Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Un séminaire sur les grandes orientations stratégiques pour l’année 2017 du ministère de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste (MICENUP), s’est ouvert jeudi au Village des technologies de l’i nformation et de la biotechnologie (VITIB) de Grand-Bassam, rapporte l'AIP.

Ce séminaire qui réunit les responsables des structures sous tutelle fait suite à la rencontre d’échange entre le ministre Bruno Nabagné Koné et les patrons desdites structures le 13 mars, à son cabinet.

Cette rencontre a pour mission d’assurer la cohérence d’ensemble des projets du plan d’action prioritaire 2017-2020 du ministère et de valider les plans d’actions prioritaires proposés pour 2017, a expliqué le ministre Bruno Koné.  Au cours du séminaire, chaque responsable doit présenter sa structure, ses objectifs, sa mission, sa situation actuelle et les dix objectifs prioritaires clairs et précis, a-t-il signifié.

«J’attends que chacun soit contributeur pleinement. Que chacun participe activement à toutes les questions qui seront débattues. Le séminaire devra permettre de capitaliser les acquis enregistrés au cours des années précédentes et poursuivre les grands chantiers. Nous en profiteront pour faire mieux connaissance et faire que chacun des responsables comprennent mieux le métier des autres », a indiqué le ministre à ses collaborateurs.

Bruno Koné a rappelé que lors de la réunion du 13 mars, il a été demandé à chaque entité d’adopter un management plus participatif axé sur la performance, d’intégrer les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’ensemble des activités, d’être un modèle en matière d’utilisation des outils numériques, d’assurer que les emails utilisés sont des adresses professionnelles et l’appropriation des outils de communication par tous les travailleurs.

Le ministre a également proposé à ses collaborateurs la mise en place d’une « veille stratégique », très importante dans le fonctionnement de leur structure. «Nous ne devons pas être pris à défaut sur notre capacité à anticiper. Chacun doit créer un ‘’community manager’’ qui sera la sentinelle de sa structure », a-t-il recommandé.

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Le Conseil du District autonome de Yamoussoukro a effectué de mai 2011 au 31 décembre 2016, 64 projets pour un coût  de 4 milliards  FCFA, a informé jeudi, lors d’une conférence de presse, le Gouverneur Augustion Thiam, soulignant que ces travaux ont été réalisés sur le budget propre du District, rapporte l'AIP.

Ces investissements ont consisté à la réalisation de 21 ouvrages dans le secteur de l’Education pour 917 millions FCFA, cinq infrastructures dans le domaine de la Santé et du social pour 114 millions FCFA, l’électrification de villages et du Collège de Didiévi à 321 millions FCFA, des ouvrages dans l’hydraulique humain à 791,7 millions FCFA, dans l’environnement à 158 millions FCFA et des travaux dans le transport pour 120,6 millions FCFA.

En ce qui concerne le secteur de l’entretien routier, le Gouverneur Thiam a fait savoir que 217,5 km de route ont été bitumés ou reprofilés  et 5500m3 de nids de poules réparés pour un montant total de 691,4 millions FCFA, « en plus de la réalisation du plan stratégique de développement pour un montant de 60 millions F CFA ».
Le gouverneur de Yamoussoukro  a annoncé 16 autres projets d’un montant de plus de 178 milliards F CFA dont la construction de logements économiques, la création d’une unité de transformation et la construction, d’une voie de contournement de la nationale A3 pour donner un nouveau visage à la Capitale politique ivoirienne.

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Le nouveau président de l’Association des professionnels des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI), Guy Koizan a annoncé, mercredi,  un taux de bancarisation de 16% en 2016, un score qui, selon lui, permet  au pays d’occuper la position de leader dans l’espace de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (Uemoa), rapporte l'AIP.

« Le secteur bancaire ivoirien demeure le leader dans l’espace Uemoa avec un taux de 16% en 2016 contre 14,5% en 2015 et 70% de compte actif de la région en dehors des titulaires de compte mobile money », a déclaré M. Koizan, lors de la cérémonie officielle de rentrée de l’APBEF-CI à Abidjan-Plateau.

Selon le directeur général de Versus Bank, l’activité bancaire a favorisé plus de 8000 emplois, soit une hausse de 20% par rapport à décembre 2015. Il a enregistré un total crédit de 536 milliards FCFA accordés aux petites et moyennes entreprises (PME) en 2016 contre 435 milliards FCFA en 2015. «L’industrie bancaire se porte mieux en Côte d’Ivoire et elle continue d’accompagner les petites et moyens entreprises (PME) », a-t-il exprimé.

