Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le Groupe Jeune Afrique, la Banque africaine de développement et Rainbow Unlimited sont heureux d'annoncer que la quatrième édition du AFRICA CEO FORUM, le plus grand rendez-vous international des décideurs et financiers du secteur privé africain, se tiendra les 21 et 22 mars 2016, à Abidjan, en Côte d'Ivoire.

À l'issue d'une troisième édition marquée par une nouvelle augmentation de la participation, c'est dans la capitale économique ivoirienne que se réuniront à nouveau les plus grands décideurs du continent. Avec une croissance économique avoisinant les 10% par an depuis 2012, un taux d'investissement atteignant aujourd'hui plus de 20 % du PIB et des exportations en constante augmentation depuis 2009, la Côte d'Ivoire est le moteur de l'intégration régionale au sein de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Dirigeants de grandes entreprises africaines et internationales, financiers et décideurs politiques : plus de 800 participants de premier plan ont rendez-vous à Abidjan pour porter au centre des débats le rôle incontournable du secteur privé dans la dynamique de croissance africaine.

« À l'occasion de cette nouvelle édition, nous avons choisi un pays et une région au dynamisme économique certain, où se trouve également le siège de la Banque africaine de développement, notre partenaire depuis la première édition», commente Amir Ben Yahmed, fondateur et Président du AFRICA CEO FORUM.

Créé en 2012 à Genève, le AFRICA CEO FORUM s'est imposé comme le lieu privilégié d'échanges sur les enjeux du développement économique des entreprises africaines dans un environnement international de qualité, propice aux rencontres d'affaires. Symbole de cette dynamique, l'édition 2015 a particulièrement contribué à mettre en lumière les chantiers prioritaires pour renforcer et pérenniser la croissance en Afrique dans un contexte économique incertain.

Fidèle à sa vocation, cette nouvelle édition du AFRICA CEO FORUM proposera aux participants de nombreuses conférences débats de haut-niveau sur les conditions favorables au développement stratégique des champions africains. En parallèle, de nouvelles « Deal Rooms » seront à l'ordre du jour du AFRICA CEO FORUM 2016. Ces formats de rencontres novateurs et particulièrement appréciés des participants offrent aux chefs d'entreprises et investisseurs l'opportunité d'identifier de nouveaux partenaires et de partager expérience et bonnes pratiques dans leur secteur d'activité.

Toutes les entreprises intéressées peuvent d'ores et déjà s'inscrire et recevoir des informations régulières sur le site web www.theafricaceoforum.com

AFRICA CEO FORUM en un mot

Élaboré en partenariat avec la Banque Africaine de Développement, le AFRICA CEO FORUM est un événement organisé par le Groupe Jeune Afrique, éditeur de Jeune Afrique et de The Africa Report, et par Rainbow Unlimited société suisse spécialisée dans l'organisation d'événements de promotion économique.

Avec le succès de son édition 2015, qui a accueilli plus de 800 personnalités africaines et internationales, dont 500 dirigeants d'entreprises venus de 43 pays africains et 100 intervenants de haut niveau, le AFRICA CEO FORUM s'est installé comme l'événement de référence sur les enjeux de développement du secteur privé africain.

 

Armand Tanoh

Comment

L'ancien attaquant emblématique de Chelsea Didier Drogba a inscrit un triplé dès sa première titularisation avec sa nouvelle équipe de Montréal dans le Championnat nord-américain (MLS). Grâce aux trois buts de son buteur de 37 ans, l'Impact qui a limogé son entraîneur dimanche dernier, s'est imposé 4 à 3 face à Chicago. Drogba a ouvert la marque à la 21e minute d'une reprise du droit dans la surface de réparation, son premier but en MLS.

Chicago est repassé en tête pour mener 3-2, mais Drogba a ajouté deux buts à l'heure de jeu (tête à la 61e min et tir du gauche à la 65e min) et offert ainsi une victoire importante à son équipe qui restait sur trois défaites de suite.«A mes yeux, ce n'est pas un bon résultat, le plus important est d'avoir empoché les trois points de la victoire», a-t-il souligné.

«Mais il faut améliorer des choses dans cette équipe, le potentiel est là», a-t-il estimé. «C'est quelqu'un qui est tellement investi, il a gagné partout où il a joué et il est arrivé dans ce club avec le même état d'esprit», a apprécié Mauro Biello, l'entraîneur intérimaire de l'équipe québécoise depuis le limogeage de Frank Klopas.

