Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a affirmé, samedi à Abengourou, qu’il "espère" pouvoir "résister" à la pression de la Cour pénal internationale (CPI) qui continue de réclamer l’ex-Première dame Simone Gbagbo, sous le coup d’un mandat d’arrêt de cette juridiction pour crime contre l’humanité.

"Pour Simone Gbagbo, vous connaissez le cas. Nous résistons autant que nous pouvons malgré les appels de la CPI. Bon, à l’impossible nul n’est tenu. J’espère que nous pourrons continuer de résister parce que la CPI continue de la réclamer quasiment tous les trois mois", a déclaré M. Ouattara, lors d’une conférence de presse, maquant la fin de sa visite d’Etat dans la région de l’Indénié-Djuablin.

" Tout le monde sait qu’elle a joué un rôle néfaste dans cette crise (postélectorale). La CPI a des éléments, nous aussi nous en avons. Nous préférons la juger ici en Côte d’Ivoire comme tous les autres cas à venir, parce qu’en réalité, nos tribunaux (en) sont maintenant capables, nous (en) avons tous les instruments nécessaires", a ajouté le chef de l’Etat.

"La loi a été modifiée. Nous pouvons maintenant juger les crimes contre l’humanité ; ce que nous ne pouvions pas faire en 2011, tout cela peut se faire ici aujourd’hui et il n’y a pas de raison pour nous d’envoyer madame Simone Gbagbo à la CPI. Nous continuerons d’être conformes à nos engagements au niveau de la CPI, mais nous leur disons que nous sommes capables de juger tous les Ivoiriens en Côte d’Ivoire maintenant", a réaffirmé Alassane Ouattara.

Soupçonnée par la CPI de crimes contre l’humanité commis durant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, Simone Gbagbo, épouse de l’ex-président Laurent Gbagbo, a déjà été condamnée à 20 ans de prison par la justice ivoirienne.
AIP

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Le secteur pétrolier et gazier peut s'avérer lucratif, mais rien n'est jamais simple. Ces deux filières ont un long et riche passé fait de moments difficiles, de durs combats et de climats instables. Les deux doivent se rendre là où les ressources se trouvent, que l'environnement soit sauvage, profond ou difficile. Cette opiniâtreté est une bonne chose, car l'industrie traverse probablement sa plus difficile transition à ce jour.

Le secteur pétrolier et gazier amont en ressent les effets. Le pétrole a atteint son niveau le plus bas depuis quatre ans, suite à une période où les prix des matières premières sont restés stables. Cette situation découle en partie de l'offre excédentaire due à un essor du gaz qui, ironiquement, entraîne également les prix du gaz à la baisse comme jamais auparavant. Le ralentissement économique de la Chine et les réserves de gaz de schiste récemment découvertes aux États-Unis renforcent l'impact négatif sur les prix.

 

" Il a fallu serer la ceinture"

 

De fait, il a fallu se serrer la ceinture : les dépenses allouées à l'exploration et à la production sont en baisse et pourraient chuter de plus de 30 %, du jamais vu depuis le milieu des années quatre-vingt. Les réductions d'effectifs sont de plus en plus fréquentes et dans certains cas, des entreprises de l'amont ont complètement déserté certaines zones géographiques.

Bien que de nouvelles technologies permettent d'exploiter de nouvelles sources de pétrole et de gaz emprisonnées dans le sable et le schiste, les entreprises ont dû se tourner vers ce que l'on nomme les « zones frontières » pour explorer les sites difficiles à atteindre. Ce phénomène s'est accéléré car plusieurs régions riches en pétrole (principalement autour du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord) ont perdu de leur attractivité en raison des menaces potentielles.

Malgré ce sombre tableau, le secteur amont dispose toutefois d'une marge de manœuvre. Il est sujet à un manque d'efficacité pouvant être éliminé par la consolidation. Comme l'a indiqué McKinsey, il est temps de mettre l'accent sur l'excellence opérationnelle dans le secteur amont. On en constate déjà les effets dans l'industrie, qui est en train de passer d'un état d'esprit « produire à tout prix » à un état d'esprit favorisant la production en fonction du contexte. La gestion de la production est devenue la priorité numéro un dès lors que les entreprises sont passées d'une croissance de volume traditionnelle à une restriction de leurs investissements.

L'approche revêt différentes formes. Les entreprises sont prêtes à développer leurs actifs, mieux gérer leurs stocks, regrouper les achats entre différentes branches d'activité, augmenter l'investissement midstream et dans l'aval (ces deux domaines sont encore largement épargnés par les turbulences sur les marchés), et surtout, faire de l'efficacité une priorité.

Cette nouvelle vision est clairement visible à partir des objectifs de performance assignés aux dirigeants des sociétés pétrolières. Ils sont basés sur la reconstitution des réserves, l'amélioration des performances en matière de production, d'environnement, de santé et de sécurité, le niveau d'effort autour du coût opérationnel, mesuré par baril, ainsi que le revenu annuel brut.

