Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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 A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, célébrée chaque 25 avril, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a appelé tous les acteurs à accélérer les efforts visant à prévenir cette maladie et à sauver des vies, selon un communiqué publié lundi, par l’ONU sur son site officiel.

Avec le diagnostic et le traitement, l’OMS recommande un ensemble d’approches de prévention qui ont fait leurs preuves, notamment l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation d’insecticide à l’intérieur des habitations et les traitements préventifs pour les groupes les plus vulnérables, à savoir les femmes enceintes, les enfants de moins de cinq ans et les nourrissons.

« Les outils recommandés par l’OMS ont permis de faire des progrès mesurables dans la lutte contre le paludisme », a déclaré la Directrice générale de l’OMS, Dr Margaret Chan. « Nous devons toutefois donner une plus forte impulsion à la prévention, en particulier en Afrique, le continent qui supporte la charge la plus élevée de la maladie ».

En Afrique subsaharienne, région qui supporte 90% de la charge mondiale du paludisme, plus de 663 millions de cas ont été évités depuis 2001. Les moustiquaires imprégnées d’insecticide ont eu le plus fort impact, représentant, selon les estimations, 69 % des cas évités grâce aux moyens de lutte.

Le dernier Rapport sur le paludisme dans le monde de 2016 de l’OMS met en lumière les principales lacunes en matière de couverture par la prévention, en particulier en Afrique subsaharienne. On estime qu’en 2015, 43% des personnes exposées au risque dans la région n’étaient pas protégées par les moustiquaires ou les pulvérisations d’insecticide à l’intérieur des habitations. Environ 69% des femmes enceintes dans 20 pays africains n’avaient pas accès aux trois doses au moins recommandées par l’OMS pour le traitement préventif au cours de la grossesse.

Dans la région du Sahel, où la plupart des cas de paludisme et de décès dus à la maladie chez les enfants surviennent pendant la saison des pluies, l’OMS recommande la chimio-prévention du paludisme saisonnier, un traitement préventif qui a donné la preuve de son efficacité en permettant de réduire d’environ 75% les nouveaux cas de paludisme sévère chez le jeune enfant. En 2015, 10 pays (Burkina Faso, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Tchad et Togo) ont adopté la chimio-prévention du paludisme saisonnier et ont commencé à la mettre en œuvre.

Selon le rapport de l’OMS, le nombre de cas de paludisme a baissé de 21% à l’échelle mondiale entre 2010 et 2015 et celui des décès de 29% sur la même période de cinq ans. En Afrique subsaharienne, l’incidence du paludisme et le taux de mortalité ont baissé de 21% et de 31%, respectivement.

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L’organisation internationale pour les migrants (OIM), dans le souci de préserver la cohésion sociale et la paix entre le Libéria et la Côte d’Ivoire a mis en œuvre le projet « Coopération transfrontalière entre la Côte d’Ivoire et le Libéria pour une paix durable et la cohésion sociale ».

Un atelier a été ouvert, lundi,  en vue de présenter ce projet au corps préfectoral, aux forces de l’ordre, aux douaniers et agents de santé.

A l’ouverture de l’atelier, le secrétaire général de préfecture, Blé Pépé, a insisté sur l’importance de la sauvegarde des acquis de la cohésion et la paix entre ces deux pays qui ont tous connu des crises.

Durant deux jours, des experts en droit de l’homme, de l’OIM, en gestion humanitaire des frontières vont instruire les participants sur la nécessité de protection de tout migrant notamment les comportements requis pour un agent en service à un poste de contrôle des frontières, à savoir le préfet, le sous-préfet, les gendarmes, les policiers, les douaniers et les agents de santé.

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Le siège de l’Organisation Internationale de Cacao (ICCO) sis à Abidjan, dans la commune de Cocody a été inauguré, mardi, par le Vice-Président de la République, Daniel Kablan Duncan en présence de plusieurs personnalités du monde du cacao, rapporte l'AIP.

Pour le Vice-président de la République, l’installation de l’ICCO à  Abidjan est  la marque d’une confiance renouvelée en la Côte d’Ivoire, et la sécurité retrouvée  grâce au leadership du Président de la République. Il a évoqué les performances économiques du pays qui se classe parmi les cinq premières économies  à fortes croissances  au monde.

