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Une conférence régionale s’est ouverte lundi à Abidjan pour engager des "réflexions critiques" sur les mesures à mettre en application pour éradiquer l’apatridie et renforcer le respect du droit à la citoyenneté en Afrique de l’Ouest.
"La rencontre marque une nouvelle avancée dans la volonté des experts à agir de commun accord pour la lutte contre l’apatridie", a déclaré le représentant résident du HCR, Mohamed Askia Touré, à l’ouverture des travaux.
Au moins 750.000 personnes sont apatrides ou à risque d’apatridie en Afrique de l’Ouest et ont par conséquent un accès limité, voire aucun accès, à l’éducation, aux soins de santé, à la terre et à l’emploi, selon le HCR.
"Ne jouissant d’aucune existence légale, les apatrides sont facilement victimes de discriminations et d’abus", a indiqué Mohamed Askia Touré.
En février, une conférence ministérielle a adopté la "déclaration d’Abidjan" qui établit des "mesures concrètes" que les États membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont engagés à appliquer afin d’empêcher, de réduire et à terme de mettre fin à l’apatridie dans la région.
La conférence consultative ouverte lundi pour trois jours est "une occasion unique pour les participants de réfléchir sur la manière de mettre en pratique certains points clés de la déclaration d’Abidjan", a en croire le représentant résident du HCR.
Il s’agira, notamment, de "promouvoir la réforme des cadres juridiques régionaux et nationaux sur la citoyenneté en Afrique de l’Ouest pour les rendre plus conformes aux droits de l’homme".
Les participants vont également explorer les voies et moyens de rendre les documents d’identité plus accessibles aux personnes dans le besoin.
La conférence réunit environ 80 participants provenant principalement de l’Afrique de l’Ouest, notamment des experts, des responsables gouvernementaux, des décideurs, des universitaires et chercheurs, des représentants de la société civile, des représentants des agences des Nations unies et des médias.
Les chefs traditionnels de la région du Gôh (Gagnoa) ont estimé, lundi, que leur fils Laurent Gbagbo a « cassé le canari que lui a confié le peuple », assumant la « responsabilité des tords causés» aux ivoiriens et implorant dans la foulée le «pardon de la nation».
«Nous demandons pardon aux ivoiriens. Nous nous inclinons devant toutes les victimes de la crise que nous avons vécue, qu’elles soient du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest et du Centre de notre pays », a déclaré le porte-parole des chefs traditionnels, cadres et religieux de Gagnoa, Joseph Dagbo Gadji, au cours d’une rencontre avec le Chef de l’Etat Alassane Ouattara en visite d’Etat dans cette région.
Selon lui, « la crise a certes pris fin, mais la tension qu’elle a engendrée demeure, entretenue par des esprits chagrins et irresponsables ».
« Nous sommes disposés à participer avec vous à la mise à mort définitive de cette crispation qui n’a que trop duré », a poursuivi M. Gadji, par ailleurs Chef du canton Guébié et Président des chefs traditionnels de Gagnoa.
« Vous êtes le président de tous les ivoiriens sans exclusion, vous êtes le président d’une nation que vous voulez amenez à l’émergence. C’est avec vous que nous bâtirons cette Côte d’Ivoire dont vous rêvez, une Côte d’Ivoire faite de solidarité, une Côte d’Ivoire d’amour, une Côte d’Ivoire réconciliée, une nation et l’espérance promise à l’humanité », a-t-il expliqué.
« Un de nos fils (Laurent Gbagbo) a dirigé la Côte d’Ivoire. A l’arrivée, les choses ne se sont pas passées comme nous l’aurions décidé pour lui. Le canari que le peuple lui a confié s’est cassé, brisant la multitude du bonheur qu’il espérait », a avoué avec humilité, Joseph Dagbo Gadji.
« Les pères que nous sommes, assumons collectivement la responsabilité des tords causés par les fils de Gagnoa à la nation », a-t-il ajouté, soulignant qu’ «ici en pays Bété (ethnie de Laurent Gbagbo) de Gagnoa, le père n’exige rien face à la faute du fils, il ne menace personne, il ne demande pas de contrepartie. Dans la dignité, il demande juste pardon ».