Drogba a disputé les 90 minutes de la rencontre comptant pour la 28e journée du Championnat MLS, mais il ressent toujours une vive douleur à un orteil, blessé depuis plusieurs jours. «J'ai quelques jours de repos et de soins devant moi, je devrais être prêt pour le procahin match», a-t-il espéré.

Source: 20minutes.fr

Comment

Cent quatre-vingts quinze imams sunnites ivoiriens prennent part depuis samedi, à l'université islamique Al Fourqane d’Abidjan-Yopougon, à une Assemblée consultative autour du thème : "Islam : Religion de Paix et de cohésion", en vue de plancher sur les valeurs de paix de l’Islam.

Ces assises initiées conjointement par l’Association des musulmans sunnites en Côte d'Ivoire (AMSCI), le Conseil des imams sunnites en Côte d'Ivoire (CODIS) et l’Académie nationale des oulémas (ANAOU), s’articulent autour de quatre sous-thèmes, à savoir ''La loi sur le terrorisme en Côte d’Ivoire’’, ''les fondements de la paix et de la cohésion en islam'', ''Islam, Djihad et terrorisme'' et ''responsabilité communautaire face à la violence et au terrorisme ''.

Le doyen de la faculté de droit de l'université Alassane Ouattara de BouakeDr Dosso Karim, et à trois éminents imams de la communauté Sunnite de Côte d'Ivoire ont entretenu les guides religieux présents autour de ces thématiques.

Ces échanges qui prennent fin dimanche avec déclaration conjointe AMSCI-CODIS, ont enregistré, la présence du guide suprême de la communauté sunnite en Côte d'Ivoire, Dr Fadiga Moussa, et de l’imam Ladji Camara, président des imams Sunnites du pays.

Une délégation du Conseil national islamique, conduite par l'imam Koné Ibrahim, y a également pris part.

AIP

Comment

La Côte d’Ivoire et la compagnie pétrolière américaine Anadarko ont conclu un accord pour un forage exploratoire dans une zone offshore que se disputent Abidjan et le Ghana, selon un communiqué du gouvernement ivoirien parvenu à l’AFP vendredi.

 

Ce contrat de partage de production (CPP), sur un bloc d’une superficie de 1.038 km2, en eaux profondes (2.000 à 3.000 mètres de profondeur) au sud d’Abidjan, prévoit le démarrage des travaux d’exploration d’un coût "minimum de 30 millions de dollars" pour décembre.

 

Anadarko détient 90% du permis de recherche contre 10% pour la compagnie pétrolière nationale ivoirienne, Petroci.

 

Le gouvernement ivoirien a salué la "contribution active", des sociétés pétrolières internationales à l’exploration et à la production pétrolière, "en dépit d’un contexte affecté par la forte chute des cours du pétrole".

 

En 2014, le groupe français Total avait évoqué un "résultat très prometteur" à propos de ses recherches en eaux très profondes au large de la Côte d’Ivoire.

 

Outre Total, plusieurs sociétés internationales, notamment, le numéro deux russe du pétrole, Lukoil, et la britannique Tullow Oil, ont annoncé ces dernières années des découvertes importantes dans cette zone litigieuse.

 

Le Ghana et la Côte d’Ivoire, respectivement deuxième et troisième économies d’Afrique de l’ouest, se divisent sur le tracé de leur frontière maritime, qui traverse un gisement de pétrole offshore que les deux voisins souhaitent exploiter.

 

L’affaire a été portée par Abidjan devant du Tribunal international du droit de la mer (TIDM) qui a ordonné le 25 avril au Ghana de limiter son activité pétrolière dans cette zone dans l’attente d’un jugement sur le fond.

 

Producteur modeste avec 40.000 barils par jour, la Côte d’Ivoire encourage les compagnies pétrolières à prospecter dans ses eaux dans l’espoir d’augmenter sensiblement sa production.

 

 

Le Ghana, voisin oriental de la Côte d’Ivoire, s’est lancé depuis 2010 dans la production de pétrole à grande échelle à partir de gisements offshore, considérés comme les plus importants découverts en Afrique de l’Ouest depuis 10 ans et exploités par Lukoil et son partenaire américain Vanco.

AFP

Comment

 La Banque africaine de développement (BAD) et la confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), ont signé, vendredi, un accord de don d’un montant de 558,970 millions de francs CFA, soit 947.625 dollars, destinés à l’emploi des jeunes et le développement de l’entreprenariat.

