Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le gouvernement ivoirien a résolu de soutenir les personnes économiquement démunies ou faible dans la mise en œuvre de  son programme instituant la Couverture maladie universelle ( CMU) , selon le communiqué du conseil des ministres du mercredi.

Les cotisations des personnes concernées seront «  prises en charge par l’Etat, de sorte à garantir effectivement aux populations résidant sur le territoire national un égal accès à la santé », indique le communiqué.

Le montant et les modalités de recouvrement des cotisations dues au titre du régime général de base et du régime d’assistance médicale de la Couverture Maladie Universelle (CMU) ont été adoptés lors de ce conseil.

« Pour faciliter l’accès des populations aux soins de santé, le président de la République a décidé de fixer la cotisation aux différents régimes gérés par l’IPS-CNAM à 1000 F CFA par personne et par mois », précise le document. Une Couverture maladie universelle qui assujettit l’ouverture du droit aux prestations au paiement préalable des cotisations.

AIP

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Une structure panafricaine de l’hôtellerie en ligne, « Jumia Travel » a procédé au lancement, mercredi, d’un service de guichet unique offrant des hébergements,  forfaits et vols, dans le but de faciliter les déplacements en Afrique, selon un communiqué de cette organisation reçu par l’AIP .

«C’est une grande étape pour nous car notre ambition est de démocratiser le voyage, en facilitant le service aux voyageurs et en offrant la meilleure expérience possible. Nous voulons créer un guichet unique sur internet , a déclaré le fondateur de ce site en ligne, Paul Midy dans son message , lors du lancement officiel ce produit , dans leurs différentes représentations africaines.

Cet organisme émettra des réservations de vols intérieurs et internationaux avec des compagnies aériennes internationales, entre autres, Kenya Airways, Qatar Airways, South African Airways et Air Côte d’Ivoire.  Les clients pourront choisir leurs options de paiements, soit la carte de crédit, le paiement en espèce ou mobile, par l’entremise de ce service en ligne. L’appui d’un service client local est disponible 24/24, conclut le communiqué .

AIP

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Reçue en audience jeudi à Abidjan par le président ivoirien, Alassane Ouattara, la ministre ghanéenne des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, Shirley Ayorkor Botchwey, a dit être convaincue que le différend maritime entre son pays et la Côte d’Ivoire sera résolu.

Le conflit maritime qui oppose la Côte d’Ivoire au Ghana relatif à la délimitation de leur frontière maritime commune a connu au cours du mois en cours une évolution. Les deux parties ont présenté leurs plaidoiries orales à la chambre spéciale du Tribunal international du droit de la mer (TIDM), présidée par Boualem Bouguetaia. C’est par l’ordonnance du 12 janvier 2015 que le TIDM a constitué une chambre spéciale pour connaître du différend qui lui a été soumis par un compromis entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, relatif à la délimitation de la frontière maritime commune aux deux pays. Le 27 février 2015, en application du paragraphe 1 de l’article 290 de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, la Côte d’Ivoire avait soumis à la Chambre spéciale du TIDM une demande en prescription de mesures conservatoires à l’effet d’ordonner au Ghana « toutes mesures aux fins de suspension de toutes opérations d’exploration et d’exploitation pétrolières en cours dans la zone litigieuse », rappelle-t-on.

La cheffe de la diplomatie ghanéenne qui était à la tête d’une délégation ministérielle, est venue exprimer la gratitude du président Nana Akufo–Addo à son homologue ivoirien, pour sa présence distinguée à Accra, le 7 janvier en qualité d’invité d’honneur à sa cérémonie d’investiture.

AIP

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On le sait depuis le mercredi 22 février 2017, les remboursements des personnes ayant souscrit aux produits des sociétés dites d’agrobusiness seront remboursées à compter du 28 février. C’est le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, qui l’a annoncé. Mais la grande inconnue dans cette affaire, reste le montant que chaque souscripteur devra recevoir.

Tiers du capital investi

Si le gouvernement reste muet sur la question, il tient tout de même à chaque occasion à préciser que les remboursements se feront sur la base des fonds disponibles. Or ces fonds, selon le groupe de travail ayant enquêté sur ces entreprises, sont estimés à 22,7 milliards de FCFA contre 66 milliards encaissés aux 36.699 souscripteurs identifiés. Ce qui représente seulement 1/3 de l’ensemble des capitaux investis.

Alors que va-t-il se passer concrètement ? « Il ne faut pas préjuger de ce qui adviendra », prévient d’ors et déjà le ministre de l’Economie et des Finances, Koné Adama, qui s’est exprimé, ce jeudi 23 février 2017 dans le quotidien gouvernemental Fraternité Matin. « Après, la mise en place du Comité de veille, deux milliards supplémentaires ont été trouvés. Les recherches se poursuivent », dit-t-il, clarifiant à nouveau que le remboursement se fera « à la concurrence des ressources trouvées dans les comptes ».

