Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, a procédé, mardi, à Abidjan à la reouverture du commissariat de police du 37ème arrondissement d’Abobodoumé, dans la commune d’Attécoubé, au cours de laquelle il a exhorté ses agents à travailler pour le bien-être des populations dans le respect de leur code de bonne conduite.

"Travaillez pour le bien-être des populations comme vous le recommande le code de bonne conduite. Mettez-vous résolument au service des populations. Accueillez bien les visiteurs, votre métier doit être un sacerdoce", a conseillé Hamed Bakayoko agents, les appelant à "prendre soin du matériel" mis à leur disposition pour assurer la sécurité d’environ 115 000 habitants relevant de ce commissariat.

 

Ce commissariat de police, construit par la mairie, a été livré aux populations en 2009. Il a payé le lourd tribut des combats de la crise post-électorale de 2011 par le  saccage et le pillage de ses installations, rappelle-t-on.

 

Le ministre a rendu un hommage au maire de la commune d'Attécoubé, Danho Paulin Claude et son conseil municipal pour avoir accompagné l’Etat dans ses actions pour la réouverture de ce commissariat et aussi pour son travail de cohésion au sein des différentes communautés.

 

Quant au Maire Danho, il a remercié le président de la République Alassane Ouattara grâce à qui la réhabilitation de cet édifice a été effective et a traduit la joie de ses administrés au ministre de tutelle pour sa présence  à l’inauguration de leur commissariat.

AIP

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L’expert indépendant de l’ONU, le marocain Mohammed Ayat a exhorté mardi à Abidjan, la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV) à accélérer le processus d'indemnisation des victimes de la crise postélectorale, afin de "contenir leur impatience".

"Les victimes que j’ai rencontrées trouvent que le processus est lent, il faut faire vite parce qu’elles commencent à s’impatienter", a indiqué Mohammed Ayat lors d’une séance de travail avec la directrice générale du programme national de cohésion sociale (PNCS), Pr Koné Mariatou.

L'expert des droits de l’homme a relevé qu'en dépit du travail abattu en matière de réconciliation, il n’en demeure pas moins que beaucoup reste à faire. "Je pense que l’idée c’est de souligner l’importance de la réconciliation nationale, ce qui est évident pour tout le monde. Je crois que le président de la République dans son discours d’investiture en a parlé, ce qui est une très bonne chose", a-t-il déclaré.

"Je comprends l’impatience des victimes et nous sommes nous-mêmes impsatients", a pour sa part souligné la directrice du PNCS, par ailleurs secrétaire exécutive de la CONARIV. Selon Pr Koné, la patience doit toujours gagner les victimes qui, au demeurant seront tous indemnisées. "Il faut qu’on ait un barème, car on ne peut rien faire si on n’a pas la liste des victimes", a-t-elle indiqué, se félicitant par ailleurs du démarrage du processus d’indemnisation des victimes.

AIP

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Un atelier visant à renforcer le dispositif de lutte contre les violences basées sur le genre s’est ouvert, mardi, à Bouaké, à l’intention des acteurs intervenant sur ces questions, sur l’initiative de la clinique juridique locale ouverte dans le cadre du Projet d’appui à l’amélioration de l’accès aux droits et à la justice en côte d’Ivoire (PALAJ).

La directrice intérimaire de la clinique juridique de Bouaké, Mme Moussa Adjo Corine, a indiqué que l’atelier permettra de renforcer l’engagement des acteurs œuvrant en faveur de la prévention des violences basées sur le genre et sera une occasion pour relever toutes les difficultés rencontrées sur le terrain, afin d’améliorer la qualité du service et intensifier la synergie d’actions pour plus d’efficacité dans la lutte.

Dans le cadre de ses activités, la clinique juridique de Bouaké, a enregistré de mai 2013 en août 2015, 198 cas de violences basées sur le genre dont 87 cas de viol. Sur les 87 cas de viol, seulement 12 victimes ont eu le courage de porter plainte contre leurs bourreaux avec l’assistance de la clinique juridique, a annoncé Mme Moussa.

Elle a ajouté que l’une des difficultés majeure est le fait que de nombreuses victimes ne signalent pas leur cas par crainte de représailles de la part des auteurs présumés, de stigmatisation et/ou de rejet de leurs familles ou communautés. En outre, plusieurs d’entre elles n’ont pas les moyens de se payer les frais de justice et de déplacements.

Lors de cet atelier qui prendra fin mardi, l’accent sera mis sur les procédures judiciaires de répression des violences basées sur le genre (VBG), la présentation de la stratégie nationale de lutte, le bilan des activités de la clinique juridique, l’état des lieux de la situation des VBG et la politique de gestion des cas de VBG.

