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Normalisation. Le président ivoirien Alassane Ouattara affirme que la question des "écoutes téléphoniques", qui a conduit à l'émission d'un mandat d'arrêt international du Burkina Faso à l'encontre du président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, est en voie d’être réglée.
"Concernant la question des écoutes téléphoniques, elle est en voie d’être réglée. Nous travaillons à ce que le président Kaboré (Roch) vienne en visite d’amitié et de travail en Côte d’Ivoire", a déclaré Alassane Ouattara, jeudi, au sortir d’une rencontre avec son homologue français, François Hollande, à Paris.
Début janvier, la justice militaire burkinabé a lancé un mandat d’arrêt internationale contre Guillaume Soro dans le cadre d'une enquête sur le coup d’Etat manqué de septembre au Burkina Faso. Cette situation avait quelque peu refroidi les relations entre les deux pays.
"Nous avons échangé sur les voies et moyens pour consolider les relations d'amitié et de fraternité entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. Il est de notre devoir de faire en sorte que nos relations soient renforcées", avait déclaré Burkina Faso, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, le 29 janvier au sortir d’un entretien avec Alassane Ouattara à Addis –Abeba, en marge du 26ème sommet de l’Union Africaine. Il avait par ailleurs indiqué à ses compatriotes son accord pour un règlement diplomatique de cette affaire.
Armand Tanoh
Si l’Amérique du Sud reste le continent le plus touché pour l’heure par le virusZika, avec 3 à 4 millions de cas attendus cette année, l'Afrique n'est pas à l'abri d'un risque de propagation.
Zika est lié à la famille de moustiques à l’origine de la transmission du virus de la dengue et duChikungunyaqui ont sévi en Afrique, ce qui pousse les experts en santé à s'interroger.
Le directeur de l’Institut national de recherche biomédicale de la République démocratique du Congo et microbiologiste Jean-Jacques Muyembé, précurseur dans la découverte de la fièvre hémorragique à virus Ebola en 1976, se demande "pourquoi ce virus émergent est sigentil en Afrique, mais siméchant en Amérique."
Il croit cependant que "le virus Zika est certainement endémique en Afrique tropicale où il a été isolé pour la première fois enOuganda, pays avec lequel laRDCpartage une longue frontière".
Pour la première fois, le virus a été remarqué en 1947 dans une forêt en Ouganda qui lui a prêté le nom Zika.
Selon Jean-Jacques Muyembé, "le vecteur du virus Zika est partout en RDC, même s’il n’y a jamais eu des cas avérés de la fièvre".
Et de préciser que "cliniquement Zika peut être confondu avec d'autres maladies plus fréquentes comme le paludisme ou la fièvre typhoïde ou la fièvre due au virus Chikungunya. Sans doute les infections asymptomatiques sont-elles fréquentes, mais ne sont pas diagnostiquées parce qu'elles ne sont pas recherchées de façon systématique".
"En fait Zika ne constitue pas un problème de santé publique en Afrique en termes de morbidité et de mortalité. Il ne fait pas partie de maladies sous surveillance", note encore Jean-Jacques Muyembé.
Le directeur de l’Unité Mixte InternationaleEnvironnement, Santé, Sociétés, dont le siège est à Dakar, Gilles Boetsch, confirme pour sa part que "le moustiqueAdes Aegypti est très présent en Afrique de l'ouest, donc il y a un sérieux risque potentiel’’.
À son avis, "il faut renforcer la protection anti-moustiques, car c'est un problème de santé publique, donc d'information, en premier lieu".
Même si le lien scientifique n’est pas encore formellement établi, les spécialistes soupçonnent que le virus Zika serait responsable de malformations congénitales, principalement des microcéphalies.
L’épidémiologiste sénégalais Massamba Diouf est pour sa part certain que l’alerte donnée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) face à la propagation du virus Zika, en décrétant une urgence de santé publique de portée mondiale, montre la nécessité pour les pays africains d’instaurer la vigilance sur la question.
"Ce qui implique que l'Afrique ne doit pas rester à la traîne par rapport aux mesures de prévention primaire à prendre pour empêcher la survenue de la maladie au niveau africain".
