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Le candidat indépendant Gnangbo Kacou a expliqué, mercredi, dans quatre villages de Dabou (sud, région des Grands ponts), les quatre chantiers prioritaires de son mandat, s’il est élu au soir du 25 octobre.
"Le premier, c’est d’industrialiser la Côte d’Ivoire pour que chaque jeune de 25 ans et plus puisse trouver du travail automatiquement’’, a promis Gnangbo Kacou qui a parcouru les villages d’Akradio, de Yassap, d’Orbaff et de Kpass au cours de cette journée, après ses premiers meetings dans le département d’Aboisso, samedi et dimanche.
"Le deuxième, c’est de revaloriser le produit de vos plantations pour que vous puissiez vivre décemment", a-t-il ajouté, sous les ovations nourries de son auditoire réuni sur la place publique de ces villages.
"Le troisième, c’est de former un gouvernement d’union nationale avec le PDCI, le FPI et le RDR parce que s’ils sont loin de moi, je ne pourrai pas travailler pour vous’’, s’est engagé Gnangbo Kacou qui a également auguré, en quatrième position, de la "création de territoires autonomes et souverains pour une stabilité politique durable’’.
La candidate indépendante à l'élection présidentielle du 25 octobre, Kouangoua Jacqueline Claire promet d'instituter une pension aux veuves des victimes de guerre en Côte d’ivoire, dès son accession à la tête du pays.
"Des que je serai élue, je mettrai en place une pension pour les veuves victimes de la guerre, en vue de les aider à supporter leurs enfants orphelins de guerre et leurs familles dont des parents sont morts dans la guerre", a déclaré Mme Kouangoua, dans la nuit de mardi à mercredi, lors d'un meeting au quartier Carrefour à Duékoué (Ouest).
La candidate dit compter sur le soutien de toute la population du Guémon surtout des femmes de Duékou&e acute;, "ville martyr", pour que ce projet se réalise. "Je vous demande de sortir pour aller voter massivement et me porter à la tête du pays", a-t-elle exhorté.
Pour Mme Kouangoua, "seule une femme au pouvoir d’Etat peut essuyer les larmes des uns et des autres réconcilier des Ivoiriens et apporter une paix définitive dans le pays". Les populations venues de plusieurs localités de Bangolo Kouibly, Facobly et Bangolo, Duékoué lui ont promis la victoire au soir du 25 octobre.
AIP
La Côte d'ivoire, a pris plusieurs mesures visant à promouvoir la médecine traditionnelle, la recherche en pharmacopée et la reconnaissance des tradipraticiens dans le système de santé, ce qui fait d’elle une pionnière en Afrique.
Selon le directeur du Programme national de promotion de la médecine traditionnelle (PNPMT), Kroa Ehoulé, 1421 espèces de plantes médicinales intervenant dans la médecine traditionnelle et permettant la prise en charge des patients ont été identifiées à ce jour par les chercheurs ivoiriens.
Le directeur et coordonnateur du PNPMT précise que cette prouesse est à mettre à l'actif de l'un des plus grands chercheurs sur les plantes en Afrique de l'Ouest, l'ethnobotaniste Laurent Aké Assi, décédé le 14 janvier 2014 à 82 ans à Abidjan, et du laboratoire de recherche en médecine traditionnelle, dont les travaux ont permis de mettre en évidence ces plantes médicinales.
Kroa Ehoulé explique que des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle ont fait l'objet de validation par des instituts de recherche au niveau national et international.
"Nous avons des médicaments déjà autorisés et vendus en pharmacie", souligne-t-il dans une interview à Scidev.Net.
Désormais, les cabinets des tradipraticiens ivoiriens sont suivis et contrôlés par le programme qu'il dirige.
Selon Kroa Ehoulé, en Côte d'Ivoire, ce sont cinq millions de malades qui sont suivis et traités par an par les tradipraticiens. "La médecine traditionnelle ne concurrence pas la médecine conventionnelle. Elle offre, bien au contraire, des soins et collabore avec la médecine moderne", tient-il à préciser.
Il explique en outre que les plantes médicinales sont généralement utilisées pour le traitement du paludisme, des infections opportunistes contractées par les personnes vivant avec le VIH/SIDA, du diabète, de l'hypertension et de la drépanocytose.
Un logiciel pour recenser les tradipraticiens
Par ailleurs, le PNPMT a élaboré et mis en œuvre un logiciel d'information et de gestion des tradipraticiens de santé (TPS), afin d'apporter une réponse aux problèmes de santé des populations.