Le substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, Mme Koicou Hangban Pascaline a souligné que la mise en œuvre des conventions et traités internationaux ratifiés par la Côte d’Ivoire sur la répression des violences basées sur le genre a un "impact inimaginable" sur l’image du pays à l’extérieur. Ayant ratifié ces convention l’Etat à l’obligation de présenter un rapport à la communauté internationale, a-t-elle fait savoir. Elle a exhorté alors les acteurs de lutte à prendre davantage conscience de leur engagement et du rôle important qu’ils jouent dans la chaîne pour la mise en œuvre effective et efficiente de ces actes internationaux. "Relever les difficultés, l’un des problèmes qu’on rencontre, nous aussi, ça pourrait nous aider en tant qu’acteur du système judiciaire", a-t-elle signifié.

"Les défis sont encore grands", a signifié, pour sa part, la représentante du bureau régional de la division des droits de l’homme de l’ONUCI, Mme Dansi Flora, exhortant les acteurs de la société civile à plus d’engagement pour plus d’efficacité dans l’action.

AIP

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Dans le cadre de la prévention du cancer du col de l’utérus, le ministère de la Santé et de la lutte contre le Sida, avec l’appui de GAVI et ses partenaires met en  œuvre le projet de démonstration de la vaccination anti-HPV dans les districts sanitaires de Korhogo et d’Abengourou.

La cérémonie de lancement aura lieu, lundi, à 9 heures à la mairie d’Abengourou sous la présidence de la ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, Raymonde Goudou. Le premier passage de cette vaccination se déroulera du 16 au 20 novembre 2015.

Abdoul Razak Dembélé

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Le Secrétaire exécutif du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), Dr Ibrahim Assane Mayaki sera à Abidjan pour trois jours en cette fin de semaine dans le cadre de la "PIDA Week" ou la semaine des infrastructures en Afrique organisée par le NEPAD et la Banque africaine de développement (BAD).

Ex-Premier Ministre nigérien, à la tête du Nepad depuis 2009, Assane Mayaki identifie, structure, oriente, consolide et "labellise" les différentes projets et chantiers structurants de l'Afrique, notamment dans les deux domaines de l’agriculture et les infrastructures.

 

Les pays africains connaissent une croissance parmi les plus rapides du monde. Mais leur développement est entravé par le manque d'infrastructures. Il faudrait 90 milliards de dollars d'investissements par an, soit 15 % du PIB de la région, pour pourvoir aux besoins du continent.

 

Pour trouver les financements, Ibrahim Assane Miyaki prône une plus grande implication des politiques de la région pour attirer les investissements. "L'époque où les chefs d'État et de gouvernement faisaient de beaux discours sur les infrastructures et attendaient que les experts leurs fassent des rapports est terminée", insiste-t-il, "les États où ça marche sont ceux où ils s'impliquent".

 

L'impôt pourrait être une source plus importante de financement pour subvenir aux besoins en infrastructures. "Il faut augmenter la pression fiscale en Afrique parce qu'elle est extrêmement basse et ce n'est pas normal", estime-t-il, ajoutant, "il faut repenser le rôle de l’Etat et donner plus de pouvoir au niveau décentralisé".

 

Le NEPAD vient d'éditer une carte des 16 principaux projets d'infrastructures en Afrique, qui verront le jour d'ici cinq à dix ans.

AIP

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Le Millenium Challenge Corporation (MCC) a officiellement publié sur son site internet la liste des cartes de performance pays (scorecards) au titre de l’année fiscale 2016, un document qui établit 13 indicateurs au "vert" pour la Côte d’Ivoire.

Parmi ces indicateurs au "vert" figurent ceux relatifs au Contrôle de la corruption, et Libertés civiles, des indicateurs éliminatoires et obligatoires.

Les indicateurs Etat de droit, Efficacité gouvernementale et Politique budgétaire sont les trois nouveaux indicateurs au "vert". 

La Côte d’Ivoire avait enregistré 10 indicateurs au "vert" en 2014, rappelle-t-on.

« Cette performance sera sans aucun doute un atout important pour la Côte d’Ivoire pour son éligibilité au programme Compact du MCC lors de la prochaine session du Conseil d’Administration du MCC prévu le 9 décembre 2015 », précise une note d’information de l’Association pour la promotion des exportations de Côte d’Ivoire (APEX-CI) transmise à l’AIP.

La publication des cartes de performance pays au titre de l’année 2016 est effective depuis le 07 novembre, indique l’APEX-CI qui se réjouit de cette très belle performance pour la Côte d'Ivoire.