Il ajoute que l’épidémie suppose "l'idée de propagation rapide du nombre de nouveau cas dans le temps et dans un espace donné et qui peut être pandémique lorsque la propagation s'étend. L'Afrique n'est pas alors épargnée, d'où l'urgence de développer des stratégies préventives."
Parmi ces stratégies, il rappelle l’importance du dépistage systématique de tous les passagers venant des zones infectées.
Selon lui, la poursuite de la destruction de tous les sites larvaires susceptibles d’entretenir le vecteur ne serait pas œuvre inutile.
M. Diouf préconise la mise en place de systèmes de surveillance et d’alerte épidémiologique pour tout cas suspect, sans oublier des structures de prise en charge opérationnelles lorsqu’un cas est confirmé.
L'inquiétude s'est renforcée dans les milieux scientifiques depuis l'annonce par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), aux Etats-Unis, d'un nouveau mode de transmission, par voie sexuelle, confirmé en laboratoire.
Mais la communauté scientifique insiste sur le fait que la meilleure façon de se prémunir reste d'éviter les piqûres de moustiques.
Un vaccin en préparation
L’espoir pourrait bientôt renaître face à la propagation du virus, car le groupe français Sanofi a annoncé la recherche d’un vaccin anti Zika.
Par ailleurs, des essais sur un vaccin que préparent des scientifiques américains et canadiens se feront d’ici le mois de septembre. L’initiative réunit un groupe constitué de l’Université de Pennsylvanie, l’Université Laval au Québec, le groupe pharmaceutique Inovio et le groupe sud-coréen GeneOne Life Science.
Le microbiologiste canadien, Gary Kobinger, récemment à l’origine d’un traitement, le ZMapp, et d'un vaccin contre Ebola - le VSV-EBOV - en Afrique de l’Ouest, fait partie de l’équipe qui travaille sur ce vaccin.
Le professeur et microbiologiste congolais Jean-Jacques Muyembé s'interroge : "le vaccin, c'est bon, mais c'est pour qui?’’ s’interroge-t-il avant de répondre que "les femmes en âge de procréer seront sans doute les premiers bénéficiaires."
Mais, au-delà de tout, ce qui compte le plus pour les pays africains, c’est la prévention, précise-t-il.
"Les épidémies de Zika ne seront certainement pas régulières, si les mesures efficaces de lutte antivectorielle sont mises en place", conclut-il.
Source : http://www.scidev.net/
Guerre larvée par presses interposées. L’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) assure ses missions de manière « indépendante », « impartiale » et « transparente », selon un des membres du conseil de régulation, Demba Diop, lors d’un point de presse jeudi 04 février 2016 à Abidjan.
Les missions de régulation sont exercées par l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire de façon « indépendante, impartiale et transparente », a notamment déclaré M. Diop, réagissant à un communiqué du ministère de l’Economie numérique et de la Poste ayant évoqué une impossibilité de l’ARTCI à se départir de la vision globale de la tutelle publié la veille.
Ce communiqué faisait suite à un article paru dans La Lettre du Continent n° 722 du 27 janvier 2016 et repris par certains quotidiens ivoiriens, qui faisait état d’une volonté du ministre et l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, porte-parole du Gouvernement, Bruno Nabagné Koné, de dissoudre trois sociétés de téléphonie mobile pour « faire entrer le marocain Wana sur le marché ivoirien », ainsi qu’une mésententes entre son ministère et l’ARTCI.
M. Nabagné Koné avait alors, dans ce document, rappelé que « l’ARTCI est une structure sous sa tutelle et que les actions menées par cette dernière ne sauraient se départir de l’objectif général de développement du secteur du numérique en Côte d’Ivoire ».
Lors de son point de presse, Demba Diop a insisté sur les missions de l’Etat et celles de l’ARTCI, ainsi que le fonctionnement de l’Autorité de régulation tels que stipulés par les dispositions de l’ordonnance n°2012-293 du 21 mars 2012 relative aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication, notamment les articles 69, 70,71, 72, 73 et 180. L'avenir nous situera.
