Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Une vingtaine d’opérateurs du secteur de la salubrité ont reçu, vendredi, des titres d’un montant total de 14,298 milliards de francs CFA au titre de la dette qui leur est due.

Les opérateurs pourront se présenter à leur banque avec ces titres qui, à leur tour, pourront faire le virement sur leur compte, dit-on de cette opération qui a bénéficié de l’appui de la banque Atlantique de Côte d’Ivoire (BACI). Cette dette, en effet, résulte de factures n’ayant pas été payées par l’Etat en raison de questions de couverture budgétaire, explique-t-on.

Selon le ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des finances, Adama Koné, « la voie que nous avons trouvée, c’était en entendant 2016, de mettre à leur disposition des modes de paiement profitables », s’engageant à payer de façon régulière les prestataires.

« Votre destin est entre vos mains, prouvez désormais aux Ivoiriens que vous êtes des entreprises compétentes, qualifiées, montrez aux Ivoiriens que vous êtes capables de bien accomplir votre service », a conseillé la ministre de la salubrité urbaine, Anne Ouloto aux opérateurs, reconnaissant toutefois le travail de sensibilisation à faire auprès des populations pour un changement de comportements.

Avec AIP

Le président des opérateurs de la filière déchet, Dr Soumahoro Youssouf a dit ses remerciements au Gouvernement, non sans relever que cet acte est un « grand soulagement » pour la filière qui était dans la « précarité » parce qu’endettés auprès de leurs banques. Il a surtout souhaité que l’Etat ne revienne plus à ce type de paiement qui leur cause d’énormes pertes en raison des ardoises auprès des banques.

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Un peintre, Traoré  Adama dit  »Adamo », 36 ans, handicapé des quatre membres, a été désigné, vendredi,  mascotte du concept de l »Ivoirien nouveau » prôné par le chef de l’Etat, pour son talent et son courage dans la profession qu’il exerce.

Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Bandaman Maurice l’a élevé à ce rang lors de la rentrée culturelle qui a eu lieu au Palais de la Culture. « Nous te prenons comme un symbole vivant (…). J’ordonne à tous mes services de prendre une photographie d’Adamo et de la mettre sur tous les supports, et de l’utiliser comme la mascotte de l’Ivoirien nouveau », a instruit M. Bandama.

Il a souligné que Traoré Adama représente un modèle pour tous ceux qui prennent  »pour prétexte leur condition physique, ou financière pour  quémander », car en dépit de son handicap, ce peintre ne s’est pas laissé gagner par le désespoir. Ne disposant d’aucun membre, Traoré Adama peint ses tableaux, les pinceaux à sa bouche, et les  expose sur le trottoir aux Deux-plateau  à Cocody, un quartier chic d’Abidjan.

« Le ministère de la culture a pour fonction d’orienter et de former les personnes de qualité, et Adamo tu es une personne de qualité », a t-il dit avant d’offrir la somme d’un million de franc CFA à l’artiste et s’est engagé à lui ouvrir un atelier pour la protection de  ses œuvres en attendant leur vente.

Armand Tanoh

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Une tentative d’évasion marquée par des affrontements armés entre des détenus et les gardes pénitentiaires était en cours samedi en milieu de matinée à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), annonce une dépeche de l’AIP.

"On entend toujours des tirs ; les habitants de la cité MACA (où vivent les membres du personnel de la prison et leurs familles) ont commencé à fuir leurs domiciles et plusieurs d’entre eux sont arrivés au niveau de la zone industrielle", a relaté à l’AIP un riverain de la Maison d’arrêt, joint au téléphone.

"Il s’agit d’une tentative d’évasion ; des renforts sont sur place pour traiter la situation", a fait savoir une source sécuritaire également jointe au téléphone.

L’on dénombre des blessés par balles dont des gardes qui ont été évacués au CHU de Yopougon, a confirmé une source médicale.

Les affrontements, se poursuivaient encore à 11 heures.

Armand Tanoh

 

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Le ministère ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural et la société de droit portugais Greenland Gestao Ambiental Côte d’Ivoire S.A.R.L ont jeté les bases d’un Projet agro-industriel et de l’élevage en Côte d’Ivoire (PAECI), à travers la signature d’un accord-cadre.

Ce document a été paraphé jeudi à Abidjan, par le ministre Coulibaly Mamadou Sangafowa d’une part et par Joao Antonio Craveiro Mendes, d’autre part. Il s’agit de création de 2.000 emplois directs (sur 2,4 millions attendus dans le secteur agricole) et de sortir six à sept millions d’Ivoiriens de l’insécurité alimentaire, a résumé le patron de l’agriculture en Côte d’Ivoire.

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a souligné que ce projet d’un coût de 200 millions d’Euros, soit plus de 131 milliards FCFA, s’étale sur cinq ans. Il couvre notamment la production vivrière (riz, maïs, maraîcher) ainsi que l’élevage. C’est un projet intégré de production qui bénéficiera de l’assistance du ministère, a-t-il assuré, exhortant le partenaire à entreprendre dès lors l’étude de faisabilité.

Le président de Greenland Gestao Ambiental a remercié, de son côté, les autorités ivoiriennes pour avoir facilité la démarche de la société en Côte d’Ivoire. Le PAECI a pour objectif de contribuer à la lutte contre la pauvreté par l’amélioration des revenus agricoles et la sécurité alimentaire, à travers notamment un appui à la mise en valeur de production de cultures vivrières et maraîchèresn, un appui à des groupements féminins et à l’élevage ainsi que la construction d’unités agro-industrielles sur le territoire national.