AIP

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Le gouvernement ivoirien organise, à partir de lundi, le forum des états généraux de la forêt, de la faune et des ressources en eaux en présence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan, qui lancera les assises à l’Auditorium de la Primature, indique une note d’information du ministère des Eaux et forêts.

Selon le document,  ce forum s’inscrit dans la mise en œuvre du Programme national d’investissement agricole (PNIA) qui vise à reconstituer le couvert forestier, à créer les conditions d’une gestion durable des ressources forestières et des ressources en eau concourant à l’atteinte des cibles retenues dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).  

Le forum qui réunira tous les acteurs de l’agroforesterie se déclinera en trois temps forts, à savoir l’état des lieux du couvert forestier ivoirien, l’élaboration d’un Plan de développement stratégique (PDS) sur la période 2016-2045 et la tenue d’une table ronde à l’intention des bailleurs de fonds, indique la même source.

Le ministre des Eaux et forêts, Mathieu Babaud Darret, animera mercredi une conférence de presse pour situer les enjeux de cet évènement qui prendra fin le 19 novembre, précise-t-on.  

AIP

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Le Symposium Annuel du Leadership d’Africa 2.0 prévu du 24 au 26 novembre au Joaquim Chissano International Conference Centre de Maputo (Mozambique) sera l’occasion pour "les esprits les plus brillants et les plus intelligents" de célébrer cinq années de changement et de leadership en Afrique, annonce un communiqué parvenu mardi à l’AIP.

Le thème de la conférence est la Synergie, "Ensemble plus forts, avec pour objectif de montrer qu’à travers nos partenariats, nous pouvons être plus rapides, plus forts et meilleurs grâce à une collaboration efficace".

Il sera également l’occasion selon le document,  de lancer un programme d’autonomisation et d’emploi des jeunes d’Africa 2.0, et de discussions-débats avec des investisseurs-clefs, le concours StartUp Africa entre 20 entrepreneurs africains.

Le Symposium examinera des thèmes critiques tels que comment inciter davantage de femmes à se tourner vers la science et la technologie comment la technologie peut propulser l’Afrique vers la transformation et en particulier l’aider à surmonter les défis qu’elle doit relever.

AIP

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L’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire a organisé, lundi, la projection du film "Absence de malice" de Sydney Pollack sur le journalisme d’investigation, en vue d'une meilleure appréhension des rouages et une plus grande appropriation des techniques de cette profession.

Sorti en 1981, ce film de 117 minutes expose l’enquête sur une sombre affaire d'enlèvement dans laquelle le FBI compromet un homme innocent pour obtenir sa collaboration. Il manipule également une journaliste qui, flairant le scoop, écrit des articles sensationnels aux conséquences dramatiques qui ont même conduit à un suicide.

La projection a été suivie d’un débat qui a permis au public présent de prendre conscience que l’investigation nécessite une éthique, une déontologie sur lequelles doit se baser le journaliste en recoupant toujours les informations reçues avant  de les mettre à la disposition du public.

AIP

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La session 2015 du concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration (ENA) est ouverte depuis lundi et les préinscriptions en ligne lancées sur le site internet de l’ENA www.ena.ci, a annoncé la direction, indiquant que toutes les dispositions sont prises pour la transparence de l’opération, afin que cette école de formation de l’élite de l’administration ivoirienne et de la sous-région retrouve sa notoriété et son prestige.

300 places sont réservées cette année aux nationaux. Les frais d’inscription sont fixés à 35.000 FCFA pour les concours directs et les concours professionnels à 40.000 FCFA contre respectivement 19.000 et 24.000 FCFA par le passé, a précisé la directrice générale, Mme Traoré Salamata. La principale innovation concerne le déroulement du concours en trois étapes et non quatre pour amoindrir les frais d’organisation, a-t-elle indiqué. La prise de vue, la visite médicale et le dépôt des dossiers courent du 23 novembre au 29 janvier.

Mme Salamata a aussi annoncé que suite aux dysfonctionnements constatés par le passé, un plan stratégique a été adopté et sera validé mercredi dans le cadre de la réforme de l’institution qui a formé 14.000 fonctionnaires en 50 ans d’existence. Ce plan vise les aspects de leadership, de management stratégique, de gestion des ressources humaines, les partenariats et la mission même de l’ENA.

La rentrée solennelle de la 52ème promotion aura lieu le 04 janvier 2016. Toutefois l’année académique en cous a déjà démarré. Depuis septembre, les élèves-fonctionnaires sont en stage d’imprégnation dans les services de l’administration. Ils commenceront les cours théorique après un mois de congé pour finir par les stages pratiques, a précisé Mme Salamata.

AIP

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