Pour lui, les multiples sollicitations de Gagnoa de rencontrer le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, avaient pour fondement, « notre désir et notre volonté de vous dire de vive voix, nos regrets et implorer le pardon de la nation ».
Prenant à son tour la parole, M. Ouattara a remercié ses interlocuteurs pour la « teneur » et la « sincérité » de la parole exprimée. « Ce n’est pas facile quelque fois de demander pardon, mais, le pardon grandit l’homme. Je vous exprime tout mon respect et toute ma considération », a déclaré Alassane Ouattara.
« Je peux vous dire que l’ancien Président Laurent Gbagbo est un frère. Nous avons été certes des adversaires politiques, mais nous avons passé de grands moments d’amitié », a révélé M. Ouattara, se disant « particulièrement surpris par ce qui est arrivé », mais, ne voudrait pas « rouvrir cette page ».
« Je voudrais aussi vous dire qu’en tant que Chef de l’Etat et président de tous les ivoiriens, moi aussi je demande pardon à nos concitoyens pour ce que notre pays a connu », a-t-il expliqué en ajoutant que son « désir ardant est de réconcilier tous les ivoiriens sans exception (…) ».
M. Ouattara dit être persuadé que c’est dans l’union et le pardon que les enfants de ce pays feront de la nation ivoirienne, une grande nation.
S’agissant des projets de développement, le président ivoirien rassure qu’il « n’y aura pas de distinction, de marginalisation. Tous les ivoiriens seront concernés par le développement».
« Je vous remercie pour tout ce que vous avez donné à la nation comme sagesse par des paroles de réconciliation et vous dire que mois aussi, j’endosse votre discours ».
M. Gbagbo est incarcéré depuis fin novembre 2011 à la Haye par la Cour pénale internationale ( CPI ) pour son rôle dans la crise post-électorale qui a fait plus de 3000 morts lors des affrontements entre ses forces et celles qui soutenaient son adversaire Alassane Ouattara dont la victoire au second tour de la présidentielle de novembre 2010 a été proclamée par la Commission électorale indépendante ( CEI ) et reconnue par la communauté internationale. Il est en attente de l’ouverture de son procès en novembre prochain.
APA
Le Système des Nations Unies (SNU) en Côte d’Ivoire a dégagé une enveloppe de 650 000 dollars US (390 millions FCFA) pour consolider les acquis des sessions de dialogue intercommunautaire qui ont regroupé, les 22 et 23 septembre, plus de 350 personnes des localités de Bayota, Logouata et Ouragahio dans la région du Gôh, (Centre-ouest) suite aux incidents violents qui y avaient éclaté le 10 septembre et ayant entrainé des pertes en vies humaines et la destruction de biens matériels.
Ce fonds est une réponse aux doléances formulées par les populations pour consolider le dialogue intercommunautaire et la cohésion sociale et va servir à apporter un appui en matière de construction, de réhabilitation, et d’équipement des infrastructures communautaires, indique un communiqué de l’ONUCI transmis, samedi à l’AIP.
"Suite aux engagements que vous avez pris lors de ma première visite, engagements que vous avez confirmés par votre implication massive dans le dialogue intercommunautaire, nous avons décidé de vous accompagner", a d’emblée situé la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies et chef de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Mme Aïchatou Mindaoudou.
Elle était accompagnée de la directrice adjointe du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de la représentante d’ONU-Femmes, d’un représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et d’un représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP).
A Bayota, il s’agit de réaliser un centre culturel polyvalent, d’aménager le terrain de football et d’initier des projets agricoles pour les jeunes ainsi que des activités génératrices de revenus pour les femmes. La gendarmerie de Bayota sera réhabilitée, équipée et dotée de moyens roulants.
L’UNICEF quant à elle a mis à la disposition des élèves de la région 400 kits scolaires. A Logouata, les maisons incendiées seront réparées. Le village sera doté d’un foyer polyvalent pour les jeunes, le terrain de football sera réaménagé et des activités génératrices de revenus seront initiées avec les femmes. Les jeunes et les femmes des différentes communautés ont décidé de se concerter pour soumettre un projet agricole. Cette proposition impliquera, le cas échéant, quelques villages se situant aux alentours de Logouata.