La lettre d’accord de don a été signée par le Vice-président de la BAD, chargé des infrastructures, du secteur privé et de l’intégration régionale, Solomon Asamoah, et le président de la CGECI, Jean Kacou Diagou.

Ce don est destiné à 200 jeunes entrepreneurs lauréats d’une compétition nationale ouverte à toutes et à tous, afin de développer leurs plans d’affaires et l’accès au financement, indique un communiqué de l’institution.

S’exprimant au terme de la signature de l’accord, M. Asamoah s’est félicité des relations fructueuses entre la Banque et le Japon, qui se sont traduites par la mise en place du fonds, qui selon lui, "constitue une opportunité pour les jeunes africains".

"L’inclusion financière et l’entreprenariat des jeunes sont extrêmement importants pour la BAD, et permettront à ceux-ci de transformer leur rêve en réalité", a-t-il ajouté.

Le président de la CGECI, Jean Kacou Diagou a, quant à lui, exprimé sa gratitude à la BAD pour son appui.

"En soutenant les jeunes, c’est toute la nation que l’institution accompagne dans les projets innov ants, leur permettant ainsi de créer des PME qui deviendront de grandes entreprises", a-t-il commenté.

"Il est important que beaucoup de jeunes qui viennent sur le marché du travail, se tournent dorénavant vers l’entrepreneuriat", a souligné le président du patronat ivoirien.

Ce projet a été rendu possible grâce au Fonds d’assistance au secteur privé africain (FAPA) du Gouvernement du Japon et de l’Autriche. Ce fond est géré par la BAD et a financé depuis sa création plus de 50 projets dans 38 pays à travers le continent africain et pour un montant total dépassant les 60 million de dollars, indique le communiqué.

AIP

Comment

L'Oreal, Gandour et bien d'autres acteurs majeurs de l'industrie cosmétique y sont attendus.

La capitale économique ivoirienne, Abidjan, abrite du 11 au 13 septembre, la première édition de "Black beauty Fair", un salon de la beauté africaine dédié au secteur de la cosmétique, a appris l’AIP, vendredi, auprès des organisateurs.

 

Selon la structure promotrice de l’événement, Black Beauty Lab., il s’agit de créer une plateforme de rencontre entre les acteurs de l’industrie cosmétique, pour mieux comprendre et anticiper sur les tendances du marché de la cosmétique en Côte d’Ivoire et de révéler le fort potentiel économique du secteur en Afrique de l’Ouest.

 

"Black beauty fair (Foire de la beauté noire) vise la mise en place de synergies fortes entre les acteurs locaux de l’industrie et l’édification de ponts et passerelles avec les Internationaux du secteur", indique Lena Gnininvi, l’une des promotrices.

 

Conférences et ateliers, Make up show (démonstration de maquillage), Hair show (défilé de coiffure) et Cocooning room (spa et bien-être) sont au programme de cette première édition. 

 

Black beauty Lab. est une association créée en 2015, engagée dans la valorisation de l’entrepreneuriat dans l’industrie cosmétique en Afrique.

 

AIP

Comment

La direction du Port autonome d’Abidjan (PAA) a procédé à la sortie officielle de sa première promotion de cadres certifiés du programme "Train for trade" de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), une formation destinée à renforcer leurs capacités en matière de commerce international et des affaires maritimes et portuaires.

 

"Un port, c’est les infrastructures, c’est les équipements, mais c’est surtout le capital humain ; après 10 ans de crise qui ont eu une incidence sur la compétitivité du port (d’Abidjan), il était clair que nous risquions une rupture de compétence. D’où un point d’honneur sur la formation de nos cadres", a commenté le directeur général du PAA, Hien Yacouba Sié, lors de cette cérémonie, jeudi soir, au Golf Hôtel d’Abidjan.

 

Au nombre de 24, les premiers diplômés ivoiriens du programme "Train for trade", dont la promotion est baptisée " Hien Yacouba Sié", contribueront efficacement, grâce aux acquis de cette formation, à améliorer le niveau des échanges entre la Côte d’Ivoire et le reste du monde, s’est en outre félicité M. Sié, en présence de représentants des ministres ivoiriens des Transports et de l’Economie et des Finances, ainsi que le directeur général du port de Dakar (Sénégal), Dr Cheikh Kanté, et une représentante du CNUCED.

 

Le Port autonome d’Abidjan a été admis comme membre du réseau francophone du programme de formation portuaire Train for trade en janvier 2014, après la signature d’un protocole d’accord entre l’Autorité portuaire d’Abidjan et le secrétaire général du CNUCED.

