Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Quelque 13 000 souscripteurs des entreprises d’agrobusiness ont été enregistrés deux jours après le démarrage, lundi, de l’opération sur l’ensemble du territoire national, selon un rapport du Trésor public.

L’opération qui s’est bien déroulée dans l’ensemble, a été quelque peu perturbée  le premier jour, par des individus qui ont voulu empêcher le bon déroulement de l’opération, rappelle-t-on.

« Il faut aller très vite  afin de soulager  les  nombreuses populations qui attendent d’être remboursées », confie-t-on au niveau du Comité de veille qui révèle 5000 souscripteurs pour le lundi et 8000, mardi.

L’opération se poursuit jusqu’au samedi dans les 87 sites d’enrôlements retenus à cet effet par le comité de veille.

AIP

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 Un comité national de lutte contre la traite des personnes en cours de création sera très bientôt installé en Côte d’Ivoire, a annoncé mardi la ministre de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité au terme d’une audience accordée au représentant régional de l’Organisation des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Pierre Lapaque.

« Le ministère de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, en collaboration avec d’autres structures, est à pied d’œuvre pour la création de ce comité qui s’inscrit dans le cadre « des actions d’envergure et des efforts consentis par le gouvernement pour lutter contre la traite des personnes », a expliqué à cette occasion le Pr Mariatou Koné à son hôte.

Mme Mariatou Koné a rappelé, en outre, qu’une loi sur la traite des personnes et le trafic des migrants a été votée à l’Assemblée nationale en décembre 2016.

Le représentant régional de l’ONUDC a salué les avancées faites par la Côte d’Ivoire et renouvelé l’engagement de son institution à œuvrer aux côtés du gouvernement, afin que la Côte d’Ivoire se dote à la fois d’outils juridiques et institutionnels pour lutter contre ces deux fléaux qui touchent la jeunesse.

AIP

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Le ministre des Eaux et Forêts, le Général Issa Coulibaly a préconisé mardi, à Abidjan, la régénérescence de la forêt ivoirienne par la création d’essences à croissance rapide, lors d’une rencontre avec une mission de l’Union Européenne, à son cabinet, indique une d’information transmise à l’AIP.

« Nous voulons parvenir à une gouvernance forestière par le FLEGT et nous allons également mettre l’accent sur la recherche scientifique pour avoir des essences à croissance rapide afin de régénérer la forêt ivoirienne. », a confié le ministre qui a affirmé sa détermination « à impulser une volonté politique pour faire avancer les choses » et inverser la tendance à la déforestation en Côte d’Ivoire.

Le Ministre des Eaux et Forêts reconnait qu’il faut des « mesures radicales et une volonté politique » pour que la désertification qui est à nos portes n’advienne pas. Pour cela, il sollicite l’appui de tous les partenaires de la Côte d’Ivoire pour aider au renforcement du cadre réglementaire et institutionnel de gestion de la forêt ivoirienne.

S’inquiétant du rythme de déforestation que connait la Côte d’Ivoire avec des tendances qui le chiffrent à  200.000 ha par an, le chef de la mission François Buisson, a envisagé une rencontre de tous les acteurs engagés dans le processus FLEGT afin d’évaluer le niveau d’avancement des travaux devant permettre à la Côte d’Ivoire de conclure un accord avec l’UE pour une légalité dans l’exploitation, la transformation et la commercialisation des produits bois ivoiriens.

AIP

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L’Etat de Côte d’Ivoire va bénéficier d’un prêt d’environ de 30 milliards de FCFA (50 millions de dollars US) de la Banque mondiale dans le cadre du projet de renforcement de l’alimentation en eau potable en milieu urbain (PREMU).

La signature de la convention a eu lieu lundi à l’immeuble SCIAM, au Plateau, entre le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné, et le directeur des Opérations de la Banque mondiale, Pierre Laporte.

Ce montant est destiné à renforcer l’alimentation en eau potable de huit localités, à savoir Tiassalé, N’douci, N’zianouan (département de Tiassalé), Agboville, Bingerville, Boum, Korhogo et Ferkessédougou.

(AIP)

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Le Centre ivoirien antipollution (CIAPOL) a effectué, le lundi 20 février 2017, une mission dans le village d’Abouakro dans la Sous-préfecture de Bonoua non loin d’Abidjan, pour procéder à l’enfouissement d’une baleine qui venait encore d’échouer sur le littoral ivoirien. Cela fait la quatrième baleine échouée en deux ans que le CIAPOL traite. Cette situation inquiète et mérite qu’on s’y penche sérieusement.

Depuis le samedi 11 février 2017, à minuit, selon le récit des riverains, cet énorme mammifère marin échoué à Assouindé, précisément dans le village d’Abouakro, indique une note d’information du CIAPOL. Ce mastodonte mesurait 12 mètres de long et 4 mètres de large, la tête emportée depuis la haute mer, avec une couleur blanche au niveau du flanc et noir au niveau dorsal.