Selon Benoît Banga N'Guessan, du laboratoire de physiologie, pharmacologie et phytothérapie de l'université d'Abobo-Adjamé, l'un des inventeurs du TPS, le logiciel a permis de recenser plus de 8500 tradipraticiens de santé dans 12 régions administratives de la Côte d'Ivoire.
"Le TPS a été adopté comme modèle devant servir à identifier les tradipraticiens de la sous-région par l'Organisation ouest africaine de la santé (OOAS)", a-t-il révélé.
Pour le chercheur, l'assurance d'un bon exercice de la médecine traditionnelle dans le pays nécessite la mise en place d'un cadre réglementaire et législatif.
"Il doit prendre en compte la réglementation des acteurs de la médecine traditionnelle, la réglementation de l'exercice de la médecine traditionnelle et la réglementation des médicaments traditionnels", a-t-il encore déclaré.
La présidente de la commission science, recherche, technologie et environnement de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Slaha Clarisse Kayo, estime pour sa part que le logiciel mis en place par le programme national de la médecine traditionnelle pour une cartographie de ces praticiens et la création des pavillons de consultation en médecine dans des hôpitaux publics va permettre aux députés d'acquérir des connaissances nécessaires pour voter les lois en faveur de la population.
"Si nous sommes mieux informés, nous pouvons faire des propositions concrètes et amener nos collègues à adopter des lois concernant la pratique de la médecine traditionnelle en Côte d'Ivoire", a souligné Mme Clarisse Kayo.
Il convient aussi de noter que depuis quelques temps, la médecine traditionnelle est intégrée dans le système de santé publique ivoirien.
Ainsi, les tradipraticiens travaillent désormais dans les hôpitaux, aux côtés des médecins conventionnels et prennent ensemble en charge les malades.
Le premier pavillon a été ouvert au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville. Selon le ministère de la Santé et de la lutte contre le sida, la couverture en établissement de soins modernes en Côte d'Ivoire, est estimée à un établissement sanitaire de premier contact pour 12 822 habitants, une maternité pour 14 000 femmes en âge de procréer, un lit d'hôpital pour 2890 habitants et un médecin pour 9 000 habitants.
AIP
Le président de Liberté et démocratie pour la république (LIDER), Mamadou Koulibaly, qui a annoncé le retrait de sa candidature à l'élection présidentielle du 25 octobre, a dénoncé mardi, au siège de son parti à Abidjan-Cocody, « un scrutin truqué », et annonce une campagne de boycott des urnes.
M. Koulibaly qui est candidat de son parti à cette élection, s’insurge contre les nombreuses anomalies qui ont émaillé le processus électoral par la faute de la Commission électorale (CEI) présidée par Youssouf Bakayoko et qui, dans sa conduite, donne l’impression de prendre faits et causes pour un seul candidat sur les 10, à savoir le président sortant Alassane Ouattara, dont le logo comporte les trois couleurs du drapeau national, une violation des dispositions du code électoral.
Le LIDER a décidé de parcourir le pays non pas pour battre campagne mais pour demander aux populations de ne pas sortir pour aller voter pour protester ainsi contre le renouvellement « illégitime et illégal » de Bakayoko à la tête de la CEI, le code électoral « inacceptable » pour avoir été à la base des morts de 2000 et 2010, la non-conformité du bulletin unique de vote (forme du logo, identité des candidats, utilisation des couleurs nationales par le président sortant) et les signes de l’insécurité dans le pays.
Cette sortie de Mamadou Koulibaly s’inscrivait dans le cadre d’une audience accordée à une délégation de la Commission nationale des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI), conduite par sa présidente Ezouéhu Paulette Badjo qui était venue lui présenter l’observatoire pour le monotoring des droits de l’Homme en période électorale.
AIP
Adjamé, cité du commerce et du transport d’Abidjan, veut se positionner comme commune pionnière en matière d’énergies renouvelables. Et le premier test de cette vision du maire Youssouf Sylla et son équipe municipale, ce sera l’éclairage public par des lampadaires solaires.
En effet, la localité vient de bénéficier d’un important lot de lampadaires solaires de la Holding DENNIS, dont la filiale Générale d’Afrique fait partie du consortium en charge de la construction et l’exploitation de la future gare routière internationale d’Abidjan.