AIP, tite : LDA
Le président Alassane Ouattara a affirmé jeudi qu'il "n'enverrait plus d'Ivoiriens" à la Cour pénale internationale (CPI), estimant que son pays avait désormais une "justice opérationelle", à l'issue d'une rencontre à Paris avec le président François Hollande.
L'adversaire de M. Ouattara lors de la présidentielle de 2010, Laurent Gbagbo, et le chef de milice Charles Blé Goudé comparaissent actuellement devant la CPI pour leur rôle présumé dans la crise post électorale qui avait fait plus de 3.000 morts en 5 mois. Mais aucun membre du camp Ouattara n'a] encore été inquiété par la Cour.
AFP
Le directeur général de la bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), Edoh Kossi Amenounvé a annoncé, jeudi, que l’institution régionale vise la barre des 400 milliards de francs de transactions en 2016 notamment les ventes et les achats sur le marché.
S’exprimant sur le bilan des activités de la bourse en 2015, le directeur général de la BRVM a dit s’attendre à une capitalisation de 8.000 milliards de francs CFA contre 7.500 milliards en 2015 et que le nombre de sociétés cotées devrait passer de 39 à 42.
« La BRVM va évoluer encore en 2016 dans des conditions économiques favorables », s’est voulu optimiste, M. Amenounvé en s’appuyant sur les bonnes perspectives de croissance annoncées dans l’Uemoa (7,2%), au niveau de la Cedeao et de l’Afrique subsaharienne.
Au titre du bilan, la BRVM a été classée première bourse africaine en termes de performance de ses indices toutes monnaies confondues, a relevé, avec insistance, M. Amenounvé. Un résultat obtenu, selon le directeur général de la bourse, en raison d’un contexte économique et financier favorable notamment un fort de taux de croissance en Côte d’Ivoire situé entre 8% et 9% sur les trois dernières années, de même que la consolidation de la croissance dans les autres pays de l’espace Uemoa qui se situe entre 5% et 6%.
A cela s’ajoute, a-t-il expliqué, le fait que « l’Uemoa jouit d’une stabilité monétaire et affiche une certaine résilience aux chocs exogènes alors que les autres marchés africains ont subi de plein fouet les effets de la baisse des prix des matières premières et du baril de pétrole, le relèvement du dollar américain et du ralentissement de l’activité économique des pays émergents ».
AIP
Seize anciens boursiers du programme Mandela Washington Fellowship et leurs filleuls participent depuis lundi à Abidjan à la 7ème et 8ème édition du camp de formation dénommé Connect Camp, rapporte un communiqué de presse de l’Ambassade des Etats-Unis transmis à l’AIP, jeudi.
La 7ème édition a eu lieu du 1er au 2 février et la 8ème est prévue du 8 au 12. Elles réunissent des participants venus de huit pays à savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, la Sierra Leone, la République Centrafricaine, le Bénin, le Tchad et la Gambie.
Organisé en partenariat avec l’Institut International de Journalism (IIJ) de l’Ohio University, le Connect Camp offre aux anciens boursiers et leurs filleuls l’opportunité de partager leurs expériences professionnelles et de créer des réseaux avec des jeunes leaders de leurs communautés.
Il s’agit en outre de permettre aux jeunes leaders d’élargir leur champ d’activités à travers des formations sur le mentorat, l’accès aux nouvelles technologies et aux ressources éducatives et sur les possibilités de collaboration pour le changement social.
Dans son discours d’ouverture, l’Attachée de Presse à l’Ambassade des Etats-Unis, Mme Elizabeth Atégou, a déclaré qu’au cours de cette formation, les participants auront l’occasion d’apprendre d’avantage sur les techniques d’engagement, les modèles de création d’une entreprise notamment dans le domaine de la technologie mais surtout sur le renforcement de capacité et le dialogue intercommunautaire, qui selon elle constituent des éléments clés de cette formation.
« Malgré son importance, la technologie ne peut pas se substituer au contact humain et au dialogue direct, éléments essentiels pour la compréhension mutuelle et qui permettent d’atteindre le but ultime du progrès », a-t-elle indiqué.
