Après la France, la Belgique vient de solliciter officiellement l'assistance du Royaume Maroc pour lutter avec efficacité contre les réseaux terroristes implantés sur son territoire.

En effet, selon un communiqué publié ce lundi, 23 novembre 2015, le Roi Philippe de Belgique a pris attache téléphoniquement avec le Roi Mohammed VI pour lui exprimer la demande du gouvernement belge en vue d'une collaboration maximale et franche entre les Services de renseignement des deux pays, suite aux attentats de Paris.

Une demande du Roi des Belges qui a été acceptée par le Roi Mohammed VI qui a ordonné au Ministre de l'Intérieur marocain de la mettre en oeuvre dans les plus brefs délais et ce, au moment même où les Directeurs Généraux de la DGED (Service de Sécurité Extérieure) et de la DGST (Service de Sécurité Intérieure) ont tenu des entretiens avec leurs homologues belges dans le même objectif.

Une demande du Roi des Belges et du Gouvernement belge qui confirme, si besoin est, de l'efficacité et de l'expertise des services de renseignement marocains mais surtout de la volonté affirmée par le Roi Mohammed VI, de son gouvernement et du peuple marocain à combattre le terrorisme, l'intolérance sous toutes ses formes et le déviationnisme religieux par tous les moyens.

Il est aujourd'hui incontestable que le Royaume du Maroc est un acteur de premier plan et essentiel dans la lutte contre le terrorisme et DAESH.

Farid Mnebhi

L’attékié, sémoule de manioc cuite à la vapeur est un met très consommée en Côte d’Ivoire et prisée dans plusieurs pays voisins. Mais surtout, qui poursuit sa mutation vers une production industrielle à grande échelle. Selon le site d’information www.connectionivoirienne.net, une usine de fabrication d’attiéké a récemment ouvert ses portes à Man, la métropole de l’Ouest ivoirien.
Selon le promoteur, du projet, Gohidé Tiémoko, son initiative a longtemps il s’agit pour lui de contribuer à l’essor économique de la Côte d’Ivoire, à travers la valorisation cette spécificité alimentaire du pays. Mais surtout pour créer des emplois dans une zone fortement meurtrie par la décennie de crises successives dont sort progressivement le pays.

Fiche Technique

L’usine en question, dont le coût s’élève à 60 millions de FCFA avec une capacité de production d’une tonne par jour, a été baptisé "Sangami" (originaire de Sangaleu en langue Dan), emploie 36 personnes et est susceptible de générer plus de 100 emplois indirectes, notamment à travers ses chaines de valeur et de distribution.
"La technologie utilisée (dans la fabrication d’attiéké chez Sangami) est à 100% ivoirienne", et a été mis au point par l’Ivoirienne de technologie tropicale, un institut basé à Abidjan, dans la commune de Port-Bouët, a également commenté le promoteur.
Cette unité industrielle comprend notamment des broyeuses, une salle de tamisage, un local de fermentation, une machine pour presser l’attiéké, une conduite d’eau pour l’écoulement des eaux usées, une cuisine pour la cuisson, et une salle d’emballage.
L’usine bénéficie de plusieurs partenariats nationaux et internationaux, notamment avec la Centre nationale de recherche agronomique (CNRA) et le Centre suisse de recherche scientifique (CSRS).
Armand Tanoh

La diplomatie parlementaire à l’ivoirienne continue porter ses fruits. A l'invitation du Groupe Britannique de l’UIP (British Group of IPU), le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, se rendra à Londres le 22 novembre prochain pour une visite de travail et d’amitié, annonce son site officiel www.guillaumesoro.ci.

" Et durant six jours (du 22 au 28), le chef du parlement ivoirien mettra son séjour à profit pour avoir des rencontres de hauts niveaux en marge des activités parlementaires pour lesquelles il a été convié", précise le site.

Armand Tanoh

La plateforme Free Basics est désormais active - plus de 60 nouveaux services sont proposés dans les 29 pays où les services Free Basics sont disponibles, dont 14 en Afrique

La plateforme Free Basics est désormais active - plus de 60 nouveaux services sont proposés dans les 29 pays où les services Free Basics sont disponibles, dont 14 en Afrique

Praekelt Foundation et Facebook annoncent un partenariat visant à accélérer l'impact d'Internet et de plusieurs organisations afin de créer des services pour la plateforme Free Basics

Facebook démarre ses activités à l'AfricaCom 2015 en partageant les progrès de Free Basics, programme qui offre aux populations des pays émergents des services Internet basiques fondamentaux sans frais de chargement des données.