L'adoption de cette démarche d'allègement nécessite de grandes mutations culturelles au sein des organisations pétrolières et gazières. Cela demande également d'utiliser la bonne plateforme technologique, celle qui peut aider à transférer la priorité du volume à la valeur. Grâce à une solution technologique d'entreprise moderne, les entreprises pétrolières et gazières peuvent avoir un aperçu en temps réel de leurs opérations.

 

"Découvrir l’efficacité là où on n’en voyait pas"

 

Cela débute par la collecte de données à partir des puits intelligents, déterminant le volume et la tendance de leur future performance. Cela se poursuit par une discipline de maintien des actifs et la prédiction des défaillances, la gestion des préoccupations du personnel telles que la sécurité et la formation, la réduction des frais de gestion des stocks, l'exploitation de la possibilité d'achat d'équipements mutualisés entre divisions, ainsi que par la prise en compte des problèmes transversaux de l'entreprise tels que la gouvernance, les finances, l'intégration et la gestion des informations.

En développant une vision à 360° de ses opérations, une entreprise peut découvrir de l'efficacité là où elle n'en voyait pas. Grâce à la mise en œuvre de solutions logicielles sectorielles, les entreprises du secteur énergétique se sont améliorées : augmentation de 22 % de la productivité des actifs, réduction de près de 50 % des périodes d'arrêt, 30 % d'économies annuelles grâce aux achats mutualisés, et baisse exceptionnelle de 79 % de rotation du personnel.

 

Beaucoup de domaines à améliorer dans l'industrie pétrolière et gazière

 

Ces chiffres ne représentent pas uniquement quelques résultats exceptionnels, ils ont au contraire été réalisés par plus de 800 entreprises ayant déjà adopté des plateformes logicielles de pointe. Parmi elles, ExxonMobil, Shell, BP, PetroChina et Total ; l'ensemble de ses entreprises générant collectivement plus de 70 millions de barils par jour. Dans les mers houleuses du marché, le pétrole et le gaz ont trouvé comment s'ancrer efficacement grâce à des solutions complètes gérant l'exploitation depuis le puits jusqu'au pipeline en passant par toutes les étapes intermédiaires.

Vous ne ferez peut-être pas de miracles, mais il reste encore beaucoup de domaines à améliorer dans l'industrie pétrolière et gazière. Il suffit simplement de savoir où mettre la pression requise.

Par Pedro Guerreiro, chef des ventes: Energie et ressources naturelles chez SAP Afrique

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La nouvelle autoroute qui relie la capitale économique ivoirienne Abidjan à la ville historique de Grand-Bassam, première capitale ivoirienne a été ouverte, lundi, à la circulation par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara qui a entamé le même jour une visite d'Etat dans la région du Sud-Comoé (Sud-Est) du pays.

« J'ai le plaisir de vous annoncer l'ouverture à la circulation de l'autoroute Abidjan-Grand Bassam dès aujourd'hui lundi 14 septembre 2015 (…), je reviendrais en novembre pour l'inauguration formelle »,a annoncé le chef de l'Etat ivoirien,Alassane Ouattara au cours d'un meeting à Grand-Bassam, le deuxième dans la région du Sud-Comoé.

« Ce joyau architectural qui a coûté 62 milliards de FCFA » permettra de booster le tourisme dans cette région qui mérite une plus grande attention, selon Alassane Ouattara qui a par ailleurs, réitéré sa volonté de consolider la paix dans son pays.

« Je veux la paix dans toutes les régions de la Côte d'Ivoire. Je condamne à nouveau la violence. Nos jeunes ne doivent pas être manipulés par les hommes politiques », a insisté M. Ouattara.

Grand-Bassam, première capitale politique de la Côte d'Ivoire, est classée dans le patrimoine culturel de l'Organisation des nations unis pour la science, l'éducation et la culture (UNESCO ) depuis 2012.
APA

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African Business, magazine d'affaires panafricain le plus vendu, vient de publier la liste des candidats sélectionnés pour les Trophées African Business 2015. Les lauréats seront présentés à l'occasion de la cérémonie des Trophées, qui se tiendra au Four Seasons Hotel à New York, le 23 septembre. Cette année encore, aucune entreprise ivoirienne n'a été retenue parmi les nominées aux différents prix.

Les Trophées African Business, dans leur septième édition, seront remis la veille du Forum du Leadership africain, qui réunit quelques-uns des grands acteurs de la sphère politique et du monde des affaires africains. Ces événements se dérouleront en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, où seront décidés, cette année, les nouveaux objectifs mondiaux de développement.

