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Après la pose la sa première pierre le 16 juillet 2013, il a fallu attendre deux ans, - après le règlement de divers litiges fonciers, la relocalisation des ferrailleurs de la casse d’Adjamé qui occupait le site d’impact, avant le démarrage effectif des travaux de la nouvelle gare routière d’Abidjan. Ce mercredi 07 octobre, en effet, La Diplomatique d’Abidjan après de source proche du dossier, que le gouvernement ivoirien va procéder le même jour dans l’après-midi au lancement des travaux de ce projet futuriste.
Fiche technique
Située dans le nord de la commune d’Adjamé (Abidjan), route d’Abobo, la nouvelle gare routière d’Abidjan se présente comme un projet novateur dans la sous-région. Conçue sur le modèle des grandes gares européennes, sa réalisation va coûter près de 47 milliards de FCFA, dont environ huit milliards pour la construction d’un échangeur d’accès. L’édifice prévu aura une superficie de 22 ha, mais sera bâti sur un site de 35 ha ; ce qui offre la possibilité d’une extension.
A terme, sa capacité d’accueil devrait atteindre 120 véhicules à l’embarquement et 120 autres au débarquement. En termes de passagers, cela correspond à 12.000 voyageurs par heure, soit 30 millions par an.
Ses compartiments essentiels sont un bâtiment principal, un grand hall ainsi que des quais fermés auxquels s’ajoutent des zones de service et un village boutique offrant diverses commodités (lieux de cultes, services de police et de pompier, banques, etc.).
"Plaque tournante"
L’ambition des autorités ivoiriennes est de faire de cette gare, « la plaque tournante» du transport de personnes en Afrique de l’Ouest.
Le projet est entièrement financé par la Générale d’Afrique du groupe Dennis. Cette entreprise française est chargée de la conception, de la construction et de la gestion de la nouvelle gare pendant 25 ans, suite à un appel d’offres international.
Le projet dont la réalisation de cet important chantier s’inscrit dans le cadre du programme de relance des activités économiques, devrait être livrée dans deux ans.
Armand Tanoh
Coup d’accélérateur ! Le 3 juin 2015 L’Etat de Côte d’Ivoire et le royaume du Maroc signaient à Abidjan quatre conventions relatives à la mise en œuvre du projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody. C’était à l’occasion d’une visite officielle du Roi Mohammed VI sur "la perle des lagune". De source proche du dossier, La Diplomatique d’Abidjan apprend que les autorités des deux pays s’apprêtent à lancer dans les jours à venir la phase de plein régime de cet important chantier, qui va permettre à la baie lagunaire à passer de dépotoir en un véritable paradis. D’ores et déjà, une plateforme a déjà été bâtie sur le site et n’attend que la date de la cérémonie de lancement de ces travaux. Les drapeaux des deux pays, désormais engagés dans une exemplaire coopération Sud-Sud, y sont dressés en attendant l’événement.
Les autorités ivoiriennes ont annoncé mardi avoir lancé les travaux d’extension du Port autonome d’Abidjan (PAA), le plus important de l’Afrique de l’Ouest, avec la construction d’un deuxième terminal capable d’accueillir les "plus grands porte-conteneurs fréquentant les côtes africaines".
Ces travaux d’un coût global de 560 milliards de FCFA (environ 854 millions d’euros) devront permettre "l’approfondissement de la passe d’entrée du canal de Vridi (terminé en 1950), la modernisation des quais et la construction du deuxième terminal", a déclaré à Abidjan le ministre ivoirien des Transports, Gaoussou Touré, lors d’une cérémonie.
"Le plus grand projet d’infrastructure économique de la Côte d’Ivoire ces cinq dernières années", financé par la Chine à hauteur de 85%, "sera livré dans quatre ans", a poursuivi M. Touré.
L’objectif est de faire du port d’Abidjan, qui réalise actuellement un trafic de 25 millions de tonnes par an, le "numéro un des ports en Afrique subsaharienne".
Un consortium formé par deux groupes français, Bolloré Africa Logistics et Bouygues Travaux publics, et le groupement APM Terminals du groupe Maersk (Danemark) avait obtenu en mars 2013 la concession de la réalisation et de l’exploitation d’un deuxième terminal à conteneurs au port d’Abidjan.