Le 6 octobre 2015, le président du Groupe DENNIS, Adoum F. Dennis, a fait cette annonce à la grande satisfaction des autorités locales, lors de la cérémonie de lancement des travaux de cette gare ultra-moderne qui sera bâtie sur le site de l’ex-Casse d’Adjamé.
D’après M. Dennis, ces travaux d’éclairage vont coûter quelque 500 millions F CFA, 2015.
La maire Youssouf Sylla n’a pas caché sa joie de voir ce rêve enfin devenir réalité, surtout que sa cité qui reçoit plusieurs centaines de milliers d’Abidjanais par jour, a besoin d’un meilleur éclairage de ses rues, alliant sécurité des personnes et des biens et développement durable.
Mais Tanda d’abord
La commune de Tanda, situé dans le Nord-est du pays, va également disposer d’un système d’éclairage public solaire dont un test a été réalisé le 06 octobre 2015 devant la mairie de la localité, pour vérifier la fiabilité des lampadaires solaires qui y ont été installés.
"Après trois mois d'essai, il y a un bon retour d'expérience suivi de l'approbation des populations qui fait que très bientôt la commune de Tanda sera la première à bénéficier d'éclairage public solaire en côte d'ivoire", a affirmé indiqué Nicolas Peirera, chargé du développement international de la société Sunna design, partenaire français de ce projet.
"L'avantage de ce type d'énergie, a-t-il expliqué, c'est qu'on fait appel à de nouvelles énergies qui ne créent pas de tension sur le réseau existant mais permet d'avoir de l'électricité et de la lumière dans des zones très isolées sans qu'il y ait besoin de connections réseaux".
Pour le maire, M. Koné Amadou, ce projet pilote pour l'énergie solaire à Tanda se situe dans le cadre des coopérations Nord -sud avec les partenaires internationaux et va permettre de mieux éclairer la commune.
Sunna Design partenaire privilégié de ce projet est une société qui fabrique des solutions d'éclairage public solaire pour les pays émergents et pour les pays à climat contraignant. Elle a pour objectif d'électrifier un maximum de communes en côte d'ivoire.
Elle est déjà présente dans une vingtaine de pays dans le monde et devrait être dans une dizaine d'autres dont la côte d'ivoire d'ici 2017.
Armand Tanoh
Le directeur général de l’Office national des sports (ONS), Salif Koné, a récemment visité les sites retenus à Korhogo pour la construction des infrastructures hôtelières et sportives dans le cadre de l'édition 2021 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
M. Koné, accompagné de techniciens du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd), des ministères en charge de la Construction, des Infrastructures économiques, ainsi que des propriétaires des deux terrains concernés par le projet, a visité ces sites pour s’assurer de leur disponibilité, afin d’engager les procédures de leur acquisition, a-t-il expliqué.
Les deux parcelles serviront à la construction d’un stade moderne de 25.000 places pour l’un, et d’un hôtel quatre étoiles ainsi que des citées sportives pour l’autre, a précisé le DG de l’ONS.
Il a rassuré les propriétaires terriens sur la purge de leurs droits coutumiers, estimant que ces investissements contribueront au développement de la ville de Korhogo, avant, pendant et après la compétition.
Quatre villes ont été retenues pour abriter les quatre poules qui seront constituées lors de la CAN 2021 en Côte d'Ivoire, à savoir Abidjan, San Pedro et Bouaké et Korhogo. La desserte de ces villes par la compagnie de transport aérien Air Côte d’Ivoire a été le principal critère qui a déterminé leur choix, a expliqué Salif Koné
AIP
Aujourd'hui, notre rédaction vous propose le message officiel du candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Alassane Ouattara, président sortant. Bonne lecture.
Chers compatriotes,
En 2010, je me suis présenté à vous avec deux priorités :
· l’amélioration des conditions de vie par la réhabilitation et le développement de nos infrastructures sociales et économiques
· l’emploi, notamment des jeunes.
Sur ces deux chapitres, des avancées ont été enregistrées. Mais, nous voulons aller encore plus loin. Parce que nous sommes une Grande Nation. Parce que nous croyons que le peuple de Côte d’Ivoire mérite toujours plus.
C’est pourquoi, je suis candidat à l’élection présidentielle de 2015 afin de continuer l’œuvre entamée il y a 4 ans.
