Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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La bibliothèque de la renaissance africaine d’Abidjan (BRAA) sortira de terre d’ici 40 mois dans la capitale économique ivoirienne pour un coût total de 49 milliards F CFA, selon les termes d’accords-cadres dont le premier ministre, Daniel Kablan Duncan a présidé, lundi, la signature.

La BRAA, fait-on savoir, est une nouvelle bibliothèque, répondant aux normes internationales. Elle se prévaut en outre de faire partie de « l’une des plus belles d’Afrique ».

« La bibliothèque de la renaissance africaine d’Abidjan sera physique et virtuelle et disposera d’un espace numérique auquel on pourra accéder à distance. Elle figurera parmi les 10 grandes bibliothèques d’Afrique et sera la première d’Afrique noire francophone », a expliqué le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandama, qui a témoigné, à l’occasion, sa gratitude envers le premier ministre et l’ensemble du Gouvernement pour leur soutien en vue de la réalisation effective du projet.

Elle sera bâtie sur un espace de 10 000m2, le site actuel de la direction des examens et concours (DECO) du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique. Ce sera un immeuble de 14 étages qui abritera à la fois les activités culturelles et commerciales, des bureaux, un palier ministériel et près de 900 places de parking en sous-sol. Le projet sera conduit par le groupement ivoirien C2ISA/ARCHI2000 et sera financé par ECOBANK.

Cette bibliothèque fait partie d’un ensemble de six projets d’un montant total de 287 milliards FCFA à réaliser dans la commune du Plateau. Ils ont été approuvés par le Gouvernement. Il s’agit notamment de la rénovation de l’immeuble la « Pyramide » et la construction de l’Hôtel Hilton sur le site de l’Agence ivoirienne de presse(AIP).

AIP

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Abidjan, nouveau fleuron du 5 étoiles. Après les hôtels Onomo, Radisson Blue, et en attendant la concrétisation de l’accord de réalisation de l’hôtel Hilton, la perle des lagunes s’apprête à accueillir les travaux de construction d’un autre réceptif de haut standing : le saoudien Al Othman. 

Coût de la réalisation, environ 100 milliards FCFA.  En effet, Après avoir reçu le soutien ferme du président ivoirien Alassane Ouattara, début décembre, le vice-président du groupe, Abdullah Al-Othman, devrait dépêcher, selon des sources proches du dossier, une équipe technique dans le premier trimestre 2016 pour approfondir les négociations avec le gouvernement. 

La compagnie, qui est également présente dans l’agro-alimentaire, les hydrocarbures, le BTP et la grande distribution, entend devenir "un investisseur important dans ce pays ".

Armand Tanoh

 

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Des chauves souris se retrouvent, ces temps-ci, dans les assiettes des ménages à Gagnoa, contrevenant ainsi à la mesure gouvernementale d’interdiction de la commercialisation et la consommation de la viande de brousse dans le cadre de la prévention contre la fièvre Ebola.

Des chauves souris, arrivées massivement, depuis quelques semaines, dans la cité du Fromager dans un vaste mouvement migratoire saisonnier, se sont installées dans plusieurs gros arbres dont l’un surplombe la cour de l’Agence d’une banque au quartier commerce non loin de la préfecture.

Des populations de tous âges s'adonnent à la chasse de ces bêtes à longueur de journée pour leurs mets quotidiens alors que le Gouvernement n’a pas levé la mesure d’interdiction de la commercialisation et la consommation de la viande de brousse.

A la faveur de l’apparition de la fièvre Ebola en janvier 2014, qui a frappé la Guinée, le Libéria, deux pays frontaliers de la Côte d’Ivoire, et la Sierra Leone, le Gouvernement, à travers le ministère de la Santé, a pris des mesures d’interdiction jusqu’à nouvel ordre, surtout de la consommation des animaux et oiseaux migrateurs dont les chauves souris qui seraient à l’origine de la maladie dans un village en Guinée, rappelle-t-on.

AIP

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Les filiales Banque Atlantique – COTE D’IVOIRE, MALI, BENIN – et Atlantique Finance, membres à part entière du Groupe Banque Centrale Populaire du Maroc (GBCP), ont levé, en faveur de la Société de Transports Abidjanais sur Rail (STAR), un prêt d’un montant total de 26,2 milliards de Francs CFA.

Ce prêt, destiné à financer l’ambitieux projet de construction du Métro d’Abidjan, a donné lieu à la signature d’une convention entre la Banque Atlantique Côte d’Ivoire et la société de Transports Abidjanais sur Rail, en présence de M. Mohamed BENCHAABOUN, PDG du Groupe Banque Centrale Populaire.