A Ouragahio un foyer des jeunes équipé et un projet agricole seront réalisés. Les populations ont aussi soumis une requête pour la réhabilitation d’écoles et d’une cantine, la réhabilitation d’un centre de santé et du terrain de football. Un apatam clôturé sera construit dans le village de Tiegbahi.
Enfin, l’ONUCI et le PNUD accompagneront les populations dans la mise en place d’un comité consultatif tripartite pour les chefs, les élus et les cadres regroupant les autochtones, les allogènes et corps le Préfectoral. Ce comité devra jouer un rôle de veille et d’éveil afin de prévenir, de résoudre les conflits et de servir de cadre pour des actions de sensibilisation sur la citoyenneté ainsi que sur le foncier rural.
Suite à des violences intervenues, le 10 septembre dans les localités susmentionnées, à l’appel de l’opposition ivoirienne, L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et des agences du système des Nations Unies se sont rendues les 14, 16 et 23 septembre auprès des populations pour apporter leur réconfort, soutenir les appels au calme des autorités locales et y consolider la cohésion sociale à travers le dialogue intercommunautaire.
A l’issue des échanges entre les communautés, des recommandations avaient été formulées dont la formation des populations à la culture démocratique et à la gestion des conflits, la lutte contre l’impunité et l’appui sécuritaire, la gestion de la question foncière, le soutien humanitaire par la réhabilitation de certaines infrastructures communautaires, la réparation des maisons incendiées, l’appui pour des activités génératrices de revenus, fait-on savoir.
AIP
Les populations de Bayota/Logouata et Ouragahio s’engagent à consolider la cohésion sociale pour favoriser le développement de leurs localités.
Elles ont pris cet engagement devant la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Mme Aïchatou Mindaoudou et plusieurs représentants des agences système des Nations Unies, dont le PNUD, ONU-Femmes, la FAO et le FNUAP. C’était à l’occasion de la restitution des recommandations de deux sessions de dialogue intercommunautaire organisées, les 22 et 23 septembre 2015, par l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), dans ces localités situées à plus de 300 kilomètres d'Abidjan dans la région du Gôh, au centre ouest du pays.
« En tant que représentant de cette population, je prends l’engagement ferme que nous allons vivre en bonne intelligence ici, à Bayota »,a dit le Chef du canton Nékédji dans la sous-préfecture de Bayota, M Boti Koudou.« Nous avons proposé au sous-préfet la mise en place d’une commission tripartite, autochtone, allogène et administration afin de saisir le sous-préfet au moindre bruit et de que de chef à chef, de responsable à responsable on éteigne le feu », a-t-il ajouté.
« Après avoir discuté avec nos sœurs, et après que des excuses aient été présentées, nous avons pris des engagements, pour qu’à Bayota nous vivions dorénavant en parfaite harmonie et que la cité connaisse un développement », a affirmé la porte-parole des femmes à la délégation onusienne.
A Ouragahio, les femmes ont préconisé la mise en place« d’une plateforme de sensibilisation regroupant toutes les présidentes de communautés » pour gérer pacifiquement les conflits.
Les jeunes leur ont emboité le pas, en recommandant notamment le« renforcement de la communication entre leaders communautaires et l’intensification des messages de paix via les radios de proximité». Ils ont également souligné la nécessité d’une meilleure prise en charge de la gestion du foncier rural.
La Représentante spéciale, Mme Aïchatou Mindaoudou, a salué le sens de responsabilité des populations qui a permis le retour au calme. Elle les appelé à persévérer dans ce sens.« Vous avez démontré que ce qui est juste doit venir de vous. Vous avez pris l’engagement de faire en sorte que ce qui est arrivé, ne se reproduise plus jamais! Cela dépend de vous », a dit Mme Mindaoudou en s’adressant aux cadres de la région présents à la rencontre. « Nous serons là pour vous accompagner » a-t-elle ajouté. La Chef de l’ONUCI a saisi l’occasion pour annoncer la réalisation de plusieurs projets destinés à soutenir les efforts en faveur de la cohésion sociale.