Le groupe Bolloré, spécialisé dans la logistique portuaire et ferroviaire en Côte d’Ivoire, assure depuis 2004 la gestion et l’exploitation du terminal à conteneurs du port "1200 mètres de quai à 18 mètres de profondeur : ça n’existe pas
aujourd’hui sur la côte ouest-africaine. Ces infrastructures permettront de traiter des bateaux de 8500 conteneurs. Des bateaux de plus de 300 mètres de long. Là aussi, ça n’existe pas sur la côte atlantique d’Afrique. Cela représente le triple des caractéristiques des navires que les meilleurs ports ouest-africains peuvent traiter aujourd’hui", a observé Dominique Lafont, président de Bolloré Africa logistics.
"L’enjeu est non seulement de permettre aux armateurs de déployer des navires beaucoup plus importants, mais surtout d’attirer tous les grands armateurs asiatiques, qui aujourd’hui sont très insuffisamment présents sur les ports d’Afrique de l’ouest", a-il poursuivi.
Le PAA, leader en Afrique de l’Ouest et représentant 90% des échanges extérieurs de la Côte d’Ivoire, approvisionne également les pays de la sous-région dépourvus de façades maritimes (Mali, Niger et Burkina Faso).
AFP
La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a offert mardi 200 millions FCFA en matériels aux femmes de Yopougon, et mis 150 millions de FCFA à leur disposition dans le cadre du Fonds d’appui aux femmes de Côte d'Ivoire (FAFCI), a constaté l’AIP lors d’une cérémonie à la place FICGAYO de cette commune.
Ce don destiné à plus de 2000 associations féminines de la plus grande et la plus peuplée localité d’Abidjan et de Côte d’Ivoire, comprend notamment des machines à coudre, coiffeuses, broyeuses de manioc, tricycles, ustensiles de cuisine, ainsi que des vivres.
Les 150 millions de fonds d’aide de ce jour portent à 500 millions de FCFA l’enveloppe globale du FAFCI au bénéfice des femmes de Yopougon, afin de les aider à entreprendre des activités génératrices de revenus. "Cela permettra à 5000 femmes de développer leurs projets pour être autonomes ; (…) le FAFCI est un fonds qui vous est octroyé sans garantie, ni frais de dossier, et à un taux préférentiel. Il ne tient compte ni de l’ethnie, ni du parti politique de nos sœurs, et s’adresse à toutes les femmes de Côte d’Ivoire", a tenu à clarifier Mme Ouattara, en présence de membres du gouvernement et des autorités locales.
Le député-maire de Yopougon, Gilgert Kafana Koné, et la porte-parole des bénéficiaires, Mahon Clémentine, ont exprimé leur reconnaissance à la Première dame qui, selon eux, "apporte ainsi un grand soulagement aux femmes". Par ailleurs, Dominique Ouattara a offert des vivres à des centres d’accueil et d’éducation spécialisée, notamment l’Institut des aveugles de Yopougon, les orphelinats et pouponnière de la commune, ainsi que des fauteuils roulants à des handicapés physiques.
AIP
Ethiopian airlines vient de remporter le Prix Passenger Choice de « la Meilleure Compagnie aérienne en Afrique » pour la troisième fois consécutive à l’Expo Apex 2015, qui s’est tenue le 27 septembre 2015 au Centre de Convention de l’Oregon à Portland, aux USA.
L’Association des Compagnies Aériennes pour l’Expérience Passager (APEX) est un réseau de compagnies aériennes leaders, de prestataires et de compagnies similaires engagées à relever le niveau d’expérience passager des compagnies aériennes. L’APEX comprend le sondage le plus complet et le plus large sur les passagers en 13 langues. C’est la distinction la plus importante dans l’industrie aérienne, étant donné que ce sont les clients eux-mêmes, qui évaluent les compagnies aériennes sur la base de l’ensemble de leur expérience.
« En tant que compagnie aérienne panafricaine de classe mondiale basée sur le continent, nous sommes honorés d’être reconnue comme la « Meilleure en Afrique » pour la troisième fois consécutive. Ceci prouve une fois encore la haute qualité de service et les produits que nous offrons. Ethiopian est par-dessus tout une compagnie aérienne qui met l’accent sur le client, avec des services alignés sur les standards internationaux. Elle offre un plus sur la qualité à travers son label de l’hospitalité Ethiopienne aux senteurs africaines. La distinction Passenger Choice Award est la distinction la plus importante de notre industrie, étant donné que ce sont nos clients qui nous évaluent en comparant nos services à d’autres dans le secteur », a déclaré Tewolde GebreMariam, Directeur Général du groupe Ethiopian Airlines.