La construction du Métro urbain est née de la volonté de l’Etat de Côte d’Ivoire de développer un système de transport ferroviaire urbain et suburbain reliant la ville d’Anyama à la commune de Port-Bouët, jusqu’à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Ce projet s’inscrit, d’une manière générale, dans le cadre de la recherche de solutions pérennes susceptibles d’endiguer le phénomène des embouteillages à Abidjan.

Le Groupe Banque Centrale Populaire est fier d’accompagner, au travers de ses filiales, le développement économique et social d’une Côte d’Ivoire Emergente.

Le financement accordé par le Groupe bancaire permettra au Consortium STAR d’effectuer les études et travaux préparatoires du chantier du train urbain. Ce groupement est constitué des entreprises internationales expertes dans la réalisation des projets d’envergure : Bouygues Travaux Publics, DTP Terrassement, Dongsan Engineering, Hyundai Rotem et Keolis.

BACI

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La Côte d’Ivoire va bénéficier de la construction de 14 ponts métalliques, grâce à un prêt du Trésor français au gouvernement ivoirien, a appris l’AIP de source diplomatique.

D’un montant de 13,97 millions d’euros (environ 9,16 milliards de FCFA), la ministre auprès du Premier ministre chargée de l’Economie et des Finances, Nialé Kaba, et l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, George Serre, ont procédé mercredi à la signature de l’accord de prêt pour permettre de renforcer l’accessibilité de nombreux villages et de favoriser l’évacuation de produits agricoles, signale-t-on dans un communiqué de presse de l’ambassade de France.

Ce prêt « concessionnel » de 9,16 milliards est octroyé à des conditions très avantageuses, à savoir à un taux d’intérêt annuel de 0,115% et à un remboursement d’une durée de 30 ans dont quatre de différé, mentionne le document.

Fruit d’un travail de longue date entre les entreprises françaises et les équipes du ministère ivoirien des Infrastructures économiques, s’inscrit dans la volonté du président ivoirien, Alassane Ouattara de remettre à niveau les infrastructures routières du pays, en rénovant ou en construisant un millier de ponts sur l’ensemble du territoire national, relève le communiqué de presse.

Ces ponts métalliques, notamment leur fourniture et leur pose, seront effectués par l’entreprise Matière et le bureau d’études Egis en assurera la maitrise d’oeuvre. Quant au génie civil (construction des piles en rivière et aménagement des abords), il sera financé par le contrat de désendettement et de développement (C2D), annonce-t-on.

AIP

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Jusque-là directeur général adjoint du Bureau d’études techniques et de développement (BNETD) de Côte d’Ivoire, Kinapara Coulibaly, 37 ans et diplômé de l’Ecole polytechnique de Paris, a été nommé directeur général de cette administration, indique une note d’information dont l’AIP a reçu copie dimanche.

M. Coulibaly remplace à c e poste PascalKraKoffi, admis à la retraite après plus de 30 années au service de l’institut dont cinq en qualité de DG, durant lesquelles il a "contribué à faire (du BNETD) un poids lourd du secteur des études, du suivi et contrôle des travaux en Côte d’Ivoire et en Afrique", précise la note.

La passation des charges entre les deux hommes aura lieu le 04 janvier, annonce la même source.

Diplômé l’Ecole Polytechnique (Paris, France) en 2001, ainsi que de l'Ecole nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (Toulouse, France), Kinapara Coulibaly a débuté sa carrière professionnelle en 2003 au Royaume-Uni en tant qu'ingénieur systèmes embarqués chez Schlumberger, multinationale des services pétroliers, où il a très vite occupé des postes de responsabilité au Royaume-Uni, en France et aux Etats-Unis.

Il rentre en Côte d’Ivoire en 2013 et occupe la fonction de conseiller à la Présidence de la République, en charge des projets de développement, avant d’être nommé directeur général adjoint du BNETD.

"Tout en s’inspirant de l’œuvre de ses prédécesseurs, il fera vivre à cette institution une ère nouvelle pour un accompagnement efficient à la réalisation de l’ambitieux Programme national de développement 2016-2020", promet la note d'information.

AIP

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Le centre commercial « PlaYce Marcory », conçu et opéré par CFAO, a été inauguré vendredi 18 décembre 2015 à Abidjan par le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, en présence du Président et CEO de Toyota Tsusho Corporation, M. Jun Karube, du Président du Directoire du groupe CFAO, M. Richard Bielle, du Directeur Général de CFAO Retail, M. Xavier Desjobert, ainsi que du Directeur Exécutif Partenariat International de Carrefour, M. Stéphane Thouin.

