Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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MainOne, un prestataire leader de services de télécommunications et de réseaux d'Afrique de l'Ouest, a annoncé l'achèvement de la pose et la mise en service du câble sous-marin à fibre optique appelé Nigerian-Cameroun Submarine Cable System (ou NCSCS) reliant Kribi au Cameroun à Lagos au Nigeria voisin et sa mise en service le mois dernier. Le nouveau système de câble sous-marin répondra à la demande croissante de connectivité fiable à haut débit du Cameroun et constitue un composant clé du plan stratégique du pays permettant à ses citoyens d'accéder à Internet par le biais d'un réseau national à haut débit.

L'installation du câble sous-marin, qui a commencé en juin 2015 après qu'un partenariat tripartite ait été conclu entre MainOne, le ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun et Huawei Marine Networks, bénéficiait d'un investissement du gouvernement camerounais. Le système de câble sous-marin répéteur à six paires de 1 100 kilomètres de long fournira une capacité pouvant aller jusqu'à 12,8 Tbps aux utilisateurs de connexions Internet à haut débit du Cameroun et est mis en service avec une capacité de 40 Go dès le premier jour. Cette extension devrait renforcer la pénétration très faible des connexions à haut débit fixes du Cameroun, qui se situe actuellement à environ cinq pour cent (5 %).

Conçu avec des unités permettant d'étendre sa connectivité au Nigeria, dans la zone des Escravos, de l'État du Delta, à Qua Iboe dans l'État d'Akwa Ibom et à l'île Bonny dans l'État de Rivers, MainOne a conclu des plans visant à la mise en place d'un hub de distribution à Port Harcourt afin de combler les lacunes technologiques qui séparent le Sud-Sud du reste du Nigeria.

Kazeem Oladepo, Directeur régional de MainOne pour l'Afrique de l'Ouest, a réitéré dans ses commentaires la vision de la société en faveur d'une Afrique de l'Ouest mieux connectée : « Il s'agit d'une excellente addition à notre réseau et d'une preuve supplémentaire de notre engagement à étendre les connexions à haut débit, à améliorer la qualité et à faire baisser les coûts des services Internet en Afrique de l'Ouest. » Dans le cadre de notre stratégie de renforcement du développement économique et commercial de l'Afrique de l'Ouest, nous allons continuer à investir délibérément et considérablement dans des projets de connectivité qui permettront un accès plus étendu à des connexions à haut débit. L'extension proposée de notre système sous-marin vers la région du delta du Niger est particulièrement importante pour le développement ultérieur de cette région pétrolifère du Nigeria. Elle aidera en effet la région à passer rapidement d'une économie dépendante du pétrole à une économie axée sur les connaissances. »

« Nous avons observé des changements phénoménaux dans d'autres domaines grâce aux infrastructures Internet, notamment à Lagos, au Nigeria, où le Silicon Hub de Yaba continue à ouvrir des opportunités d'emplois, d'augmentation des financements issus d'investisseurs et à développer l'esprit d'entrepreneuriat social qui fait reculer les limites du commerce électronique au Nigeria. La région Sud-Sud du Nigeria et le Cameroun disposent désormais d'une plateforme leur permettant d'exploiter la même qualité d'accès à Internet afin de catalyser leur développement social, économique et technologique », a déclaré M. Oladepo.

S'exprimant sur le franchissement de cette étape importante, David Nkoto Emane, Directeur général de Cameroon Telecommunications Corporation (CAMTEL), a déclaré que « Le système NCSCS nous permet de fournir à nos utilisateurs une bande passante plus rapide à un coût considérablement moindre. En fournissant une connexion directe au Nigeria, le système de câble permettra également d'améliorer la position du Cameroun comme principale plaque tournante de la bande passante dans la région et à l'étranger, vers l'Europe et au-delà. »

Armand Tanoh

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 Orange a annoncé ce maedi 12 janvier 2015 qu’il a conclu un accord ferme avec Cellcom Telecommunications Limited afin d’acquérir, à travers sa filiale Orange Côte d’Ivoire, 100% de Cellcom, premier opérateur mobile* au Libéria, avec la plus forte dynamique du marché.

Orange apportera son expertise marketing, commerciale et technique, afin de valoriser l’important réseau de l'opérateur libérien, améliorer les services aux clients et contribuer à la croissance économique du Libéria. Les fondateurs et les salariés de Cellcom resteront engagés pour assurer la continuité dans l’entreprise, pour soutenir la performance et poursuivre les relations avec le gouvernement du Libéria.