Facebook partage également les dernières évolutions de la Plateforme Free Basics, désormais accessible aux développeurs des quatre coins du monde, et aujourd'hui, avec Praekelt Foundation (http://PraekeltFoundation.org) ils présentent l'Incubateur Praekelt Foundation pour Free Basics, un partenariat mondial pour soutenir et renforcer les développeurs de la Plateforme Free Basics.

À ce jour, Facebook a offert des services Internet essentiels aux populations de 29 pays dont 14 pays en Afrique, et a connecté plus de 15 millions de personnes en ligne. Actuellement, plus d'un milliard de personnes en Asie, en Afrique et en Amérique Latine accèdent à Free Basics.

Free Basics a été lancée, entre autres, au Kenya, en Afrique du Sud, en Tanzanie, au Sénégal, en Zambie, au Ghana, en Angola et au Malawi. Les utilisateurs de téléphone mobile de ces pays ont désormais accès à un ensemble de sites Web et de services sans frais de chargement des données, dans différents domaines comme la planification familiale et la santé maternelle et infantile, l'éducation, les dernières actualités ainsi que les informations locales.

Ce programme a un véritable impact sur les vies humaines en fournissant un accès gratuit à la santé, à l'éducation, et aux informations économiques. SmartBusiness, par exemple, est un site qui apprend aux gens à lancer et à gérer une entreprise, avec désormais 5 services de recherche de plus par jour depuis son lancement en Afrique du Sud au mois de juillet, ce qui signifie qu'un plus grand nombre peut accéder aux informations économiques importantes. BabyCenter et MAMA atteignent des millions de personnes dans le monde en proposant des informations de santé primordiales pour la grossesse et l'art d'être parent et, rien qu'à travers les services Free Basics Internet.org, 3,4 millions de personnes sont informées.

« Dès que les gens sont connectés, ils peuvent réaliser des choses extraordinaires aussi bien en tant que communauté qu'individus. La connectivité offre des opportunités aux peuples du monde entier, notamment, en Afrique où nous avons commencé ce voyage, » déclare Ime Archibong, directeur des partenariats stratégiques au sein de Facebook.

La plateforme Internet.org est désormais active

En mai dernier, nous avons présenté la Plateforme comme un moyen pour les développeurs de créer facilement des services qui s'intègrent à Free Basics, et de donner aux gens plus de choix et de contrôle sur les services auxquels ils accèdent. Et aujourd'hui, la Plateforme Free Basics est active.

M. Archibong poursuit en disant « Notre mission est de connecter le monde et nous savons qu'en unissant les communautés nous pouvons avoir encore plus d'impact. C'est pourquoi nous avons lancé la Plateforme Free Basics pour travailler avec le plus grand nombre possible de développeurs, d'organisations à but non lucratif, de communautés de biens collectifs, et d'entrepreneurs afin d'étendre les avantages de la connectivité aux différentes communautés locales. Aujourd'hui constitue la prochaine étape de ce voyage, et je suis ravi de présenter l'Incubateur Praekelt Foundation pour Free Basics ici en Afrique avec l'équipe. Les personnes que j'ai rencontrées et l'impact qui a été généré par les bienfaits de la connectivité me rappellent simplement que nous ne sommes qu'à 1 % du parcours. Facebook, les développeurs, les entrepreneurs et les organisations à but non lucratif en Afrique, peuvent travailler la main dans la main pour offrir des  opportunités aux populations d'Afrique et du monde entier. »

Établir un partenariat avec la Praekelt Foundation pour soutenir les développeurs et les organisations de changement social.

Praekelt Foundation et Facebook ont également annoncé le lancement d'un nouveau partenariat pour soutenir les développeurs et les organisations de changement social dans leurs efforts de création de services accessibles en ligne conçus par et pour les gens vivant dans le monde développé. Ensemble, avec  Facebook et le soutien de Torchbox, nous créons actuellement une boîte à outils open source de technologies et de stratégies qui permettra aux organisations du monde entier d'adapter leurs services de téléphonie mobile et d'en créer de nouveaux, en leur donnant la possibilité de distribuer ces services à travers le Web et la plateforme Free Basics by Facebook.

Pour lancer cette initiative, Praekelt Foundation crée actuellement un programme d'incubateur d'entreprises qui fournira un support et des ressources à 100 organisations indépendantes sélectionnées de changement social. Les outils et les leçons qui émergeront de ce programme seront accessibles au public en 2016 afin de permettre à des milliers d'autres organisations de profiter de l'omniprésence des téléphones mobiles et du potentiel d'Internet pour créer un changement durable.