Pour le ministre du Commercede l’Artisanat et de la Promotion des PMESouleymane Diarrassoubala présence du siège de l’ICCO, à Abidjan, témoigne de la ferme volonté du Président Alassane Ouattara de repositionner la Côte d’Ivoire sur le plan international  et de faire de son pays la capitale mondiale du cacao.

Le directeur exécutif de l’ICCO, Docteur Jean Marc Anga, situant les enjeux de la présence de son Organisation à Abidjan après avoir passé 44 ans à Londres,  a révélé que cette présence en  Côte d’Ivoire permettra d’apporter une assistance technique aux pays membres dans la formulation et la mise en œuvre des politiques cacaoyères, le renforcement des capacités des opérateurs locaux pour amortir les chocs provoqués par la volatilité des cours, la collecte, l’analyse et la diffusion des statistiques fiables contribuant à une meilleure transparence du marché et l’organisation d’événements dont des conférences et séminaires permettant aux acteurs de nouer des contacts et de conclure des partenariats.

Le nouveau siège de l’ICCO, selon l’architecte l’ayant réalisé, Karamoko Beugré Richard, comporte 1500 m2 de bureaux  avec 20 bureaux et une cantine et offre toutes les commodités environnementales et sécuritaires, précisant que ce bâtiment  était la direction régionale du conseil du café-cacao  qui a été réhabilitée par sa structure.

Le Gouvernement ivoirien a décidé d’accueillir le siège de l’ICCO à Abidjan en 2001 pendant que l’organisation faisait face à des difficultés pour honorer ses engagements de loyer à Londres. L’ICCO a été crée en 1973, rappelle-t-on.

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 Le Premier ministre de Côte d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly procède, ce mardi à Abidjan, au lancement de la phase expérimentale de la Couverture maladie universelle (CMU) avec les étudiants, a appris l’AIP auprès des services du ministère de l’Emploi et de la Promotion sociale.

Cette cérémonie se tiendra à 16 heures à l’Université Nangui Abrogoua (ex-Université Abobo Adjamé), précise-t-on.

Ambition majeur du gouvernement ivoirien en matière de santé, la CMU est un système de protection obligatoire contre le risque maladie au bénéfice de l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire (nationales ou non). Quelque 5% de ces populations officiellement bénéficient à ce jour d’une couverture sociale, signale-t-on.

La CMU est entrée dans sa phase d’opérationnalisation le 30 décembre 2014 avec l’enrôlement du Président de la République, Alassane Ouattara. Le système est piloté par Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), structure en charge d’en assurer le déploiement. La CNAM dispose aujourd’hui d’un fichier de près 650 000 personnes effectivement enrôlées.

La phase d’expérimentation débute avec les étudiants, puis va s’étendre progressivement à des ménages vulnérables avec le concours de partenaires au développement. Il s’agit, selon la structure  régulatrice du système, d’éprouver le fonctionnement opérationnel pour identifier les obstacles, les procédures et les processus à améliorer avant la phase de généralisation prévue pour 2018.

Les étudiants enrôlés à la CMU recevront dans le courant du premier trimestre 2017 leurs cartes d’assurés, leur offrant ainsi l’accès à un système de santé universitaire remis aux normes grâce à d’importants travaux de réhabilitation entrepris par l’Etat de Côte d’Ivoire depuis novembre 2016 pour un coût de plus de 1,8 milliard FCFA. Ces travaux concernent neuf centres médicaux universitaires situés à Abidjan, Yamoussoukro, Daloa, Bouaké et Korhogo.

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La deuxième édition du festival international du balafon prévue du vendredi au samedi à Boundiali, a été lancé lundi par les responsables de l’organisation non gouvernementale (ONG) Abidjan festival, initiateur de cet événement, rapporte l'AIP.

Selon  l’ONG, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandama va présider  cette 2ème édition du Festival International du Balafon. Des conférences publiques  suivies de débats, ainsi que des prestations artistiques avec le Balafon meubleront ce festival qui se tiendra au stade municipal de Boundiali.

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Un forum sur la thématique des enjeux de l’autonomisation économique de la femme dans le développement communautaire en Côte d’Ivoire va se tenir à Abidjan, les 8 et 9 juin, à l’hôtel Sofitel d’Abidjan-Plateau, a annoncé, la présidente-fondatrice de la Fondation African Women Initiatives (AWI), Fofana Fadiga Mariam, au cours d’une cérémonie de lancement lundi.