Cette acquisition s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement international d’Orange, qui vise à accélérer sa croissance en pénétrant de nouveaux marchés émergents à fort potentiel. Cette opération va permettre à Orange de renforcer ses positions en Afrique, qui est une priorité stratégique pour le Groupe.

Le Libéria est un pays de plus de 4,3 millions d’habitants dont le taux de pénétration mobile, de 66% seulement, est très inférieur à celui de la plupart des pays voisins. Forte d’une licence mobile nationale et de sa part de marché significative dans le pays en nombre d’abonnés, Cellcom présente un excellent potentiel de croissance au cours des prochaines années.

La finalisation de cette transaction reste soumise à l’approbation des autorités compétentes.

Armand Tanoh

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Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a procédé mardi à la formation d’un "gouvernement de mission" comprenant 36 membres, dont 9 femmes.

 

La liste des membres ce nouveau gouvernement a été a communiquée par le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Amadou Gon Coulibaly.

 

Parmi les rentrants, l’on note le Pr Ly-Bakayoko Ramata à l’Enseignement supérieur. Elle était jusque-là présidente de l’Université Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan.

 

Louis André Dakoury-Tabley, député de Gagno               a, fait également son entrée au poste de ministre des Eaux et Forêts, quand Sansan Kambiré, jusque-là secrétaire général du gouvernement a été promu Garde des sceaux, ministre de la Justice.

 

Le directeur général du Trésor public, Adama Koné, fait également son entrée au gouvernement et occupe le département de l’économie et des Finance, ainsi que la coordonatrice du Compendium des compétences féminines, Euphrasie Kouassi Yao, qui elle est désormais ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant.

 

La présidente de la Commission nationale des Droit de l’Homme, Paulette Badjau Ezouehu, est quant à elle nommée ministre des Droits de l’Homme et des Libertés publiques.

 

Ce gouvernement dont le premier Conseil des ministres aura lieu mercredi à Abidjan, compte neuf nouveaux membres dont quatre femmes, faisant passer le nombre de femmes à neuf.

 

Il s’agit d’un "gouvernement de mission" dont l’objectif sera de permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre le niveau de pays émergent en 2020, en mobilisant des investissements à hauteur de 29.000 milliards de FCFA, a commenté le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.

 

Ce gouvernement se compose comme suit:

 

Au titre du gouvernement

 

1-Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget M. Daniel Kablan Duncan

 

2-Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko

 

3-Ministre des Affaires étrangères, Abdallah Albert Toikeusse Mabri

 

4-Ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Moussa Dosso

 

5-Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Sansan Kambilé

 

6-Ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, Ally Coulibaly

 

7-Ministre de l’Education nationale, Kandia Kamissoko Camara

 

8- Ministre du Pétrole et de l’Energie : M. Adama Toungara

 

9 – Ministre de l’Environnement et du Développement Durable : M. Remi Allah Kouadio

 

10- Ministre des Infrastructures Economiques : M. Patrick Achi

 

11- Ministre de l’Industrie et des Mines : M. Jean Claude Brou

 

12- Ministre de l’Habitat et du Logement Social : M. Konan Gnamien

 

13- Ministre du Plan et du Développement : Mme Nialé Kaba

 

14- Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle : M. Paul Koffi Koffi

 

15- Ministre des Transports : M. Gaoussou Touré

 

16- Ministre du commerce : M. Jean-Louis Billon

 

17- Ministre de l’Economie Numérique et de la Poste, Porte-parole du Gouvernement : M. Bruno Nabagné Koné

 

18-Ministre des Ressources Animales et Halieutiques : M. Kobenan Kouassi Adjoumani

 

19-Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique : Mme Raymonde Goudou Coffie

 

20-Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural : M. Mamadou Sangafowa Coulibaly

 

21-Ministre de la Construction et de l’Urbanisme : M. Mamadou Sanogo

 

22-Ministre de la Salubrité Urbaine et de l’Assainissement : Mme Anne Désirée Ouloto

 

23-Ministre de la Culture et de la Francophonie : M. Maurice Kouakou Bandaman

 

24-Ministre des Eaux et Forêts : M. Louis-André Dacoury-Tabley

 

25-Ministre de l’Enseignement Supérieur et et de la Recherche Scientifique : M. Ramata LY-BAKAYOKO

 

26-Ministre des Sports et Loisirs : M. François Albert Amichia

 

27-Ministre de l’Entrepreneuriat National, de l’Artisanat et de la Promotion des PME : M. Azoumanan Moutayé