 

Dispensé en deux ans, ce programme a permis à ces cadres d’être instruits dans des modules tels que " Commerce et transports internationaux", "Organisation de system portuaire", "Fonctionnement de système portuaire", a détaillé la directrice des ressources humaines du PAA, Méité Salimata.

 

 

Le porte-parole de la promotion "Hien Yacouba Sié", Batchéli Ousmane, a exprimé sa gratitude à la direction du PAA pour l'initiative de ce projet qui permet à lui et ses collègues bénéficiaires, d'être désormais plus efficace à la tâche au service leur entreprise.

 

Le port d’Abidjan, qui entend ainsi accroitre sa compétitivité sur l’échiquier international a lancé à la même occasion sa deuxième promotion de cadres pour ce programme.

 

AIP

Comment

Comme annoncé il y a quelques semaines, les deux ponts stratégiques de Béoumi (Centre) et Bassawa (Est) en construction depuis 2013, devront être livrés ce mois de septembre 2015. Selon des sources proches du dossier, ces deux infrastructures qui sont quasi-prêtes pour le service n’attendent que la fixation de la date de leur inauguration. Une date qui ne devra pas excéder le 30 septembre.

Le Pont de la renaissance de Béoumi

Long de 304 mètres, avec une largeur de 10 mètres, le pont de Béoumi.vient sonner la renaissance de la localité, restée longtemps coupée de ses voisins du Nord-ouest dont Kounanhiri et Mankono. Mais surtout, cet ouvrage qui est prolongé de part et d’autre par de voies bitumées de Béoumi à Kounahiri, a été construit concomitamment avec un autre pont sur le fleuve Kan, dans le département de Tiébissou, pour un coût global estimé à 16 milliards F CFA.

Ce financement a été acquis par la Côte d’Ivoire auprès de la France dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D).

Bassawa pour connecter l’Est au Centre

Bâti à l’Est sur le fleuve Comoé, le pont de Bassawa mesure 123 mètres, pour un coût de six milliards de FCFA. Destiné à relier les départements de Bondoukou (Nord-est, Région du Gontougo) et Prikro (Centre-est, région de l’Iffou), ce pont viendra mettre fin aux souffrances des populations de cette région, sont obligées de procéder par de longs détours pour se rendre chez leurs voisins du Centre-est.

Mais au-delà, le plus grand enjeu de toutes ces infrastructures reste la voie stratégique baptisé la "Ceinture du Centre".

En attendant la Ceinture du Centre

En effet, la fin des travaux des ponts de Béoumi et de Bassawa, sonne une étape très importante dans l’histoire des infrastructures économiques de la Côte d’Ivoire. Car, ces deux ouvrages seront les boucle de la future "ceinture du centre". Une voie internationale dont la construction est en projet, qui traversera la Côte d’Ivoire de sa frontière Est à partir de Bondoukou jusqu’à sa frontière à l’Ouest, en passant par le Centre.

Abdoul Razak Dembélé

Comment

L’enclavement, ce sera bientôt fini pour les localités de Béttié (Est)Rubino et Cechi (Sud). En effet, le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan a procédé ce vendredi 4 septembre 2015 au lancement de deux importants chantiers. L’un consiste à construire un pont sur le fleuve Comoé, pour faciliter l’accès à la ville de Béttié, longtemps resté coupée du reste du pays. L’autre, le bitumage de l’axe Agboville-Rubino-Cechi, long de 80 kilomètres.

Le pont qui va sauver Béttié

Se rendre aujourd’hui à Béttié nécessite pour beaucoup de voyageurs une traversée de la Comoé en bac. Pourtant zone de grandes productions cacaoyère et d’hévéa, cette localité qui est également un chef-lieu de département éprouve d’énormes difficultés à écouler ses produits.

Cet ouvrage, dont le financement est assuré par l’Etat ivoirien, après sa validation dans le cadre des Contrats de désendettement et de développement (C2D) passés entre la France et la Côte d’Ivoire, sera bâti sur le tronçon routier Yakassé Attobrou-Bettié. Il prolongera l’Axe Adzopé-Yakassé Attobrou, dont les travaux de bitumage ont été récemment lancés.

80 km de bitume pour l’essor de Rubino et Cechi

Assurément, le bitumage de la route Agboville-Rubino-Cechi, viendra soulager les populations de cette région, très angoissées durant leurs différents déplacements d’une localité à l’autre. Une fois cette portion de 2X1 voie terminée, la construction de l’axe Cechi-Anoumaba-M’batto devra aussitôt prendre le relais. Ceci, pour faire d’Agboville, grande région d’activité agricole, un véritable pôle économique.

