Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L’entreprise tunisienne de BTP, Soroubat, qui a réalisé les travaux de l’autoroute du Nord, devrait reprendre notamment le revêtement bitumeux d’une partie du tronçon Toumodi-Yamoussoukro, long de 31,5 km, selon des sources du ministère des infrastructures économiques, annonce l'AIP.

Démarrés le 23 février pour une durée de six mois, ces travaux portent également sur la réparation des parties dégradées. Cette voie de l’autoroute, fermée actuellement pour travaux, devrait être opérationnelle d’ici fin août. L’entreprise devrait aussi reprendre les canalisations construites pour le drainage des eaux de ruissellement.

Estimés à 14,37 milliards FCFA, les travaux devront être supportés par l’entreprise tunisienne, au risque de prendre des sanctions, à savoir une interdiction d’accès aux marchés publics en Côte d’Ivoire pendant cinq ans.

Le ministre des Infrastructures économiques, Amédé Kouakou, s’était rendu sur les lieux le 13 mars dernier pour constater le degré de dégradation de cette partie de l’autoroute.

Comment

Cinq pays africains arrivent ex-æquo en tête du classement des pays africains ayant les meilleurs taux d'électrification, selon l'indice mondial de la performance de l'architecture énergétique «Global Energy Architecture Performance Index Report 2017» publié le 22 mars par le Forum économique mondial (WEF) et le cabinet de conseil en stratégie Accenture Strategy.
Ces cinq pays situés en Afrique du Nord (Algérie, Egypte, Libye, Maroc et Tunisie) font partie des 69 pays sur les 127 étudiés, où le taux d'électrification a atteint 100%.
L'Afrique du Sud (99è rang à l'échelle mondiale) arrive juste derrière ces cinq pays, avec un taux d'électrification de 85,40%. 
Viennent ensuite le Ghana (taux d'électrification de 64,06%), le Sénégal (56,50%), la Côte d'Ivoire (55,80%) et le Nigeria (55,60%).
L'Ethiopie, le Kenya, la Zambie, le Mozambique et la Tanzanie arrivent en bas du tableau, aussi bien à l'échelle africaine qu'au plan mondial, avec des taux d'électrification inférieurs à 27%.
Classement complet des 24 pays africains sur les 127 étudiés :
1-Algérie (100%)
-Egypte (100%)
-Libye (100%)
-Maroc (100%)
-Tunisie (100%)
6-Afrique du Sud (85,40%)
7-Ghana (64,06%)
8- Sénégal (56,50%)
9-Côte d'Ivoire (55,80%)
10-Nigeria (55,60%)
11-Cameroun (53,70%)
12-Botswana (53,24%)
13-Namibie (47,26%)
14-Congo (41,60%)
15-Zimbabwe (40,46%)
16-Bénin (38,40%)
17-Erythrée (36,08%)
18-Soudan (32,56%)
19-Togo (31,46%)
20-Ethiopie (26,46%)
21-Kenya (23,00%)
22-Zambie (22,06%)
23-Mozambique (20,20%)
24-Tanzanie (15,30%)
Source : http://ambaciusa.org

Comment

Dans un fascicule transmis mercredi à l’AIP, l’Ambassade du Maroc à Abidjan énonce les motivations justifiant la demande d’adhésion du Royaume à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), rapporte l'AIP.

Ce document qui fait suite à la demande adressée par le Roi Mohammed VI à la Présidente en exercice de la CEDEAO, la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf, le 23 février 2017, regroupe les différents arguments et fondements expliquant les enjeux et perspectives de cette demande.

Sur le plan géographique, le fascicule intitulé « Adhésion du Maroc à la CEDEAO – Concrétisation d’une réalité et ambition d’une émergence collective », fait observer que le royaume chérifien se trouve indéniablement à l’Ouest de l’Afrique.

« Le nom même du Maroc -Al Maghrib- signifie +le pays du couchant+, étant donné que le nom historique du pays est Al Maghrib Al Aqsa, qui signifie littéralement le +pays de l’extrême Ouest+ », entame le document.

