pour la Démocratie, la justice et la Liberté en Côte d’Ivoire (ADJL-CI).

USAID / ProJustice est un programme pour le renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire. Depuis 2013, il mène des activités pour améliorer l’administration et le bon fonctionnement de la justice ainsi que l’accès à la justice pour les populations vulnérables ou défavorisées, au nombre desquelles les personnes en situation de handicap, a situé le chef de projet, M. Daniel Dobrovoljec à l’ouverture des travaux présidée par M. Yapi Léonce, représentant le secrétariat national au renforcement des capacités.

« Cette formation revêt pour nous (USAID/Projustice) une haute importance, car les OPJ de la police et la gendarmerie constituent la porte d’entrée de la justice. Par conséquent, il est primordial qu’ils soient bien préparés à la prise en charge des PSH, qui ont des besoins spécifiques qui varient en fonction du type de handicap », a-t-il souligné.

Pour y parvenir, les participants à l’atelier renforcent leurs capacités sur le cadre juridique et institutionnel des personnes en situation de handicap, la convention relative aux personnes handicapées et son protocole additionnel, la question du handicap ainsi que les règles et normes internationales applicables à la fonction policière et aux forces de l’ordre : cas des PSH.

Ils devront, au terme de leur formation, répercuter les connaissances acquises en matière de prise en charge des personnes en situation de handicap auprès de leurs collègues, a insisté le représentant du secrétariat national au renforcement des capacités, M. Léonce Yapi.

Depuis septembre 2015, a été lancé ProJustice Handicap, un projet spécifiquement dédié à la problématique de la prise en charge des personnes en situation de handicap dont l’objectif général est de contribuer à l’amélioration de leur accès à la justice.

L’atelier prend fin jeudi avec l’adoption du rapport final et la remise des attestations de participation.

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Le gouvernement veut transformer le Centre ivoirien antipollution (CIAPOL) en un « instrument de veille stratégique, visible, opérationnel et efficace », a annoncé le ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, Anne Désirée Ouloto,  mercredi au cours d’une rencontre au siège de la structure à Abidjan.

Selon la ministre, le gouvernement entend être conforme avec lui-même, au regard des engagements internationaux ratifiés en matière d’environnement. « Les défis sont énormes, nous devons protéger nos ressources, assurer cette veille environnementale, être efficace, être à la hauteur des défis que nous devons relever et c’est à nous de prendre les dispositions pour que le gouvernement fasse du CIAPOL un instrument de veille stratégique, un instrument visible opérationnel et efficace », a affirmé Anne Ouloto.

Pour elle, cette structure essentielle pour l’Etat de Côte d’Ivoire mérite d’avoir toutes les attentions du gouvernement pour en faire une structure opérationnelle et efficace. Elle a annoncé notamment la réhabilitation de son laboratoire, la désignation d’inspecteurs pour plus d’efficacité dans le travail (…), l’érection d’un nouveau siège pour améliorer les conditions de travail des agents.

Le directeur du CIAPOL, Dibi Niagne Martin, a indiqué que sa structure se sent apte à relever les défis qui lui seront assignés tout en comptant sur l’appui du gouvernement pour arriver à assurer « efficacement la veille environnementale ». « Nous nous armons pour ne pas décevoir le gouvernement et nous croyons fortement aux promesses de notre ministre », a-t-il déclaré.

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Divers acteurs de la filière avicole sont réunis de mercredi à jeudi à Abidjan, à l’occasion d’un atelier de deux jours destiné au lancement du Projet d’appui à la construction d’un système national de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments (FADCI-SSA).

Initié par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseils agricoles (FIRCA) chargé de l’exécution du projet et ses partenaires, cet atelier qui se déroule à l’hôtel La rose blanche, à Cocody, s’inscrit dans le cadre du Programme filières agricoles durables de Côte d’Ivoire (FADCI), émanant du C2D (Contrat de désendettement et de développement) conclu entre la Côte d’Ivoire et la France.

Ainsi, ce projet, d’une durée de cinq ans, vise à permettre au pays de poser les bases d’un Système national de contrôle des aliments moderne et performant, assurant leur sécurité sanitaire. Et ce, en créant une Agence nationale de sécurité sanitaire responsable de la gestion des risques alimentaires et permettant aux acteurs des filières alimentaires retenues (avicole, porcine, maïs et légume/maraîchage) de satisfaire aux responsabilités règlementaires.

Lors de la cérémonie d’ouverture, la coordonnatrice du FADCI-SSA, Dr Coulibaly Hélène, a noté que les conclusions des différentes études s’accordent toutes sur l’obsolescence et l’insuffisance du corpus juridique, des moyens, du niveau de connaissance de la sécurité sanitaire des aliments (SSA).

Quant au représentant de l’AFD, Joachim Lezou, au coordonnateur de l’UCP-FADCI Bini Kouassi Kouman et au président de l’Interprofession avicole ivoirienne (IPRAVI), Karamoko Diaby, ils ont tour à tour salué l’appui à ce secteur, tout en insistant sur le levier concernant la santé du cheptel.

L’atelier est placé sous la présidence du ministère des Ressources animales et halieutiques.

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 La 5ème édition de la soirée des « Superwoman » se tiendra le 8 mars prochain à Abidjan, à l’initiative du magazine féminin ivoirien en ligne « Ayana Webnine », a appris l’AIP dans un communiqué parvenu mercredi.

