Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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La Société islamique pour le développement du secteur privé (SID), membre du Groupe de la Banque islamique de développement, et le Gouvernement de la Côte d'Ivoire, organiseront un forum à Abidjan le 17 et le  18 Septembre 2015, apprend La Diplomatique d’Abidjan.

 

Stimuler le développement de la finance islamique en Afrique

 

Selon un communiqué de la SDI parvenu à notre rédaction ce jeudi 12, ces assises visent à « stimuler le développement du marché local et international de la finance islamique en Afrique, et particulièrement en Côte d'Ivoire, en ligne avec le Plan National de Développement 2016 - 2020». Cette importante rencontre au bord de la lagune Ebrié constitue le premier forum de la finance islamique tenu en Côte d'Ivoire. Il s’agira en outre d’explorer le commerce transfrontalier entre les investisseurs internationaux et les pays africains à travers les opportunités qu’offre la finance islamique.

 

Au cours des dernières années, la finance islamique mondiale a été adoptée à travers le monde et beaucoup de pays l’ont appliqué dans leurs marchés. Avec ce rythme accru de l'internationalisation de la finance islamique, les actifs financiers mondiaux totaux de l'industrie financière islamique sont estimés aujourd'hui à plus de 2 Trillions USD;  l'Afrique est l'un des grands horizons pour la finance islamique.

 

Bien que la contribution potentielle de la finance islamique en faveur du développement économique de l'Afrique a longtemps été reconnue par les experts, plusieurs défis ont jusqu'ici empêché son plein épanouissement. Cependant, au cours des dernières années, le rythme s’est accéléré avec les organismes supranationaux de développement soutenant les pays de l'Afrique à développer leurs cadres législatifs et réglementaires, mais aussi à encourager l'avènement d'institutions et d'innovations islamiques, et à permettre l'émission de Sukuk pour stimuler les dépenses de leur secteur public. En tant que troisième meilleure région en termes de croissance dans le monde, l’intérêt extérieur gagne également du terrain avec le continent considéré comme une destination plus attrayante pour les IDE compatibles avec la charia et le commerce entre l'Afrique et les pays de l'OCI prend plus d'ampleur.

 

Exclusivement au bénéfice des acteurs locaux et internationaux

 

Cet événement exclusif est conçu spécifiquement pour le bénéfice des acteurs locaux et internationaux pour explorer les possibilités de développement de la finance islamique au niveau local et régional - se concentrant sur la construction du marché et l’exploration de son potentiel exceptionnel grâce aux investissements étrangers et la collaboration internationale.

 

Le forum verra la présence des régulateurs, banquiers, avocats, consultants, universitaires et une gamme complète de praticiens experts de partout dans le monde connus pour leur participation à l'évolution de l'industrie africaine de la finance islamique.

 

Le forum globale couvrira les perspectives de la finance islamique et la collecte de fonds conformes à la Charia et les partenariats public-privé en Afrique, examinera le succès des émissions globales de Sukuks, se concentrera sur la façon dont la finance islamique peut faire avancer le secteur des PME en Afrique et discutera les tendances islamiques de gestion d'actifs au niveau mondial et aux marchés africains clés.

 

Le Forum de la finance islamique en Afrique sera organisé par REDmoney Évents, une division de Groupe REDmoney.

 

 Abdoul Razak Dembélé

 

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La capitale burkinabè, Ouagadougou, abritera du 15 au 22 juin les travaux de la 14ème session des rencontres interinstitutionnelles biannuelles CEDEAO-UEMOA à laquelle prendront part une cinquantaine d’experts et de commissaires sectoriels de deux institutions.

Placée sous l’autorité des présidents de deux structures régionales, MM. Kadré Désiré Ouédraogo et Cheikhe Hadjibou Soumaré, la réunion permettra de discuter des questions de convergence et de coordination des différents programmes sectoriels pilotés par les deux organisations, annonce un communiqué de la CEDEAO transmis mardi à l’AIP.