Le Préfet de la Région du Gôh, Préfet du Département de Gagnoa, N’Zi Kanga Rémi, s’est adressé aux populations en ces termes :« je vous demande de vous approprier les techniques de prévention, de gestion des litiges qui vous ont été communiqués durant ces journées de dialogue inter communautaire. La première technique à mettre en œuvre est la maitrise de soi! Il faut être capable de se demander si l’acte que je vais poser contribue au renforcement de la cohésion sociale». Le Préfet de Région a terminé en remerciant la Représentante spéciale et toute la délégation du système des Nations Unies pour l’appui apporté à sa région.
L’organisation de ces deux sessions de dialogue intercommunautaire fait suite aux incidents violents qui avaient éclaté le 10 septembre dernier et qui avaient entrainé des pertes en vies humaines et la destruction de biens matériels. Le but de ces échanges était de permettre aux autorités traditionnelles et religieuses, aux jeunes et aux femmes de Bayota/Logouata et de Ouragahio de réfléchir et échanger sur les rôles qu’ils peuvent jouer pour un processus électoral apaisé et une sortie de crise durable et définitive. Plus de 350 personnes issues des différentes couches sociales de ces localités ont pris part aux ateliers et se sont engagées à résoudre par des voies pacifiques et de façon durable leurs différends.
Les recommandations des différents groupes ont fait ressortir entre autres les besoins suivants: la formation des populations à la culture démocratique, la lutte contre l’impunité et l’appui sécuritaire, la gestion de la question foncière, le soutien humanitaire par la réhabilitation de certaines infrastructures communautaires, la réparation des maisons brulées, l’appui pour des activités génératrices de revenus.
Source : ONUCI
Didier Drogba a encore inscrit un doublé, ce samedi lors de la victoire de l'Impact Montréal contre DC United (2-0). Arrivé il y a quelques semaines au Canada, l'attaquant ivoirien s'est parfaitement adapté à la MLS puisqu'il compte désormais sept buts en six matches dans le Championnat nord-américain.
Les deux derniers en date, inscrits dans le premier quart d'heure (4e et 11e) contre la franchise de Washington, sont par ailleurs très beaux. D'un coup franc puissant en pleine lucarne, l'ancien joueur de Chelsea a d'abord ouvert le score, avant de poursuivre sur sa lancée, en concluant d'un joli ballon piqué une action personnelle. Grâce à ce succès, son équipe conforte sa sixième position dans la conférence Est, la dernière qualificative pour les play-offs.
Source: lequipe.fr
En 2017, la Côte d’Ivoire entend ravir le leadership de la production d’anacarde à l’Inde. Le pays qui est actuellement le second producteur mondial de la noix, table sur une production de 700 000 tonnes pour la prochaine campagne, après un niveau record atteint avec la récolte de la saison 2014/2015 qui s’est élevée à 625 000 tonnes.
En Côte d’Ivoire, l’anacarde a connu une véritable révolution au cours des dix dernières années. La production de la nation éburnéenne, qui était de 185 000 tonnes en 2005 a dû progresser de façon radicale pour permettre au pays de ravir la place de premier producteur de la noix sur le continent. Il faut dire que les prix extrêmement attractifs ont contribué à rehausser l’intérêt des producteurs pour la denrée.
Selon Malamine Sanogo (photo) qui dirige le conseil ivoirien du coton et de l’anacarde (CCA), «Tout le monde reconnaît qu’il y a eu une amélioration du niveau de vie» dit-il, avant d’ajouter que l’anacarde donne de l’espoir au nord du pays, qui est le principal bassin de production de la noix.
L’an dernier, le marché mondial de la noix de cajou a généré un CA de 4,69 milliards de $.
Source : agenceecofin.com
Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan se réjouit du lancement des travaux de construction de la première usine sur le site de la nouvelle zone industrielle au PK 24 (Anyama) et appelle les investisseurs nationaux et internationaux à investir en Côte d’Ivoire.
Lors de l’inauguration de la brasserie Brassivoire, joint-venture détenue à 51% par le groupe hollandais HEINEKEN et 49% par le groupe CFAO, vendredi au PK 24, le chef du gouvernement a salué cet investissement de 100 milliards FCFA qui va générer 700 emplois directs et 40 000 indirects.