Elle a indiqué que ce forum baptisé « Femme et de développement » (FOFED) s’inscrit dans une dynamique de développement du genre à travers l’autonomisation de la femme comme acteur essentiel et surtout indispensable du développement de la Côte d’Ivoire, rapporte l'AIP.

La présidente du Comité scientifique du Forum, Koné Gertrude a, auparavant, précisé que le FOFED a pour objectif de créer un cadre de rencontres, d’échanges et d’informations entre les femmes des chaînes de valeur agricole et les structures d’appui en vue d’apporter des solutions à la question de l’autonomisation de la femme.

Des rencontres B to B pour permettre aux participants de nouer des partenariats d’affaires sont prévues au cours de ce forum animé par des experts des structures d’appui partenaires du FOFED ainsi que des partenaires au développement, notamment la Société financière internationale (SFI) de la Banque Mondiale et la Banque africaine de développement (BAD).

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Le forum « Mobile 360 Series », organisé par l’association Global System for Mobile  (GSMA) se tiendra jeudi à Abidjan, avec  la participation de dirigeants locaux et internationaux de la politique, de la réglementation et de l’industrie mobile,  a-t-on appris dans une note d’information transmise à l’AIP.

Cet événement, organisé dans huit grandes villes du monde, réunira des dirigeants locaux et internationaux de l’industrie mobile de haut niveau de toute l’Afrique de l’Ouest.

Lors du forum, les participants discuteront notamment de ce qui est nécessaire pour améliorer la transformation numérique dans la région d’une manière qui soit durable pour les entreprises, les gouvernements et la société. Les échanges porteront également sur la collaboration entre les organisations de réseaux mondiaux et les parties prenantes publiques et privées pour produire un impact social et stimuler la croissance.

En outre, Mobile 360 – Afrique de l’Ouest parlera des initiatives et des activités entreprises par le programme GSMA Mobile pour le Développement. Cette partie des échanges mettra l’accent sur l’accroissement de l’accès à l’utilisation de services mobiles améliorant la vie, et sur l’accélération des améliorations socio-économiques pour les personnes mal desservies, en particulier les femmes, les personnes en milieu rural et les jeunes.

La GSMA est une association qui représente 850 opérateurs de téléphonie mobile à travers 218 pays du monde. Elle compte parmi ses membres 200 fabricants et autres industriels du secteur travaillant sur la famille des standards de réseau mobile. La GSMA participe aussi à la définition et la publication de normes de téléphonie mobile, révèle-t-on.

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La convention de concession relative à l’organisation et à la promotion des activités de restauration et de débits de boisson au niveau national et international signée avec l’autorité de régulation de la restauration et des métiers de l’alimentation (ARRMA) a été résiliée.

 

Dans un communiqué conjoint publié lundi, relayé par l’AIP, le ministre du Tourisme et le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, informent l’opinion nationale et internationale qu’ils ont procédé, à la signature d’un arrêté interministériel portant résiliation de la convention de concession relative à l’organisation et à la promotion des activités de restauration et de débits de boisson au niveau national et international, signée le 10 octobre 2010, entre le Ministère du Tourisme et de l’Artisanat et le Bureau National de la Restauration « BNR », pour cause d’illégalité de ladite convention.

 

En conséquence, ils ont appelé à la vigilance des acteurs des secteurs concernés et mettent en garde contre tous les agissements s’inscrivant dans le cadre de cette convention résiliée.

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Le gouvernement du Soudan du Sud a adopté une position très favorable aux affaires afin d’inciter les investissements agressifs dans le secteur pétrolier et de stimuler l’économie.

 

Le ministère du pétrole du Soudan du Sud a annoncé qu’il se réjouissait de l’intérêt des investisseurs dans le cadre des négociations directes sur le pétrole et le gaz des blocs B1 et B2. L’annonce intervient après l’échec des négociations avec la société pétrolière et gazière française Total E & P dû à certaines différences irréconciliables.

Des fonctionnaires du ministère du pétrole se sont réunis avec des représentants de Total à Kampala (Ouganda) au cours de ces deux dernières semaines. La société britannique indépendante Tullow Oil Private Limited Company et la société Koweït Foreign Petroleum Exploration Company (KUFPEC) étaient également impliquées dans les négociations visant à élaborer un accord de partage du prospect et de la production (EPSA) pour les blocs (B1 et B2). Les négociations sont tombées dans une impasse concernant la période de prospect proposée et le plafond de recouvrement des coûts.