Le corps du cachalot en état de putréfaction avancée gisait depuis quelques jours devant un restaurant en bordure de mer. Informé seulement une semaine, le CIAPOL a dépêché une équipe en vue de mettre fin au supplice des riverains, suffoquant à cause de l’odeur nauséabonde que dégageait l’animal.

 

A T

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Le président de la République, Alassane Ouattara, a reçu en audience, mardi, à Abidjan, le directeur général du groupe Société générale, Frédéric Oudéa.

Selon une note d’information de la présidence dont l’AIP a reçu copie, M Oudéa a réaffirmé à cette occasion l’engagement de son groupe aux côtés de la Côte d’Ivoire pour le financement de son économie.

Il a rappelé les nombreux projets de la filiale ivoirienne du groupe, notamment les nouvelles initiatives destinées aux entreprises locales à travers une salle de marchés qui apporte tous les services en matière de changes.

Ces projets consistent également en la mise en place d’une équipe dédiée au financement des infrastructures et de grands projets ainsi qu’en la création d’une nouvelle « Banque alternative » avec une marque, appelée « youp », qui permettra d’offrir aux citoyens ivoiriens des paiements sécurisés sans même avoir nécessairement un compte bancaire.

Tous ces projets, selon le DG, traduisent l’ambition de son groupe d’être un « acteur clé » au service de l’économie ivoirienne. Dans ce cadre, il a fait remarquer que cette participation à l’essor de l’économie ivoirienne s’inscrit également dans une perspective plus large, notamment en essayant de tirer partie de tous les flux commerciaux au niveau de la sous- région, en particulier par la mise à disposition des accès aux réseaux internationaux du groupe.

AIP

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L’ancien footballeur international français Bernard Pascal Maurice Lama, est attendu le 03 mars prochain pour parrainer les phases finales de la quatrième édition du championnat inter-écoles de l’institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, avec « la ferme intention » de créer un centre de sport de haut niveau au sein de l’établissement d’excellence.

L’annonce a été faite mardi lors de la réunion préparatoire des compétitions finales par le chef de section sport de l’INP-HB, Bamba Ismaëla. Il a indiqué que cette décision s’inscrit dans une politique générale de développement de sport de la direction de l’INP-HB. « Cette politique coïncide avec celle de l’ex portier du PSG et du Stade Rennais, aujourd’hui âgé de 53 ans, et qui s’est fixé pour mission depuis qu’il a raccroché ses gants, de développer le sport en Guyanne sa région d’enfance et en Côte d’Ivoire », a expliqué Bamba Ismaëla.

Le champion du monde de football 1998 avec la France, Bernard Lama sera accompagné par d’autres sommités du football africain dont Aboulaye Traoré dit Ben Badi, a fait savoir le responsable des compétitions Félix Tiacoh enseignant d’éducation physique à L’INP-HB.

Le championnat inter-écoles institué par le directeur général de l’INPHB, Koffi N’Guessan, vise, à créer une atmosphère de convivialité entre les étudiants des écoles, des filières, et des nationalités différentes. Il s’agit également d’ apprendre aux étudiants le leadership à travers la gestion des équipes, de les amener à accepter de perdre une compétition, à respecter l’adversaire du moment, à gagner un match et partager la victoire avec les vaincus du moment.

Les phases finales de la 4ème édition vont durer deux jours, du 03 au 04 mars et opposeront les finalistes des six écoles de l’INP-HB dans les disciplines de football, basketball, volley-ball, handball dame et homme, natation, gymnastique, de jeux d’échec, taekwondo, de judo, et de tennis de table.
AIP

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 L’Ivoirien Jean-Michel Amonkou, élu vice président du réseau « Africa Magnet » des secrétaires généraux de mairie, zone ouest africaine a annoncé mardi des tournées d’explication de sa nouvelle mission auprès de ses pairs, tant en Côte d’Ivoire que dans la sous région, notamment  au Burkina Faso,  au Mali et au Bénin.

« Je vais rencontrer les secrétaires généraux des mairies de Côte d’Ivoire pour leur expliquer les enjeux de cette nouvelle organisation afin qu’ils y adhérent pour une lutte commune pouvant nous permettre de parvenir à une décentralisation vraie », a indiqué  M. Amonkon qui s’exprimait au cours d’un point de presse à l’Hôtel du district au Plateau- Abidjan.

Selon lui, cette tournée vise à participer à travers des débats, des propositions, des échanges et des expériences aux réflexions menées au sein de l’initiative des cités et gouvernement locaux (UCLG)  d’Afrique.