Ce partenariat a pour objectif d'augmenter et d'ajouter d'autres sites Web et services et de les mettre à la disposition des utilisateurs de cette plateforme. Il veillera aussi à fournir les bons outils ainsi que la technique, le contenu, le renforcement des capacités et le soutien en termes de leadership aux organisations travaillant dans le milieu du changement social.

Le fondateur et PDG de Praekelt Group, Gustav Praekelt a déclaré : « La Praekelt Foundation est convaincue que l'accès à l'information et aux services de première nécessité fait partie des droits de l'homme. Lorsque les populations ont accès aux outils et aux connaissances prodigués par Internet et autres technologies de communication digitale, ils accèdent à des opportunités qui amélioreront leurs vies ».

M. Praekelt poursuit en disant : « Ces dernières années, nous avons travaillé en collaboration avec des ONG afin de fournir à un public potentiel de plus d'un milliard de personnes des informations pouvant être vitales pour elles, à travers Internet.org et la Plateforme Free Basics. Nous n'avions pas pensé que notre travail pourrait atteindre autant de monde si rapidement. Cependant, il nous faut aller plus loin, et à travers la création de l'Incubateur Praekelt Foundation pour Free Basics, c'est exactement ce que nous allons faire. »

NB: Si vous êtes développeur et que vous souhaitez proposer vos services et intégrer la Plateforme Free Basics, vous en saurez plus sur notre page consacrée aux développeurs ici : https://developers.facebook.com/docs/internet-org.

ARD

La BIAC annonce le lancement de la carte Heyano MasterCard, une carte de crédit prépayée innovante qui permettra aux citoyens de la République démocratique du Congo (RDC) d’utiliser un produit financier accepté partout à l’international. Développée en étroite collaboration avec MasterCard, le géant mondial de la monétique, la carte prépayée Heyano vise non seulement les clients existants de la BIAC, mais aussi les citoyens congolais qui ne disposent pas encore d’un compte bancaire ou d’accès aux services financiers.

Selon les estimations de la Banque centrale du Congo, un peu moins de 6% des Congolais utilisent actuellement une banque ou d’autres services financiers formels. Le lancement de la carte Heyano est donc une étape importante pour l’inclusion financière des Congolais qui ne disposent pas encore d’accès aux services financiers.

Pratiques et polyvalentes, les cartes prépayées Heyano sont acceptées dans des millions de points de vente et de guichets automatiques dans le monde entier, partout où les produits MasterCard sont acceptés. Ils constituent un moyen de paiement alternatif idéal car ils offrent une solution simple, pratique et sécurisée de payer à la fois des biens et des services. La carte Heyano repose sur des fonctions de sécurité au standard international comme le système de puce EMV qui assure aux titulaires de la carte un accès rapide et sécurisé à leur argent quand ils en ont besoin.

La carte Heyano fonctionne comme un porte-monnaie électronique et permet à ses utilisateurs de ne pas avoir recours à l’argent liquide. Les titulaires de carte pourront ainsi retirer de l’argent aux distributeurs automatiques affichant le logo MasterCard, payer directement dans les points de vente, transférer des fonds d’une carte à l’autre et effectuer des transferts d’argent à l’international.

Les titulaires de la carte Heyano peuvent la recharger en toute sécurité lorsque les fonds sont épuisés. La carte peut également être utilisée pour payer ses factures et pour alimenter son compte mobile prépayé.

« Le lancement de ce nouvel outil permet d’élargir l’accès aux solutions bancaires dans le pays et participe à l’effort de bancarisation des populations. Grâce à ce système hautement sécurisé et abordable, nous offrons un nouveau moyen de paiement souple, simple et rapide qui permet en outre de contribuer au passage d’une économie informelle vers une économie formelle, explique Michel Losembe, Directeur général de la BIAC. Heyano signifie "réponse" en lingala et avec cette carte nous répondons effectivement à un besoin en RDC. »

Afin de satisfaire les exigences des différents types de clientèles de la BIAC (employés, cadres, étudiants, retraités…), la carte Heyano peut être utilisée de différentes manières. Par exemple, elle peut servir de moyen de paiement pour les salaires par les employeurs. Cela offre au titulaire de la carte plus de sécurité lors des transactions dans le pays et à l’étranger. Elle peut également être utilisée comme une carte d’étudiant sur laquelle les fonds peuvent être préchargés par la famille de l’étudiant à tout moment pendant l’année, et leur donner ainsi les moyens de gérer leurs finances en toute indépendance tout au long de leurs études.

