Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a offert vendredi un groupe électrogène d’une puissance de 25 KVA à l’Unité conjointe de sécurité et de restauration de la confiance (UCSRC) dans les frontières de l’Union du fleuve Mano basée à Danané.

L’Union du fleuve Mano (UFM) est le regroupement de quatre pays d’Afrique de l’Ouest à des fins de coopération et d’intégration régionale. Créée en 1973 entre le Libéria et la Sierra Leone, l’Union fut rejointe en 1980 par la Guinée. La Côte d’Ivoire fut le dernier pays à faire son entrée au sein de l’Union. L’UFM s’intéresse à toutes les questions touchant le développement économique, la paix et la sécurité des Etats membres.

Les UCSRC ont été mises en place dans les localités frontalières de ces Etats qui intègrent la stratégie globale pour la paix et  la paix dans l’espace.

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Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), dans le cadre de son programme de réhabilitation et d’équipement des services de police en Côte d’Ivoire, a offert au commissariat de Kouto un lot de mobiliers de bureau.

Ce don, remis vendredi, est constitué de sept fauteuils directeurs, sept bureaux, 14 chaises visiteurs, sept armoires et deux bancs d’attente.

Cette dotation fait suite à une demande formulée par ce commissariat, dans le cadre  d’une mission de prospection que le PNUD y avait conduite.  Le commissariat de Kouto avait bénéficié en septembre d’un ordinateur complet, d’un photocopieur et d’un onduleur offerts également par le PNUD en partenariat ave l’Union européenne, rappelle-t-on.

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Le Centre hospitalier régional (CHR) de San Pedro abrite, samedi, la journée mondiale de la vue qu’organise le ministère de la santé et de la lutte contre le Sida autour du thème "les soins oculaires pour tous".

La célébration a lieu cette année en novembre du fait de l'élection présidentielle, parce que cette journée est célébrée habituellement le deuxième jeudi d’octobre, a expliqué la chargée d’études du programme national de la santé oculaire et de la lutte contre l’Onchocercose, Dogo Hortense, 

Des conseils, des témoignages vont marquer cette célébration dont un volet important est l’installation officielle d’un médecin spécialiste en ophtalmologie, a indiqué le directeur par intérim du CHR de San Pedro, Dr Kissiédou N’Guessan. Il ne disposait plus de centre ophtalmologique depuis plus d’une décennie.

En prélude à cette célébration, le programme national de la santé oculaire et de la lutte contre l’onchocercose a initié, de lundi à vendredi des séances gratuites de consultations oculaires et d’opération de la cataracte auxquelles a pris part près d’un millier de personnes.

Quelque 67 d’entre elles, à la date de jeudi, ont pu être opérées avec succès par les trois médecins chargés de sauver la vue des personnes atteintes de problèmes oculaires, particulièrement de celles souffrant de la cataracte. Selon Dogo Hortense l’objectif visé par l’équipe médicale est d’atteindre au moins 100 patients opérés des yeux.

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Une usine de transformation du manioc sera bientôt construite à Séman, une localité située à dix Km sur l’axe Yamoussoukro-Tiébissou pour un coût total de 100 millions de francs CFA.

"Les travaux de construction de l’usine démarrent en janvier 2016 ", a précisé le 5è vice-gouverneur du district autonome de Yamoussoukro, Jean-François Koblavi Diby, qui a donné l’information, vendredi, lors d’une rencontre avec les populations de Yamoussoukro, assurant que "notre apport sera de 30 millions de F CFA". 

Séman  est une localité reconnue pour sa grande production de manioc. La construction de l'usine devra contribuer à augmenter son rendement et de transformer le manioc en farine "de haute qualité".

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Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a lancé officiellement, jeudi, pour les districts de la Comoé et du Zanzan, le programme du gouvernement visant l’électrification de tous les villages d’au moins 500 habitants.

Le Programme d’urgence d’électrification rurale, rappelle-t-on, est un des programme cher au Président Ouattara. Son déploiement dans les deux districts dont il est ici question va coûter 32,3 milliards FCFA dont 24 milliards pour le Zanzan et 8,3 pour la Comoé.

"Cette cérémonie traduit l’engagement du gouvernement à produire l’électricité partout en Côte d’Ivoire et à renforcer les capacités des réseaux électriques dans notre pays et dans les pays voisins. Ce  programme a été donc élaboré sur instruction du chef de l’Etat, en vue d’accroître le nombre de localités ayant accès à l’électricité et de corriger les disparités constatées sur le taux de couverture dans les régions" a rappelé le Premier ministre Duncan.