Le centre commercial PlaYce Marcory, d’une superficie totale de 20 000 mètres carrés, dispose de trois espaces : l’hypermarché Carrefour, d’une surface de vente de 3 200 mètres carrés, une galerie marchande de 55 boutiques et un espace de restauration (food court) qui offre plus de 400 places assises. 550 emplois directs correspondant à plus de 100 métiers différents ont été créés afin de répondre à la fois aux exigences de modernité et aux normes les plus strictes de la grande consommation à l’international.

Richard Bielle, Président du Directoire de CFAO, explique : « Le centre commercial PlaYce à Abidjan va accueillir le premier magasin Carrefour en Afrique de l'Ouest ainsi que notre "Club de Marques", un réseau d’enseignes internationales avec qui nous allons partager notre connaissance des circuits de distribution en Afrique. Cet événement concrétise un projet annoncé en 2013. Il constitue pour CFAO la première étape d'un important plan de développement avec Carrefour et nos marques partenaires au cours des prochaines années, dans huit pays d'Afrique. »

La partie hypermarché est le fruit de la coentreprise initiée en mai 2013 entre CFAO et Carrefour, deuxième distributeur mondial. Les 55 boutiques de la galerie marchande de « PlaYce Marcory » comprennent à la fois des enseignes africaines et internationales. Parmi ces dernières, le « Club de Marques », un réseau de 15 grandes marques internationales désireuses de se développer en Afrique (La Grande Récré, Bonobo, Cache Cache, Jules, Kaporal, La Halle Chaussures & Maroquinerie, La Halle Mode & Accessoires, San Marina, Morgan, Beauty Success, L’Occitane en Provence, Brioche Dorée, Baïla Pizza, El Rancho, Jeff de Bruges).

Les 40 boutiques qui complètent l’offre de la galerie sont composées de nombreuses enseignes locales et régionales qui profitent de ce nouveau lieu de vie et de consommation pour satisfaire les besoins des Abidjanais.

L’espace de restauration propose quant à lui quatre enseignes, parmi lesquelles Burger King qui ouvre à cette occasion son premier restaurant en Afrique de l’Ouest.

Xavier Desjobert, Directeur Général de CFAO Retail ajoute : « PlaYce Marcory est la vitrine d’une nouvelle génération de centres commerciaux en Afrique qui offrent en une destination à la fois plus de choix, plus de modernité et plus d’attractivité. Nous sommes fiers, grâce à notre partenariat avec Carrefour et ces 15 marques internationales, d’apporter aux consommateurs ivoiriens une plus grande diversité de produits de qualité. Nous souhaitons créer de la valeur dans chacun de nos huit pays en transformant localement, en structurant les filières et en soutenant les références locales. Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, nous avons déjà signé plus de 170 contrats avec des fournisseurs locaux dans l’alimentaire ou dans le textile. Les équipes de CFAO Retail sont fières de cette première réalisation qui sera suivie de beaucoup d’autres ! »

PlaYce Marcory est le premier d’une série de plusieurs dizaines de centres qui seront ouverts dans huit pays d’Afrique (Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, République du Congo, Nigéria, République démocratique du Congo, Sénégal) et opérés par CFAO.
En Côte d’Ivoire, six à huit centres commerciaux PlaYce sont prévus d’ici à 2025.

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Des animaux et des oiseaux protégés sont de plus en plus présents dans la réserve naturelle intégrale du mont Nimba (RNIMN) grâce au projet UNESCO Nimba, a révélé le comité de gestion local (CGL).

Selon le chef du secteur Nimba, le capitaine Mobio Adiéké Antoine, qui a présenté jeudi les résultats des troisième et quatrième trimestres 2015 de la RNIMN ainsi que le matériel acquis, suite à la saisie et la destruction de nombreux matériels de braconniers et de pêcheurs, les animaux et les oiseaux protégés sont de plus en plus perceptibles dans la réserve.

Il a également évoqué l’avancement de la mise en œuvre du projet d’agroforesterie (COMPACT) piloté par l’ONG « Samaritain d’Afrique » et portant sur la plantation du « Glyricidia Sepium », un arbre qui fertilise le sol, tout en protégeant les cultures vivrières. Une quarantaine de villageois riverains expérimentent avec succès ledit projet.

La rencontre de jeudi a enregistré la participation d’une trentaine de personnes, des représentants d’ONG exerçant dans le cadre de la protection des parcs nationaux et réserves naturelles et de populations riveraines.