Les retraites peuvent également être transférées sur la carte Heyano, ce qui signifie que les retraités ne seront pas en danger au moment de collecter leur argent chaque mois et qu’ils n’auront pas à se déplacer avec de l’argent liquide pour effectuer leurs achats.

« MasterCard travaille en permanence avec les gouvernements et les institutions financières à travers l’Afrique au service de l’inclusion financière grâce à l’adoption des paiements électroniques, explique Charlton Goredema, vice-président et chef de la zone Afrique australe et Océan Indien chez MasterCard. Nous sommes fiers d’avoir collaboré avec la BIAC pour lancer la carte prépayée Heyano en RDC. Elle permet aux clients de la BIAC de faire des achats à tout détaillant qui accepte les cartes de paiement MasterCard, et ce tout en profitant de la sécurité et de la commodité des paiements dématérialisés. »

« Grâce à son vaste réseau d’agences à travers le pays et à une équipe de développeurs, d’analystes système et d’experts en conformité forts de nombreuses années d’expérience dans les solutions prépayées, la BIAC possède la connaissance de terrain ainsi que l’expertise requises pour lancer ce programme à travers le pays dans les plus grandes conditions de transparence et de sécurité », conclut Michel Losembe.
ARD

Alcatel-Lucent (Euronext et NYSE : ALU) va fournir au gouvernement du Burkina Faso des technologies cloud qui permettront de développer de nouveaux services publics numériques tels que des services gouvernementaux ou d'apprentissage en ligne, ainsi que des services de télémédecine.

Alcatel-Lucent livrera au Burkina Faso ses plateformes IP, CloudBand NFV (Network Functions Virtualization), intégrées au nouveau réseau « G-Cloud », qui s'appuiera sur des ressources virtualisées depuis des centres cloud à Ouagadougou, la capitale du pays, ainsi que dans cinq provinces voisines.

Environ 400 bâtiments répartis dans 13 chefs-lieux seront reliés par un réseau WAN (Wide Area Network) IP/MPLS en fibre optique, long de 513 km. Le backhaul sera assuré par un système de transmission par fibre optique long de 800 km, qui fera partie intégrante de la dorsale nationale en fibre optique du Burkina Faso.

Le Ministère du Développement de l'Economie Numérique et des Postes, l'Agence Nationale de Promotion des TIC (ANPTIC) ainsi que Alcatel-Lucent, ont organisé aujourd'hui la cérémonie de lancement du projet 'G-Cloud', sous la présidence effective de Son Excellence Monsieur Yacouba Isaac Zida, premier ministre du Burkina Faso. Le Dr Nebila Amadou Yaro, ministre du Développement de l'Économie Numérique et des Postes, Monsieur Bo Jensen, ambassadeur du Danemark au Burkina Faso, ainsi que d'autres membres du gouvernement, cadres supérieurs et personnalités importantes étaient présents à cet événement, ce 12 Novembre à Ouagadougou.

Au titre des professionnels du secteur, outre M. Alfred Sawadogo, directeur général de l'ANPTIC ; le Dr. Borlli Jonas Michel Some, secrétaire général de l'ANPTIC; M. Boris Ouoba, directeur financier et comptable de l'ANPTIC ; M. Ahmed Bouda, directeur de l'Intranet gouvernemental de l'ANPTIC, plusieurs directeurs de services informatiques des départements ministériels et des institutions publiques, ainsi que plusieurs responsables de sociétés de services informatiques, ont pris part à cette cérémonie. À leurs côtés, l'équipe d'Alcatel-Lucent avec, Alpin Verlet, directeur de la région Afrique de l'Ouest et du centre ; Jan Plenge, directeur de l'Export ; Elarabi Bouddane, directeur du projet; Peter Fink, directeur des activités au Danemark ; Cheick-Abach Ouedraogo, responsable grands comptes en Afrique de l'Ouest.

Ce projet s'inscrit dans le cadre d'un ambitieux projet de télécommunications et d'informatique, piloté par le ministère du Développement de l'Économie Numérique et des Postes (MDENP). Il a pour but d'accroître la connectivité entre les différents ministères et municipalités, via une plateforme gouvernementale en ligne, et s'inscrit dans le cadre de la stratégie pour une croissance accélérée et un développement durable dans le pays.