Les Trophées African Business, lancés en 2008, rendent hommage à l'excellence dans le domaine des affaires africaines, en récompensant les personnalités et les entreprises qui stimulent l'économie africaine, en plein essor, et créent de nouvelles opportunités économiques pour les citoyens et les communautés à travers le continent. Étudiées par un panel de spécialistes renommés, choisis pour leur expertise dans le domaine des affaires africaines, les candidatures sont évaluées en fonction de critères qualitatifs et quantitatifs.

Cette année, les juges sont Solomon Asamoah, vice-président des infrastructures, Secteur privé et intégration régionale au Groupe de la Banque africaine de développement ; Amadou Mahtar Ba, cofondateur et président d'AllAfrica Global Media ; Jean-Louis EKRA, président du Conseil d'Afreximbank ; Barbara James, fondatrice et directrice générale du premier fonds de placement privé panafricain indépendant, Henshaw Capital Partners ; Olajobi Makinwa, directrice des initiatives Anti-Corruption et de la Transparence au Pacte mondial des Nations unies ; Sebastian Spio Garbrah, directeur général international et analyste des marchés frontières chez Damina Advisors.

Commentant les Trophées, Omar Ben Yedder, directeur général d'IC Publications et éditeur du magazine African Business, a déclaré : « Il est encourageant de voir les nombreux succès africains, malgré un contexte international difficile. On trouve sur le continent des personnalités remarquables, déterminées à transformer l'Afrique. Le niveau des candidats est très élevé et reflète l'excellence des personnes et des sociétés en Afrique ».

Les nominés 2015 des Trophées African Business sont :

ENTREPRISE AFRICAINE DE L'ANNÉE

- Chandaria Industries, Kenya
- Dangote, Nigeria
- Ison BPO, Kenya
- Red Media, Nigeria
- Universal Auto Distribution Holding, Tunisie

DIRIGEANT D'ENTREPRISE DE L'ANNÉE

- Aliko Dangote, PDG, Dangote Group, Nigeria
- Mohammed Dewji, PDG, Mohammed Enterprise, Tanzanie
- Ivor Ichikowitz, PDG, Paramount Group, Afrique du Sud
- Bassem Loukil, PDG, Groupe Loukil, Groupe UADH, Tunisie
- Oscar Onyema, DG, Nigerian Stock Exchange, Nigeria

FEMME LA PLUS REMARQUABLE DE L'ANNÉE

- Amy Jadesimi, DG, Lagos Deep Offshore Logistics Base, Nigeria
- Gina Din Kariuki, fondatrice et présidente exécutive, The Gina Din Group, Kenya
- Daphne Mashile Nkosi, présidente exécutive, Kalagadi Manganese, Afrique du Sud
- Jasandra Nyker, PDG, BioTherm Energy, Afrique du Sud

BONNE GOUVERNANCE D'ENTREPRISE
- Guaranty Trust Bank, Nigeria
- Mephartech, République démocratique du Congo
- Nigerian Stock Exchange, Nigeria
- YoungStars Foundation, Nigeria

TROPHÉE DE LA RESPONSABILITÉ SOCIALE D'ENTREPRISE

- GEMS Education and the Varkey Foundation
- ISON BPO, Kenya
- La Bourse nigériane, Nigeria
- Red Media Limited, Nigeria

TROPHÉE DE L'INNOVATION

- Abellon Clean Energy, Ghana
- International Human Resources Development Corp (IHRDC)
- Invest in Africa
- Uganda Industrial Research Institute, Ouganda
- XYPNET, Zambie

D'éminentes personnalités ont remporté ces Trophées au cours des années précédentes. L'an dernier, Bola Adesola, directrice générale et PDG de Standard Chartered au Nigeria a reçu le titre de Femme la plus remarquable de l'année. Parmi les autres gagnants figurent Tony Elumelu, président de Heirs Holdings, qui s'est vu remettre le Trophée d'African Business Icon et S.E M. Gervais Koffi Djondo, président d'Asky Airlines, lauréat de la catégorie Carrière exemplaire.

Les sponsors de l’événement pour cette année sont GT Bank, Agility et Cofina.

« Ce sera une journée stimulante de dialogue et de discussions. L'idée est d'ouvrir un débat franc pour pouvoir mieux planifier notre avenir et réfléchir à nos objectifs quand nous collaborons avec les Nations unies, d'autres institutions internationales et nos partenaires mondiaux. Nous voulons élaborer des stratégies véritablement novatrices pour impulser une croissance rapide et durable en Afrique, ainsi que définir des plans d'action afin que les entreprises africaines et les leaders africains puissent faire entendre leur voix sur le plan mondial », a commenté pour sa part, M. Ben Yedder.

Il est prévu que SE Hage Geingob, Président de Namibie, Dr Akinwumi Adesina, Président de la Banque africaine de développement, Hon. Cristina Duarte, ministre des Finances et de la planification du Cap Vert et Hon. Hannah Tetteh, ministre des Affaires étrangères du Ghana, interviennent à ce forum unique pour discuter de questions essentielles afin de stimuler une croissance transformatrice durable en Afrique.

