Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
Un atelier international organisé par la commission de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) veut la modernisation des services postaux dans cette partie de l’Afrique.
Ce rendez-vous de haut niveau vise l’exploitation des Technologies de l’information et de la communication (TIC) pour la modernisation et la transformation des opérateurs postaux nationaux et le développement de nouveaux services en vue de la réalisation d’une économie numérique effective en Afrique de l’Ouest, indique-t-on.
Un virage numérique que la poste doit exploiter au maximum pour le bien-être de toute la population Ouest Africaine; qu’elle soit urbaine ou rurale, selon la présidente du conseil d’administration de la conférence des postes des états de l’Afrique de l’Ouest (CPEAO), Betty Aichatou, présente à ce séminaire.
Pour le président du Forum pour la recherche et le développement des services postaux en Afrique (FRDPA), Moussibahou Mazou, dans son allocution à la cérémonie d’ouverture, « à l’ère du digital, les postes africaines peuvent aussi largement contribuer à lutter contre la pauvreté en donnant accès à des services financiers et non financiers de proximité sûrs et peu coûteux », a-t-il dit.
Et ce, grâce à l’étendue de son réseau, un atout qu’elle doit mettre à profit pour participer pleinement à l’inclusion financière, selon le directeur général de l’agence de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou.
Les thèmes sur « l’inclusion financière et le commerce électronique » seront abordés, mercredi et jeudi. La journée du vendredi sera consacrée au colloque du Fonds pour la recherche et le développement postal en Afrique (FRDPA) sur le thème: «L’utilisation des TIC au service des opérations et produits postaux, à l’hotel Nsa de Grand-Bassam.
La Conférence des postes de l’Afrique de l’Ouest (CPEAO) et le gouvernement de la Côte d’Ivoire à travers le ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste et l’ARTCI sont les initiateurs de cette manifestation.
Une réunion des ministres de la zone franc CFA est prévue en avril 2017 à Abidjan, dans un contexte marqué par de vives critiques d'activistes et intellectuels africains à l'encontre cette mannaie; certains réclamant une abolition pure et simple du franc CFA, quand d'autre en souhaitent une réforme estimant qu'elle ne permet plus à ses pays utilisateurs d'avoir une économie compétitive.
Recevant son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, le mercredi 15 mars 2017 à Paris, le chef de l'Etat français François Hollande "a réaffirmé son ouverture à toutes les propositions que les Etats membres de la zone pourraient formuler à cette occasion, rappelant que cette monnaie (arrimée à l'Euro par une parité fixe) et cette zone appartenaient aux pays qui la composent", indique un communiqué de l'Elysée transmis à La Diplomatique d'Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net).
Rappelons que la zone Franc comprend 14 pays d'Afrique subsaharienne (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, Centrafrique et Tchad). Le quinzième membre est l'archipel des Comores.
Autres sujets
M. Hollande a confirmé le soutien de la France aux efforts de la Côte d’Ivoire en matière de restructuration des forces de sécurité, en particulier dans leur préparation au déploiement dans le cadre d’opérations de maintien de la paix des Nations Unies ou de l’Union africaine. Il a indiqué que les éléments français au Sénégal et les Forces Françaises en Côte d’Ivoire mettaient en œuvre cette coopération. Il a confirmé que la France poursuivrait, près d’un an après les attentats de Grand-Bassam, ses actions de formation au profit des forces ivoiriennes compétentes en matière de lutte anti-terroriste.
François Hollande s’est également félicité de l’avancement rapide du processus d’annulation et de conversion de la dette ivoirienne, initié en juillet 2012 et qui a permis le financement de nombreux projets dans les secteurs de l’éducation, de la santé, du développement rural, des infrastructures ou encore de la justice et de l’Etat de droit.
Les deux chefs d’Etat se sont félicités que la Côte d’Ivoire soit désormais éligible aux crédits européens du Fonds fiduciaire d’urgence en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration.
Enfin, les deux Présidents ont évoqué plusieurs dossiers internationaux. S’agissant du Mali, ils ont salué les avancées que constituent la mise en œuvre des premières patrouilles mixtes entre signataires de l’accord de paix et de réconciliation, mais aussi la mise en place d’autorités intérimaires dans plusieurs des régions du nord du Mali.
Le chef de projet de l’agence de coopération internationale Japonaise (JICA), Takachi Yoshimura, a annoncé le démarrage des travaux de construction du débarcadère et du marché à Sassandra à partir du 22 mars, rapporte l'AIP. Takachi a fait cette annonce le lundi 13 mars 2017 lors d'un visite du site devant abriter le nouveau marché de cette ville côtière du sud-ouest ivoirien. Il s’est dit également dit satisfait de l’avancée des travaux de construction de la plateforme. La délégation japonaise, arrivée dimanche, va s’installer durant trois ans dans cette zone balnéaire pour ces travaux.
16 milliards
D’un coût global de 16 milliards de FCFA dont 15 milliards de FCFA financés par le Japon, ces projets viendront soulager les populations de la capitale régionale du Gbôklè, dont la pêche demeure la seconde activité économique après l’agriculture.