Selon lui,  "ce programme à caractère social a pour ambition d’atteindre un taux de couverture de 100% en 2020 et avec environ 3780 emplois définitifs et temporaires pour la réduction du chômage des jeunes". Il a procédé à l’implantation symbolique d’un poteau électrique pour marquer le début des travaux.

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Le village V1 dans le département de Grand-Lahou a accueilli jeudi la 2^ème édition de la foire du Cocotier, initiée par l’Agence nationale d'appui au développement rural (ANADER) en partenariat avec le Centre national de recherche agronomique (CNRA) et des enseignants chercheurs de l'UFR Sciences de la nature de l'université Nangui Abrogoua d’Abidjan.

La première édition s’était tenue, rappelle-t-on, dans le village de Badadon en 2014. Tout comme la précédente, la présente édition a été marquée par une l'exposition de produits dérivés du cocotier. 

"Il est très important de vulgariser la culture du cocotier qui occupe une place de choix au même titre que les autres cultures industrielles. Nous multiplions nos efforts en approchant les populations afin de les aider à mieux pratiquer la culture du cocotier et présenter la diversité des produits qui y sont dérivés", a indiqué le directeur régional de l'ANADER Abidjan sud, Bénié Angaman.

Le docteur Kra daniel, enseignant chercheur à l'université Nangui Abrogoua a pour sa part relevé que l'objectif de cette foire est d'amener les populations à exposer les produits dérivés du cocotier, afin d'attirer l'attention des opérateurs économiques. Selon lui, il s’agit d’aider les populations à rendre leurs produits très compétitifs sur le marché.

"Nous découvrons avec joie ici des produits fabriqués de façon artisanale tels que l'huile de coco bon pour la cuisine, l'entretien des cheveux et pour le corps, le savon à base de coco, la bouillie de coco, les gâteaux de coco, les balais et des palissades dérivés des feuilles du cocotier" a noté l'enseignant chercheur.

Après la journée de jeudi, celle de vendredi a été marquée par des visites de plantations dans le village de Likpilassié, dans  le cadre de ce que les organisateurs de la foire ont appelé "la  clinique des plants".

Celle-ci consiste à consulter les plants "cultivés malades" dans le but d’élaborer des méthodes de lutte face au jaunissement mortel du cocotier, a expliqué Dr Kra. Dix champs écoles ont été cultivés. Les planteurs de cocotiers apprennent les bonnes méthodes de culture, afin d'acquérir les réflexes pour protéger leurs plants, depuis la germination jusqu'à la production, a-t-il révélé.

Le président de la République, Alassane Ouattara, a exprimé jeudi la solidarité de la Côte d’Ivoire au peuple français suite aux attentats terroristes perpétrés la veille dans la ville de paris qui ont causé le décès de 127 personnes et plus de 180 blessés.

Dans un télégramme officiel, adressé à un son homologue français et dont lecture a été faite à l’édition de 13 heures du journal télévisé de la chaîne national RTI1, le Président Ouattara a notamment exprimé la solidarité du gouvernement et du peuple de Côte d’Ivoire à la France pour cette nouvelle épreuve qu’elle traverse.

Il a exprimé ses condoléances aux familles endeuillées souhaitant un prompt rétablissement aux blessés. Le chef de l’Etat ivoirien a également condamné avec "fermeté"  ces actes terroristes, disant sa "profonde consternation" et sa "réelle affliction" face à ce qu’il a appelé un "drame inqualifiable" qui "touche le monde entier".

Aussi a-t-il appelé à un "renforcement" à un niveau mondial des initiatives de lutte contre le terrorisme, saluant les "promptes décisions" prises par les autorités françaises suite au drame et le "courage" des forces de sécurité.

La France s’est réveillée samedi en état de choc, suite à des attentats, les plus meurtriers de son histoire, commis en plusieurs endroits de sa capitale, avec pour la première fois des actions kamikazes. Au moins 127 personnes ont été tuées et environ 180 ont été blessées, dont quelque 80 se trouvent en état d' "urgence absolue".

Huit assaillants sont morts, dont sept en se faisant exploser, dans cette série d’attaques perpétrées dans la salle de concerts du Bataclan, dans plusieurs rues du cœur de la capitale, et près du Stade de France. L’organisation de l’Etat islamique a revendiqué les attaques. Le président François Hollande a décrété l’état d’urgence et trois jours de deuil national.

AIP

C’est la plus grande et la plus peuplée commune d’Abidjan et de Côte d’Ivoire. Elle vient d’achever la réhabilitation de sa mairie. Elle, c’est bien Yopougon,  "La Cité de la Joie", administrée par le député-maire Gilbert Kafana Koné.