 

La rencontre permettra également d’examiner en profondeur plusieurs sujets d’intérêt commun, dont notamment l’état d’avancement des chantiers de convergence dans les domaines des infrastructures, des mines, de l’agriculture, du commerce, des douanes, de l’énergie, de l’éducation, du droit et des télécommunications.

 

La mise en œuvre et le suivi des recommandations des dernières réunions du Secrétariat technique conjoint (STC), les perspectives pour le Programme indicatif régional (PIR 11ème FED), l’Accord de partenariat économique (APE) et le Programme de développement pour l’APE (PAPED) constituent d’autres sujets brûlants au menu des discussions.

 

Cette session est la 14ème du genre qui se tient dans le cadre de l’application des dispositions de l’Accord de coopération et de partenariat signé entre les deux Institutions en mai 2004 en vue de renforcer et harmoniser le processus d’intégration régionale. Cet accord prévoit des réunions interinstitutionnelles biannuelles, alternativement à Ouagadougou et à Abuja au siège des deux commissions.

AIP

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Lors de la visite du Roi du Maroc en Côte d'Ivoire, du 30 mai au 5 juin, le Groupe Attijariwafa bank a signé 11 accords sur les 46 qui ont été au total ratifiés par des hommes d’affaires marocains en présence du président ivoirien, Alassane Ouattara et de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Dans une interview accordée à l’AIP, le Président Directeur Général de ce groupe, Mohamed El Kettani relève les ambitions du Maroc dans la coopération sud-sud, notamment avec l’Afrique subsaharienne, affirmant, entre autres "nous sommes dans une véritable dynamique d’échanges et de Co-investissement avec nos frères ivoiriens".

 

AIP: M. le PDG, le Maroc a des liens séculaires avec nombre de pays au sud du Sahara. Cela fonde-t-il l’action majeure diplomatique, qu’engage le royaume chérifien dans ces pays ?

Mohamed El Kettani : C’est davantage une ouverture qu’une offensive. Elle puise son rationnel dans l’enracinement historique et incontesté du Royaume du Maroc dans le continent africain. Nos liens historiques avec l’Afrique subsaharienne sont multiples tant sur le plan culturel que commercial.

Cette ouverture puise aussi sa justification dans la nouvelle dynamique de la coopération Sud-Sud impulsée par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, et formidablement accueille par ses pairs africains. Aujourd’hui, il s’agit de joindre l’acte aux simples manifestations d’intérêt ou émissions de vœux.

Nos populations sont extrêmement attentives et sensibles à toutes les initiatives qui contribuent à améliorer leur quotidien. Cette amélioration passant certes, par la politique économique adoptée par chacun de nos pays, mais elle passe aussi par les différents partenariats interafricains qui peuvent être noués.

Le Royaume du Maroc souhaite tout naturellement partager avec ses pays frères d’Afrique subsaharienne certains modèles de réussite socio-économique ainsi que l’expérience et expertise qu’il a acquises à travers son partenariat stratégique avec l’Europe.

La déclinaison de ces modèles passant nécessairement par l’implication effective de nos opérateurs économiques publics ou privés. Ceci explique l’ouverture de ces derniers sur plusieurs pays de continent. C’est une présence qui vise à agir de manière harmonieuse tant avec les attentes de ces mêmes pays qu’avec le rationnel économique qui préside à tout investissement.

La présence des investisseurs marocains est remarquable dans des domaines porteurs et structurants pour les différents pays d’accueil. Elle est d’autant plus facilitée que l’environnement des affaires est en amélioration continue depuis plus de 10 ans.

 

Dans un monde en perpétuelle mutation où les grands ensembles régionaux mutualisent leurs expériences et expertise, que peut apporter la coopération sud-sud aux Etats africains dont les économies sont en plein essor depuis quelques années ?

Elle s’inscrit depuis quelques années dans une dynamique qui se démarque de manière progressive et davantage constructive des schémas classiques de partenariat qui cantonnaient les pays du sud et plus particulièrement notre continent dans le statut de simples exportateurs de matières premières à l’état brut.