 

Armand Tanoh, avec AMA

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« Ma priorité, c’est d’allumer l’Afrique. Dans dix ans, la question énergétique sera réglée ». Ainsi se décline la vision du nouveau président de la Banque africaine de développement, le Nigérian, Akinwumi Adesina.

A peine quelques jour après sa prise de fonction le 1er Septembre à Abidjan, l’homme a accordé une interview exclusive à l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, dans lequel il affiche clairement ses ambitions.

Dans cet entretien à paraitre dimanche 13 septembre 2015 dans le prochain numéro du magazine, dont quelques extraits ont été transmis à La Diplomatique d’Abidjan, M. Adesina se montre confiant et déterminé.

Premier nigérian à accéder à la présidence de Banque africaine de développement, cet agroéconomiste, ancien ministre de l'Agriculture dans son pays, assure d'emblée qu’il a pris ses fonctions « avec des idées très précises». Notamment l’accès à l’électricité, la modernisation de l’agriculture, le soutien aux PME. Les nouveaux objectifs de l’institution panafricaine sont fixés. Réservez dès à présent votre exemplaire du journal !

Armand Tanoh

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Orange a lancé en Côte d’Ivoire, le vendredi 11 septembre 2015, la première plateforme mobile de financement participatif en Afrique : Orange Collecte.

Cette plateforme offre la possibilité aux particuliers et aux associations de financer leurs projets personnels (mariages, anniversaires, etc.) ou caritatifs (cotisations, événements, projets, etc.) en faisant appel à leur réseau. Ce service novateur est ouvert à tous les clients Orange Money de Côte d’Ivoire. Les contributeurs pourront verser leurs dons via leur porte-monnaie électronique Orange Money.

En association avec HelloAsso

La plateforme Orange Collecte a été développée en partenariat avec HelloAsso. A travers ce partenariat, Orange s’associe à la démarche d’innovation sociale portée par HelloAsso. L’initiative Orange Collecte témoigne de la volonté du Groupe de soutenir les solutions innovantes pour répondre aux besoins essentiels de ses clients. Elle illustre également l’enjeu du développement des services financiers innovants en Afrique dans la stratégie de l’opérateur.

 Un mode de fonctionnement simple

Les clients Orange Money créent leur cagnotte sur Orange Collecte en composant le #144*8# depuis un mobile ou en se rendant sur le site internet collecte.orange.com.

Une association souhaitant proposer une collecte devra au préalable créer un compte Orange Money dédié à l’association. Quant aux contributeurs, ils choisissent une collecte, précisent le montant qu’ils souhaitent verser et valident le tout. Ils peuvent à leur tour inviter leurs contacts à participer à la collecte.

A la fin de la collecte, la somme collectée  est directement versée sur le compte Orange Money de l’utilisateur.

Orange Money, la gamme Orange de services financiers sur mobile

En Afrique Subsaharienne, où moins de 24% de la population dispose d’un compte bancaire, alors que plus de 80% des habitants sont équipés de téléphones mobiles, Orange Money propose des services financiers mobiles offrant le confort et la facilité d’effectuer des opérations à distance et en toute sécurité.

L'ouverture d'un compte Orange Money est gratuite pour les clients mobiles Orange. Ce système est très simple d'utilisation : les dépôts et transferts d'argent se font via le réseau GSM classique.

Il est possible d'effectuer trois types de transactions grâce au service Orange Money dont le transfert d'argent, qui permet aux utilisateurs d'envoyer de l'argent électronique à n'importe quel client d'Orange Money vivant dans le même pays. Dans certains pays, il est également possible d'effectuer des virements à l'international.

Ensuite, le paiement qui permet aux utilisateurs de payer certaines factures à distance ou d'acheter des crédits d'appel facilement. Les services financiers, enfin, incluent notamment des solutions d'épargne et d'assurance en fonction du pays d'origine.

Avec plus de 15 millions de clients et plus de 4,5 milliards d’euros échangés en 2014 dans 13 pays,  Orange Money connaît un véritable succès.

Armand Tanoh, avec APO

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La liste définitive et officielle des candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 25 octobre prochain a été publiée, mercredi, par le Conseil constitutionnel après l’examen des 33 dossiers de candidature reçus de la Commission électorale indépendante (CEI).

Portraits des dix candidats dont deux femmes figurant sur cette liste définitive.

1-Le Président sortant Alassane Ouattara: considéré comme le grand favori de ce scrutin, M. Ouattara bénéficie du soutien du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) dont il est le candidat unique après l’Appel de Daoukro lancé le 19 septembre 2014 par son aîné Aimé Henri Konan Bédié, par ailleurs leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-parti unique).

Né le 01 janvier 1942 à Dimbokro dans le Centre de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara (73 ans) est économiste de formation ayant été Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et Directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI) pour l’Afrique. Il mise sur son "bilan positif" à la tête de l’Etat pour se faire réélire "dès le premier tour" de ce scrutin.