Abdoul Razak Dembélé

Comment

République démocratique du Congo (RDC), 2 septembre 2015/ -- Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, se rend en visite officielle en Chine le 2 septembre, pour assister à la commémoration du 70ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et célébrer les anciens combattants de la RDC qui ont combattu aux côtés des forces alliées pendant la guerre.

Il y rencontrera plusieurs dirigeants dont son homologue, Xin Jinping, le président de la république populaire de Chine, pour examiner l'état des projets sino-congolais et discuter des moyens de renforcer et d'améliorer les relations entre les deux pays.

Relations RDC-Chine, état des lieux

Preuve de l'intérêt croissant entre deux nations se cherchant des opportunités mutuelles bénéfiques dans divers secteurs, ces 25 dernières années, les investissements chinois ainsi que les exportations congolaises vers la Chine, ont augmenté à un rythme rapide et constant.

Selon un rapport du centre de recherche et d’information indépendant RAND Corporation, la RDC ne correspond qu'à 2% des échanges économiques chinois avec l'Afrique.

Ces échanges ont connu une forte progression en 2008, quand les gouvernements des deux pays ont conclu un contrat de 6 milliards de dollars, sur des projets de développement d’infrastructures (routes, voies ferrées, construction d'hôpitaux, de centres de santé et d'universités) en échange de projets sino-congolais d'exploitation industrielle de mines.

Ces projets ont permis du transfert de connaissances "essentielles aux deux pays" et de développer de nouvelles opportunités d’investissements pour d'autres partenaires étrangers.

Dans ce partenariat innovant, des entreprises sino-congolaises ont aussi créé des milliers d'emplois, pour des congolais, et ont généré d'importantes recettes fiscales.

"Le travail abattu fait partie du souci du Président Kabila d'améliorer la vie des congolais et de notre politique de développement de l’emploi et de l’économie à travers le pays,” a déclaré M. Moïse Ekanga Lushyma, secrétaire exécutif du Bureau pour la coordination et le suivi du programme sino-congolais.

"Ces projets innovants renforcent la croissance mais aussi créent des opportunités pour d'autres investisseurs étrangers qui sont intéressés à capitaliser sur l'incroyable potentiel de la RDC."

Relations RDC-Chine, en chiffres

Le développement des infrastructures

Entre 2008 et 2014, la Chine a investi dans dix projets d'infrastructures en RDC (routes, hôpitaux, etc...)

Les dépenses totales sur ces projets en cours d'exécution sont d'environ 459.764.000 USD.

En 2015, les projets prévus comprennent le développement d'espaces publics, de routes, de projets solaires et plus. Les dépenses totales pour ces projets prévus pour 2015 sont de 250.000.000 USD.

Volume croissant des exportations

Parmi les exemples les plus illustratifs de ce que l'amélioration des relations économiques entre la RDC et la Chine apporte, est le volume croissant des exportations de la RDC.

De déficitaire en 1991, 68,34 millions USD (63,24 de Chine vers RDC et 5,08 millions de RDC vers la Chine), la balance commerciale congolaise est devenue excédentaire à partir de 2003.

Sur un total de 51,710 millions USD, il y avait 25,420 millions USD de la Chine vers la RDC, et USD 26,300 millions des importations de RDC vers la Chine.

Ces chiffres ont considérablement évolué en 2014 et sont estimés à 4,185 milliards USD (1,362 milliard USD de la Chine vers la RDC contre 2,823 milliards USD de la RDC vers la Chine).

Les projets miniers sino-congolais

Fin 2014, un total de 14 projets miniers étaient en cours d'exécution. Gros générateurs d'emplois en local (RDC et régional), ils ont permis au renforcement en capacités et en expertise mais ont aussi au développement du pays, (routes et infrastructures) et économique.

L'investissement total pour le projet minier est de 3,72 milliards USD dont 320 millions USD pour la réalisation d'une centrale hydroélectrique. projets miniers sino-congolais. En 2014, le montant de cet investissement s’élevait à 1,037 milliards USD.

1,5 milliards USD ont déjà été investis dans la société SICOMINES (Kolwezi/Lualaba). Le volet minier du partenariat gagnant-gagnant emploie 12536 employés. 88,21% du personnel est congolais, 11057 congolais et 1479 est chinois (11,79%).

Armand Tanoh

Comment