AIP

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Le Fonds de dotation Earth & People (Groupe Cérélia), la société PALMCI et la société SIFCA ont signé mardi une convention de partenariat équitable et durable en vue d’accompagner en Côte d’Ivoire, des producteurs vers des pratiques responsables.

Selon un communiqué de presse publié par SIFCA, à travers cette convention, les trois partenaires souhaitent favoriser en priorité le développement de producteurs exploitant des vergers de palmier à huile et en second plan, les Unités Agricoles Intégrées (UAI), selon des critères de production conformes à la Charte Huile de Palme durable Cérélia.

Ce projet est réalisé à l’initiative du Groupe Cérélia, avec l’appui de TFT Afrique de l’Ouest (The Forest Trust), une organisation à but non lucratif britannique qui accompagne les entreprises et les communautés vers la mise sur le marché de produits responsables, et lutte contre la déforestation.

Le Fonds de dotation Earth & People a pour objet la mise en œuvre, le soutien et/ou le financement de toutes actions d’intérêt général engageant la responsabilité sociétale de Cérélia, en France et à l’international. Il agit en faveur du programme RSE huile de palme de Côte d’Ivoire à horizon 2020.

Ce programme, qui se déroule sur cinq ans, a trois objectifs principaux. Il vise à servir le développement de la filière huile de palme durable ivoirienne en améliorant les rendements des vergers sans recourir à la déforestation; à assurer la protection de l’environnement; à améliorer les conditions de vie des communautés et des producteurs, vivant en partie de l’exploitation du palmier à huile.

Pour mener à bien ce programme, Earth & People a souhaité établir un partenariat durable avec des acteurs majeurs de la filière ivoirienne, PALMCI et SIFCA, afin de bénéficier de leur soutien au plan local, de leur expérience, de leur positionnement, de leurs connaissances du terrain et de leurs compétences techniques, précise le communiqué de presse.

AIP

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Cotonou, la capitale du Benin abrite, de mercredi à vendredi, une conférence internationale qui vise à célébrer les progrès importants réalisés dans le renforcement de l'accès aux méthodes de contraception moderne, dans les neuf pays qui composent le partenariat de Ouagadougou, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée, la Côte d'Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Elle fait suite à la conférence sur la population, le développement et la planification familiale, tenue au Burkina Faso en 2011 sous le thème" urgence d'agir" et qui a constitué un moment charnière dans le repositionnement de la planification familiale en Afrique de l'Ouest francophone. En lançant le Partenariat Ouagadougou, ces neuf pays francophones s'étaient fixé l'objectif commun d'atteindre en fin 2015, un million de femmes additionnelles sous méthodes modernes de contraception.

"Il est vrai que cet objectif était considérablement ambitieux pour une région qui enregistre le taux de prévalence le plus faible en termes de contraception moderne - avec une moyenne régionale avoisinant les 12% et des taux élevés de mortalité maternelle. Cependant, nous avons été en mesure d'aller bien au-delà de cet objectif en permettant à près de 1,2 million de femmes additionnelles, d'avoir accès à des méthodes contraceptives modernes" a affirmé Mme Fatimata Sy, Directrice de l'Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou.

La réunion de Cotonou soulignera, entre autres, la contribution de la planification familiale pour l'atteinte des nouveaux objectifs de développement durable, outre le besoin pour la région de continuer à bénéficier d'un soutien financier et technique accru des partenaires, et de la communauté internationale pour la santé de la reproduction et la planification familiale en particulier.

Elle est d'une importance cruciale, car les gouvernements et leurs partenaires feront le bilan des quatre dernières années de partenariat et redéfiniront une vision commune et des objectifs futurs pour la période 2016-2020. Sous le thème "La phase d'accélération", pour les quatre prochaines années. Il s'agira de consolider les acquis, libérer le potentiel existant et intensifier les interventions à haut impact.

Avec près de 200 participants, dont des représentants des gouvernements des neuf pays, des bailleurs de fond, des institutions internationales, des organisations de la société civile et autres experts en planification familiale et santé de la reproduction, la réunion sera une formidable opportunité pour les diverses parties prenantes, d'échanger sur les approches et stratégies aptes à accélérer la mise en œuvre des plans d'action nationaux de planification familiale et à promouvoir le droit fondamental de tout un chacun à planifier sa famille et son avenir.

Le Partenariat permettra ainsi de maximiser l'élan actuel au niveau des pays afin de doubler son objectif initial et atteindre plus de 2,2 millions de femmes additionnelles sous méthodes contraceptives modernes.

AIP

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