2- Konan Kouadio Siméon, né le 01 janvier 1964 à Kahankro dans le département de Toumodi (Centre de la Côte d’Ivoire), est Administrateur de société et candidat indépendant. C’est sa deuxième élection. En 2010, "KKS" comme l’appellent ses militants et sympathisants, fut crédité de 0,27 % des suffrages.

3-Lagou Adjoua Henriette, l’une des femmes retenues pour cette présidentielle est née le 22 juin 1959 à Daoukro dans le Centre-Est du pays. Administrateur des services financiers, elle a été d’abord membre du PDCI avant de rejoindre le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), proche du président Laurent Gbagbo.

Mme Lagou a été Ministre de la famille, de la femme et de l’enfant sous Gbagbo avant d’occuper par la suite la présidence du Conseil d’administration de la société aérienne nationale Air Ivoire, devenue sous Ouattara, Air Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, Lagou Adjoua Henriette est Présidente du Renouveau pour la paix et la concorde (RPC). C’est sous la bannière de ce parti que sa candidature a été retenue.

4-Affi N’Guessan Pascal, né le 01 janvier 1953 à Bouadikro dans le département de Bongouanou (Centre-Est), est ingénieur des Télécommunications. Candidat du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) en pleine dissension, M. Affi (62 ans), veut faire revenir à la "maison", ses camarades frondeurs avant l’échéance du 25 octobre.

Il aurait eu déjà une première rencontre avec le meneur de cette fronde, Abou Drahamane Sangaré. Cet ancien Premier ministre (octobre 2000 à février 2003) dit avoir l’expérience et la compétence nécessaires pour diriger la Côte d’Ivoire.

5- Amara Essy, né le 20 décembre 1944 à Bouaké au Centre de la Côte d’Ivoire est diplomate de carrière. Ancien ministre des affaires étrangères et ancien Secrétaire général de l’Organisation de l’unité de africaine (OUA), devenue UA, il est candidat indépendant. M. Essy, l’un des frondeurs du PDCI, compte sur son "carnet d’adresse" à travers le monde pour diriger la Côte d’Ivoire.

6-Banny Konan Charles est né le 11 novembre 1942 à Divo dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire. Economiste et ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), M. Banny est en disgrâce avec sa famille politique, le PDCI après son opposition à l’Appel de Daoukro.

Ancien Premier ministre, M. Banny (72 ans) se présente pour la première fois à la magistrature suprême de son pays sous la bannière de candidat indépendant. L’ex-Président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) est en alliance avec l’aile radicale du FPI avec qui il a formé en compagnie d’autres personnalités, la Coalition nationale pour le changement (CNC).

7-Mamadou Koulibaly, né le 21 avril 1957 à Azaguié-Gare au Nord-Est d’Abidjan est enseignant-chercheur. Ancien président de l’Assemblée nationale et ancien ministre, il a quitté le FPI après la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2012. M. Koulibaly, a crée Liberté et démocratie pour la République (LIDER), parti dont il est le candidat pour l’élection du 25 octobre prochain. Il s’est allié aux fondeurs du FPI et du PDCI.

8. Kouadio Konan Bertin dit KKB, né le 26 décembre 1968 à Krikpoko (Lakota, Sud-Ouest),est Planteur. Ancien leader de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, parti d’Henri Konan Bédié), il a été l’un des premiers à s’opposer à l’Appel de Daoukro. Député de la majorité , à Port Bouët (Sud d’Abidjan), depuis fin novembre 2011, KKB s’est allié aux frondeurs du FPI. Pour la présidentielle du 25 octobre, il est candidat indépendant.

9. Kouangoua Jacqueline Claire, née le 13 juin 1971 à Zouan-Hounien dans l’Ouest ivoirien est Imprimeur et candidate indépendante. Elle est la deuxième femme retenue sur cette liste de l’élection présidentielle du 25 octobre.
10. Gnangbo Kacou, né le 18 février 1962 à Abiaty est fiscaliste et candidat indépendant.

La campagne électorale pour cette élection présidentielle, s’ouvre le vendredi 9 octobre 2015 à minuit pour se refermer 15 jours plus tard.

APA

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La liste définitive et officielle des candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 25 octobre prochain a été publiée, mercredi, par le Conseil constitutionnel après l’examen des 33 dossiers de candidature reçus de la Commission électorale indépendante (CEI).

Portraits des dix candidats dont deux femmes figurant sur cette liste définitive.

1-Le Président sortant Alassane Ouattara: considéré comme le grand favori de ce scrutin, M. Ouattara bénéficie du soutien du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) dont il est le candidat unique après l’Appel de Daoukro lancé le 19 septembre 2014 par son aîné Aimé Henri Konan Bédié, par ailleurs leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-parti unique).