Nous assistons à une formidable et dynamique prise de conscience de la part tant des acteurs politiques qu’économiques que notre cher continent a aujourd’hui entre ses mains les clés de son essor socio-économique et technologique de demain.

Le Royaume du Maroc, sous l’impulsion du Souverain Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, en est totalement convaincu et œuvre continuellement dans ce sens. Les atouts naturels de nos différents pays ainsi que le formidable potentiel de ses ressources humaines nous y autorisent chaque jour davantage.

L’enjeu est de taille, surtout dans un monde en perpétuel mouvement et de plus en plus globalisé. Il est temps qu’on prenne en mains notre avenir et qu’on occupe la place qui nous revient pour permettre à nos populations et à notre jeunesse d’orienter ses aspirations et son regard de manière sereine et optimiste vers l’horizon africain et tirer ainsi de manière naturelle et légitime le meilleur parti des atouts et potentialités de notre continent.

La coopération Sud-Sud est devenue une nécessité pour notre continent. Sa construction est en marche. Elle suppose en plus de la volonté politique de réels élans de générosité mettant chacun de nos pays au service de l’Afrique. L’objectif étant de créer une véritable solidarité en matière de développement durable, humain et socio-économique.

Le chemin n’est pas aisé mais en tout cas les voies sont tracées. Nous sommes conscients de nos insuffisances, de nos défis et des attentes de nos populations. Nous sommes aussi conscients de nos complémentarités et de qui doit contribuer à nous unir davantage dans le seul intérêt des générations futures de notre continent.

Il s’agit de capitaliser sur nos expériences et expertises respectives pour rattraper nos retards en infrastructures de base et réduire nos vulnérabilités sur les plans l’alphabétisation, de l’éducation et de la formation. Chacun de nos pays compte des réussites en la matière ; il s’agit d’en faire profiter les autres quel qu’en soit le domaine.

Nos potentialités individuelles nous permettent aujourd’hui d’agir de manière collective et solidaire. Nous en sommes persuadés et confortés en cela par la naissance de plus en plus de champions africains régionaux voire continentaux qui étaient il y a quelques années de simples champions nationaux.

 

Le Roi accompagné d’une forte délégation, en est à sa 3è visite en Côte d’Ivoire. Qu’est ce qui explique, selon vous, ce fort intérêt ?

Les relations entre la République de Côte d’Ivoire et le Royaume du Maroc sont des relations anciennes, fortes et fraternelles.

La dimension économique contribuant désormais à les renforcer et la présence de la délégation économique aux côtés de Sa Majesté Le Roi, que Dieu l’Assiste, leur donne un contenu concret et mesurable.

Nous sommes dans une véritable dynamique d’échanges et de Co-investissement avec nos frères ivoiriens. Cette visite Royale vient aussi à consolider cet édifice dans le prolongement naturel des différents accords de coopération et déjà conclus lors des visites et rencontres respectives de nos Chefs d’Etats.

D’ailleurs, ces accords font l’objet d’un mécanisme de suivi très rapproché de la part des Hautes Autorités de nos deux pays.

Forts d’un bilan satisfaisant et surtout encourageant, il est tout à fait normal voire indiqué que les opérateurs économiques marocains publics et privés s’engagent davantage pour consolider le niveau satisfaisant des relations économiques de nos deux pays en vue de renforcer des relations de proximité entre les filières porteuses de complémentarité.

Les opérateurs économiques ivoiriens et marocains sont parfaitement conscients du rôle de hub régional que peut chacun de nos deux pays en raison de nos positionnements géographiques et potentiels économiques.

Le but est d’inscrire nos deux économies dans un esprit effectif de complémentarité et de compétitivité partagée en y associant non seulement les grands groupes ou grandes entreprises mais aussi et de plus en plus la multitude de nos PME constitutives de tout un écosystème qui favorise la création de valeur et d’emploi et qui gravite autour de ces grands acteurs.