L’un des défis pour 2017 demeur,e selon M. Koizan, l’éducation financière des populations à travers des campagnes de sensibilisation renforcées par  la production d’un film institutionnel qui va traiter des dangers de la thésaurisation et du bien-fondé de la bancarisation.

Guy Koizan a été désigné, le 12 avril, nouveau président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI), succédant ainsi à Souleymane Diarrassouba, Ex-directeur général du groupe Atlantic Business International (ABI), actuellement ministre du Commerce, de l’Artisanat et des PME. L’APBEF-CI compte près de 26 compagnies bancaires et établissements financiers.

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Nairobi est la métropole la plus chère en Afrique, selon l’édition 2017 de l’enquête sur le coût de la vie réalisée par The Economist Intelligence Unit (EIU), filiale du fameux hebdomadaire économique britannique.

La capitale kenyane occupe la 75è position à l’échelle mondiale dans ce classement qui compare chaque année les prix de 160 biens et services dans 133 villes du monde.

Le Caire (99è au plan mondial) arrive en deuxième position à l’échelle africaine, ex-æquo avec Abidjan (99è). Viennent ensuite Casablanca (107è à l’échelle mondiale), Dakar (108è), Johannesburg (116è), Lusaka (122è), Pretoria (123è), Alger (127è) et Lagos (132è).

Pour la quatrième année d’affilée, Singapour est la ville la plus chère du monde, devant Hong Kong, Zurich, Tokyo, Osaka, Séoul, Genève, Paris, New York et Copenhague.

L’Asie abrite ainsi cinq des six villes les plus chères du monde. Londres passe de la 6e à la 24e place du fait de la dépréciation de la livre sterling qui a suivi le référendum sur le Brexit.

L’enquête de The Economist Intelligence Unit est notamment utile aux gestionnaires des ressources humaines pour calculer la rémunération des salariés en poste à l’étranger.

Top 10 des métropoles les plus chères en Afrique:

1-Nairobi (75è rang à l’échelle mondiale)

2-Le Caire (99è)

3-Abidjan (99è)

4-Casablanca (107è)

5-Dakar (108è)

6-Johannesburg (116è)

7-Lusaka (122è)

8- Pretoria (123è)

9- Alger (127è)

10- Lagos (132è)

Source : agenceecofin.com

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De réformes pour l’amélioration des conditions d’études des élèves dans le primaire et le secondaire sont envisagées au niveau du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, annonce un un communiqué de ce ministère relayé par l'AIP le jeudi 20 avril 2017.

Ces mesures stipulent, notamment, l’instauration du passage automatique dans le primaire et le secondaire avec la possibilité pour l’apprenant d’effectuer le cycle primaire en trois ans au lieu de six ans, grâce l’expérimentation réussie des cours préparatoires uniques (CPU) et du système d’apprentissage par compétence.

Dans le même cycle, le redoublement sera difficile, le passage d’un cycle à un autre tiendra compte de la moyenne et de la décision du conseil de classe. Avec l’approche par compétence, les classes de CP1, CE1 et CM1 sont perçues comme des niveaux de première acquisition de connaissances et non des classes de redoublement. Le renforcement s’effectuant dans la classe suivante, soutient le communiqué.

La moyenne de 4 sur 10 n’est plus « forcément synonyme de médiocrité », plusieurs aléas devant être pris en compte dans l’évaluation. Et le retour des cours de mercredi est renforcé à cause du soutien scolaire aux élèves pour le renforcement des connaissances en lecture, en calcul et en écriture, précise le communiqué.

Des infrastructures scolaires seront déployées sur toute l’étendue du territoire nationale, conformément à la politique de scolarisation obligatoire avec notamment, des salles de classes répondant aux normes acceptables à savoir 50 élèves maximum par classe, conclut le communiqué.

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L’ancien Chef d’état-major des armées (CEMA) de Côte d’Ivoire, le général Mathias Yehamun Doué, a été inhumé jeudi à la mi-journée, au cimetière de Williamsville (Abidjan), annonce l'AIP. Le général Doué est décédé le 23 mars à Casablanca, au Maroc, à l’âge de 71 ans.

Au lendemain de sa levée de corps, il a été enterré dans le caveau familial, dans une atmosphère religieuse. Des ministres, des autorités militaires, les membres de sa famille, entre autres, ont pris part à sa levée de corps mercredi, suivie ce jeudi de la cérémonie d’honneurs militaires, avant l’inhumation.