S’interrogeant si le Maroc demande à adhérer à une sous-région ou à une Communauté économique régionale (CER), le texte répond qu’il n’existe aucune corrélation ou lien systémique entre les sous-régions africaines et les CER du continent. « Le Maroc ne demande pas l’adhésion à une région géographique définie par l’UA (l’Afrique de l »Ouest), mais aspire à rejoindre la CEDEAO en tant que CER. »

Sur les liens fondant la demande du Maroc à adhérer à la CEDEAO, le fascicule explique que celle-ci s’appuie sur des liens profonds et séculaires avec ses Etats membres. Il s’agit notamment des liens humains, « fruits d’une histoire commune et d’un destin entremêlés depuis le 15ème siècle »; des liens culturels, « renforcés par le flux d’étudiants entre le Maroc et les pays de la CEDEAO » et les liens cultuels, « issus du partage d’un Islam modéré et du rite malikite ».

Il y a également des liens politiques forts d’amitié et de solidarité avec tous les pays membres de la CEDEAO, des liens économiques substantiels « qui voient le Maroc s’affirmer comme premier investisseur en Afrique de l’Ouest », des liens de solidarité active avec les pays de la région, des liens de soutiens effectifs dans les périodes d’instabilité que certains pays de la région ont traversées, ainsi que des liens institutionnels concrets avec la CEDEAO, matérialisés par le statut d’Observateur dont dispose le Royaume depuis 2005.

Selon le texte, le Maroc conçoit son adhésion à la CEDEAO comme un processus progressif et enn phase avec le contexte régional et ses réalités. Ce processus devrait se décliner selon des séquences graduelles aux niveaux politique, juridique et technique.

Le document conclut sur la valeur ajouté que le Maroc est en mesure d’apporter à la CEDEAO. A savoir, le renforcement des capacités militaires, sécuritaires et de médiation de la CEDEAO; le progrès socio-économique et le développement humain; le renforcement de l’accès de la CEDEAO à travers le réseau relationnel du Maroc.

« En sollicitant l’adhésion à la CEDEAO, le Royaume du Maroc confirme son intention de renforcer davantage sa coopération et ses échanges avec ses frères ouest-africains et aussi contribuer d’une manière plus directe aux différentes activités de la Communauté et ce, en lui apportant sa plus-value dans différents domaines et dans une logique de partage et de solidarité entre nos pays frères », résume l’Ambassadeur du Roi du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani.

Comment

La 4ème édition du colloque scientifique sur le paludisme s’est ouverte mercredi à Abidjan, à l’initiative du Programme national de lutte contre le paludisme, rapporte l'AIP.

Placée sur le thème « Paludisme : actualités et perspectives d’élimination en Côte d’Ivoire, cette rencontre annuelle va permettre aux chercheurs et experts de la matière de faire un tour d’horizon sur la lutte contre la maladie à proposer aux décideurs, siganle-t-on.

Le directeur général de la Santé, le Pr Simplice Dagnan, a souligné la « haute importance » que revêt cette réunion pour le gouvernement, eu égard aux challenges qui restent à relever en matière de lutte contre le paludisme.

Il a rappelé le fait que la maladie demeure un problème de santé publique, malgré des résultats encourageants ces dernières années. Le Pr Dagnan a relevé que la Côte d’Ivoire est classée au 10èmerang des Etats à fort impact du paludisme. « Ces pays enregistrent à eux seuls plus de 80% des cas de décès mondiaux liés à cette maladie », a affirmé le directeur de la Santé.

Plus de 100 pays étaient débarrassés du paludisme en 2015, et au moins 55 autres étaient en voie de parvenir à réduire l’incidence de la maladie de 75% à la fin de cette année marquée par la transition entre le cycle des OMD et celui du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (PDD 2030).

Un des objectifs du PDD, hérité des OMD, est l’élimination du paludisme dans tous les Etats du monde d’ici à 2030.

La Côte d’Ivoire, avec un SPR de quelque 67%, est très loin de l’élimination. Ainsi, le colloque scientifique vient répondre à un besoin d’intensification de la lutte, a noté le Pr Kouakou N’Guessan François, président dudit colloque.

Ouverte à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, la 4ème édition du colloque scientifique sur le paludisme est prévue pour s’achève jeudi.