Cet engouement qui s’opère de part et d’autre et qui contribue à drainer nos entreprises vers chacun de nos deux pays est tout à fait naturel quand on le place dans un contexte porteur et dont l’illustration réside en l’organisation de deux grands forums économiques en moins de deux ans l’un à Abidjan en Février 2014 et l’autre à Marrakech en Janvier 2015.

 

Quels sont les besoins et les défis auxquels la coopération sud-sud devrait permettre de s’attaquer dans la perspective d’une croissance forte partagée ?

De l’aveu de tous les analystes et opérateurs financiers et économiques, l’Afrique est et demeurera longtemps un marché attractif pour l’investissement.

Les atouts et le potentiel n’ont plus besoin d’être rappelés au bon pragmatisme des opérateurs économiques.

Les besoins à combler et les défis à relever sont extrêmement importants et variés touchant à la fois les infrastructures de base, la formation, l’éducation, la satisfaction des besoins tant élémentaires que ceux d’une véritable classe moyenne en voie d’émergence.

Je pense que plutôt les investisseurs africains et autres élargiront leurs horizons d’investissement au continent africain, très vite ils s’imprégneront des réalités spécifiques et locales et réussiront leur ancrage dans ce riche environnement socio-économique africain.

En tout cas c’est notre devise. Nous épousons le contexte de chacun de nos pays d’accueil pour mieux servir ses attentes.

A mon avis, dans cette nouvelle dynamique de coopération Sud-Sud, aucun des secteurs n’est à écarter tant les besoins et la dynamique démographique sont importants.

Juste pour vous rappeler que lors de la troisième édition du Forum International Afrique Développement organisé par notre Groupe au mois de Février dernier, nous avons retenu comme thème central celui de l’investissement en indiquant qu’il est temps d’investir en Afrique, ce qui a recueilli l’adhésion tant des intervenants que des 1.700 participants venus de 23 pays de notre continent.

L’institutionnalisation de ce Forum vient aussi conforter notre démarche d’accompagnement qui ne doit plus, à mon avis, être à sens unique ou à caractère ponctuel prenant ainsi fin dès le dénouement d’une transaction donnée. Au contraire, notre démarche est de plus en plus à double voire multi-sens. Il s’agit pour nous, ambition d’intégration régionale oblige, d’encourager les investisseurs de l’ensemble de nos pays d’implantation, et au-delà, chaque fois que l’opportunité se présente, dans leurs initiatives d’investissement productif et de partenariat Sud-Sud.

 

Parlant de l’amélioration du climat des affaires, peut-on aujourd’hui affirmer qu’elle contribue en grande partie à renforcer la coopération Sud-Sud, dont le Maroc se fait le porte-étendard en Afrique ?

Il est clair que la création d’une véritable dynamique économique et l’encouragement de l’investissement productif sont intimement liés au cadre réglementaire de l’environnement des affaires.

La volonté politique des Autorités ivoiriennes d’asseoir une stratégie visant à hisser la Côte d’Ivoire vers l’émergence en 2020, a conduit vers la mise en place de réformes substantielles en matière d’assainissement du cadre macroéconomique et des finances publiques, au renforcement de la gouvernance et aussi et surtout en matière d’amélioration de l’environnement des affaires.

Notre position d’acteur financier majeur tant en Côte d’Ivoire qu’aux côtés d’investisseurs marocains nous permet de relever avec satisfaction la perception de plus en plus positive de cet environnement.

Nous avons noté plusieurs indicateurs qui vont dans ce sens, tels qu’à titre indicatif, la réduction des barrières à la création des entreprises, les conditions d’octroi des permis de construire, la protection des investissements étrangers, le renforcement de la transparence de la gestion des marchés publics, etc.

Il s’agit de facteurs encourageants, sachant que l’amélioration du climat des affaires est une action continue et constamment évolutive qui passe par une concertation régulière entre le secteur public et le secteur privé et une évaluation périodique de l’impact des réformes.