Homage national

Un hommage national a été rendu au Général de Division Mathias Yehamun Doué, ancien chef d’état-major de l’armée ivoirienne, décédé au Maroc, le 23 mars, à l’âge de 71 ans.

C’est à l’état-major des armées, situé au camp Gallieni (Abidjan plateau) qu’a eu lieu la cérémonie. Elle s’est déroulée en présence du ministre auprès du  président de la République chargé de la défense, Alain Richard Donwahi et du Général de brigade Lassina Doumbia, représentant le chef d’état-major général des armées, Touré Sékou.

Dans son éloge funèbre, le chef d’état-major général des armées adjoint a évoqué la mémoire du Général Mathias Yehamun Doué, mort après avoir accompli son devoir avec honneur et fidélité.

« Mon général, vos qualités de leader ont fait de nous, vos disciples. Vous étiez le chef qui savait se faire craindre sans se faire haïr, se faire aimer sans perdre l’autorité, vos qualités de bon chef étaient connues de tous », a déclaré le Général Doumbia, ajoutant que le défunt est « un modèle pour la jeune génération ».

Le ministre Alain Richard Donwahi a remis les insignes de la nation à l’épouse du défunt après le défilé militaire d’un détachement de la Garde républicaine, sous les ordres du Lieutenant-colonel Jean Hubert Ouassenan,

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Le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié mercredi, fait état de progrès « sans précédent » dans la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN) dont souffrent plus d’un milliard de personnes vivant principalement en Afrique et en Asie, rapporte l'AIP.

Cette information a été donnée pendant le sommet des maladies tropicales négligées (MTN) qui se tient à Genève du 19 au 22 avril. Ces maladies sont notamment la maladie du sommeil, l’éléphantiasis, l’onchocercose ou schistosomiase, le du ver de Guinée ou de Chagas, la rage ou encore trachome, etc.

Parmi les fléaux qui ont reculé le plus ces dernières années, la trypanosomiase africaine ou la maladie du sommeil, qui peuvent provoquer le décès du patient si elle n’est pas dépistée et traitée rapidement. Recul aussi de l’élephantiasis,  en 15 ans, sur 37 000 nouveaux cas enregistrés, seuls 3 000 l’ont été l’année dernière.

Plus d’un demi-million de personnes ont pu également être traitées contre la filariose lymphatique qui provoque un gonflement anormal des membres et des organes génitaux. Les malades de la cécité des rivières (l’onchocercose), qui touche 2/3 d’individus, soit près de 115 millions, ont pu être soignés. Cette pathologie provoque des lésions oculaires qui aboutissent progressivement à une cécité définitive.

La maladie du ver de Guinée (dracunculose), qui touchait encore plus de 3 millions de personnes dans une vingtaine de pays il y a 30 ans, est sur le point d’être éradiquée; la seconde maladie humaine de l’histoire après la variole, avec seulement 25 cas dans trois pays.

Les MTN, au nombre de 19, sont des maladies rares qui mutilent des centaines de millions de personnes dans les régions les plus pauvres de la planète, là où l’eau est insalubre, selon l’OMS.

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Quantum Global Research Lab lance l’Africa Investment Index. Selon le rapport, les cinq principales destinations d’investissement en Afrique ont attiré un IED global de 13,6 milliards de dollars.

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·   Le Maroc, l’Égypte, l’Afrique du Sud et la Zambie constituent le top 5 des destinations d’investissement. Les cinq principales destinations d’investissement ont attiré un IDE net combiné de 13,6 milliards de dollars

Le Botswana est l’économie la plus attrayante pour les investissements destinés au continent africain, selon le dernier réalisé par la succursale de recherche indépendante de Quantum Global, Quantum Global Research Lab.

Selon l’index, le Botswana se démarque par divers facteurs, dont la meilleure cote de crédit, la balance des comptes courants, la couverture de l’importation et la facilité des affaires.