Relooking

Les travaux de réhabilitation de la mairie de Yopougon, ont été un véritable relooking de cet édifice qui, en plus d’avoir fier allure, s’est renforcée avec de nouveaux bâtiments sortis de terre. Un joyau architectural financé en grande partie par la mairie elle-même. On y dénombre plusieurs bureaux, une salle de mariage totalement refaite grâce une aide de l’agence de coopération américaine USAID. Nous reviendrons bientôt sur les détails techniques et financiers de ces travaux.

Commune en plein chantier

La commune de Yopougon, l’une des localités du district d’Abidjan les plus meurtris par la crise postélectorale de 2010-2011, se remet peu à peu de la tourmente des heures chaudes de cette période douloureuse. Ce, avec de nombreux ouvrages déjà réalisés ou en cours de réalisation, ainsi que des activités de cohésion sociale.

Il s’agit entre autres de la voie principale de la zone industrielle qui a été bitumée, à travers un vaste programme de voierie du Programme présidentiel d’urgence (PPU) d’un montant de 7 milliards de FCFA. Ce programme comprend également la réfection de la voie menant au quartier MICAO, les travaux d’assainissement du carrefour coffre-fort de la Rue princesse, la réhabilitation de plusieurs ponts inter-quartiers comme ceux du carrefour Kimi et de la bretelle reliant les quartiers Maroc et Niangon.

A cela s’ajoute un boulevard, d’une longueur de 2,7 km est de type 2X2 voies, pour un coût estimé à près de 4 milliards de F CFA, en construction entre les quartiers Koweït et Niangon en passant par les quartiers Kouté et SIDECI.

Abdoul Razak Dembélé

Des experts brésiliens ont effectué, de lundi à vendredi, à Bouaké, une mission d’évaluation de l’évolution du tilapia Oreochromis niloticus souche brésilienne en expérimentation à la station de recherche sur la pêche et l'aquaculture continentale du Centre national de recherche agronomique (CNRA).

L'élevage de cette espèce de Tilapia s'inscrit dans le cadre du projet de développement durable de la pêche et de l'aquaculture en Côte d'Ivoire (PDDPA). Les résultats obtenus sont principalement la réussite de l'étape de la quarantaine et des tests d'élevage en station du tilapia souche brésilienne, la formation d'une centaine de professionnels de la filière dans les domaines de l'aquaculture, l'évaluation de stocks-dynamique des populations de poisson et de la pêche sportive selon les conclusion d'un atelier bilan à mi-parcours et de recadrage du plan d'action 2016 qui s’est tenu dans le cadre de cette mission.

"Je peux dire que la partie brésilienne que je représente ici est très satisfaite du développement de ce projet, voire du développement des souches brésiliennes de tilapia que nous avons commencées en petit nombre avec des alevins et aujourd'hui il y a une quantité impressionnante de poissons", a fait savoir le coordonnateur de l’Agence brésilienne de coopération, Nelci Caixeta.

Le coordonnateur du PDDPA, Dr Kouadio N'Gandi Jean-Serge, a annoncé que la délégation visitera également la station piscicole de Mopoyem (Dabou) et bouclera sa mission à la station piscicole de production de mâchoirons de Jacqueville. Ces stations recevront, dans quelques mois, un lot de cette souche de tilapia et du matériel adéquat. Une délégation ivoirienne du projet PDDPA effectuera également une mission, du 16 au 25 novembre, à Sao Paulo pour une formation initiée dans le cadre de la foire de pêche au Brésil.

Ces tilapias souche brésilienne qui ont "un potentiel de croissance très intéressant" seront bientôt mis à la disposition des pisciculteurs pilotes pour leur élevage en milieu paysan ou milieu réel. Cela permettra aux pisciculteurs d'avoir des poissons marchands de plus de 500 g au bout de six mois d'élevage avec un aliment de qualité et ainsi d'accroître leur production.

La station de recherche sur la pêche et l'aquaculture continentale du Centre national de recherche agronomique a reçu du Brésil, en juillet 2015, 2395 alevins de tilapia. Ils ont été testés, multipliés et l’on a présentement plus de 100 000 poissons disponibles, selon Mme Diarassouba Olga, chercheur à la station pêche et aquaculture continentale du CNRA. "Ce poisson est très promoteur et on va continuer à faire les essais avec les pisciculteurs pour qu'ils soient eux-mêmes témoins de son évolution dans leur environnement avec les aliments qu'on leur donnera", a-t-elle souligné.