 

M. le PDG, l’Etat de Côte d’Ivoire vient de céder 24% de ses parts dans l’actionnariat de la Société Ivoirienne de Banque au groupe Attijariwafa bank devenant ainsi l’actionnaire majoritaire avec 75%. Pourriez- vous nous parler des différentes négociations et votre stratégie pour la SIB ?

Nous sommes satisfaits de la qualité de nos relations avec les Autorités ivoiriennes auprès desquelles nous-mêmes ainsi que nos équipes ont toujours trouvé une compréhension et un soutien satisfaisant.

Toute transaction obéit à des motivations qui sont parfaitement adressées par chacune des parties.

Nous avons conclu cette transaction qui témoigne de notre confiance quant à la qualité de notre investissement en Côte d’Ivoire et nous veillerons à jouer de manière engagée et professionnelle notre rôle d’institution financière et bancaire ivoirienne au service de l’économie ivoirienne.

La physionomie du capital social de notre filiale ivoirienne renforcera davantage notre engagement auprès de tous les agents et composantes socio-économiques de Côte d’Ivoire ainsi que de tout opérateur souhaitant investir dans ce pays frère.

AIP

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Le ministre ivoirien de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly, et son homologue française, Christine Taurira, ont procédé, mercredi à Abidjan, à la signature dune convention destinée à renforcer la  coopération judiciaire entre la Côte d’Ivoire et la France.

L’une des grande priorités de cet accord, selon Mme Taubira, porte sur la formation initiale et continue, qui va se traduire par le déplacement de formateurs de part et d’autre, d’échanges de stages et aussi de formation. Elle a ajouté que la France soutient la Côte d’Ivoire pour le  renforcement de son autorité judiciaire.

 

Arrivée à Abidjan mardi, en fin d’après-midi, le garde des Sceaux français, Christiane Taubira, a précisé que son séjour entre dans le cadre du sommet de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique(l’OHADA) qui se tient à Yamoussoukro .

 

En marge de cette réunion, elle sera reçue par le président de la République, Alassane Ouattara , après la séance de travail avec son homologue ivoirien, Mamadou Gnénéma . Elle rencontrera aussi d’autres ministres de la Justice africains attendus à ce sommet de Yamoussoukro.

 

Mme Taubira a révélé qu’elle aura, par ailleurs, des échanges avec de hauts magistrats ivoiriens chargés de la justice civile, de la justice pénale et de la protection de la jeunesse et des questions pénitentiaire.

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Novartis (NVS) lance, ce mercredi, le 14ème Atelier de partage des meilleures pratiques des Programmes nationaux de lutte contre le paludisme (PNLP).

L’Afrique étant à un carrefour dans la lutte contre le paludisme, cette rencontre permettra aux experts en paludisme de plus de 35 pays africains de discuter de la nécessité de disposer de nouveaux outils et stratégies innovants pour éliminer le paludisme.

Cette réunion, organisée à Maputo (Mozambique), encourage le partage des bonnes pratiques et aide à accélérer les mesures pour atteindre le nouvel objectif de l’OMS qui souhaite réduire la charge du paludisme de 90 % d’ici 2030.

Des menaces croissantes, parmi lesquelles un financement insuffisant, l’apparition d’une résistance aux médicaments et la progression de maladies comme Ebola, pourraient anéantir les efforts faute de réaction.

« Cette discussion ne pouvait pas mieux tomber dans la mesure où la Communauté de développement de l’Afrique australe a déjà avancé dans le programme d’élimination en sélectionnant huit pays pilotes pour la campagne d’élimination », a déclaré Nazira Abdula, la ministre mozambicaine de la Santé.

Cet atelier de trois jours, organisé par Novartis, avec le soutien d’organisations internationales comme l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et le Malaria Consortium, se concentrera sur la « stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030 » de l’OMS qui vise à accélérer les progrès dans la lutte contre le paludisme.

Les responsables des PNLP discuteront des progrès techniques réalisés à ce jour et de la manière dont ces outils peuvent être mis en œuvre et améliorés pour atteindre le nouvel objectif de l’OMS qui souhaite réduire la charge de morbidité et de mortalité due au paludisme de 90% d’ici 2030.