Selon M. Duncan, ce partenariat s’inscrit dans la dynamique de développement économique et social de la Côte d’Ivoire portée par le Président Alassane Ouattara.
Pour l’implantation des unités industrielles sur le site de plus de 940 ha en bordure de l’autoroute du nord, la priorité sera accordée aux projets industriels suffisamment matures et prêts à démarrer, a prévenu M. Duncan.
Auparavant, le ministre de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Kassi Brou, a rappelé que les travaux de construction de la nouvelle zone industrielle ont été lancés le 09 avril dernier. Cinq mois après, estime-t-il, la pose de la première pierre de l’industrie pionnière va accroître la capacité industrielle du pays et subséquemment du PIB national.
« Nous allons aussi créer de la compétition, dynamiser l’économie, faire du business avec de nombreuses sociétés ivoiriennes, distribuer nos bières partout dans le pays, jusque dans de nombreux points de vente où nos consommateurs pourront les acheter et les déguster avec modération », a précisé le président Afrique, Moyen-Orient et Europe de l’Est HEINEKEN, Roland Pirmez.
Implantée sur 6,2 ha, cette nouvelle brasserie, dotée des technologies modernes, aura une capacité de 1,6 million d’hectolitres par an. La première bouteille de bière devrait être disponible début 2017.
Brassivoire explore également la possibilité de développer un projet d’approvisionnement local des matières premières agricoles (maïs, riz) dont elle a besoin pour produire ce breuvage, ce qui améliorera les rendements, les compétences et le niveau de vie des agriculteurs locaux.
Sur le site du PK 24, l’Etat ivoirien a déjà financé à hauteur de 12 milliards FCFA l’aménagement de 62 ha, soit 112 lots dont les attributions ont démarré. Un accord-cadre a été signé avec la Chine pour l’aménagement de 200 ha, selon le Premier ministre.
AIP
Nommé vice-président de la Banque mondiale à Washington, le directeur des opérations de cette institution pour la Côte d’ivoire, Ousmane Diagana, a fait ses adieux au gouvernement ivoirien ce vendredi.
« Vous comprenez mon émotion à l’occasion de mon départ de la Côte d’Ivoire, ce pays si attachant. Je m’attendais à passer quatre années, voilà qu’après deux ans on me dit de partir à Washington. Donc il y’a la tristesse de quitter ce beau pays. Mais il y’a aussi la satisfaction que l’institution bancaire reconnaisse notre travail. Et c’est grâce à la Côte d’Ivoire que j’ai mérité cette reconnaissance car c’est un pays où l’on travaille beaucoup avec la volonté d’atteindre des objectifs », a affirmé M. Diagana, en présence du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan et de certains membres du gouvernement.
M. Ousmane a souligné qu’en termes de résultats, notamment au niveau de l’éducation, l’agriculture, l’énergie, le pays a fait « d’énormes progrès ».
« Pour un pays qui sort de crise, ce qui a été fait est digne d’éloges. Avec une croissance de 10%, la Côte d’Ivoire fait partie des plus grands réformateurs du monde. Le pays a une visibilité impressionnante et je me dis que si je n’étais pas en Côte d’Ivoire, je n’aurais pas été nommé vice président », s’est convaincu M. Diagana.
Pour sa part, le chef de gouvernement, a au nom du président Alassane Ouattara, félicité M. Diagana pour sa nouvelle nomination, et également témoigné sa gratitude pour avoir œuvré « intensément » à l’amélioration de la qualité de l’accompagnement stratégique et opérationnel dont bénéficie la Côte d’Ivoire.
« Ainsi, à ce jour, le portefeuille projets de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire comprend une quinzaine d’opérations dont trois d’envergure régionale. Le montant cumulé est de 400 milliards de F CFA. Ces projets couvrent les secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie, de l’énergie et de l’électricité, des infrastructures économiques, de l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes, la santé et la nutrition, la réduction de la pauvreté, surtout des femmes, le foncier rural, la décentralisation et l’appui aux régions, l’intégration sous régionale », a expliqué M. Kablan Duncan.
