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Le président sénégalais Macky Sall a annulé les deux requêtes que l’ancien chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, avait déposées auprès de la Cours de justice de l’Union économique ouest africaine (Uemoa), pour l’interdiction de l’huile de palme de la Côte d’Ivoire produite par la SIFCA, un groupe agro-industriel ivoirien, au Sénégal, à cause de sa forte teneur en acide gras (50%).
L’agent judiciaire de l’Etat, représentant le Sénégal à l’audience de la Cour de justice à Ouagadougou, a remis, mardi, une lettre de désistement du Sénégal par rapport au contentieux à la dite Cour. Cette décision signifie que le Sénégal va désormais importer de plus belle de l’huile de palme ivoirienne.
Selon le journal l’OBS, qui relaie cette information, Macky Sall a annulé ce recours pour maintenir des relations huilées avec ce poids lourds dans l’économie de l’espace Uemoa. Avec la libération du marché communautaire, l’Uemoa a invité le Sénégal à retirer la fixation à 30 % du volume d’acides gras saturés, rapporte également le site Finantial Afrik.
AIP
Le commissaire chargé de l’Energie et des Mines de la Commission de la CEDEAO, Dr Morlaye Bangoura, a invité les participants à la réunion de validation du rapport final de l’étude de faisabilité pour l’extension du réseau du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest à analyser ce rapport et à l’amender pour aboutir à un rapport comblant toutes les attentes.
Cette rencontre, ouverte mercredi au siège de ladite Commission à Abuja, au Nigeria, a pour objectif d’analyser le rapport final de l’étude en vue de son approbation, et de développer un plan d’actions pour sa mise en œuvre.
Elle se propose de recueillir les observations et recommandations des participants sur certains aspects, notamment les concepts de tracé pour le réseau de pipeline devant être mis en place pour la connexion des autres Etats membres, les caractéristiques du réseau et le coût du projet, ainsi que le prix du gaz livré.
Par ailleurs, les participants vont définir les actions qui devront être menées dans le cadre du développement du projet y compris les délais, les responsabilités et les coûts éventuels.
C’est en avril 2015, sur recommandation des leaders ouest-africains, que la Commission de la CEDEAO a démarré une étude de faisabilité pour l’extension du réseau de gazoduc de l’Afrique de l’Ouest.
Pour Dr Bangoura, cette étude permettra aux autres Etats membres de la CEDEAO qui ne sont pas liés par le Traité du Gazoduc de bénéficier de cette source d’énergie propre et bon marché, et de soutenir la création d’un marché de l’énergie dans l’espace communautaire.
AIP
La note finale des activités du Don de gouvernance et de développement institutionnel (DGDI) est satisfaisante dans la cadre de sa mission d’appui au gouvernement pour la mise en œuvre des reformes visant à renforcer la bonne gouvernance, estime la coordonnatrice de ce projet, Mme Yao Madeleine.
A l’atelier de clôture du projet DGDI, jeudi au plateau, la coordonnatrice a relevé qu’avec une dotation initiale de 6,5 milliards F CFA, un appui budgétaire de 5,17 milliards F CFA et un financement additionnel de 2,5 milliards F CFA, ce projet institué en 2008 et financé par la Banque mondiale a permis des reformes qui ont apporté des transformations quantitatives et qualitatives aux bénéficiaires, par l’amélioration de leur performance.
Le DGDI a apporté son appui à l’amélioration de la gestion des finances publiques, de la gestion du secteur pétrolier en amont, dans le secteur café-cacoa et pour l’amélioration de l’accès du public à l’information économique et financière.
Au terme de huit années d’exécution, le DGDI enregistre ainsi un taux d’engagement et de décaissement de 100% au niveau du financement IDA (Association internationale de développement) et de l’appui budgétaire. Quand au niveau du financement additionnel, on note un taux d’engagement de 100% pour un taux de décaissement de 84%.
Pour le chargé de projet de la Banque Mondiale, Robert Yungu, il y a une juste amélioration de la gouvernance en Côte d’Ivoire avec des avancées notables au niveau de la transparence économique.
Une deuxième phase du projet DGDI est en cours d’élaboration, avec une sollicitation d’autres partenaires pour le renforcement des fonds, notamment l’Agence française de développement (AFD), la Banque africaine de développement (BAD), a assuré le directeur de cabinet du ministère de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly.
AIP
Le ministère de la Salubrité, de l’Environnement et de Développement durable a organisé, jeudi, à Abidjan, un atelier consacré à la validation de la proposition de projet « Agriculture zéro déforestation » à soumettre au Fonds vert pour le climat (FVC).
La Côte d’Ivoire a adhéré en 2011 au mécanisme international de Réduction des émissions de gaz à effet de serres issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+) dont la phase de préparation a consisté à l’élaboration d’une stratégie nationale dans le but de proposer des activités et projets transformationnels visant à restaurer le capital forestier et à améliorer les conditions de vie des communautés.