La distinction est un encouragement pour nous tous à Ethiopian à redoubler d’efforts pour la poursuite sans relâche de nos progrès dans les services fournis aux clients aussi bien au sol qu’à bord. Avec 91 destinations internationales et 20 destinations
intérieures, à travers cinq continents, desservies avec une des plus jeunes flottes dans l’industrie – moins de 5 ans en moyenne - nous maintenons notre leadership dans l’industrie africaine de l’aviation en reliant l’Afrique à ses principaux centres commerciaux. Nous voulons remercier nos clients pour leur vote de confiance sans équivoque et tous les employés d’Ethiopian qui travaillent dur jour après jour a travers le monde pour faire en sorte qu’Ethiopian soit à la pointe de la Renaissance Africaine au 21e siècle avec sa devise « Le Nouvel Esprit de l’Afrique ».
A propos d’Ethiopian
Ethiopian Airlines (« Ethiopian ») est la compagnie aérienne ayant la plus forte croissance en Afrique. Depuis près de 70 ans qu’elle mène ses opérations, Ethiopian est devenue l'un des principaux transporteurs aériens du continent, inégalée dans l'efficacité et la réussite opérationnelle.
Ethiopian se taille la part du lion du réseau de passagers et de fret panafricain, exploitant la flotte la plus jeune et la plus moderne avec plus de 90 destinations internationales à travers les cinq continents. La flotte d’Ethiopian comprend des avions ultra-modernes et respectueux de l'environnement tels que le Boeing 787, le Boeing 777-300ER, le Boeing 777-200LR, le Boeing 777-200 Freighter et le Bombardier Q-400 à double cabine. En fait, Ethiopian est la première compagnie aérienne en Afrique à posséder et exploiter ces avions.
Ethiopian est en train de dérouler actuellement un plan stratégique sur 15 ans appelé Vision 2025, qui la verra devenir le premier groupe d’aviation en Afrique avec sept centres d'affaires : Ethiopian national et régional ; Ethiopian Passagers internationaux ; Ethiopian Fret ; EthiopianMRO ; le Centre de Formation Ethiopian ; le Service Traiteur Aérien d’Ethiopian; Ethiopian Services au Sol. Ethiopian est une compagnie aérienne maintes fois primée et qui a enregistré une croissance moyenne de 25 % au cours des sept dernières années.
Armand Tanoh, avec ACC Communication
Alcatel-Lucent Submarine Networks, filiale de réseaux optiques sous-marins d'Alcatel-Lucent (Euronext and NYSE: ALU), va développer le système Sonangol Offshore Optical Cable (SOOC), un projet d'infrastructure essentiel à la réduction du coût du trafic de données en Angola, incluant des plateformes pétrolières et gazières offshore.
Long de 1,900 km, le système de câbles sous-marins SOOC aura quatre points d'atterrage sur la côte angolaise et permettra à l'industrie pétrolière et gazière du pays de bénéficier d'une capacité large bande significative très fiable et à basse latence.
SOOC permettra d'améliorer l'efficacité opérationnelle des infrastructures pétrolières tout en optimisant les coûts de gestion, et offrira une contribution significative à l'économie de l'Angola grâce à la connexion haut débit qui sera établie entre la région de Luanda et celle de Cabinda pour faire face aux besoins de capacité du pays. La phase de développement est en cours et le début des opérations de construction est prévu au second semestre 2016.
Yohann Bénard, Directeur Général d'Alcatel-Lucent Submarine Networks en charge des activités pétrolières et gazières, a déclaré : « Après avoir connecté l'Angola au réseau mondial de télécommunications grâce à plusieurs systèmes de câbles sous-marins, ASN est heureux de poursuivre sa contribution au développement de l'infrastructure de fibre optique de ce pays. Ce projet montre à à quel point la technologie de fibre optique sous-marine est en train de devenir une référence pour la connexion des plateformes pétrolières et gazières offshore. Il illustre aussi notre position de leader sur ce marché, qui représente l'un des axes prioritaires de la diversification d'ASN dans le secteur de l'industrie pétrolière et gazière. »
Armand Tanoh, avec AMA
Le service de SVOD en streaming d’Afrostream est déjà disponible sur tous les écrans connectés en France, Belgique, Suisse et Luxembourg, Sénégal et Côte d’Ivoire
Orange Digital Ventures annonce sa participation au financement d’Afrostream, service de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) de films et séries afro-américaines, afro-caribéennes et africaines, aux côtés de TheFamily, Cross Culture Ventures I L.P. et ACE & Company. Par ce financement, le fond corporate d’Orange permet à Afrostream d'accélérer le développement de son service innovant et inédit, en Europe, en Afrique, dans les Caraïbes et en Amérique du Sud.