Né le 01 janvier 1942 à Dimbokro dans le Centre de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara (73 ans) est économiste de formation ayant été Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et Directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI) pour l’Afrique. Il mise sur son "bilan positif" à la tête de l’Etat pour se faire réélire "dès le premier tour" de ce scrutin.

2- Konan Kouadio Siméon, né le 01 janvier 1964 à Kahankro dans le département de Toumodi (Centre de la Côte d’Ivoire), est Administrateur de société et candidat indépendant. C’est sa deuxième élection. En 2010, "KKS" comme l’appellent ses militants et sympathisants, fut crédité de 0,27 % des suffrages.

3-Lagou Adjoua Henriette, l’une des femmes retenues pour cette présidentielle est née le 22 juin 1959 à Daoukro dans le Centre-Est du pays. Administrateur des services financiers, elle a été d’abord membre du PDCI avant de rejoindre le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), proche du président Laurent Gbagbo.

Mme Lagou a été Ministre de la famille, de la femme et de l’enfant sous Gbagbo avant d’occuper par la suite la présidence du Conseil d’administration de la société aérienne nationale Air Ivoire, devenue sous Ouattara, Air Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, Lagou Adjoua Henriette est Présidente du Renouveau pour la paix et la concorde (RPC). C’est sous la bannière de ce parti que sa candidature a été retenue.

4-Affi N’Guessan Pascal, né le 01 janvier 1953 à Bouadikro dans le département de Bongouanou (Centre-Est), est ingénieur des Télécommunications. Candidat du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) en pleine dissension, M. Affi (62 ans), veut faire revenir à la "maison", ses camarades frondeurs avant l’échéance du 25 octobre.

Il aurait eu déjà une première rencontre avec le meneur de cette fronde, Abou Drahamane Sangaré. Cet ancien Premier ministre (octobre 2000 à février 2003) dit avoir l’expérience et la compétence nécessaires pour diriger la Côte d’Ivoire.

5- Amara Essy, né le 20 décembre 1944 à Bouaké au Centre de la Côte d’Ivoire est diplomate de carrière. Ancien ministre des affaires étrangères et ancien Secrétaire général de l’Organisation de l’unité de africaine (OUA), devenue UA, il est candidat indépendant. M. Essy, l’un des frondeurs du PDCI, compte sur son "carnet d’adresse" à travers le monde pour diriger la Côte d’Ivoire.

6-Banny Konan Charles est né le 11 novembre 1942 à Divo dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire. Economiste et ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), M. Banny est en disgrâce avec sa famille politique, le PDCI après son opposition à l’Appel de Daoukro.

Ancien Premier ministre, M. Banny (72 ans) se présente pour la première fois à la magistrature suprême de son pays sous la bannière de candidat indépendant. L’ex-Président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) est en alliance avec l’aile radicale du FPI avec qui il a formé en compagnie d’autres personnalités, la Coalition nationale pour le changement (CNC).

7-Mamadou Koulibaly, né le 21 avril 1957 à Azaguié-Gare au Nord-Est d’Abidjan est enseignant-chercheur. Ancien président de l’Assemblée nationale et ancien ministre, il a quitté le FPI après la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2012. M. Koulibaly, a crée Liberté et démocratie pour la République (LIDER), parti dont il est le candidat pour l’élection du 25 octobre prochain. Il s’est allié aux fondeurs du FPI et du PDCI.

8. Kouadio Konan Bertin dit KKB, né le 26 décembre 1968 à Krikpoko (Lakota, Sud-Ouest),est Planteur. Ancien leader de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, parti d’Henri Konan Bédié), il a été l’un des premiers à s’opposer à l’Appel de Daoukro. Député de la majorité , à Port Bouët (Sud d’Abidjan), depuis fin novembre 2011, KKB s’est allié aux frondeurs du FPI. Pour la présidentielle du 25 octobre, il est candidat indépendant.

9. Kouangoua Jacqueline Claire, née le 13 juin 1971 à Zouan-Hounien dans l’Ouest ivoirien est Imprimeur et candidate indépendante. Elle est la deuxième femme retenue sur cette liste de l’élection présidentielle du 25 octobre.
10. Gnangbo Kacou, né le 18 février 1962 à Abiaty est fiscaliste et candidat indépendant.

La campagne électorale pour cette élection présidentielle, s’ouvre le vendredi 9 octobre 2015 à minuit pour se refermer 15 jours plus tard.

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      Les vols d’identité arrivent en tête de la cybercriminalité, avec 53 % des failles de données enregistrées

-       Les attaques soutenues par des instances gouvernementales augmentent fortement et représentent 41 % des enregistrements de données volées

Gemalto leader mondial de la sécurité numérique, publie ce jour les résultats de l’étude Breach Level Index pour le premier semestre 2015, qui fait apparaître 888 failles de données signalées au cours de cette période, compromettant ainsi 246 millions d’enregistrements de données dans le monde.