L’objectif de cette soirée et de permettre aux femmes de « s’inspirer les unes des autres afin de se construire », précise le communiqué, ajoutant que durant cette soirée, les participants et les « Superwoman » pourront débattre des points clés à retenir de leurs histoires et de leurs parcours.

Pour l’édition 2017, les nominées « Superwoman » sont les ivoiriennes Michelle Tanon-Lora et Moayé, respectivement enseignante-chercheuse, écrivaine-conteuse, et directrice de salon de coiffure, la franco-malienne Haby Niakaté, journaliste politique, et la franco-tchadienne Sandrine Naguertiga, fondatrice d’une société de services aux porteurs de projets.

La protection du film « les Figures de l’ombre », inspiré de l’ histoire vraie de trois scientifiques afro-américaines ayant permis aux États-Unis de prendre la tête de la conquête spatiale, va clore cette soirée, fait-on savoir.

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L’agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) va réaliser une unité de production d’engrais biologique à base de silicate (Sio3) à Tiassalé, a annoncé son directeur général, Dr Sidiki Cissé.

En visite de travail mardi dans la localité avec une délégation conduite par le président du conseil d’administration, M. Cissé a expliqué que la production de cet intrant se fera en partenariat avec une société Sud-coréenne. « L’objectif visé est l’amélioration de la productivité des exploitations et l’efficacité de l’ANADER », a-t-il indiqué.

Il a ajouté que l’ANADER est engagée dans un contrat avec quelque six riziculteurs du périmètre rizicole de Tiassalé pour mesurer les performances de cet engrais biologique déjà en expérimentation. « Le SI-STAR  (nom commercial de l’engrais) a commencé à montrer ses résultats », ont affirmé les techniciens sur place.

Selon eux, les plantules de riz grandissent plus vite avec le SI-STAR par rapport aux autres engrais et espèrent dépasser la production actuelle qui est de six tonnes à l’hectare.

Production de semences

Le directeur général de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), Dr Cissé Sidiki a annoncé lundi, la production prochaine de semences de riz par le centre de formation à la mécanisation agricole de Grand-Lahou (CFMAG), afin de faciliter l’approvisionnement des producteurs en  semences  de qualité.

«Il y a un gros manque de riz réglementé  pour la semence (…). Nous contribuerons à réaliser avec les conseils de nos agents sur le terrain, à une bonne production de riz en termes de qualité et de quantité dans le pays. », a indiqué le directeur général, au cours d’une visite au CFMAG.

Selon Fofana Lacina, formateur au CFMAG, le centre reçoit des stagiaires qu’il forme aux techniques modernes de culture du riz. Il a par ailleurs signifié que le centre a décidé cette année de lancer ses activités dans la production de semences.

« Nous expérimentons actuellement quatre hectares de riz destiné à la semence en tenant compte des réglementations afin de produire de la bonne semence et non du bon- à-semer. Nous envisageons d’augmenter la production afin de mettre à la disposition de nos populations le maximum de semences », a-t-il indiqué.

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L’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (APECI) salue la mise en liberté provisoire des journalistes et dirigeants d’organes de presse, mais « reste préoccupée par la situation des conditions d’exercice du métier de journaliste en Côte d’Ivoire, car les confrères demeurent toujours poursuivis par la justice ».

Dans un communiqué transmis mercredi à l’AIP, l’APECI demande au procureur de la République « l’abandon des poursuites » engagées contre ces journalistes et responsables de quotidiens qui ont publié des articles en lien avec la récente mutinerie des forces spéciales d’Adiaké.

Coulibaly Vamara, directeur de publication des quotidiens Soir Info et L’Inter, Yacouba Gbané, directeur de publication de l’entreprise de presse Cyclone, éditrice des quotidiens « Le Temps » et « LG Infos », Bamba Franck Mamadou, directeur de publication de Notre Voie, Hamadou Ziao, rédacteur en chef de L’Inter, Ferdinand Bailly, journaliste au quotidien Le Temps et Jean Bédel Gnago, correspondant de Soir Info à Aboisso, ont recouvré la liberté provisoire, mardi, après 72 heures de garde à vue. Toutefois, ils ont été inculpés « d’atteintes à la sureté de l’Etat, à l’incitation des militaires à l’insoumission et à la rébellion », souligne-t-on.

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Au troisième jour de leur interpellation, les six journalistes arrêtés ont été remis en liberté mardi après-midi, mais ils restent toutefois inculpés pour  « divulgation de fausses nouvelles ».

Vamara Coulibaly, Yacouba Gbané, Franck Bamba Mamadou, Hamadou Ziao, Jean Bédel Gnago et Ferdinand Bailly ont été inculpés d’atteintes à la sûreté de l’Etat, à l’incitation des militaires à l’insoumission et à la rébellion.

La plupart des organisations et associations de journalistes, nationales comme internationales, ont appelé dès lundi à la libération des confrères, dénonçant une atteinte à la liberté de la presse.

Selon le procureur de la République, Adou Richard, les journalistes mis en cause ont été interpellés dimanche à 10H et inculpés pour avoir diffusé de « fausses informations » sur la mutinerie des Forces spéciales déclenchée le 7 février.

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