Comment

Les lauréats du Prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, au titre de l’année 2017, sont le maire de la ville italienne de Lampedusa, Giuseppina Nicolini, et l’ONG SOS Méditerranée de France, annonce un communiqué de l’UNESCO.

Ces récipiendaires ont été récompensés pour leurs efforts déployés en vue de sauver la vie des réfugiés et des migrants en leur offrant des commodités plus humaines, indique le communiqué.

La grande humanité et l’engagement constant du maire Giuseppina Nicolini dans la gestion de la crise des réfugiés et de leur intégration après l’arrivée de milliers de réfugiés sur les côtes de Lampedusa et ailleurs en Italie, ont plaidé en sa faveur. L’association européenne SOS Méditerranée a sauvé 11 000 personnes en détresse en mer Méditerranée, depuis le lancement de ces opérations de sauvetage en février 2016.

Pour le jury, la communauté internationale doit veiller à ce que la Méditerranée soit un lieu où la solidarité et le dialogue interculturel dominent et non le théâtre de tragédie. Ce sont 13 000 hommes, femmes et enfants qui ont péri dans des naufrages depuis 2013, selon le président par intérim du jury, Joaquim Chissano, ancien Président du Mozambique.

Créé en 1989, le Prix Félix Houphouët-Boigny est décerné tous les ans par l’UNESCO. Des personnalités dont le président français, François Hollande,  le Sud-Africain Nelson Mandela, Yitzhak Rabin (Israël), Yasser Arafat (palestine), le Roi Juan Carlos d’Espagne et l’ancien Président américain Jimmy Carter ont vu leurs actions être reconnues par ce prix international.

Une distinction qui se propose d’honorer des personnes, des institutions et des organisations qui contribuent de manière significative à la promotion, à la recherche et à la sauvegarde ou au maintien de la paix, dans le respect de la charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’UNESCO.

Comment

Plus de 554 millions de données ont été volées au cours du premier semestre 2016, soit une augmentation de 31 % par rapport aux six mois précédents, a relevé le directeur régional affaires publiques, Microsoft Afrique, Serge Ntamack dans un rapport dont une copie  est parvenue mercredi, à l’AIP.

Selon ce document, 87 % des cadres supérieurs des entreprises admettent régulièrement télécharger des fichiers de travail via un courriel personnel ou un compte cloud et 58 % ont accidentellement envoyé des informations sensibles à la mauvaise personne. Ainsi, « Lorsque la sécurité n’est pas la préoccupation principale de vos employés, il incombe à l’organisation de veiller à ce que les données soient protégées à la source », conseil M. Ntamack.

De plus, quand les informations se déplacent au-delà des limites du réseau d’entreprises et à travers des périphériques et du stockage mobile en dehors du contrôle de l’entreprise, il devient encore plus crucial d’avoir des solutions qui empêchent la perte de données.

Toutefois, le simple contrôle sur les personnes qui ont accès aux informations de l’entreprise ne garantit pas que les données restent au sein de l’entreprise. Il est encore trop facile de copier des données sur des périphériques de stockage mobile ou de les coller dans une application informatique officieuse. Les systèmes de prévention des pertes de données et les systèmes de gestion des droits d’information sont également imparfaits.

Au vu de toutes ces menaces et de tous ces constats,  Microsoft a construit des solutions de protection de l’information autour de trois piliers de sécurité clés notamment la protection de l’identité, la résistance aux menaces et la protection de l’information, qui se concentre sur la protection de l’appareil, la séparation des données (personnelles et commerciales), la protection contre les fuites, la protection des échanges.

Comment

Le gouvernement ivoirien a dénoncé les accords de siège de deux institutions internationales pour des affaires qui «les discréditent et contreviennent» aux règles établies, annonce l'agence de presse APA.

Selon un communiqué de presse du ministère des affaires étrangères transmis à APA, la première dénonciation concerne « l’accord de siège signé entre le gouvernement de Côte d’Ivoire et l’organisation Mondiale pour l’économie et la technologie (OMET) ».