 

28-Ministre de la Communication, Porte-Parole Adjointe du Gouvernement : Mme Affoussiata Bamba-Lamine

 

29-Ministre du Tourisme : M. Roger KACOU

 

30 - Ministre auprès du premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat :Abdourahmane Cissé

 

31- Ministre auprès du premier Ministre chargé de l’économie et des finances : Adama Koné

 

32- Ministre de la promotion de la femme, de la famille et de la Protection de l’Enfant : Mme Euphrasie Yao

 

33- Ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration : Pascal Abinan Kouakou

 

34- Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’emploi des jeunes et du service Civique : Sidi Tiémoko Touré

 

35-Ministre de la Solidarité, de la cohésion Sociale et de l’indemnisation des victimes : Mme Mariatou Koné

 

36- Ministre des droits de L’Homme et des Libertés Publiques : Mme Paulettes Badjo Ezouehu

 

Au titre de la Présidence de la République, sont nommés :

 

1- Ministre d’Etat, sécrétaire Général de la présidence de la République : Amadou Gon Coulibaly

 

2-Ministre d’Etat  auprès  du Président de la République, chargé du dialogue politique et des Relations  avec les institutions : M .Jeannot Kouadio Ahoussou

 

3-Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République : M. Marcel Amon-Tanoh

 

4- Ministre des affaires présidentielles : M. Téné Birahima  Ouattara

 

5- Ministre, Secrétaire  général délégué de la présidence de la République, chargé des grands projets: M. Philippe Serey-Eiffel

 

6- Ministre, Secrétaire  général délégué de la présidence de la République, chargé des  affaires Economique et financières : M. Thierry Tanoh

 

7- Ministre,  auprès du président de  la République, chargé de la Défense : M. Alain Richard Donwahi

 

Au titre de la Primature, sont nommés :

 

1-      Secrétaire général du Gouvernement : Mme Eliane Atté Bimanago

 

2-      Directeur de cabinet du premier ministre : M. Théophile Ahoua N’Doli

 

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Je ne voulais pas engager un débat de fond avec Cissé Ibrahim Bacongo, ayant naïvement espéré que cette histoire s’arrêterait à la forme, à savoir qu’« On ne touche pas au verrou de limitation de la durée du mandat présidentiel qui est un acquis démocratique ». Dans cette contribution, je compte user de mon droit de réaction, ayant été nommément cité et implicitement invité à un débat intellectuel, par l’auteur. Ma démarche consistera à démontrer l’étonnante vacuité de la thèse de l’abrogation, avec et à partir des arguments-opinions avancés par l’auteur lui-même et à montrer les limites de sa démarche ( ?) intellectuelle, toujours avec et à partir de ses propres exemples.


D’ores et déjà, je mets tout le monde à l’aise. Je suis favorable à la révision de notre Constitution, je l’ai maintes fois répété. Certaines dispositions dont celles résumées prosaïquement dans le « Et » et « Ou » sont conflictuelles et elles doivent être réformées. Je suis aussi favorable à l’instauration d’un régime à ticket présidentiel (Président et Vice-Président) fort, qui aurait pour originalité, à la différence du système anglophone, de maintenir une institution comme la Primature, dont le chef serait désigné par le Parlement, du moins par le parti ou la coalition qui aurait remporté les législatives. Son rôle serait exclusivement technique. Bref. Là n’est pas le débat.

Je ne vais pas insister sur la deuxième contribution-réponse de l’auteur, inutilement longue, fortement médiatisée et parsemée d’expressions violentes, puisqu’elle reprend presque mot pour mot la première (preuve que les arguments sont rares) dont l’essentiel du message se résume en quelques mots bien choisis : « Le Président de la République Alassane Ouattara n’est pas concerné ». Un déplacement suspect du débat et une précaution bien inutile puisque j’avais relevé dans mon billet d’humeur « incriminé » (un billet d’humeur est bref et rageur, et n’a pas vocation à s’étaler dans des démonstrations lassantes) que celui-ci s’était déjà engagé à ne pas toucher à cette clause. Il est de notoriété qu’il est homme à ne pas dire une chose importante les jours pairs et à la remettre en cause, les jours impairs. Mais cette précieuse précaution, comme je le démontrerai dans les lignes qui vont suivre, renferme en elle-même l’une des nombreuses limites de l’argumentation de l’auteur.