Ces réflexions porteront sur les questions relatives à la définition,  à la mise en œuvre, au suivi, à l’évaluation des politiques et stratégies des villes et gouvernements territoriaux, particulièrement en ce qui concerne la fourniture des services publics à la population et à l’amélioration de la gouvernance publique.

Le vice-président Afrique de l’Ouest  du réseau  « Africa Magnet » a par ailleurs présenté quelques grandes lignes de son programme notamment l’organisation d’un colloque à Porto Novo au Bénin dans les mois à venir, afin de faire diffuser les bonnes pratiques en matière de gestion des villes et gouvernements territoriaux.

Outre  le Burkina Faso,  le Mali et le Bénin, des rencontres sont prévues dans des pays anglophones de la zone Ouest-Africaine en fin d’année, a-t-il fait savoir.

AIP

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Des professionnels de la filière porcine issus de différentes régions ivoiriennes sont réunis de mardi à mercredi à Abidjan, à l’occasion d’un atelier de lancement des activités de la filière inscrit dans le cadre global du projet FADCI (Filières agricoles durables de Côte d’Ivoire).

Organisé à l’hôtel La Rose blanche (Cocody, Abidjan) par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA, maître d’œuvre), cet atelier est le 2ème d’une série portant sur les filières concernées par le projet (aviculture, maraîcher, porc).

La coordonnatrice du FADCI-SSA, Dr Hélène Coulibaly, a rappelé que depuis le début des années 2000, la Côte d’Ivoire nourrit une réflexion sur la sécurité sanitaire des aliments (SSA). A ce titre, plusieurs études ont été conduites avec l’appui de ses différents partenaires qui ont invariablement conclu à l’obsolescence et l’insuffisance du corpus juridique, des moyens et du niveau de connaissance ainsi qu’à l’inadéquation du cadre institutionnel de la SSA.

La sécurité sanitaire des aliments a donc été hissée au rang de priorité national, d’où la nécessité de renforcer ce système et de créer une agence centrale de contrôle de la SSA de la filière porcine.

En procédant à l’ouverture officielle de l’atelier, le représentant du ministère des Ressources animales et halieutiques, Dr Ketremindie, a souligné l’importance de la SSA pour la filière porcine qui connaît un regain d’activités depuis l’épizootie de la peste porcine en 2015 à San Pedro. L’émissaire du ministre Kobenan Kouassi Adjoumani a toutefois insisté sur la nécessité d’accroître la production nationale car avec un cheptel de 360.000 têtes, celle-ci ne couvre que 15% des besoins.

Tout comme le représentant de l’Agence fraçaise de développement (AFD) Joachim Lezou et le coordonnateur de l’UCP-FADCI Bini Kouassi Kouman, le président de l’Interprofession porcine de Côte d’Ivoire (Interporci), Charles Emmanuel Yacé, s’est réjoui du lancement de ce projet au bénéfice de la filière. Pour lui, l’atelier vise notamment à montrer les principes et instruments d’approche et de maîtrise de la SSA aux acteurs.

D’un montant de 50,5 milliards FCFA, le projet FADCI émane de la 2ème génération du Programme national d’investissement agricole (PNIA 2016-2020) et il est financé par l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D).

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Une mission de la Société japonaise pour la promotion de la science (JSPS), conduite par le directeur de son bureau Afrique, Daisuke Mizoguchi, a présenté lundi des opportunités de bourses accessibles aux niveaux master et postdoctorales à l’université Peleforo Gon Coulibaly (UPGC) de Korhogo.

La JSPS a été présentée comme étant l’une des deux plus grandes structures de financement de la recherche universitaire au Japon. Sa visite à l’UPGC s’inscrit dans le cadre d’une collaboration académique visant à promouvoir la recherche scientifique, a indiqué le président de l’UPGC, le Pr Coulibaly Adama.

Les bourses de la société japonaise sont offertes en partenariat avec 800 universités et institutions de recherche basées aux Japon. D’une durée d’un à trois ans, ces bourses couvrent tous les domaines d’activité, a souligné M. Daisuke. Depuis 1932, de nombreux étudiants et enseignants-chercheurs en ont profité pour aller renforcer leurs capacités au Japon.

Pour en bénéficier, le postulant doit se rendre sur les sites des différentes universités japonaises et réussir à convaincre l’un de ses professeurs de la pertinence de son projet d’étude ou de recherche. Une fois le projet avalisé, le professeur lui-même présente le postulant à la JSPS qui ne fait que débloquer les moyens financiers pour lui permettre de débuter ses recherches, a expliqué M. Daisuke.

Notant que la vocation agricole de l’UPGC s’inscrit « en droite ligne » des missions assignées à la JSPS, le Pr Coulibaly Adama s’est félicité d’une « ouverture énorme » faite à son université qui va ainsi bénéficier de l’expérience japonaise.

AIP

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