Au cours des prochaines années, le réseau absorbera l'augmentation prévue de la demande en services numériques dans les secteurs de la santé, de l'éducation, de la justice et de l'immigration, au sein du parlement et dans d'autres secteurs. Dans le cadre de l'accord avec le MDENP, Alcatel-Lucent contribuera aux opérations de déploiement du réseau et de l'infrastructure afin d'assurer une mise en service d'ici 2017. Le gouvernement danois participera au financement du projet via l'agence Danida Business Finance à hauteur de 30 millions d'euros (19,9 milliards de francs CFA) avec une subvention directe de 15,5 millions (10 milliards de francs CFA).

ARD

L’avion le plus récent, moderne et efficace du monde, l'Airbus A350 XWB (extra-large), a fait ses débuts en Afrique de l’Est et est arrivé à l'aéroport international de Bole à Addis-Abeba.

Cette visite est un signe annonciateur de la livraison du premier A350-900 à la compagnie Ethiopian Airlines, qui sera effective au deuxième trimestre de l'année prochaine, et qui sera la première mise en service d’un A350 en Afrique. Dans le cadre de l'expansion de sa flotte en cours et de sa stratégie de modernisation, Ethiopian Airlines a commandé 14 tout-nouveaux A350-900s de taille moyenne à longue portée, marquant ainsi le premier achat d’Airbus du transporteur.

L'avion en visite, portant sa livrée « carbone » assez marquante, est l'un des cinq A350 XWB construits et utilisés par Airbus pour effectuer des tests de vols complets et des essais de développement dans la perspective de son certificat de vol et son entrée en service commercial à la fin de l'année dernière.

Lors de cette visite à Addis-Abeba, qui se situe à plus de 7000 pieds d'altitude au-dessus de la mer, l'avion a démontré sa supériorité en termes de puissance en décollage à haute altitude. La visite a également été l’occasion pour le personnel de la compagnie Ethiopian Airlines, fournisseur de services de navigation aérienne de l’Ethiopie, d'avoir une première expérience de travail avec le nouvel avion de ligne.

L'A350 XWB était en exposition statique pour le bonheur des employés d’Ethiopian Airlines ce matin. Il partira en début d'après-midi pour Toulouse, en France, dernière étape de sa tournée qui a également été l’occasion de présenter l'aéronef en Arabie Saoudite, au Koweït et au salon biennal aéronautique de Dubaï.

Airbus propose l'A350 XWB en trois différentes variantes de longueur et de capacité. Les A350-800 reçoivent 276 passagers tandis que l'A350-900 et l'A350-1000 offriront 315 et 369 sièges respectivement. Ils constituent la famille d’appareils les plus modernes et efficaces au monde, disposant d'une cabine extra-large offrant plus d'espace personnel dans toutes les classes. L’A350 XWB a établi de nouveaux standards en termes de confort des passagers et d’expérience de vol.

Avec leur capacité de portée jusqu'à 8700 miles nautiques (16 112km), les A350 XWB peuvent voler confortablement en non-stop d’Addis Abeba jusqu’à des destinations en Europe, aux États-Unis et en Asie.

L'A350 XWB est le dernier-né de la gamme d’Airbus leader du marché, à fuselage large. Il dispose de la dernière conception aérodynamique, d’un fuselage et d’ailes en fibres de carbone, ainsi que de nouveaux moteurs économiques Rolls-Royce Trent XWB. Ensemble, ces dernières technologies apportent un niveau inégalé d’efficacité opérationnelle, avec une réduction de 25% de la consommation et d’émissions, et des coûts de maintenance significativement inférieurs.

Le 18 novembre 2014 dans la matinée, une mutinerie éclate dans la ville de Bouaké, ex fief des Forces nouvelles. Peu à peu la colère se propage et atteint plusieurs grandes villes du pays (Daloa, Yamoussoukro, Korhogo…) Ces militaires issus des rangs des ex Forces nouvelles puis intégrés au sein de l’armée régulière s’insurgent contre leur conditions de vie et de travail. Ils réclament le paiement des arriérés de deux ans (2009-2011) et demandent leur reclassement au grade de caporal-chef.

Cet épisode fut sans aucun doute la plus grosse frayeur du premier quinquennat du président Ouattara. Alors que la colère  atteint son paroxysme, la sortie peu appréciée du ministre délégué à la défense pour tenter de calmer les jeunes se transforme en de l’huile sur le feu. Certains ex commandants des zones précipités sur leur ancienne base se heurtent à l’intransigeance de leurs « jeunes ». Les 8400 éléments sont déterminés à aller jusqu’au bout.