Le professeur Mthuli Ncube, Directeur de Quantum Global Research Lab, a commenté l’index en ces termes : « Malgré les défis externes considérables et la chute du prix du pétrole, de nombreux pays africains manifestent une volonté accrue d’assurer leur croissance durable en diversifiant leur économie et en introduisant des politiques favorables pour attirer les investissements étrangers. Le Botswana en est un exemple : son emplacement stratégique, sa main d’œuvre qualifiée et son environnement politique stable ont attiré l’attention des investisseurs internationaux et ont donné lieu à un important afflux d’IED. »

Selon le rapport, les cinq principales destinations d’investissement en Afrique ont attiré un IED global de 13,6 milliards de dollars. Le Maroc a été classé deuxième sur l’index grâce à sa forte croissance économique, sa position géographique stratégique, l’augmentation des investissements directs étrangers, sa balance de couverture des importations et son environnement d’affaires globalement favorable. L’Égypte s’est vu attribuer le troisième rang en raison de l’augmentation des investissements directs étrangers et de sa population urbaine croissante. Le quatrième pays sur la liste, l’Afrique du Sud, s’est distingué grâce à la croissance de son PIB, la facilité de faire des affaires dans le pays et son importante population. Enfin, la Zambie a été classée cinquième sur la liste sur la base de son investissement intérieur et de sa disponibilité monétaire.

 

Top 10 pays attractifs


Mthuli a ensuite ajouté : « Avec une population de plus d'1 milliard d’habitants et une classe moyenne en pleine croissance, l’Afrique offre clairement d’importantes opportunités d’investissement dans les secteurs qui ne sont pas liés aux matières premières tels que les services financiers, la construction et la fabrication, parmi d’autres. Toutefois, les réformes structurelles et une plus grande participation du secteur privé sont essentielles pour libérer le véritable potentiel de l’Afrique ».

 

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L’ambassadeur du royaume du Maroc en Côte d’Ivoire, Son excellence Abdelmalek Kettani, accompagné de son conseiller, M. Ayoub Dachchour a rendu, mercredi, à Abidjan, une visite de courtoisie au groupe Atlantic business international (ABI), la holding financière détenue par le groupe banque centrale populaire (GBCP) du Maroc, indique un communiqué.

M. Kettani a été reçu au siège du groupe par le directeur général d’ABI, M. Habib Koné et le directeur général adjoint, M. Mohamed Affane avec qui il a échangé sur les projets de la représentation diplomatique en Côte d’Ivoire, trouver et entretenir des points de convergence en vue de dégager et pérenniser des actions communes dans la dynamique de la vision de la politique sous régionale de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Le diplomate marocain a adressé un satisfecit à la direction générale suite à la projection des activités du GBCP dont la performance est caractérisée par la poursuite de sa croissance à l’international notamment, à travers la holding Atlantic Business International, groupe leader régional confirmé du fait de l’attractivité de la marque « Banque Atlantique ».

M. Habib Koné a réaffirmé, pour sa part, l’ambition affichée d’ABI d’accroître sa dimension de groupe résilient qui accompagne les grands projets d’investissements et les entreprises de toutes tailles et tout secteur, en menant en parallèle, une politique de proximité au service de l’inclusion financière, renforçant également son engagement à participer à l’épanouissement des populations des pays de présence.

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Un protocole d’accord en vue de la réalisation de divers projets, a été signé mercredi, à Gagnoa, entre une Organisation Non-Gouvernementale (ONG) française, « Travaux Publics Sans Frontières » (TPSF) et le Conseil régional du Gôh, en présence de « Maman Drogba », mère du célèbre footballeur Ivoirien et présidente de l’Ong « Cœur d’Ivoire Agir », initiatrice du projet.

« Chaque fois qu’un accord sera trouvé dans la mise en œuvre d’un projet portant notamment sur le Bâtiment et les Travaux Publics (BTP),  la formation d’ouvriers qualifiés ou encore l’Education, une convention sera signée entre les parties, pour la mise en application de la matérialisation du projet », a expliqué  universitaire à la retraite le président de TPSF, Alain Bardot.

M. Bardot a précisé que la signature de l’accord n’implique pas des  retombées seront immédiates mais un travail au quotidien qui exige  « l’implication et l’appui » de tous, notamment du gouvernement Ivoirien. Il a assuré être prêt avec sa structure, à tenir ses engagements.

« C’est une démarche, donc une œuvre de longue haleine », a poursuivi le président du Conseil régional, Joachim Djédjé Bagnon, pour qui, il s’agit d’une « aide salutaire » apporté au travers de ce protocole d’accord, qui saura porter ses fruits, si le Gôh sait être « patient ».

L’Ong « Cœur d’Ivoire Agir », dirigée par ‘Maman Drogba’, a conduit depuis la France, l’Ong TPSF et le centre de formation Clermont-Ferrand, vers les institutions Ivoiriennes, en sa qualité d’initiatrice du projet, a-t-on appris.

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