A présent, voyons les arguments avancés, qui sont en fait des opinions. Rien de plus. Il y en a (que) trois, sur plusieurs paragraphes consacrés au sujet. Difficile de défendre l’indéfendable, autrement que par la diversion.

Allégation sans fait précis

Première opinion: “En limitant la durée du mandat présidentiel à dix (10) ans, suivant un modèle standard sans originalité en vigueur globalement sous les tropiques, l’alinéa 1er peut être contre-productif pour la promotion de la démocratie, voire s’avérer mortifère, dans son application stricte”.

En journalisme, cela s’appelle une allégation qui n’est fondée sur aucun fait. Euphémisme pour dire que c’est un alignement de mots, non étayés par des exemples “mortifères” concrets. Dans quel pays d’Afrique, la limitation de la durée du mandat présidentiel n’a pas contribué à y promouvoir la démocratie et s’y est avérée mortifère. Aucun, et l’auteur le sait très bien. Le Ghana, le Nigéria, le Bénin, pour ne citer que ces pays-là, qui ont instauré cette clause et la respectent, depuis plusieurs années, sont cités en exemple en Afrique et ne reculent pas sur le plan démocratique. Bien au contraire.

Deuxième opinion: “En l’absence de cadres politiques charismatiques, compétents, crédibles et intègres, pouvant assurer la relève, le peuple peut se trouver comme contraint d’élire un Président de la République par défaut, dont la gestion peut le conduire à un désastre, sur tous les plans. Alors que, dans le même temps, le Président sortant est exclu, d’emblée, de la course, après ses deux mandats, bien qu’il remplisse, notamment, les conditions d’âge, de moralité et de nationalité et malgré son charisme imposant, sa gestion irréprochable, sa gouvernance impeccable, son leadership reconnu et le soutien dont il bénéficie auprès de l’ensemble de la classe politique et des populations”.

Présomption d’incompétence

Ici, on n’est plus dans l’opinion, on est carrément dans la fiction. Et cette romance de mauvais goût est de loin la plus risible. Je vais vous dire pourquoi. L’auteur dit que sa proposition ne concerne pas le Président Ouattara, dont le mandat prend fin en 2020. Ce qui veut dire que la question du mandat illimité ne se posera qu’en 2030, après les deux quinquennats (s’il est réélu après son premier mandat bien sûr) du successeur du Président Ouattara. Dans un pays de plus de 20 millions d’habitants en 2015, sous-entendre qu’il pourrait se trouver dans moins de quinze ans, qu’aucun Ivoirien ne soit capable de diriger le pays; relève soit de la mauvaise foi, soit de l’injure pour soi-même. Je penche pour la deuxième hypothèse. L’auteur est libre d’assumer ses réticences quant à ses propres capacités d’homme d’Etat, mais étendre cette présomption de non intégrité et de non crédibilité à toute la classe politique actuelle et future, à tous ces brillants cadres ivoiriens ; est une sacrée injure à l’intelligentsia ivoirienne. Non, la Côte d’Ivoire compétente que je connais, celle qui n’utilise pas de raccourcis funestes, encore moins de fielleuses compromissions, pour se glisser, avec un détestable penchant pour la forfaiture, dans les mielleux méandres du pouvoir ; regorge de cadres aux qualités redoutables qui peuvent former autant de gouvernements que de semaines dans l’année. Une bonne short-list parmi ceux-ci, quand bien même elle n’a pas, à l’heure où j’écris ces lignes, l’incontestable charisme planétaire du Président Ouattara (j’assume entièrement cette opinion personnelle), aura le profil du poste présidentiel et pourra valablement poursuivre sa belle oeuvre, dans cinq, dix ou quinze ans, sans que le ciel du recul du développement ne tombe sur la tête des Ivoiriens.

Contre-exemples du parfait

Troisième argument: “Elle (la disposition limitative) peut déboucher sur des crises résurgentes encore plus graves que celles qu’elle est sensée résoudre, comme on a pu le constater dans de nombreux pays d’Afrique qui l’ont adoptée, puis l’ont remise en cause, avec plus ou moins de réussite. Le Burkina-Faso, le Burundi, le Congo-Brazaville, le Rwanda, le Sénégal, le Togo en sont des illustrations”.

Ici se trouve la plus grosse erreur (ou arnaque, c’est selon) de l’intellectuel et sans doute la preuve suprême qu’il décrypte mal, très mal la “conscience historique” de l’Afrique. En effet, les exemples donnés sont justement des contre-exemples du parfait. Ils sont d’ailleurs la preuve qu’il n’est absolument pas nécessaire de faire sauter le verrou limitatif. Démonstration.