La mise en place de cette stratégie a nécessité l’élaboration d’un cadre national d’investissement et la mobilisation des ressources.
Sous la supervision du cabinet international Flora fauna & man, le Secrétariat exécutif du REDD+ a élaboré une première mouture de proposition de projet qui a fait l’objet de consultations en février dans six régions (Bondoukou, Abengourou, Agboville, Man, daloa, Bouaflé et Abidjan). Ces consultations ont permis de recueillir les recommandations et observations pertinentes que la centaine de participants à l’atelier d’Abidjan doivent intégrer dans la proposition finale du projet qui sera soumis au FVC.
AIP
Le bitume de l’axe Bouna-Bondoukou long de 176 km, portion de la route nationale A1 a commencé à se dégrader, a constaté l’AIP jeudi, lors d’un parcours sur ce tronçon.
Ouverte à la circulation en 1998, cette route au fil du temps se dégrade. Son bitume par endroit est fissuré, laissant apparaître ça et là des crevasses ou encore des nids de poules causant bien de désagréments aux automobilistes qui, pour la plupart, sont les transporteurs de poids lourds faisant la ligne Bouna-Abidjan.
« Si l’Etat peut commencer à arranger cette route, au lieu d’attendre que ça soit totalement gâté, ça va beaucoup nous aider », affirme un chauffeur de gros camion, Ouattara Daouda qui souligne également avoir été victime de deux sorties de route sur le même tronçon.
AIP
Le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné, a annoncé, mercredi, que le début probable du remboursement du capital initial des souscripteurs de l’Agrobusiness sera le 15 mars, selon un calendrier proposé par le comité de veille.
« Etant donné le volume des contrats reçus et de l’importance cruciale de disposer de listes fiables, le comité de veille a proposé au gouvernement la date du 15 mars pour procéder au remboursement du capital initial investi par chaque souscripteur selon les ressources disponibles sur les comptes bancaires des sociétés d’Agrobusiness », a déclaré Adama Koné, dans un communiqué parvenu à l’AIP.
Expliquant que l’heure est à « la vérification et à la validation de la liste des souscripteurs », le ministre de l’Economie et des Finances a souligné que le comité de veille s’attèle à affiner les données afin de disposer d’informations pertinentes et satisfaisantes, après le recoupement avec les autres sources d’informations identifiées (listes obtenues à partir de données fournies par les banques, celles recueillies par la police économique sur la base des matériels saisis et celles élaborées par les représentants des souscripteurs organisés sous forme de groupements).
Selon le rapport du groupe de travail, le phénomène touche au moins 36 699 personnes (et contrats), pour un montant estimé à 66 milliards de FCFA et correspondant au capital investi par les souscripteurs des 27 sociétés identifiées au 06 janvier 2017. Alors que « sur la base des données provisoires actuellement disponibles, le nombre total de souscriptions recensées à Abidjan s’élève à 52 081 contrats et à l’intérieur du pays à 13 125 contrats, soit un total de 65 206 contrats (et non de souscripteurs) pour un montant global de 103 738 802 076 FCFA bruts (comprenant des RSI et des remboursements déjà effectués) », a-t-il déclaré.
Du 20 au 25 février 2017, sur instruction du conseil des ministres, le comité de veille sur le secteur de l’Agrobusiness avait réalisé l’opération de recensement des souscripteurs dans les 47 sites de l’intérieur du pays et les 10 sites d’Abidjan.
AIP
Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a échangé avec le PDG du Groupe Air France - KLM, Jean-Marc Janaillac, jeudi 2 mars 2017 au Palais de la Présidence de la République d’Abidjan.
Au terme de l’entretien, M. Janaillac a indiqué que ceux-ci ont porté sur le développement d’Air France–KLM à Abidjan et en Côte d’Ivoire. Dans ce cadre, il a dit avoir fait remarquer qu’Abidjan est la seule ville d’Afrique où sa compagnie assure deux vols quotidiens et où un Airbus 380 est exploité.
Il a ajouté que son Groupe avait l’intention de poursuivre dans cette voie de développement en Côte d’Ivoire. Tout en révélant qu’Air France – KLM était prête à accompagner, à la fois aux plans opérationnel, financier que commercial, le développement de la Compagnie aérienne nationale, Air Côte d’Ivoire. Une compagnie qui, selon M. Jean-Marc Janaillac, se développe ‘’fortement’’ dans la région.
Air Côte d’Ivoire
Dans ce sens, le premier Responsable du Groupe Air France – KLM a affirmé avoir été rassuré de l’appui du président de la République et des autorités ivoiriennes pour la poursuite de la collaboration entre sa Compagnie et Air Côte d’Ivoire. Cela, a-t-il souligné, au bénéfice des relations franco-ivoiriennes d’une part, mais aussi des entreprises ivoiriennes et des sociétés françaises présentes en Côte d’Ivoire, d’autre part.