Au prorata

Ainsi, le comité de veille se retrouvera avec une somme de 24 milliards à repartir au prorata les montants investis par chaque souscription. Ce qui nous ramène à moins de la moitié des capitaux investis. Même si le ministre Koné Adama prévient que les actifs des promoteurs d’Agro-business seront saisis et cédés afin que les sommes encaissées lors de leurs sessions soient utilisées dans le cadre du remboursement.

Les entreprises d’Agro-business dont les pratiques sont assimilées à « la cavalerie financière » par le gouvernement, proposaient des retours sur investissement allant de 300 à 1000 % au bout de trois à 6 mois à leurs souscripteurs qui ont été attirés à investir leurs économies dans des projets de champs agricoles « clé en main ». Mais après enquête il a été relevé par le groupe de travail une vaste escroquerie qui fonctionnait sous forme de vente pyramidale où les souscripteurs sont payés avec l’argent des suivants.

 

Armand Tanoh 

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La Diplomatique d'Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) apprend, de sources concordantes, le décès de l’imam El Hadj Brédji Ibrahim, aumônier principal de la mosquée de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), survenu dans la nuit de mercredi à jeudi. Souffrant depuis quelques mois d'une maladie pernitieuse, le guide religieux a rendu l'âme, laissant une communauté musulmane de la MACA inconsolable.

El Hadj Brédji Ibrahim était connu pour son franc-parler et son courage à aborder publiquement ou lors de ses sermons certains sujets considérés comme tabous par ses pairs. Il est originaire de Lakota, d'ethnie Dida, un peuple du Centre-ouest ivoirien à majorité chrétienne. La communauté musilmane de Côte d'Ivoire perd à travers cette disparition, un grand guide qui a passé toute sa vie de religieux à reconvertir des prisonniers, ou personnes en conflits avec la loi, à l'islam. La rédaction de LDA présente ses condoléances à toute la communauté musulmane de Côte d'Ivoire.

Armand Tanoh 

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La Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) a organisé mercredi une campagne de sensibilisation sur l’Ecole obligatoire à l’école primaire publique Pk 18 BAD située dans la commune d’Abobo (Abidjan Nord), en vue de vulgariser le droit à l’Education.

« Cette campagne s’inscrit dans le cadre de la contribution de la Commission à la promotion du droit à l’éducation et au renforcement de la protection des droits de l’homme », a expliqué la présidente de la CNDHCI, Namizata Sangaré. Elle a précisé que dans le cadre du servie public de l’enseignement, « la scolarisation est obligatoire pour tous les enfants des deux sexes âgés de six à seize ans ».

Mme Sangaré a fait savoir que  le droit à l’Education est non négociable parce qu’il est « un droit fondamental et obligatoire », tout en invitant les parents dont les enfants atteignent l’âge de six ans à les inscrire dans un établissement scolaire. Tout en s’assurant de l’assiduité de leurs enfants jusqu’à l’âge de 16 ans avec un encadrement rigoureux et de qualité et éviter aux jeunes filles de contracter des grossesses en milieu scolaire.

Le chef du projet de la campagne de sensibilisation sur l’Ecole obligatoire, le commissaire Koffi Assienin, pour sa part, a annoncé que la CNDHCI envisage de parcourir six villes de l’intérieur du pays, à savoir Tanda, Dabakala, Guiglo, Sirasso, Worofla et Nassian pour sensibiliser les parents d’élèves.

Vingt-huit groupes focaux seront mis en place pour poursuivre la sensibilisation et la vulgarisation de la loi n°2015-635 du 17 septembre 2015 portant sur l’Ecole obligatoire en Côte d’Ivoire, adoptée par l’Assemblée nationale.

L’article 17-1 de cette loi stipule que le parent qui viole l’obligation de scolarisation prévue par la présente loi est puni d’une peine d’emprisonnement de deux à six mois et d’une amende de 50000 à 500000 francs CFA ou de l’une de ces deux peines seulement.

AIP

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Une cinquantaine d’enseignants syndicalistes de la Côte d’Ivoire, de la République démocratique du Congo et d’Haïti prennent part, de mardi à vendredi, à un atelier d’échanges et de partage d’expériences visant à renforcer les capacités des enseignants et de leurs organisations pour participer efficacement au dialogue social engagé avec les gouvernants sur les politiques destinées à améliorer l’efficacité de l’enseignement et la qualité de l’éducation dispensée aux élèves.

Au terme de cet atelier, il sera question d’élaborer une approche ou un cadre générique en vue de favoriser le développement professionnel des enseignants en fonction et leur permettre de participer efficacement au dialogue social afin d’orienter les réformes des politiques enseignantes.