Il s’agira d’abord, pour ces travaux, de la construction d’un grand marché au quartier PK3, vers la brigade de gendarmerie, où vont être transférés tous les occupants de l’actuel centre commercial de la ville située en bordure de l’océan atlantique. Puis, de la réalisation d’un débarcadère au niveau de la zone commerciale qui, une fois libérée, va être réaménagée pour abriter une station d’essence pour les pêcheurs, des magasins de stockage de poissons et des produits de pêche, des chambres froides, etc.
La ville de Sassandra, rappelle-t-on, fut une ville portuaire avant la création du port de San Pédro. Mais la localité a malgré ce fait gardé sa réputation de ville aux eaux maritimes riches en poisson.
Armand Tanoh
Des jeunes filles, susceptibles d’être scolarisées dont l’âge varie entre 8 et 15 ans, vendent tous les jours à la criée des sachets d’eaux à la grande gare routière de Grand Lahou (Sud, région des Grands ponts), a constaté l’AIP.
« J’ai huit ans et je ne vais pas à l’école. J’habite chez mes parents et j’ai commencé à vendre les sachets d’eau depuis l’année dernière dans le mois de janvier. Actuellement, ma maman est à la maison avec mes autres frères. Chaque jour, j’arrive à vendre 30 sachets. Nous sommes nombreuses et il faut courir beaucoup lorsque les cars sont stationnés au corridor sur la côtière. Si tu ne cours pas, tu ne vends pas assez de sachets. Nous vendons le sachet à 50 francs CFA », confie S.A.
B.S, âgée de 14 ans, habite à deux kilomètres de la gare routière et se réveille à 5h du matin. Elle prend ensuite le chemin de la gare et ne rentre que le soir. « Nous avons peur car souvent des voitures personnels stationnent et nous demandent de monter moyennant l’achat de toute notre marchandise », révèle-t-elle.
Face à la souffrance de ces fillettes, A.T, chargeur à la gare apporte une assistance financière. « Il m’arrive de leur remettre, 600 FCFA qu’elles peuvent partager à cinq. Malheureusement nous ne connaissons pas leurs parents parce qu’elles refusent d’indiquer leurs lieux d’habitation », déplore-t-il.
La politique de scolarisation obligatoire (PSO), initiée par le gouvernement, vise à donner à toutes les filles et à tous les fils du pays (de 6 à 16 ans) le droit à l’éducation, à une formation de qualité. Ce projet va coûter 700 milliards de F CFA, dont une grande partie sera destinée à payer les salaires de près de 5.000 instituteurs et professeurs de collèges à recruter, relève-t-on.
AIP
Le procès aux assises des disparus de l’hôtel Novotel a enregistré mardi, le désistement de 14 témoins sur les 16 appelés à témoigner, selon des autorités du tribunal de Première Instance de Yopougon (ouest d’Abidjan).
Seuls deux témoins se sont présentés à la barre. Face à cette défection massive, le président de la Cour, Mourlaye Cissoko, a voulu en connaître les raisons. »Nous constatons avec vous, monsieur le président, leur absence. Mais nous ferons notre possible pour qu’ils soient tous présents à la prochaine audience », a promis le procureur général, Souleymane Koné.
Huit militaires dont le général Dogbo Blé Brunot, ex-commandant de la Garde républicaine, et deux civils sont poursuivis en assises depuis le 21 février 2017, pour avoir « enlevé, séquestré et assassiné », le 4 avril 2011 à l’hôtel Novotel du Plateau, l’opérateur économique français Yves Lambellin, le directeur de l’hôtel Novotel d’Abidjan, Stéphane Frantz Di Rippel, le Béninois Raoul Adeossi ainsi que le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de l’entreprise Sania, filiale du groupe Sifca.
AIP
La Croix rouge de Côte d’Ivoire dispose désormais d’une application mobile, « Connectik » qui a fait l’objet d’une présentation lundi lors du lancement à Abidjan de la 9ème conférence panafricaine des sociétés croix rouge et Croissant rouge d’Afrique, en présence du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Raymonde Goudou.
La présidente de la société nationale Croix-Rouge de Côte d’Ivoire, Souaré Kandiata a expliqué que l’objectif de cette application est de développer les capacités de la structure dans son pays en terme de secours, d’assistance et de prévention de proximité à l’endroit des communautés vulnérables.
Le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné, présent à cette cérémonie, a salué les actions de la croix rouge sur le territoire national, espérant que cette application va permettre aux usagers de bénéficier de façon préventive des services offerts par le CICR.
La 9ème conférence panafricaine des sociétés Croix rouge et Croissant rouge d’Afrique va se tenir à Abidjan du 09 au 12 avril, à l’hôtel Sofitel Ivoire (Abidjan) autour du thème « Investir en Afrique », rappelle-t-on.