De fait, dans aucun pays en Afrique, y compris ceux cités plus haut, la limitation de la durée du mandat présidentiel n’a créé une quelconque tension. Aucun. Les faits sont là, historiques, immuables et sacrés. C’est justement l’abrogation ou la tentative d’abrogation de ce verrou (ce que propose justement l’auteur) qui crée des tensions “mortifères”. L’exemple historique qui obéit à l’implacable loi de proximité est celui du Burkina Faso voisin. 2002: modification de la constitution en vue, entre autres, de l’instauration de la limitation de la durée du mandat présidentiel: zéro mort. 2014: tentative de modification de la constitution pour faire sauter le verrou du mandat limitatif: plusieurs dizaines de morts, des centaines de blessés, des biens matériels détruits, une révolution qui a chassé opportunément du pouvoir, des sortes de “Bacongo” locaux qui s’étaient donnés pour impossible mission, d’inoculer sournoisement dans l’opinion, l’insultante idée selon laquelle, en dehors de Blaise Compaoré, point de “cadres politiques charismatiques, compétents, crédibles et intègres, pouvant assurer la relève” (sic) au palais de Kosyam. La suite est connue dans ce pays. Un triumvirat improbable composé d’un journaliste, d’un militaire et d’un diplomate (les deux premiers n’ayant aucune expérience gouvernementale), a réussi à faire aboutir, avec une rare lucidité, l’une des transitions les plus réussies d’Afrique, en dépit des assauts foireux d’obscurantistes qui étaient justement parmi ceux qui proclamaient un an plus tôt, qu’il n’y avait pas de “cadres politiques charismatiques, compétents, crédibles et intègres, pouvant assurer la relève” au Faso.

Exemples contradictoires

Je m’arrête là, en ce qui concerne les limites de l’argumentation de l’auteur. A présent, je vais utiliser ses propres exemples pour soutenir ma position personnelle (pour l’heure, je ne vois pas la nécessité de développer mes propres arguments puisque j’espère que ce débat inconséquent et inutile va prendre fin et vite), et démontrer que sans le vouloir, il a lui-même apporté de l’eau au moulin de sa propre contradiction.
La phrase suivante est la preuve incontestable que l’auteur n’arrive pas à cerner sa propre argumentation, preuve s’il en est, que l’exercice de contorsion de l’acquis démocratique est plus difficile qu’il ne paraît. “Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. Et les mots pour le dire arrivent aisément” (Nicolas Boileau), c’est connu. “Certes, a-t-il écrit, dans un contexte de démocratie factice, comme dans de nombreux pays, particulièrement d’Afrique, où les Chefs d’Etat sont enclins à se maintenir au pouvoir, ad vitam aeternam, généralement au moyen d’artifices électoraux, la limitation du mandat présidentiel dans la constitution peut être considéré comme un compromis salutaire entre le règne de la dictature déguisée et l’alternance au moyen des armes”.

C’est ici que l’auteur aurait dû avoir le courage intellectuel d’admettre que proposer l’abrogation de la durée du mandat présidentiel relève de l’hérésie démocratique, surtout que nous sommes justement en Afrique (et pas en Europe, ni aux Etats-Unis). Je répète: ce débat anachronique et malsain ne mérite pas d’être soulevé. Son unique mérite sera de pourrir le dernier quinquennat du Président Ouattara (comme c’est le cas actuellement en République démocratique du Congo, comme cela a failli être le cas au Bénin) et de le gêner dans son ambition de “faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020”. Tout compte fait, peut-être est-ce cela la réelle intention de l’auteur... Et c’est pour cette raison que j’ai demandé dans mon billet d’humeur, qu’on aille lui dire d’arrêter ce petit jeu, tout de suite.

Pour conclure, je répète que je m’abstiens, pour l’heure, de développer mes propres arguments, étant donné que j’espère que ce débat prendra fin avec le retour à la raison politique de son initiateur, heureusement seul jusque-là, parmi l’élite, à soutenir cette idée du passé et dépassée. Pour ma part, ma position politique est sous-tendue par une obsession: la non remise en cause des acquis démocratiques qui promeuvent l’alternance politique et le renouvellement en douceur de la classe dirigeante. Vous aurez compris que l’auteur, pour sa part, semble subtilement n’admettre que deux options en matière de gouvernance politique en Afrique: la “dictature déguisée” ou “l’alternance au moyen des armes” (dixit). J’ignore sa préférence, mais dans les deux cas, nous ne sommes pas en démocratie. Dans le fond, et je l’ai bien compris, nous sommes dans deux écoles différentes... Qui vivra verra !