Pour le représentant de l’UNESCO, Yao Ydo, la qualité de l’éducation ne peut se faire sans les enseignants. Les standards internationaux qui sont d’au moins 850 heures par an, constituent la condition sine qua non de cette qualité de l’enseignement et pour y parvenir, précise-t-il, il faut un dialogue franc et constructif entre les responsables de l’éducation et les enseignants.

« L’expérience des pays comme la RDC et Haïti pourra faciliter la situation en Côte d’Ivoire », a-t-il dit.

Le  directeur du bureau de l’UNESCO à Abuja, Edem Adubra, a estimé que le partage d’expériences et des résultats en plénière et en ateliers permettra de toucher la question du bon fonctionnement du système éducatif ivoirien au regard des perturbations enregistrées au cours de cette année scolaire.

Au nom de la ministre de l’Education nationale de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, le préfet de Grand-Bassam, Amakou Kassi Gabin, a salué cette initiative de l’UNESCO d’appuyer la recherche de la qualité de l’enseignement dans les huit pays d’Afrique visés par ce projet, à savoir la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra-Leone, le Bénin, le Mali, le Sénégal et l’Ouganda.

Cet atelier de l’UNESCO est organisé en partenariat avec l’Internationale de l’éducation (IE) avec un financement du Partenariat mondial pour l’éducation (PME).

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Le maire de Bouaflé, Dr Léhié Bi Lucien, a annoncé mercredi, l’installation imminente d’une antenne de l’Institut national d’hygiène publique (INHP) et celle d’une banque de sang en 2018, lors de la présentation de vœux du Nouvel An des agents municipaux organisée à la salle de mariage de la mairie.

« Nous nous sommes battus pour avoir l’accord du directeur de la Santé et de l’Hygiène publique et nous avons trouvé un bâtiment qui va abriter l’antenne », a fait savoir Dr Léhié Bi Lucien. Il a déploré le déplacement des populations dans les villes voisines pour se faire vacciner contre la rage, en cas de morsures de certains animaux.

Le maire s’est également félicité du projet d’installation d’une banque de sang et a souligné l’implication des religieux dans la réalisation de ce projet qui viendra soulager les populations, victimes fréquentes du manque de sang dans la région. Il a également souhaité la construction d’une clinique dotée d’un plateau technique de pointe, capable d’accueillir les malades sans qu’ils se rendent dans les autres villes pour se faire soigner.

« Il faut que toutes ces infrastructures de santé soient présentes à Bouaflé et cela peut se faire si nous travaillons dans la cohésion, la paix et dans l’hospitalité », a-t-il fait savoir.

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Les victimes de guerre de la région du Haut-Sassandra se sont rassemblées mercredi, à la place pétanque de Daloa, pour demander que réparation leur soit faite.

« Nous demandons au président de la République de penser à nous, nos enfants ne peuvent plus aller à l’école, nos plantations sont à la merci de certaines personnes. Nous voulons dire aussi que les victimes sont à Daloa et ce matin (mercredi), nous voulons réparation », a indiqué le porte-parole des victimes de guerre de Daloa.

Venus des départements de Vavoua, de Zoukougbeu, d’Issia et de Daloa, ces manifestants sollicitent la pitié du chef de l’Etat pour que quelque chose soit fait à leur endroit. « Nous sommes fatigués, on ne sait plus à quel saint se vouer. Que le président de la République ait pitié et qu’il ait un grand cœur à notre endroit », a supplié le porte-parole.

AIP

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Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, a exprimé mercredi à Abidjan, son « ferme soutien » à son allié au sein du RHDP, le président de la République Alassane Ouattara, face à la situation sociopolitique maussade dans le pays notamment engendrée par des mutineries à répétition et une longue grève conduite par des fonctionnaires et agents de l’Etat, en début d’année.

De retour à Abidjan après près d’un trimestre passé à Daoukro, son village, le président Bédié était venu prendre des nouvelles du pays auprès du chef de l’Etat, « son frère » et particulièrement  en savoir un peu plus sur les faits ci-dessus évoqués qu’il a qualifié de regrettables.

Reçu au palais de la présidence, au terme des échanges, il a marqué sa solidarité. « Je suis venu pour soutenir mon frère le président et de façon ferme, pour l’encourager pour qu’il tienne bon car la Côte d’Ivoire a besoin de la paix », a-t-il déclaré.

Il a reprouvé, concernant les mutineries, le choix opéré par les militaires de revendiquer en brandissant des armes. Évoquant la grève des fonctionnaires observée du 9 au 29 janvier, le président du PDCI a préconisé la patience, estimant que l’heure n’est pas encore au partage.

« Il faut d’abord créer les richesses avant de les partager », a-t-il  fait remarquer, avant de traduire sa satisfaction quant à la conduite des affaires de l’Etat. « J’ai été très heureux de venir le voir (le Président Ouattara) et je le quitte en étant rassuré que le navire tient bon », a conclu Henri Konan Bédié.

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