AIP
En présence de nombreuses personnalités étrangères, dont Madame Ségolène Royal, Ministre française de l'Ecologie et pressentie future Ministre des Affaires Etrangères, de la presse internationale et nationale et des membres du gouvernement marocain au grand complet, le Roi Mohammed VI a inauguré, ce jeudi 04 février 2016 à Ouarzazate la première phase du plus grand complexe d'énergie solaire au Monde.
Ce site, Noor 1, couvre une superficie de 450 hectares dotée de 500 plaques réfléchissantes incurvées sur 800 rangées et aura une production de 160 mégawatts.
Le site sera complété par trois autres sites solaires Noor 2, Noor 3, Noor 4, couvrant une superficie totale de 3093 hectares dotée de plus de 20 000 collecteurs afin d'atteindre une capacité de production électrique de 2 000 mégawats en 2020.
Ce parc solaire, inauguré par le Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a pour ambition de couvrir 42% des besoins énergétiques du Maroc, de fournir en électricité un million de foyers, de générer, à long terme 1600 emplois et de réduire la dépendance énergétique du Maroc.
Un projet à forte valeur ajoutée pour la région d'implantation que vient d'inaugurer le Souverain marocain, contribuant à son développement socio-économique et culturel, au désenclavement de nombreux villages et à l'émergence de nouveaux produits touristiques au service du rayonnement international de la province de Ouarzazate.
Un projet qui répond parfaitement aux normes internationales relatives au rejet de CO2 et a nécessité un budget d'investissement de 9 milliards de dollars, constitue au final le fer de lance de la stratégie marocaine en matière d'énergie propre.
Farid Mnebhi
Le comité national de télédétection et d’information géographique (CNTIG) de Côte d’Ivoire a fait l’acquisition de trois drones civils et projette la mise sur pied de Smart cities, autrement, des villes émergentes, a annoncé jeudi son directeur général, Dr Edouard Fonh-Gbéi qui dressait au siège de l’institution à Abidjan, son bilan 2015.
« Nous avons acquis trois drones civils qui sont des outils de levées qui supportent des caméras géo localisées et qui devraient permettre de pouvoir traverser des zones non pénétrables par des humains. Avec ces drones on est capable avec la haute résolution de pouvoir déterminer un peu les sommets des différentes parcelles à des centimètres près, ce qui est l’idéal et qui n’était pas possible il y a dix ans de cela », a indiqué Dr Edouard Fonh-Gbéi.
Selon lui, sa structure qui, aujourd’hui, a atteint sa vitesse de croisière, est capable de proposer des produits innovants allant dans la dynamique de l’émergence de la Côte d’Ivoire. « L’expertise existe au CNTIG et avec ça on a déjà démontré des expériences avec des coopératives. Les drones ont une capacité de vol de trois à quatre heures. Une fois vous le lancez, quand il revient après avoir parcouru la parcelle désirée, toutes les images sont là et peuvent être utilisées, cartographiées. On peut identifier les propriétaires et passer peut être à la phase d’indemnisation », a-t-il expliqué.
Au regard du bilan « élogieux », le directeur général du CNTIG a expliqué qu’en 2016, sa structure apportera des solutions innovantes aux thématiques telles que le foncier rural, les smart cities, la surveillance spatiale des terres, le tourisme. « Les villes intelligentes, c’est les services de gestion d’Etat civil, pour signaler par exemple que dans votre quartier il y a des ordures qui jonchent les rues. Vous avez votre Ipad, vous signalez et ceux qui sont en charge de la gestion des ordures seront informés. Il y a des services pour accéder facilement à internet », a expliqué M. Fonh-Gbéi.
A l’instar des trois dernières années, 2015 a été marquée par la réalisation d’importants projets de développement dont le projet e-communes, e-région, le SIG carte scolaire, le SIG carte universitaire et le Groupe de travail sur les réseaux enterrés (GTER).