Le service de SVOD en streaming d’Afrostream est déjà disponible sur tous les écrans connectés en France, Belgique, Suisse et Luxembourg, Sénégal et Côte d’Ivoire. Son catalogue s’adresse à toute la famille et comprend, en plus des films et séries, des dessins animés, des concerts et des documentaires.
Tirant parti de sa présence en Afrique mais aussi dans des pays Européens ayant des diasporas importantes, Orange souhaite collaborer avec la start-up pour faciliter le développement d’Afrostream en mettant à disposition ses expertises en termes de réseaux, distribution et paiement.
Afrostream a été accompagné par Orange Fab France et par l’accélérateur de la Silicon Valley, Ycombinator. Cet investissement illustre le soutien d’Orange aux entrepreneurs les plus talentueux grâce à tous les dispositifs mis à disposition auprès des startups, du programme d’accélération au financement « early stage ».
Pierre Louette, Directeur général adjoint d’Orange et président d’Orange Digital Ventures a déclaré : « Cet investissement s’inscrit dans la logique d’ODV de financer des services capables d’adresser plusieurs zones géographiques dans lesquelles le Groupe est présent. Il va nous permettre de développer le marché de la vidéo à la demande notamment en Afrique, mais aussi d’enrichir l’offre de contenus que nous proposons déjà à nos clients en France, puisqu’Afrostream devrait être lancé sur la TV d’Orange d’ici l’été prochain».
Tonjé Bakang, PDG d’Afrostream a déclaré : « L’avenir de la télévision passe par le mobile. Grâce à cet investissement stratégique d’Orange, Afrostream réunit désormais le meilleur de l'internet mobile et le meilleur du contenu afro. Cette alliance inédite nous permettra de révolutionner l'industrie du divertissement et de viser tous les publics. »
Armand Tanoh
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a offert une villa de 18 millions FCFA et une enveloppe de cinq millions à la cantatrice baoulé Allah Thérèse, reconnue comme ayant contribué à la promotion des arts et des musiques nationales, et qui totaliserait près de 60 ans de carrière.
Ces dons ont été remis à l’artiste par le ministre d’Etat Jeannot Kouadio Ahoussou, lors d’une cérémonie, lundi au foyer municipal de Toumodi, désormais rebaptisé "foyer polyvalent Allah Thérèse".
Pour l’émissaire du chef de l’Etat, qui a remis officiellement les clés de la villa de 4 pièces à la chansonnière, en présence du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bamdama, et les autorités locales, estimant qu’Alassane Ouattara permet ainsi aux pionniers de la musique ivoirienne de retrouver leur dignité.
"Le président Ouattara reconnaît les mérites de cette pionnière dans le domaine de la chanson, car elle est un monument qui a contribué à l’unité du pays. Nous avons décidé depuis la rénovation du foyer de le dénommer désormais foyer polyvalent Allah Thérèse en hommage à cette grande dame", a pour sa part ajouté le maire de Toumodi, Simone Tchinah.
Cet hommage à Allah Thérèsen selon M. Bandama, "s’inscrit dans la volonté agissante du Président Ouattara d’apporter un mieux être à tous les fils et filles de la Côte d’Ivoire dont les artistes".
"Touché par la mort de la chansonnière Zélé de Papara dans la chute du mur de sa maison, le Président veut redonner à l’artiste sa dignité. Ainsi, il a insisté pour que des pensions soient données aux anciennes gloires", a-t-il poursuivi.
Le porte-parole de la famille d’Allah Thérèse, Jacques Kouamé Konan, a exprimé sa gratitude au chef de l’Etat pour "cet hommage sublime et historique qui arrive à l’heure".
Révélée au monde dans les années 1960, la chansonnière Allah Thérèse, accompagnée à l’accordéon par son mari N’goran La Loi, a débuté sa carrière en 1956.
AIP
L’Ambassadeur de Côte d’Ivoire auprès de l’ONU, Claude Bouah-Kamon, a appelé samedi la communauté internationale à adopter une approche concertée sur le drame des migrants et des réfugiés dans le monde, rapporte un communiqué des Nations Unies.