En termes d’accompagnement d’Air Côte d’Ivoire, M. Jean-Marc Janaillac a annoncé notamment la contribution de son Groupe à l’augmentation du capital de la compagnie aérienne nationale ivoirienne et l’extension du réseau de dessertes des deux compagnies en Afrique, à partir du Hub d’Abidjan. A cet égard, le Président du Groupe Air France – KLM a précisé qu’au cours de son séjour à Abidjan, il rencontrera les dirigeants d’Air Côte d’Ivoire pour voir ‘’concrètement’’, les actions qu’ils pourraient mener ensemble.
Etat ivoirien, actionnaire majoritaire
L’État ivoirien reste depuis 2015 l’actionnaire principal d’Air Côte d’Ivoire avec 55,8 %, à côté de la compagnie Air France-KLM 10,8 %. La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a possède quant à elle 7,7 % du capital, quand l’entreprise privée ivoirienne Golden Road Investments dispose de 15 %. 10,7 % restants appartenant à des investisseurs privés.
Armand Tanoh
Les Forces spéciales, positionnées à Tengréla depuis juin 2015 à la suite d’attaques de groupes djihadistes dans des localités maliennes proches de la frontière ivoirienne, se sont retirés du département, a constaté mardi l’AIP.
Leur camp, situé aux encablures du lycée moderne de Tengréla, est à présent vide. Le départ du détachement, dans la nuit de lundi à mardi, est diversement apprécié par les populations.
Pour certains habitants de la ville, la proximité des militaires avec les élèves n’était pas bonne. « Pour preuve, lors de leur mouvement d’humeur le 07 février, ils ont tiré pendant quelques minutes des coups de feu en l’air qui ont perturbé les cours au lycée. Leur présence en ces lieux n’était pas bonne pour la quiétude dans l’établissement », a relevé un enseignant du lycée.
D’autres s’interrogent sur le motif de leur départ. « La situation s’est-elle stabilisée pour que leur hiérarchie les retire ? Nous ne sommes pas rassurés d’autant plus que les groupes djihadistes continuent de sévir au Mali et au Burkina Faso voisins. Avec les Forces spéciales, on se sentait plus en sécurité », évoquent-ils.
D’autres encore se demandent si ce retrait a un lien avec les récents mouvements d’humeur des soldats de janvier et février. « Est-ce une sanction ? » s’interrogent-ils.
Selon des sources militaires, les Forces spéciales pourraient être remplacées par un autre détachement des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI).
AIP
Un portail sur l’information environnementale de la zone côtière ivoirienne est désormais disponible en ligne, a fait savoir le sous directeur de la planification, du suivi et l’évaluation à l’Agence nationale de l’environnement (ANDE), Dr Cissé Mamadou, lors d’une session de vulgarisation de ce géoportail, auprès des acteurs des médias, ce mercredi, à Cocody.
Ce géoportail comprend une base de données documentaires et géographiques avec 48 indicateurs émanant des villes de la zone côtière, à savoir, Grand Bassam, Grand Lahou, San Pedro et Port Bouet. Des informations recueillies auprès de structures nationales qualifiées sont publiées sur le site www.sgcie, a précisé Dr Cissé à l’endroit des hommes de médias.
Cet atelier de formation se veut un outil de dissémination de l’information environnementale pour la rendre accessible aux populations, à travers ce projet de renforcement du système de gestion de l’information environnementale (SGIE), a-t-il ajouté.
Ce projet vise, par ailleurs, à résoudre le faible niveau de sensibilisation et de connaissances dans ce secteur connu pour ces données et informations environnementales dispersées, souvent anciennes, partielles et difficiles d’accès pour les utilisateurs, selon la chef du service informatique de l’Agence nationale de l’environnement (ANDE), en référence aux contraintes intersectorielles évaluées par un processus auto-évaluation des capacités, initiées en 2004, lors des conventions de Rio en 2004 .
Ce programme piloté par l’ANDE est mis en oeuvre par le ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable (MINSEDD) avec l’appui du PNUD et du Fonds pour l’environnement Mondial (FEM) .
AIP
Le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné, fera dans les heures à venir une déclaration à propos du sujet des entreprises d’agrobusiness pour notamment faire le point sur le processus de remboursement des souscripteurs en cours, a annoncé la porte-parole adjointe du gouvernement, Anne Désirée Ouloto.
Dans l’attente toutefois des précisions de son collègue Mme Ouloto a indiqué qu’après l’enregistrement des souscripteurs au Trésor, dans le cadre des remboursements, l’heure est à « la vérification et à la validation de la liste des souscripteurs ».
La ministre de la Salubrité de l’Environnement et du Développement durable rendait compte d’un conseil des ministres tenu ce mercredi.
AIP