 Les failles de sécurité ont augmenté de 10 % par rapport au premier semestre de l’année précédente, alors que le nombre d’enregistrements de données compromis diminuait de 41 % au cours des six premiers mois. Cette nette amélioration peut être attribuée à la diminution du nombre de méga-failles à très grande échelle ayant touché le commerce de détail et la distribution, comparativement à la même période de l’année écoulée.

Malgré la diminution du nombre de données compromises, les failles les plus importantes ont touché des volumes considérables d’informations personnelles. L’incident le plus important constaté au cours du premier semestre – niveau 10 sur l’échelle de gravité du Breach Level Index –, a concerné un vol d’identité dont a été victime l’assureur-santé Anthem Insurance aux États-Unis, qui a impacté 78,8 millions de fichiers, soit le tiers (32 %) de l’ensemble des fichiers de données volés au cours du premier semestre. Parmi les autres failles notables recensées au cours de la période d’analyse, il faut citer une attaque touchant 21 millions de fichiers de l’US Office of Personnel Management (9,7 sur l’échelle BLI) ; une attaque touchant 50 millions de fichiers de la Direction générale de la population et des affaires de la citoyenneté en Turquie (9,3 sur l’échelle BLI) ; et une défaillance affectant 20 millions de fichiers du site de rencontre russe Top Face (9,2 sur l’échelle BLI). Les dix principales cyber-attaques ont représenté 81,4 % de l’ensemble des fichiers compromis.

« Nous sommes obligés de constater le fort retour sur investissement des attaques sophistiquées que mènent les hackers, qui affectent des volumes considérables de données. Les cybercriminels continuent de s’approprier, la majeure partie du temps en toute impunité, des jeux de données extrêmement précieux. A titre d’exemple, les failles qui ont touché le secteur de la santé au cours du premier semestre leur ont permis de recueillir en moyenne plus de 450 000 fichiers de données, soit une augmentation de 200 % par rapport à la même période de 2014 », explique Jason Hart, vice-président et directeur de la technologie, en charge du pôle protection des données chez Gemalto. 

Incidents par source

Le nombre d’attaques conduites à l’instigation ou avec la bénédiction d’un État ou d’un service gouvernemental n’ont représenté que 2 % de l’ensemble des incidents enregistrés. Le nombre de fichiers affectés par ces épisodes représente toutefois 41 % de l’ensemble des fichiers compromis, en raison notamment de l’attaque ayant ciblé Anthem Insurance et l’US Office of Personnel Management. Alors qu’aucune des dix principales failles enregistrées au premier semestre 2014 n’était le résultat d’une action soutenue par un État, trois des principaux incidents recensés cette année ont été menés à l’instigation de services gouvernementaux – et notamment les deux premiers en termes de sévérité.

Les intrusions malveillantes menées à titre individuel ont cependant été la principale cause des failles de données enregistrées au premier semestre 2015, représentant 546 ou 62 % des attaques informatiques, contre 465 ou 58 % au premier semestre de l’année écoulée. 116 millions (soit 46 %) des fichiers affectés globalement l’ont été en raison d’intrusions malveillantes, ce qui constitue un net recul sur les 298 millions d’incidents (71,8 %) répertoriés en 2014. 

Incidents par type

Le vol d’identité demeure, au premier semestre, la principale cible des cybercriminels, représentant 75 % de tous les fichiers affectés, et un peu plus de la moitié (53 %) des failles de données enregistrées. Cinq des dix principales failles, y compris les trois premières -  toutes trois classées au niveau « catastrophique » sur l’échelle BLI –, ont porté sur des vols d’identité, contre sept sur dix au cours du premier semestre 2014.

Incidents par secteur

De tous les domaines d’activité recensés, les secteurs gouvernementaux et de la santé ont payé le plus lourd tribut à la cybercriminalité, puisqu’ils représentent environ les deux tiers (31 % et 34 % respectivement) des fichiers de données compromis. La santé ne représente toutefois que 21 % des atteintes informatiques enregistrées cette année, contre 29 % au cours du premier semestre de l’année précédente. Le secteur du commerce de détail et de la distribution connaît une nette diminution du nombre de fichiers volés, représentant seulement 4 %, contre 38 % au cours de la même période de l’année écoulée. En termes de localisation géographique, les États-Unis sont le pays le plus touché, avec plus des trois quarts (76 %) des failles de données enregistrées, et près de la moitié (49 %) de l’ensemble des fichiers affectés par des attaques. La Turquie représente 26 % des compromissions de données, avec notamment une attaque massive ciblant la Direction générale de la population et des affaires de la citoyenneté, au cours de laquelle quelque 50 millions de fichiers numériques ont été forcés dans le cadre d’une intrusion malveillante.

Le niveau de chiffrement utilisé pour protéger les données exposées – capable de réduire considérablement le nombre et l’impact des failles de données –, a légèrement augmenté et se situe à 4 % pour toutes les attaques enregistrées, contre 1 % au cours du premier semestre 2014.