« Après de longues discussions avec les représentants de la société Total, nous avons décidé qu’il était dans l’intérêt du Soudan du Sud d’ouvrir l’opportunité à d’autres investisseurs potentiels », a déclaré Ezekiel Lol Gatkuoth, Ministre du pétrole du Soudan du Sud. « Nous avions espéré une issue favorable mais nous considérons que ces vastes blocs très prometteurs nécessitent un programme de développement rapide et ambitieux pour atteindre leur plein potentiel. Les blocs B1 et B2 sont désormais ouverts aux négociations directes. »

Les blocs B1 et B2 faisaient autrefois partie d’une région de 120 000 kilomètres carrés, autrefois appelée « bloc B », qui fut divisée en trois exploitations en 2012. La région est très riche en gisements d’hydrocarbures, mais a connu une exploration très limitée. En mars 2017, la société indépendante panafricaine Oranto Petroleum Limited a signé un accord de partage du prospect et de la production (EPSA) avec le gouvernement du Soudan du Sud pour le bloc B3. La zone couvre 25 150 kilomètres carrés et comprend des réserves estimées à plus de 3 milliards de barils.

« La quantité de ressources de ces blocs est énorme et nous avons besoin d’opérateurs engagés qui soient prêts à investir et à collaborer avec notre gouvernement pour faire respecter les lois de notre pays », a déclaré le Ministre. « Le Soudan du Sud met à la disposition des entreprises un environnement favorable à l’exploitation. Nous voulons que les entreprises investissent, prospectent et produisent, et nous sommes disposés à offrir des incitations aux investisseurs. »

Le gouvernement du Soudan du Sud a adopté une position très favorable aux affaires afin d’inciter les investissements agressifs dans le secteur pétrolier et de stimuler l’économie. En 2017, le Ministère du pétrole a annoncé qu'il avait l’intention de doubler sa production totale de pétrole avant la fin de l’année prochaine. Le Soudan du Sud produit actuellement 130 000 barils par jour, mais pourrait produire près de 500 000 barils par jour.

 

Le Ministère du pétrole invite les entreprises à négocier directement sur les blocs B1 et B2. Des représentants du gouvernement seront présents lors de la conférence Africa Oil & Power qui se tiendra au Cap le 5 juin 2017 afin de faire progresser les discussions avec les parties intéressées.

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Le ministère du Plan et du Développement veut accélérer la mise en œuvre des Initiatives  à résultats rapides (IRR)  afin d’impacter  réellement l’économie et le bien-être des populations, a annoncé le directeur de Cabinet du ministère, Yéo Nahoua, à l’ouverture de l’atelier sur la préparation des IRR à partir du plan d’actions prioritaires du Plan national de développement (PND) 2017-2020, organisé lundi, à Grand-Bassam, indique l'AIP.

« L’application des IRR offre à la fois l’opportunité de consolider les acquis de la planification stratégique et de relever ensemble le défi de la bonne gouvernance organisée autour des critères d’excellence et d’actions concrètes ayants des effets réels sur l’économie et le bien-être des populations », a déclaré le directeur de cabinet.

Il a expliqué  que dans l’optique d’accélérer la mise en œuvre des IRR, cet atelier formation-action vise à renforcer les capacités opérationnelles des cadres nationaux, des structures et des institutions en charge de la planification stratégique et de la mise en  œuvre des projets et programmes de développement, dans le domaine de la gestion axée sur les résultats de développement.

Pour lui, il s’agit également d’intégrer la culture des résultats dans la stratégie de mise en œuvre du PND  et du plan d’actions prioritaires, et aussi permettre aux participants de s’imprégner des méthodes de planification orientée vers les résultats, « un outil de management qui privilégie l’obtention de résultats tangibles et mesurables à court terme, généralement de 100 jours ».

Cet atelier qui s’achève  vendredi, est organisé en collaboration avec  la communauté nationale de pratiques et de gestion axée sur les résultats de développement (CoP Côte d’Ivoire) avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD) et du secrétariat du projet AFCop, souligne-t-on.

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