Le ministre ivoirien du Transport, Amadou Koné, a plaidé lundi, à Ouagadougou, pour le renforcement de la coopération avec le Burkina-Faso en matière de transport afin de permettre aux deux compagnies de transports à savoir Air Burkina et Air Côte d’Ivoire de réduire leur coût d’exploitation, rapporte l’agence de presse du Burkina-Faso.
«Nous avons commencé à travailler ce matin avec le ministre des Transports du Burkina (Souleymane Soulama) et il était donc important pour nous de venir rendre une visite de courtoisie au Premier ministre (Paul Kaba Thiéba)», a affirmé M. Amadou Koné.
Il a précisé que leur entretien a porté sur la réhabilitation et le prolongement du chemin de fer Ouaga-Abidjan, sur le transport aérien et maritime, la fluidité routière, sur le corridor Abidjan-Ouagadougou à travers le projet de construction de l’autoroute. Ils ont également envisagé le renforcement de la coopération dans le secteur aérien, entre Air Côte d’Ivoire et Air Burkina afin de rendre supportables les coûts d’exploitation pour les différentes compagnies.
Amadou Koné effectuait sa première visite officielle au pays des hommes intègres, note-t-on.
Une maison s’est écroulée sur une sexagénaire et ses trois petits enfants à Brindoukro, dans le département d’Agnibilékrou. Selon des témoins, l’appartement vieillissant a cédé lundi, aux environs de 5H du matin, au moment où la maisonnée était encore endormie, faisant un blessé grave.
L’infortuné garnement a été conduit d’urgence au centre de santé urbain de Manzanouan pour sa prise en charge.
(AIP)
Le délégué pays du Groupe CFAO en Côte d’Ivoire, Fabrice Le Creisquer, a été reçu en audience, le mardi 14 mars 2017 par le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, à la Primature, au Plateau (Abidjan).
Brasserie Heineken et Playce Riviera
M. Le Creisquer a présenté les projets réalisés par son groupe en Côte d’Ivoire, notamment le centre commercial Playce à Marcory dont les activités ont démarré fin 2015. Il a également abordé d’autres projets dont la brasserie Heineken et des investissements en cours de réalisation au PK 25. L’ouverture de cette usine, a-t-il signalé, est prévue début 2018.
Selon Fabrice Cresquier, l’ouverture d’un deuxième centre commercial Playce, celui en cours de construction à la Riviera (Cocody, route de Bingerville), se fera dans quelques mois, tandis que des projets dans les nouvelles technologies, dans la distribution médicale sont prévus.
100 milliards investis dans Brassivoire
« Ces investissements de plusieurs milliards francs permettront de créer des milliers d’emplois en Côte d’Ivoire, principalement à Abidjan et ensuite à l’intérieur », a salué le délégué pays de la CFAO. Ce sont 100 milliards de francs CFA qui ont été investis notamment dans le cadre des projets du groupe Brassivoire dont la bière Ivoire a été lancée en novembre dernier, selon le directeur de cette entreprise, Alexander Koch.
Le Groupe CFAO est une entreprise française du secteur de la distribution spécialisée automobile et pharmaceutique. Sa présence dans 34 pays du continent africain est complétée par un réseau dans les collectivités territoriales d’Outre-Mer, au Danemark, au Portugal, en Italie, en Inde, au Vietnam et au Cambodge.
Armand Tanoh
Un calme précaire est constaté mardi à Azaguié, à une trentaine de km d’Agboville, suite à des affrontements intercommunautaires, la veille, qui ont fait un mort et des blessés dont le député Ekissi Alain.
L'on note, selon l'AIP, une présence remarquée des militaires et de la police assurant la sécurité des lieux se faisait sentir dans la ville, notamment au niveau du marché où des traces des affrontements étaient encore perceptibles avec des étales renversées et des commerces incendiés.
S’agissant des faits, le chef d’Azaguié Ahoua, Ako Homère, rencontré brièvement à domicile, a indiqué que le conflit entre les communautés Abbaey et Malinké couvait depuis janvier, suite à une bagarre dans un maquis entre des jeunes pour une affaire de femme.
Après cela, les incidents, au dire du chef et de ses proches, se sont répétés, provoquant même un mort du côté des autochtones. Puis, les palabres se sont transportées au niveau du corridor d’Azaguié Ahoua entre les femmes des deux communautés, avec l’implication des enfants en conflit avec la loi qui auraient agressé un jeune tenancier d’un restaurant au corridor.
Cette situation va, dit-on, mettre de l’huile sur le feu et susciter la colère de la jeunesse Abbey qui a demandé le départ des allogènes avec la cessation de toute activité de commerce de cette communauté au corridor.
Mais pour que la réconciliation et la cohésion reviennent entre les deux communautés se regardant désormais en chien de faïence, la chefferie traditionnelle, le maire et le sous-préfet ont de commun accord décidé de réinstaller tout le monde au corridor, pour exercer les activités commerciales comme par le passé.
C’est sur les lieux et devant les autorités que tout a dégénéré en violents affrontements entre les deux communautés qui se rejettent la responsabilité de cette crise.
Toutefois, le chef Ako Homère a annoncé la tenue d’une réunion pour régler ce conflit.