« Novartis est fière de proposer cette plateforme unique », a déclaré Linus Igwemezie, responsable de l’initiative Novartis contre le paludisme (Novartis Malaria Initiative). Ces rencontres ont été conçues pour les membres des PNLP par des membres des PNLP afin d’élaborer de nouvelles idées et stratégies pour éliminer cette maladie mortelle, a-t-il ajouté.

La réunion des PNLP survient alors que le monde a atteint une étape décisive dans la lutte contre le paludisme. Depuis 2000, à l’échelle mondiale, le taux de mortalité du paludisme a diminué de 47%, ce qui a aidé la communauté qui lutte contre le paludisme à comprendre que l’élimination est possible.

Cependant, de nouvelles menaces, comme un financement insuffisant, l’apparition d’une résistance aux médicaments et la progression de maladies comme Ebola, pourraient anéantir les efforts faute de réaction, souligne-t-on.

Avec AIP

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La Commission électorale des représentations diplomatiques pour l'étranger (CERD) annonce le déroulement, du  7 au 30 juin, des opérations relatives à la révision des listes électorales et à l'enrôlement des nouveaux électeurs aux Etats-Unis.

Ces opérations se tiennent dans la perspective de l'organisation de l'élection présidentielle de 2015 en Côte d'Ivoire.

 

D’après un communiqué de presse, ces opérations concernent              les personnes déjà inscrites sur la liste électorale de 2010; toutes les personnes qui n'ont pas pu ou voulu s'inscrire sur la liste électorale en 2009-2010 et qui souhaiteraient le faire pour exercer leur droit de vote en 2015; les personnes âgées de 18 ans ou plus, justifiant de la nationalité ivoirienne et jouissant de tous leurs droits civiques.

 

Une délégation de la Commission électorale indépendante (CEI) séjourne aux Etats-Unis au cours de cette période pour superviser lesdites opérations avec la CERD - Etats-Unis, souligne le texte qui invite la Communauté ivoirienne à se mobiliser et à prendre part massivement à ces opérations qui se tiendront dans des centres à Washington, D.C., à New York, à Atlanta et au Texas.

 

Les demandeurs sont appelés à se rendre au centre le plus proche munis de la Carte Nationale d'Identité; ou du Passeport biométrique; ou du Certificat de Nationalité ou de la Carte Consulaire.

 

Les centres seront ouverts de 10H00 à 20H00, chaque jour, sauf les lundis, durant la période des opérations.

 

« La CERD compte sur la disponibilité de tous pour la réussite de ces opérations qui devront permettre l'organisation d'un scrutin fiable, transparent, crédible et apaisé », conclut le communiqué signé du président de la CERD - Etats-Unis, Balla Sidibé.

Avec AIP

 

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Promouvoir le tourisme ivoirien qui a été fortement secoué par la crise de la dernière décennie, telle est la mission que s’assigne le site touristique Tourdivoire.net. En cela, Jovago.com, plate-forme de réservation d’hôtel et Tourdivoire.net, site de promotion du tourisme ont décidé de collaborer pour une meilleure valorisation de la destination Côte d’Ivoire.

Tourdivoire et Jovago ont mis sur pied la ‘’Tourism Card’’ pour atteindre leur objectif. Le lancement de cette nouvelle carte a eu lieu au Plateau. Les différents responsables de ces deux entreprises à savoir M. Gaston Adjalou représentant de Tourdivoire.net et Cynthia Laron, Directrice Jovago Côte d’Ivoire ont expliqué La Tourism Card : une carte de réduction sur les tarifs des hôtels, restaurants et autres…

Pour les initiateurs, cette carte se positionne comme un véritable instrument d’incitation et de promotion du tourisme local. Cynthia Larona a indiqué que ce partenariat va développer le tourisme ivoirien. « Cette carte est une opportunité pour tous. On nous accuse de ne pas avoir à découvrir notre pays et cette carte est une alternative », a-t-elle dit.