André Silver Konan

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Alassane Ouattara a, à peine, entamé son deuxième et dernier mandat de cinq ans à la tête de la Côte d’Ivoire que la coalition qui l’a portée au pouvoir semble déjà s’empêtrer dans une sournoise "guerre" de positionnement" pour la succession du président ivoirien.



En septembre 2014, le leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, mouvance présidentielle), Henri Konan Bédié appelait sa formation à ne pas présenter de candidat à la présidentielle du 25 octobre mais afin de soutenir la candidature de M. Ouattara.



En contrepartie, le PDCI devrait à son tour proposer un candidat issu de ses rangs pour la présidentielle de 2020, avec le soutien de son allié, le Rassemblement des républicains (RDR, pouvoir) de M. Ouattara.



Si après "l'appel de Daoukro" de M. Bédié, la question de la succession de M. Ouattara semblait avoir été réglée et bien ficelée, depuis sa réélection, les partis membres de la coalition du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) dont le RDR et le PDCI ne parlent plus visiblement le même langage.



Des sons discordants se font de plus en plus entendre au sein de la coalition et l’union sacrée entre les principaux alliés fait place à des suspicions que les appels au calme émanant surtout des cadres du PDCI n’arrivent pas encore à estomper.



Les interventions publiques des différents leaders de la coalition au pouvoir laissent également apparaître des dissonances, M. Ouattara lui-même y compris.



"Il y aura une alternance, elle est certaine mais c'est par rapport à ma personne. Parce que moi je ne serai pas candidat en 2020. A partir de là, le parti unifié verra les mécanismes par lesquels on doit choisir la meilleure personne pour aller aux élections", déclarait-il en juin dans une interview à la télévision publique ivoirienne RTI et au journal pro-gouvernemental Fraternité Matin.



Le président ivoirien ne confirme pas que le PDCI est assuré de défendre les couleurs de la famille houphouetiste en 2020 car pour lui, les choses ne souffrent d’aucune ambiguïté : le meilleur d’entre les cadres au sein du futur parti unifié sera choisi pour être ce candidat.



Autres interventions qui a le mérite de semer davantage la confusion. Celles des ministres du Plan et du développement, Albert Mabri Toikeusse, président de l’Union pour la démocratie et la paix (UDPCI, mouvance présidentielle) et de l’Enseignement supérieur, Gnamien Konan, patron de l’Union pour la paix en Côte d’Ivoire (UPCI, mouvance présidentielle).



Interrogé à la mi-décembre par ALERTE INFO, Albert Mabri Toikeusse, a réitéré son intention d’être candidat à la présidentielle de 2020, ajoutant que l’appel à un grand parti unifié de Henri Konan Bédié, n’était “pas une instruction’’.



Des mois plus tôt, Gnamien Konan, dans une interview à ALERTE INFO, s’insurgeait contre l’alternance en 2020 entre le PDCI et le RDR. “Si j’ai la même forme physique, psychologique, intellectuelle, je serai candidat en 2020. C’est ce que mon parti a décidé’’.



Même au sein du RDR, l’après-Ouattara reste flou également…



Au-delà de la coalition RHDP, la succession de M. Ouattara reste floue également au sein du RDR, sa propre formation politique.



Une partie de la presse et de l’opinion ivoirienne évoquent régulièrement une guerre de positionnement entre le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko et le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, pour la succession de M. Ouattara.



Si Hamed Bakayoko s’est toujours gardé de se prononcer publiquement sur la question, Guillaume par contre n’a jamais fait mystère de son ambition.



“Une fois que le parti unifié sera en place en Côte d’Ivoire, ce que je peux vous garantir, et je vous donne ma parole, je me plierai à la discipline interne du parti unifié’’, a-t-il récemment déclaré dans une interview à BBC, ajoutant qu’il appartiendra alors au directoire de ce futur parti unifié “d’envisager un remplaçant ou un éventuel candidat’’ pour la succession d’Alassane Ouattara au terme de son mandat.



Reste à espérer que la succession de M. Ouattara n’ouvre pas un nouveau cycle d’instabilité pour la Côte d’Ivoire ou de division de son camp comme l’a été celle de son mentor : Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien.