M. Duncan a indiqué en outre que la Côte d’Ivoire a bénéficié « d’importants » appuis budgétaires dont le cumulé de 2007 à 2014 s’établissent à 793,47 millions de dollars, et 150 millions de dollars US, soit environ 88 milliards de F CFA attendus au titre de l’année 2015.
« Aujourd’hui, la Banque mondiale est le premier partenaire multilatéral de la Côte d’Ivoire au regard du montant de ses engagements financiers (plus de 50% de l’ensemble des bailleurs), et le second donateur après l’Union européenne, avec plus de 26 % des dons effectués par l’ensemble de nos partenaires », a ajouté le Premier ministre.
A Washington, Ousmane Diagana sera à la tête de la vice-présidence centrale, responsable de l'éthique et de la conduite professionnelle au sein du groupe de la Banque mondiale, indique-t-on.
De nationalité mauritanienne, Ousmane Diagana est entré à la Banque mondiale en 1992 en qualité d'agent des opérations au département Afrique occidentale et centrale. En janvier 2014, il a été nommé directeur des opérations pour la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Togo, le Bénin et la Guinée. Auparavant, il était en poste à Bamako, d’où il couvrait un groupe de quatre pays que sont le Tchad, la Guinée, le Mali et le Niger.
AIP
Les petits danseurs d’Issia (Centre-Ouest, région du Haut Sassandra) dont la renommée dépasse aujourd’hui les frontières de la Côte d’Ivoire, constituent une richesse culturelle pour le département.
Les petits danseurs d’Issia qui ont conquis le cœur de milliers de personnes à travers le monde, constate-t-on, sont tous jeunes, mais ne manquent pas de talent.
On les appelle les tout-petits parce que le plus âgé a 15 ans dans ce groupe de 15 personnes qui a en son sein trois choristes et quatre musiciens. Des talentueux danseurs maîtrisant à la perfection le "didissabré", une danse du plein-pays bété.
Fondée en 1966, la troupe a formé plusieurs danseurs de la région. "C’est presque devenu une école chez nous, nous tirons notre source d’inspiration des chants et des danses du village. Le soir, les gens chantent et dansent avec des calebasses munies de perles", explique le président de la troupe, Raphaël Tapé.
Selon lui, l’objectif est de former uniquement des jeunes dont l’âge varie entre 7 et 15 ans. Une fois cet âge atteint, la personne doit quitter le groupe pour céder la place aux plus jeunes. Pour intégrer la troupe, il faut au préalable passer un test organisé au village. La sélection est rigoureuse car seuls les talentueux sont retenus.
De nombreux artistes dont Nahounou Paulin sont passés par cette école. La troupe a presque acquis ses lettres de noblesse tant au niveau national qu’international. Les petits danseurs d’Issia ont participé à quasiment toutes les fêtes nationales du pays. Mieux, ils ont obtenu le troisième prix du Festival national des arts et de la culture (FESNAC) en 1997 et le second prix en 1998.
Sur l’échiquier international, ils se sont envolés vers diverses destinations comme le Sénégal, France, Etats-Unis, Hollande, Suisse, Chine, etc.
AIP
Au moins 14 pèlerins musulmans ivoiriens ont trouvé la mort dans la bousculade survenue jeudi à La Mecque en Arabie Saoudite, qui a fait plus de 700 morts et plus de 800 blessés, annonce un communiqué du gouvernement de Côte d’Ivoire.
"Le gouvernement ivoirien présente ses condoléances aux familles endeuillées et les assure de son soutien en cette circonstance douloureuse. Il informe qu’une cellule de veille a été mise en place et est en contact avec les familles des victimes", précise le communiqué, indiquant que les représentants ivoiriens sont sur place en Arabie Saoudite pour suivre cette situation et prendre toutes les mesures qui s’imposent.
Le gouvernement annonce également une mission "pour déterminer avec exactitude le nombre et l’identité des victimes".
Cette incident a précisément eu lieu à Mina, non loin de la ville sainte, occasionnant la mort de 717 pèlerins et fait 815 blessés, alors que les pèlerins procédaient à la lapidation de trois stèles symbolisant le satan.
AIP