Je suis également candidat pour aborder avec vous quatre nouvelles priorités :
· le renforcement des Institutions pour la paix, la cohésion sociale et la bonne gouvernance ;
· la transformation de notre économie ;
· l’amélioration des conditions de vie ;
· la promotion de la jeunesse et de la femme.
Ces quatre priorités vont nous permettre de bâtir dans la paix un pays dont nous serons tous fiers ; une Côte d’Ivoire moderne, disciplinée et au travail, dans l’union de ses filles et de ses fils.
De cette Nation, doit émerger un Ivoirien nouveau. Un ivoirien nouveau qui contribuera au développement de la Côte d’Ivoire ; une Côte d’Ivoire qui offre à chacune de ses filles et à chacun de ses fils un avenir rayonnant.
Un Ivoirien nouveau qui recherche constamment l’excellence dans tout ce qu’il entreprend. Un Ivoirien nouveau doté d’une grande intégrité, d’un sens élevé de la responsabilité, et qui place l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus de tout.
Un Ivoirien nouveau qui assume la diversité de notre peuple comme une richesse pour relever tous les défis de développement.
Un Ivoirien nouveau, travailleur, ponctuel, conscient de son rôle et de sa place dans le développement de notre pays. Un Ivoirien nouveau ambitieux, résolument optimiste qui donne le meilleur de lui-même pour avancer dans la vie, pour faire de la Côte d’Ivoire un pays qui gagne.
J’appelle donc chacun, quel que soit son niveau de responsabilité, à jouer son rôle dans le travail collectif pour réaliser cette ambition.
J’y crois fermement. C’est pourquoi, je vous donne rendez-vous le 25 octobre 2015 pour donner une nouvelle chance à la Côte d’Ivoire de connaître un grand destin.
Nous allons réussir ensemble.
Docteur Alassane OUATTARA
Demain, nous vous proposerons le message de Pascal Affi N'gessan, candidat du Front Populaire Ivoirien (FPI, opposition).
Au moins 236 enfants handicapés notamment moteurs ont besoin de soins dans la commune de Songon, dans la périphérie ouest d'Abidjan, révèle l’ONG Lobus Action.
Selon cette organisation qui a effectué une opération de recensement des personnes handicapés de mai à juillet, ces 236 personnes qui ont besoin d’un meilleur suivi médical vivent dans de nombreux villages de la commune. "Ils meurent souvent dans l'anonymat comme ce fut le cas, il y a quelque temps, d'une handicapée, Loba Dona Marine", indique Lobus Action dans un communiqué.
" Le manque de ressources financières et matérielles ne nous permet pas d’être présents dans beaucoup de campements et villages qui sont éloignés du village de Songon, mais cette absence n'empêche pas certains de nos nouveaux patients de venir se faire enregistrer à notre siège à Songon M'brathé gare", selon Lobus Action.
L’ONG en appelle aux bonnes volontés à l’aider à faire de ces invalides des personnes heureuses comme tous les enfants du monde.
AIP
Si la construction d'infrastructures socioéconomiques est un défi pour la modernisation du pays, le Mall de Yopougon, l’un des projets phares du maire de la mairie de cette commune, s’annonce comme l’une des attractions d’avant-goût de la Côte d’Ivoire émergente.
Fiche technique
En effet, le MALL DE YOPOUGON, d’un coût global de 27.44 millions d’Euros, soit 18 milliards de F CFA, est un Hyper marché prévu à la place du Marché sise à KENEYA en face de la Place Ficgayo et qui sera construit sur une surface de 31 000 m2 sur un total de 2,7 Hectares, en RDC et R+2.
Equipé d’un vaste Parking et des espaces verts de 15 350 m2 selon la vision futuriste du concepteur, le maire est en fait ingénieur en BTP, l’Hyper marché ou ce grand Centre Commercial ultra moderne de style américain occupera un espace d’environ 5508 m2, ce qui représente 17% de l’espace bâti.
Le complexe ultra moderne prévoit la construction de 70 boutiques ou magasins, 16 Zones de déchargement de marchandises d’environ 9508 m2 de surface, un grand parking de 8000 m2, 04 Restaurants, des bureaux administratifs, es agences de Banques commerciales de la ville d’Abidjan, un Hall ou grande salle de sports, un grand terrain de jeu de 323 m, des Pharmacies, des Pâtisseries, des magasins de Parfumerie, une grande Salle d'exposition, un Cinéma et 14 Espaces verts. Début du chantier, 1er trimestre 2016.