“Si Ouattara omet de s’attaquer aux défis relatifs aux droits humains qu’il n’a pas réglés durant son premier mandat, la lutte pour sa succession pourrait encore une fois menacer la paix sur laquelle s’est construit le rétablissement de la Côte d’Ivoire’’, s’inquiétait récemment Human Rights Watch (HRW) dans son dernier rapport sur le pays.

 

Source : Alerte info  

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La quête des spiritualités africaines pour poursuivre les travaux de Jean-Marie Adiaffi va constituer un des principaux chantiers envisagés pour 2016, a annoncé Pr Amoa Urbain, lors d’une rencontre d’échange sur ces projets futurs, vendredi, à l’Université Louis Montesquieu à Abidjan.

« En 2016, l’objet premier de mes travaux ce sera la quête profonde de toutes les spiritualités africaines pour poursuivre les travaux de Jean-Marie Adiaffi non pas dans sa vision +pessimisante+ mais parce qu’en réalité, il faut aller vers la religion africaine, génie de l’âme de l’Afrique », a annoncé le recteur de l’université Charles Louis Montesquieu. Il a affirmé que ce travail est la dernière étape de la publication de l’encyclopédie en 10 tomes sur les royaumes et civilisations d’Afrique qui interviendra en 2020.

Le Professeur Amoa Urbain s’est dit convaincu que le salut de l’Afrique réside dans la maîtrise des « trois rives » de Me Frederic Pacéré Titinga, patrimoine vivant de l’UNESCO, à savoir « le jeu à jeu », « le voyage du culturel au cultuel » et l’organisation sociopolitique.

Se réjouissant de la prise de la loi sur la chefferie, aboutissement de plus de 10 années de lutte (2003-2015), il a informé de la signature de « beaucoup de partenariats notamment avec les universités Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, de Ouaga 1 au Burkina Faso et Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo. « Nous allons faire de l’université Louis Montesquieu soit une représentation académique de toutes les universités », a-t-il ajouté.

« J’ai demandé également que les universitaires se penchent sur l’amitié ivoiro-burkinabé lors d’un colloque. D’ailleurs du 15 au 20 mars, l’université Charles Louis de Montesquieu va abriter un pré-colloque pour réfléchir sur les réalités des relations ivoiro-burkinabé. Il ne faut pas que nous nous laissons toujours devancer par les politique », a dit Pr Amoa Urbain. Ce colloque tracera les sillons de ces relations sur 100 ans (2015-2115) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, a-t-il précisé.

 

 AIP

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L’économiste Demba Moussa Dembelé, président de l’Africaine de recherche, de coopération pour un développement endogène (ARCADE), a préconisé, samedi à Dakar, de mettre au musée des antiquités le Franc CFA, une monnaie commune à 14 pays africains et les Comores.

 

Il intervenait dans le cadre des « Samedis de l'économie », une rencontre mensuelle de réflexions et débats sur l'économie organisée par le bureau régional de l'Afrique de l'Ouest de la Fondation Rosa Luxemburg et ARCADE. 

 

« 70 ans après sa création, le FCFA reste une des survivances les plus tenaces de la colonisation », a affirmé M. Dembelé. Selon lui, il est temps pour les pays africains de s'engager sur une voie nouvelle. 

 

« Certains Africains, avance-t-il, qui n'arrivent pas à envisager un avenir en dehors de la France ou de l'Occident en général, continuent de penser qu'il faut attendre encore, que nous ne sommes pas encore prêts ». 

 

De l'avis du président d'ARCADE, il est impératif de rompre avec ce système néocolonial et de recouvrer l'indispensable souveraineté monétaire sans laquelle il ne peut y avoir de développement. 

 

« Cette absence de souveraineté explique en partie pourquoi le FCFA est déconnecté des réalités économiques et sociales des pays africains'', a souligné M. Dembelé. 

 

Pour illustrer ses propos, il a évoqué la politique monétaire de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) et de la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC) qui est alignée sur celle de la Banque centrale européenne dont le crédo monétaire donne la priorité à la lutte contre l'inflation.

 

Le président d'ARCADE a exhorté les pays membres de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à « s'engager de manière résolue et irréversible dans le processus devant aboutir à la création de la monnaie unique de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en 2020 ». 

 

Pour lui, cela marquerait une étape décisive vers le démantèlement de la zone franc et la disparition du FCFA.

 

Le FCFA a été créé le 26 décembre 1945 par la France. Le sigle FCFA signifiait à l'époque Franc des colonies françaises d'Afrique. Après l'indépendance des pays d'Afrique, il a été baptisé Franc de la communauté financière africaine.