« Au moment où nous célébrons les 70 ans de notre Organisation, qui coïncident avec l’adoption d’un nouveau cycle de développement porteur d’espérance, comment ne pas se sentir interpellé par l’insupportable tragédie humaine du phénomène migratoire qui se déroule sous nos yeux ? », a dit M. Bouah-Kamon, lors de la journée de clôture du débat général de la 70ème Assemblée générale des Nations Unies.
« Face à ce drame humanitaire sans précédent, la communauté internationale doit, dans une approche concertée, globale et cohérente, trouver une réponse humaine à la crise des migrants et des réfugiés, qui fuient la pauvreté, la misère, la violence et les guerres au péril de leur vie », a ajouté l’Ambassadeur ivoirien.
Tout en se félicitant des succès enregistrés grâce à l’action de l’ONU depuis 70 ans, M. Bouah-Kamon a attiré l’attention sur « les nombreux défis auxquels notre Organisation et l’humanité restent confrontées ».
« La paix et la sécurité sont en effet menacées partout dans le monde. La criminalité transfrontalière se développe et menace le commerce international. L’extrémisme, porté notamment par les groupes terroristes, gagne du terrain. Boko Haram, devenu ’Etat islamique en Afrique de l’Ouest’, continue de semer la désolation et la terreur. La cyber criminalité prend de l’ampleur et la pauvreté, en dépit des efforts engagés pour son éradication, constitue toujours une préoccupation et un facteur handicapant pour le développement et le bien-être des peuples », a-t-il déploré.
Dans un tel contexte, souligne M. Bouah-Kamon, les peuples « en appellent surtout à la responsabilité des Nations Unies pour un nouvel engagement en faveur de l’action ». Cet engagement nouveau, a-t-il dit, « doit trouver toute son expression dans la mise en œuvre » du Programme de développement durable à l’horizon 2030 adopté par les Nations Unies lors d’un sommet spécial le 25 septembre.
Concernant ce programme et les 17 Objectifs du développement durable (ODD) qu’il contient, le représentant ivoirien a estimé qu’il s’agit maintenant « d’opérationnaliser tous ces programmes à travers la mise en place des politiques et des réformes appropriées à l’échelle nationale dans nos Etats ».
« C’est tout le sens du Plan National de Développement (PND) élaboré par le Gouvernement ivoirien pour la période 2016-2020 en vue de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 ; notre objectif étant de réduire de moitié le taux de pauvreté dans notre pays », a-t-il poursuivi.
M. Bouah-Kamon a souligné qu’en matière économique, la Côte d’Ivoire « se retrouve pour la deuxième année consécutive, selon le rapport ’Doing Business 2015’ de la Banque Mondiale, parmi les dix pays au monde qui ont mis en place le plus grand nombre de réformes en vue d’améliorer l’environnement des affaires ». Ces réformes, a-t-il affirmé, ont permis à la Côte d’Ivoire de retrouver une forte croissance, avec « un taux moyen de croissance du PIB, pour la période 2012-2014, supérieur à 9 % ».
L’Ambassadeur ivoirien a enfin évoqué la tenue, à partir du 25 octobre prochain, des élections générales qui, a-t-il assuré, seront « ouvertes et inclusives ». Il s’est félicité à cet égard de la décision prise en juin par le Conseil de sécurité de l’ONU, dans sa résolution 2226, d’autoriser l’Opération de l’ONU en Côte d’Ivoire (ONUCI) à apporter un appui logistique à son pays, à l’occasion de ces élections.
AIP
Le ministre des infrastructures économiques, Patrick Achi a procédé, dimanche, à la pose de la première pierre à Andé (Agou), d’une usine d’attiéké, aliment à base de semoule de manioc cuit à la vapeur, à la faveur de la journée d’hommage et de reconnaissance en présence des autorités l’administrative et politique locales des populations.
Bâtie sur une superficie d’un hectare, cette usine d’attiéké produira 600kg d’attiéké, et traitera 12 tonnes de manioc frais par jour.
La construction de cette usine d’un coût de 30 millions de francs CFA, sera financé par le ministre Patrick Achi qui a, par ailleurs, annoncé que les équipements sont déjà là.
Cette usine, selon le donateur permettra aux femmes de se prendre en charge et de lutter contre la pauvreté et créer de l’emploi aux jeunes.
Le ministre, en tant que fils de la région, a également réhabilité et construit à l’EPP Andé 2 des infrastructures éducatives dont les clés ont été remises, ce dimanche, au représentant de la direction régionale de l’éducation nationale et de l’enseignement technique.
Il s’agit, en effet, d’une cantine rénovée et une construite à hauteur de 3,5 millions de francs CFA.
AIP