Source : AIP
Il faut le dire et le reconnaitre. Abidjan devient de plus en plus sale. Mais aussi plusieurs autres grandes villes de la Côte d’Ivoire, qui sont également en proie à une véritable anarchie jalonnée de constructions anormales sur des aires publiques et nuisance sonore.
La ministre de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement, Anne Ouloto, qui revient à la tête de ce département n’entend pas regarder assez longtemps cette situation sans réagir. Elle a annoncé les couleurs ce mercredi 3 février 2016 dans une interview parue chez notre confrère Le Patriote.
Maquis et constructions anarchiques
Celle qui s’était fait remarquer dès les premiers mois du premier mandat du Président Alassane Ouattara par ses descentes très musclées, bulldozer à l’appui, pour déguerpir les occupations et construction anarchiques à Abidjan et dans plusieurs autres localités, entend reprendre les choses là où elles n’ont plus jamais bougé depuis qu’elle les a laissées.
"Le retour des bulldozers est inévitable. Nous n’allons pas plaisanter. En mars (2016, NDLR), on devrait commencer à sanctionner", a-t-elle prévenu.
Selon Mme Ouloto, ses services iront même jusqu’à détruire certains maquis en cas de nuisances sonores et de construction anarchique.
En attend le mois de mars, elle a entamé une série de rencontre avec les acteurs et collectivités locales en vue de mettre en place un cadre de collaboration pour la réussite de ces prochaines opérations.
Ce mercredi, Anne Ouloto était au siège de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI) à Abidjan, où elle a échangé avec le président de cette structure, le maire de Yopougon, Gilbert Kafana Koné, autour de ce sujet.
Abdoul R. Dembélé
Dans un communiqué de presse transmis mercredi à l’AIP, le Ministère de l’Economie numérique et de la Poste réfute les allégations distillées par une certaine presse nationale et internationale faisant état de la volonté du ministre Bruno Nabagné Koné de dissoudre trois sociétés de téléphonie mobile pour « faire entrer le marocain Wana sur le marché ivoirien ».
‘’Dans un article paru dans La Lettre du Continent n° 722 du 27 janvier 2016 et repris par certains quotidiens ivoiriens, il est fait état de la volonté du Ministre de l’Economie Numérique et de la Poste, Porte-parole du Gouvernement, Bruno Nabagné Koné, de dissoudre trois sociétés de téléphonie mobile pour « faire entrer le marocain Wana sur le marché ivoirien » ainsi que de mésententes entre le Ministre et l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI)’’, énonce le communiqué transmis par le Ministère.
Sur le 1er point, le Ministère de l’Economie Numérique et de la Poste (MENUP) tient à préciser que le processus de consolidation du marché ivoirien de la téléphonie mobile se poursuit et débouchera, comme décidé en Conseil des Ministres du 04 mars 2015, à la sortie du marché des opérateurs incapables d’honorer leurs engagements financiers et leur Cahier des Charges.
Ce processus, conduit dans la plus grande transparence, vise essentiellement le relèvement de la qualité des services fournis et une plus grande efficacité des acteurs du secteur.
Sur le 2ème point, l’opérateur Wana n’a jamais été reçu, ni par le Ministre de l’Economie Numérique et de la Poste, ni par son Cabinet, précise la note. Cette société, comme plusieurs autres, aurait participé au processus d’attribution de la 4ème licence de téléphonie, conduit à ce stade par l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), avant d’indiquer son retrait il y a plusieurs semaines.
Sur le 3ème point, le Ministère de l’Economie Numérique et de la Poste rappelle que l’ARTCI est une structure sous sa tutelle et que les actions menées par cette dernière ne sauraient se départir de l’objectif général de développement du secteur du numérique en Côte d’Ivoire.
Enfin et en tout état de cause, les amalgames sans objet faits entre le sujet éminemment professionnel de la consolidation du marché de la téléphonie en Côte d’Ivoire et la situation de famille du Ministre Bruno N. Koné sont regrettables.
‘’Le Ministère de l’Economie Numérique et de la Poste rappelle à l’ensemble des médias qu’il se tient à leur disposition pour toute information concernant ce secteur’’, conclut le communiqué transmis par le Service de Communication du MENUP.
AIP