APA

 

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Les populations des villages de Denan dans le département de Toulépleu et celles de Kadeguezon dans la sous préfecture de Bloléquin, se sont livrées à une bagarre rangée conséquemment à un problème de délimitation foncière.

Un lopin de terre d’environ cinq kilomètres serait à la base de ces échauffourées. Un groupe de jeunes a fait  irruption mercredi dans les campements de Denan pour sortir ses habitants de force en mettant le feu aux cases, au grand-dam des autorités qui s’évertuaient à trouver une solution au conflit.

Une guérilla s’est installée avec la riposte des populations de Denan, assortie de coup de feu. La gendarmerie a été déployée sur les lieux pour mettre fin aux hostilités.

 

AIP

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Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, alors qu’il vient de prendre les rênes de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), affiche l’ambition d’accélérer l’intégration des économies et des peuples dans cet espace ouest africain.

« Une seule ambition m’habite en ce moment, c’est d’accélérer notre marche résolue vers l’intégration de nos économies et de nos peuples », a indiqué vendredi M. Ouattara dans son allocution à l’occasion du 19ème sommet extraordinaire de l’UEMOA.

Alassane Ouattara s’est félicité du travail abattu par son prédécesseur, le président béninois, Yayi Boni, ainsi que des acquis enregistrés par l’organisation sous régionale. « Grâce à la volonté politique que nous affichons et aux efforts conjugués de chacun de nous, nous sommes parvenus à forger une zone dont nous pouvons raisonnablement être fiers », a-t-il fait remarquer.

« La plupart des Etats membres devraient continuer à s’inscrire dans une dynamique de croissance économique, avec un taux annoncé de plus de 6% en 2016 pour notre union », a-t-il souhaité.

 

AIP

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Pour Hyacinthe Legnate, chef du  Programme de recherche café-cacao au Centre national de recherche agronomique (CNRA) en Côte d'Ivoire, le déménagement de l'Organisation internationale du cacao (ICCO) de Londres, où le siège se trouve depuis sa création en 1973, à Abidjan d'ici mars 2016, devrait permettre à la Côte d'Ivoire de jouer pleinement son rôle dans la recherche cacaoyère dont elle est le premier producteur mondial.

Quelle incidence le déménagement de l'ICCO à Abidjan aura-t-il pour vous, dans votre travail de chercheur ?

Au plan politique, c'est d'abord une reconnaissance de l'importance et du mérite de la Côte d'Ivoire qui représente tout de même environ 40% de la production mondiale de cacao.

Au niveau de l'incidence sur les activités notamment de recherche, cela permettra un contact beaucoup plus rapproché, ce qui devrait booster pour certains projets ces activités de recherche. Aujourd'hui, les thématiques abordées sont d'importance internationale et la Côte d'Ivoire voudrait jouer pleinement son rôle dans la recherche cacaoyère.

L'ICCO vous soutient-elle dans votre activité de recherche ?

Oui, de nombreux projets sont aujourd'hui soutenus par l'ICCO. Par exemple, des projets relevant de la gestion du matériel végétal, notamment la gestion des ressources génétiques, la gestion des grandes pandémies concernant la cacaoculture à travers le monde. Il existe de nombreuses maladies dans la cacaoculture mais qui ne se retrouvent pas partout. Donc il faut pouvoir mener des activités visant à tester le potentiel du matériel végétal dans différentes situations de pression de maladies. Et justement, l'ICCO nous soutiendra dans ce cadre.

Sur quelles thématiques travaillez-vous actuellement avec vos collègues d'Afrique de l'Ouest?

Nous collaborons beaucoup entre les différents centres de recherches.  Actuellement, en Côte d'Ivoire, il existe de gros problèmes liés à la maladie du swollen shoot  dans la cacaoculture. D'autres pays avant nous ont connu ce fléau, comme le Ghana ou encore le Togo et, par conséquent, les contacts sont nombreux entre chercheurs pour gérer cette pandémie. Mais il y a aussi d'autres thèmes notamment l'amélioration et la sélection du matériel végétal  qui sont des objectifs phares dans tous les programmes de recherche. 

Car les rendements restent faibles…

Oui, les rendements restent faibles. Mais, outre la question des rendements, il faut pouvoir améliorer toutes les qualités technologiques. Pour le cacao, il s'agit de la grosseur des fèves, de leur teneur  en beurre, etc. Toutes ces thématiques entrent en ligne de compte comme critères de sélection pour améliorer le matériel végétal.

 

Source : http://www.commodafrica.com/

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