Selon Gaston Adjalou la Tourism Card est personnelle, utilisable sur 12 mois et donne une réduction de 10% sur les établissements hôteliers, restaurants et autres partenaires de Jovago et Tourdivoire.

Izoudine Youssef

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Des ONG de  défense des droits de l’homme, LIDHO (Ligue ivoirienne des droits de l’Homme), OIDH (Observatoire ivoirien des droits de l’Homme), MIDH (Mouvement ivoirien des droits de l’Homme), réunies au sein du Groupe de travail sur les initiatives de Transition (GTIT) de Côte d’Ivoire, se disent très déçues du déroulement du procès de Simone Ehivet Gbagbo et des 82 co-accusés pro-Gbagbo près la Cour d’Assises d’Abidjan du vendredi 26 décembre 2014 au mardi 10 mars 2015.

 

 

C’est une véritable déception à l’égard de la justice ivoirienne. Pour le Groupe de Travail sur les initiatives de Transition, cette justice n’a pas répondu aux attentes des Ivoiriens dans ce procès qu’il dit avoir observé de graves irrégularités, telles que des violentions de Droits de l’Homme. Si l’on s’en tient au rapport qui a été présenté au siège de l’OIDH à Cocody.

 

 

Selon le président du GTIT, M. Eric-Aimé Semien, par ailleurs président de l’OIDH, lui et ses confrères ont suivi tout le déroulement du procès de Mme Gbagbo et des 82 co-accusés près la Cour d’Assises d’Abidjan. Pour lui, cette démarche répondait au souci de bien se rendre compte du respect des droits de toutes les parties, en conformité avec les normes tant nationales qu’internationales en matière de procès équitable. « Mais au regard des déroulements des débats et du jugement rendu par la Cour, l’intérêt suscité par le procès à fait place à une amère déception », s’est-il indigné. « On a assisté plutôt à un procès des vaincus. Celui d’une démonstration de lien de causalité entre des donneurs d’ordres et des exécutants... », a fait remarquer, à son tour, M. Christiano Ake, donnant lieu, selon lui, à un procès d’un seul camp pour une crise qui aura opposé deux parties.

 

 

le GTIT déplore également un manque de justice transparente et équitable. Selon lui, il lui a été donné de constater des verdicts trop sévères basés sur des éléments subjectifs : le verdict de Mme Gbagbo et du Contre-Amiral Vagba Faussignaux. A cela s’ajoute, souligne ce Groupe, une instruction bâclée et non-approfondie, un manque de sérieux et d’organisation durant le procès, des témoignages douteux, des accusations qui n’ont jamais été prouvées etc. « Pour bon nombre d’observateurs assidus au procès, les preuves présentées par le Parquet Général n’étaient pas suffisante pour permettre à la Cour de se forger objectivement une intime conviction de culpabilité. Et de l’avis général, les peines rendues étaient trop sévères pour certains accusés », a-t-il regretté, se posant la question de savoir sur quoi s’est basée ou s’est appuyée la Cour pour rendre de tels verdicts.

 

 

« Nous avons besoin d’une justice forte et équitable », a affirmé le président de MIDH, soulignant que c’est le seul élément qui peut véritablement conduire à une réconciliation vraie.

 

 

Le Groupe de Travail sur les initiatives de Transition(GTIT) de Côte d’Ivoire fait donc ses recommandations à deux niveaux :

 

 

1-Pour une Cour d’assises bien organisée et impartiale :

 

·        Avant le procès : une juridiction d’instruction qui va mettre la priorité sur l’instruction des crimes les plus graves contre la personne, assurant aussi le respect de l’article 3 de la Constitution ivoirienne, instruire à charge et à décharge etc. Cette disposition prend en compte la Chambre d’accusation et le Parquet Général.

 

·        Pendant le procès :veiller rigoureusement à la neutralité des jurés, Solliciter un interprète indépendant et professionnel pour faciliter une bonne traduction

 

·        Pendant les délibérations : privilégier les preuves matérielles de première main, ainsi que les témoignages directs, crédibles, et fiables, en quantité convaincante, pour aider à asseoir son intime conviction, et également la rigueur juridique au détriment de toute autre considération.