« Malgré la fluctuation du nombre de failles de données, la question reste la même : il ne s’agit pas de savoir ‘si’ vous allez être victime d’un vol de données, mais ‘quand’. Les données collectées dans le cadre de l’étude Breach Level Index montrent que la majeure partie des sociétés ne sont pas en mesure de protéger leurs données dès lors que leur défense périmétrique a été mise à mal. Alors même qu’un nombre croissant d’entreprises procèdent à un chiffrement de leurs données, elles ne le font pas au niveau requis pour réduire l’ampleur et la gravité de ces attaques », explique Jason Hart. « Les entreprises doivent adopter une vision de la menace numérique centrée sur les données, à commencer par l’instauration de techniques de gestion des identités et de contrôle d’accès beaucoup plus efficaces, qu’il s’agisse de procédures d’authentification multifactorielle ou du chiffrement des données, pour rendre inutilisables les informations dérobées. »

Selon le cabinet Forrester, l’habileté et la sophistication croissantes des cybercriminels se traduisent par une érosion de l’efficacité des contrôles et techniques de sécurité classiques, essentiellement basées sur un contrôle périphérique. La mutation constante du paysage de la cybercriminalité nécessite donc de nouvelles mesures défensives, avec notamment la généralisation des technologies de chiffrement. Dans l’avenir, les sociétés procéderont par défaut à un chiffrement dynamique de leurs données, mais aussi lorsque leurs systèmes et leurs données seront au repos. Cette approche de la sécurité centrée sur les données s’avère beaucoup plus efficace pour lutter contre des cybercriminels déterminés. En adoptant le chiffrement des données sensibles, qui les rend inutilisables, les sociétés incitent les cybercriminels à aller chercher des cibles beaucoup moins bien protégées. Le chiffrement est appelé à devenir la clé de voûte de la sécurité informatique. Ce sera donc un élément stratégique central pour les responsables de la sécurité et de la gestion des risques au sein des entreprises.

Armand Tanoh

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La Fondation Ecobank ainsi que ses deux partenaires, à savoir le West African College of Physicians (le Collège de médecine d’Afrique de l’ouest) et le Royal College of Physicians (Le Collège royal de médecine de Londres) ont lancé mercredi pour la deuxième année, un partenariat stratégique pour réduire l’impact du VIH, de la tuberculose et le paludisme.

Selon un communiqué de presse, l’objectif de développement du millénaire N°6 pour la formation clinique en Afrique, également connu sous le sigle «M-PACT», est un programme d’une durée de trois ans, parrainé par la Fondation Ecobank et géré par le West African College of Physicians avec la participation du Royal College of Physicians de Londres.

En contribuant à renforcer les capacités locales, le programme vise à soutenir les pays membres du West African College of Physicians pour lutter contre le VIH, la tuberculose et la malaria.

Au cours de la première année de ce partenariat, le projet a permis de mettre en place trois formations cliniques, au Nigeria, au Ghana et au Sénégal. Les villes concernées étaient respectivement Ibadan, Accra et Dakar. Le projet a permis de former 94 médecins au total, et deux formations de «Médecins formateurs» ont été organisées à Ibadan et Accra, afin de faire progresser les compétences des formateurs locaux.

Au cours de la seconde année, le programme a commencé avec la première formation de deuxième année à Ibadan, au Nigeria. Le programme a permis à des médecins de la région d’être mieux préparés pour prévenir, diagnostiquer, traiter et gérer le VIH, la tuberculose et la malaria. La formation comporte aussi une formation à la direction de recherches portant sur les épidémies, étant donné que la crise d’Ebola a frappé certaines parties de l’Afrique de l’ouest début 2015.

La faculté senior du West African College of Physicians a assuré des formations en collaboration avec des consultants bénévoles basés au Royaume-Uni et membres du Royal College of Physicians.

Au total, 210 nouveaux médecins bénéficieront d’une formation lors de la deuxième édition du programme. D’ici à la troisième année, le programme devrait avoir atteint 600 médecins, dont la plupart occupent des responsabilités dans les domaines de la formation et de l’encadrement. Compte tenu du succès de la première année, la deuxième édition de formations cliniques qui commençait aujourd’hui à Ibadan sera suivie de formations similaires à Dakar, Accra et Abuja.

Même si les objectifs de développement du millénaire arrivent à échéance fin 2015, l’objectif de développement du millénaire N°6 relatif au partenariat pour la formation clinique en Afrique bénéficiera d’un héritage au futur prometteur puisque le West African College of Physicians et le Royal College of Physicians continueront de chercher à réaliser leurs attributions dans le cadre du 6ème objectif de développement du millénaire, à savoir la lutte contre le VIH/SIDA, la malaria et d’autres maladies.

Armand Tanoh

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