A la mi-journée, c’est tout le pays qui est paralysé par les actions de soulèvement des jeunes. C’est alors que sur conseils avisés, le chef de l’Etat entre en contact téléphonique avec le lieutenant colonel Hervé Touré. Il lui donne carte blanche pour gérer la crise. Il lui témoigne également toute sa confiance. Sans perdre de temps, l’ex secrétaire général de l’ANSI (la cellule de renseignement) se met immédiatement à la tâche. Il se rend à Bouaké.

Appelé en pompier, il se met au travail en recoupant les informations sur le terrain dans l’ensemble des villes. Il a avec un esprit de négociateur averti mais avec fermeté militaire réussi cette délicate mission. Ramener les mutins à la table des négociations. Chose qui n’était pas évidente puisqu’un mur de méfiance s’était érigé entre la hiérarchie FRCI et les soldats. L’actuel commandant du 3eme bataillon de Bouaké est  à ce moment l’un des rares officiers auxquels les mutins veulent encore parler. Avec diplomatie et fermeté, il a invité les mutins à ne pas affaiblir le chef de l’Etat au plan national et sur l’échiquier international. En invitant les soldats grognons à privilégier Les points légitimes de dialogue. Chose que les militaires acceptent.

Dans l’après-midi un avion est dépêché spécialement pour aller chercher les meneurs de la fronde. Le chef de l’Etat les reçoit au palais présidentiel. La bombe est désamorcée. Même si les militaires avaient avoué ne pas vouloir déstabiliser le président Ouattara, la situation aurait pu dégénérer et profiter aux ennemis du président Ouattara. Des mains obscures avaient entamé des démarches auprès des jeunes en vue de les manipuler.

Heureusement, la vigilance et la force de persuasion de l’émissaire du chef de l’Etat Hervé Touré voua à l’échec ces tentatives. Une crise qui mettrait en doute les investisseurs vis-à-vis de la stabilité politique de notre pays. Le recours au colonel Hervé Touré fut salvateur. Un choix judicieux au regard de son ora auprès des jeunes militaires. Un homme dont les militaires vouent un énorme respect. Il est également un militaire qui a le sens de l’honneur et du devoir accompli. Un militaire aux qualités professionnelles remarquables et un humanisme total. Des valeurs et des qualités lui ont permis de mener à bien la mission délicate et de « sauver » le régime Ouattara. Quelques jours seulement après, le colonel Herve Touré est nommé à la tête du 3eme bataillon de Bouaké d’où était parti la mutinerie.

                                                                                                                                                      Touré Namidja

                                                                                                            Spécialiste en communication politique

Le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, se prononçant publiquement pour la première fois sur l’affaire des présumées écoutes téléphoniques entre lui et l’ex-ministre burkinabé des Affaire étrangère, Djibril bassolé, a dénoncé "une cabale", promettant que ses auteurs "déchanteront".

Il s’agit de "semer la division dans notre camp ; (…) ceux qui sont à la base de cette affaire, ceux-là, forcément déchanteront", a déclaré M. Soro, mardi à Abidjan, au terme une série d’audiences qu’il accordait à des populations de l’Agnebi-Tiassa.

" A ce jour nous avons pu retracer avec exactitude le lieu, les commanditaires et les apprentis sorciers qui ont joué à ce jeu dangereux ", a-t-il ajouté.

Le 12 novembre, un enregistrement audio relatif à une conversation téléphonique accablante entre deux personnes présentées comme le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro et l’ex-ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibril Bassolé a été publiée sur internet et suscite depuis lors de vives polémiques.

Dans ces échanges qui auraient eu lieu le 27 septembre, les deux interlocuteurs parlaient de stratégies à mettre en place pour relancer le coup d’Etat avorté récemment au Burkina Faso, et évoquaient également des projets d’assassinats ciblés contre des personnalités de la transition au Faso.

Pour Guillaume Soro, ce "complot ou cabale" n’a rien d’une manœuvre interne au sein Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire),  ni au Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel

"Nous savons que c’est parti de quelque part aux Etats-Unis ; (…) nous savons ceux qui sont à la base de cette affaire", a assuré le chef du parlement ivoirien, qui dit refuser "de jouer ce jeu de la division".

Abdoul Razak Dembélé, avec AIP