 

·        Après le procès : rédiger avec beaucoup plus de célérité le verdict et permettre à tous ceux qui le désirent d’en obtenir copie auprès du greffier en charge.

 

2-Pour une bonne observation ou un suivi des procès par les organisations de la société civile, il faut aux ONGs de défense de protection et de promotion des droits de l’Homme :

 

·        Inclure le monitoring des procédures judiciaires et non-judiciaires de recherche de vérité dans leurs mandats organisationnels, Obtenir un mandat d’observer des procès auprès du ministère de tutelle et un laissez-passer.

 

      

 

Daniel Coulibaly

 

 

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Le ministre ivoirien de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques, Gnenema Mamadou Coulibaly, a reçu tour à tour en audience, à son cabinet, Keith M. Harper, Ambassadeur des Etats-Unis au Conseil des Droits de l’Homme auprès des Nations Unies et Edmond Mulet, Sous-secrétaire Général des Nations Unies chargé des Opérations de maintien de la Paix. Ces deux personnalités ont échangé sur la coopération bilatérale en matière de justice et des droits de l’homme lors de ces audiences en Côte d’Ivoire.

Elles n’ ont pas manqué de saluer les avancées sur la question des droits de l’homme en Côte d’Ivoire fortement ébranlés du fait de la crise post électorale. Mais elles ont également encouragé le gouvernement ivoirien à faire encore plus d’efforts sur cette question brûlante. « Chaque pays a ses défis en matière de droits de l'Homme. Mais le plus important pour nous est de savoir que ce pays a la volonté politique d'améliorer la situation. Nous constatons que la Côte d'Ivoire a fait un pas en avant en matière de droits de l'Homme en dépit de la crise qu'elle a traversée. Nous voulons continuer de travailler de concert avec les autorités », a déclaré Keith M. HARPER, ajoutant que très prochainement le diplomate américain va produire un rapport montrant le niveau d’application des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.

Pour sa part, Edmond Mulet a exprimé, à sa sortie d’audience, sa satisfaction de voir les choses avancées dans ce pays en matière de droits de l'Homme. Le ministre Gnenema Coulibaly a confié qu’il a échangé avec ce dernier sur les activités de l’ONUCI. « Comme vous le savez, c'est un rituel pour lui, il vient une fois par an prendre des nouvelles de la collaboration de la coopération avec cette institution des nations unies », a-t-il dit.

Avant ces audiences, M. Gnenema a rencontré l’opposition qui lui a présenté ses greffes et indiqué ses attentes. Les Institutions et partenaires de la Côte d’Ivoire attendent une année électorale du pays une élection sans violences afin d’éviter 2010, d’où ces nombreuses consultations.

Izoudine Youssef

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Le Nigérian Ade Ayeyemi est le nouveau directeur général du groupe Ecobank. Il remplace à ce poste le Ghanéen Albert Essien.  Ade Ayeyemi, 52 ans, a été recruté à Citigroup où il est actuellement directeur général de la division Afrique subsaharienne basée à Johannesburg en Afrique du Sud. M. Ayeyemi prendra officiellement ses fonctions le 1er septembre 2015,.

Mais M. Essien, actuel directeur général d'Ecobank qui a succédé à l'Ivoirien Thierry Tanoh, va faire valoir ses droits à la retraite le 30 juin prochain. 

En attendant une prise de fonction du nouveau directeur, selon un communiqué du groupe, un arrangement intérimaire sera effectué par le conseil d'administration d'Ecobank pour la gestion du groupe durant la période allant du 1er juillet au 31 août 2015.

 
Après  l’élection du Nigérian Akinwumi Adesina à la présidence de la Banque africaine de développement(BAD), c’est autour  d'un autre, Ade Ayeyemi, de prendre la tête d’une importante institution bancaire sur le continent. Le secteur des Finances et des banques réussi visiblement aux Nigérians.
Daniel Coulibaly

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