D’un projet à un autre
L’espace, face place Ficgayo, qui recevra l’ouvrage vient d’ailleurs d’être débarrassé de ses bétons encombrant issus du premier projet de construction d’un marché d’envergure, projet avorté depuis 1999.
Depuis lors, l’espace était sous hypothèque de la banque qui avait prêté environ 1 milliard de F CFA aux anciens promoteurs de ce marché qui ne verra jamais le jour. La Banque réclamait 1, 5 milliard avant de rétrocéder l’espace de 3 hectares.
Le Député-maire Gilbert Koné KAFANA tenant a donné à sa commune des mégas infrastructures économiques à la taille géographique, industrielle (la plus grande Zone Industrielle et la nouvelle Zone Industrielle de PK sont justement situées dans la commune) et commerciale, a pu avec l’aide du Chef de l’Etat, impressionnant par ce projet économiquement ambitieux et répondant à la logique de l’émergence économique du pays, a pu renter définitivement en possession de du vaste terrain bien situé dans le centre-ville.
En effet, la réalisation de ce bel édifice commercial en plein cœur de la cité du Zouglou, s’inscrit dans le cadre d'un ambitieux programme Triennal 2015-2018 municipal, qui prend en compte les projets de réhabilitation et d’aménagement de voirie, de construction de plusieurs édifices socioculturelles et économiques, et d’embellissement de cette commune qui a dans un passé récent pris les devants de la vie médiatique mais pas en bien.
Les travaux de démolition du marché abandonné ont été chiffrés par l’étude technique du Bnetd à près de 400 millions de F CFA.
Badciss Badciss
La Côte d’Ivoire "n’est pas prête" à organiser un scrutin "crédible et transparent" ont affirmé mercredi lors d’un meeting à Abidjan cinq des dix candidats, menaçant à mots couverts de boycotter la présidentielle du 25 octobre.
Ces opposants, issus pour la plupart de la Coalition nationale pour le changement (CNC), s’exprimaient lors d’un réunion pré-électorale à Yopougon (quartier populaire d’Abidjan) devant plusieurs centaines de sympathisants.
"Il y a des candidats à l’élection présidentielle qui ne sont pas prêts à aller à ces élections dans les conditions actuelles (...) Si dans les 48 heures, nous n’avons pas une discussion claire, nous aviserons", a averti l’ex-président de l’Assemblée nationale Mamadou Coulibaly, sans prononcer le mot boycott.
"Il faut que les neuf candidats" contre le président sortant Alassane Ouattara, "s’asseyent et se parlent", a-t-il ajouté.
Outre M. Koulibaly, l’ancien Premier ministre (2005-2007) Charles Konan Banny, la représentante du député Bertin Konan Kouadio, le député Kacou Gnangbo, ainsi que l’administrateur de société Siméon Konan Kouadio, tous candidats contre Ouattara, ont critiqué l’organisation du prochain scrutin et notamment la Commission électorale indépendante (CEI) qu’ils considèrent favorable au président sortant.
La liste électorale "ne tient pas compte de beaucoup d’Ivoiriens... aucun des candidats n’a vu la liste électorale, la CEI n’a pas encore distribué de cartes d’électeurs, à moins de trois semaines de la présidentielle", s’est plaint M. Coulibaly.
"Les candidats ne sont pas prêts, la CEI n’est pas prête, aucun candidat ne passe à la télé", a-t-il poursuivi.
"Il faut que nous passions par des élections crédibles, c’est-à-dire justes, régulières, libres et transparentes, et bien ces conditions ne sont nullement réunies aujourd’hui", a renchéri Siméon Konan Kouadio.
Mardi, le candidat Amara Essy, ancien ministre des Affaires étrangères, a annoncé qu’il suspendait sa candidature pour "ne pas se rendre complice d’une mascarade électorale".
Il y a une semaine, tous ces candidats avaient pris la tête d’un manifestation pour dénoncer l’organisation du scrutin.
Le président Ouattara, qui se targue d’un bon bilan économique, fait figure de grand favori du scrutin.
L’élection est jugée cruciale pour la stabilisation du pays, après la crise post-électorale de 2010-2011, épilogue sanglant d’une décennie de tensions politico-militaires.
Plus de 3.000 Ivoiriens sont morts en cinq mois de violences causées par le refus de l’ancien président Laurent Gbagbo, qui attend son procès à la Cour pénale Internationale (CPI), de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
AFP