En effet, le gouvernement ivoirien avait signé un accord de siège avec cette structure précise le communiqué « dans le but de faciliter les activités de cette organisation et de ses agents non ivoiriens par l’octroi de privilèges et immunités.En contrepartie cette organisation devait s’abstenir de poser des actes contrevenant aux lois et règlements de notre pays ».

« En l’espace de 6 ans, l’organisation a été impliquée dans différents litiges notamment des actes d’escroqueries, des impayés des loyers, des émissions de chèques sans provisions, des impayés de factures et des abus de confiance », déplore la diplomatie ivoirienne.

Quant à la Société Mundial Telecom Service, « en l’espace de cinq ans, elle a été impliquée dans différents litiges notamment la corruption, le blanchiment d’argent dans plusieurs pays ».
Pour le ministère, ces affaires discréditent ces organisations et contreviennent aux dispositions des différents accords de de siège, d’où ces dénonciations.

Comment

Le prix du sac de ciment a augmenté, depuis une semaine de 1000 francs CFA à Dabakala, passant de 5500 à 6500 francs CFA, rapporte l’AIP.

Déjà au début du mois de mars, une augmentation de 250 francs FCA avait été constatée. Les raisons évoquées sont toujours les mêmes. Les vendeurs expliquent cette hausse  par les difficultés de ravitaillement notamment  le manque de camions pour le transport.

Comment

Le président américain, Donald Trump, a abrogé une décision qui met désormais fin au transfert d’argent public à des cliniques qui pratiqueraient des avortements.

Les cliniques comme celles du réseau « Planned Parenthood » dont beaucoup pratiquent des IVG, peuvent toutefois recevoir des fonds en remboursement d’autres soins de santé, comme des dépistages ou la contraception.

Selon l’opposition démocrate, il s’agit  « d’un nouvel épisode de la guerre menée par les Républicains contre les femmes ».

Comment

Le vice-ministre des Affaires étrangères de la République socialiste du Vietnam, Vu Hong Nam, sera reçu ce mardi après-midi en audience par son homologue ivoirien, Marcel Amon Tanoh, annonce l'AIP.

M. Vu Hong Nam qui conduit une délégation comprenant le vice-ministre de l’Agriculture et du Développement rural dans la capitale économique, aura un tête-à-tête avec son homologue ivoirien avant une séance de travail mixte entre les délégations ivoirienne et vietnamienne, annonce un dossier de presse parvenu à l’AIP.

La délégation ministérielle vietnamienne est depuis dimanche à Abidjan pour une visite de travail qui s’achèvera mercredi.

Le vice-ministre vietnamien des Affaires étrangères a effectué, en 2014, une première visite de travail et d’amitié en Côte d’Ivoire sanctionnée par la signature du mémorandum d’entente sur la coopération entre le ministère des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire et le ministère des Affaires étrangères de la  République socialiste du Vietnam, rappelle-t-on.

Le Vietnam et la Côte d’Ivoire qui entretiennent des relations diplomatiques depuis le 6 octobre 1975, ont, dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale, des échanges réguliers entre leurs deux parlements, signale-t-on.

Au niveau de la coopération commerciale, économique et financière, le volume global des échanges au titre de l’année 2015 est évalué à près de 313 milliards de FCFA avec une balance excédentaire pour la Côte d’Ivoire d’environ 114 milliards de FCFA.

Ces échanges, quoique encore faibles au regard des potentialités des deux pays, portent principalement sur des produits agricoles, notamment les noix de cajou, le coton, le bois, l’huile de palme, etc., pour la Côte d’Ivoire vers le Vietnam

En revanche le Vietnam exporte principalement vers la Côte d’Ivoire le riz, les pneumatiques neufs, les vêtements et accessoires, les costumes, les articles d’ameublement en tous types de matières textiles, etc.

Par ailleurs, en matière de coopération dans les instances internationales, le gouvernement vietnamien a sollicité le soutien des autorités ivoiriennes à sa candidature au poste de directeur général de l’UNESCO pour la période 2017-2021 et à celui de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour le mandat 2020-2021.

La Côte d’Ivoire a sollicité, en revanche, le soutien des autorités vietnamiennes pour sa candidature au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour le mandat 2019-2020, souligne le document de la direction de la Communication du ministère des Affaires étrangères.

Comment