Armand Tanoh

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Le service de promotion économique de la Côte d'Ivoire aux Etats-Unis (SPECI-USA) va organiser en juillet prochain deux journées de promotion de l’économie ivoirienne à New York, en vue de mobiliser des financements pour la réalisation du Plan national de développement (PND) 2016– 2020.

L’évènement qui réunira une centaine d’investisseurs potentiels américains, canadiens et mexicains, va permettre à la structure dirigée par l’ivoirien Inza Camara de présenter les progrès réalisés par cette économie depuis 2011 ainsi que les réformes entreprises dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires et les différentes opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire, signale-t-on.

Ces deux journées qui se dérouleront les 21 au 22 juillet à Affinia hôtel de New York, verront la participation des autorités de la ville de New York, du Département d’État au Commerce des Etats-Unis, des représentants du World Trade Center (WTC), de la Chambre de Commerce des USA, du Canada (EDC), du Mexique (pro-Mexico), du CEPICI, de la Chambre de Commerce et d’Industrie , de la Chambre d’Agriculture et de la Fédération des PME et PMI de Côte d’Ivoire, relève-t-on sur le site Afrikipresse

AIP

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Le groupe agro-industriel ivoirien, SIFCA a signé, jeudi, un accord de partenariat avec le fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) pour améliorer le niveau de la santé de reproduction des populations vulnérables des zones rurales par une réduction de la mortalité maternelle.

Il est prévu dans cet accord, sur une période de trois ans, la réhabilitation, l'équipement de neuf maternités et le renforcement des capacités des prestataires de santé. Le tout sur un financement conjoint de la SIFCA à hauteur de plus de 289,7 millions de francs FCFA (réhabilitation et construction) et plus de 68,3 millions de francs FCFA de l'UNFPA pour le renforcement de capacité des prestataires.

"Ce partenariat vient comme une bouffée d'oxygène d'abord pour tout le groupe SIFCA qui subventionne jusqu'ici sur ses fonds propres et en grande partie toutes ses actions sociales à travers ses filiales (...), mais également pour les populations qui je l'imagine se sentent déjà soulagées", a déclaré le directeur général du groupe SIFCA, Bertrand Vignes, soulignant la poursuite de la politique sociale du Groupe, en dépit de la la chute des cours des produits.

Le groupe SIFCA dispose de 74 centres médico - sociaux avec plus de 15.000 consultations par an dont 8.000 femmes des communautés environnantes et plus de 3200 accouchements comprenant 18000 femmes des communautés aux alentours. "Je ferai en sorte que mon institution respecte ses engagements pour nous permettre de contribuer à l'atteinte de résultats encourageants et à les partager sous forme de bonnes pratiques aux autres acteurs ", a assuré la représentante résidente de l’UNFPA, Mme Maïga Konaté Suzanne.

Le taux de mortalité maternelle est passé de 543 décès pour 100.000 naissances en 2005 à 614 décès pour 100.000 naissances en 2012 en raison des crises successives qui ont détruits 42% des infrastructures de santé, selon Mme Maïga. "Il est plus qu'urgent que des actions de synergie cibles sur des préoccupations communes soient conduites pour plus d'impact pour les populations les plus vulnérables", a-t-elle souligné, non sans exprimer sa reconnaissance à SIFCA.

AIP

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Le ministre des Eaux et forêts, Louis-André Dacoury-Tabley a accordé, jeudi, à son cabinet, une audience au représentant résident du Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Germain Dasylva dans le cadre de la réactualisation du partenariat qui lie le Gouvernement ivoirien à cet organisme international en matière de protection de la forêt et de la sécurité alimentaire.

Selon une note du ministère, Dacoury-Tabley a exprimé, au cours de cette rencontre, la volonté de son département à vouloir poursuivre la coopération avec les institutions, notamment la FAO dont la mission consiste à la protection de l’agriculture et de la sécurité alimentaire.

 

Les deux personnalités ont aussi fait cas du lien « très important » entre les forêts  et la sécurité alimentaire, tout en rappelant les recommandations de la grande conférence des forêts qui s’est tenue à Durban en Afrique du Sud en 2015. Des challenges à relever et pour lesquels les deux parties ont convenu de se retrouver constamment, afin d’approfondir les échanges sur les sujets de la forêt et de la protection alimentaire.

AIP

 

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Une délégation de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), a échangé ce vendredi avec le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan sur l’éventuel retrait de la dite institution compte tenu du retour de la paix en Côte d’Ivoire et de certaines avancées notables.

« Nous avons discuté de l’évaluation en cour de l’ONUCI en examinant de plus près ce qui a pu être accompli, et nous avons fait le constat unanime que la Côte d’Ivoire a enregistré des avancés significatives tant dans son relèvement que dans la consécration de la paix. Il s’agit donc dans ce contexte de déterminer les modalités de l’accompagnement continu des Nations unies en ayant en vue que l’ONUCI devra se retirer, se désengager précisément parce que les objectifs fixés, ont dans une très large mesure été atteints », a affirmé au terme de cette rencontre, le secrétaire général aux opérations de maintien de la paix à l’ONU, El Ghassim Wane.

 

Pour sa part, le chef de gouvernement ivoirien a tenu à témoigner sa gratitude envers l’ONUCI qui a aidé la Côte d’Ivoire à sortir de crise, à se stabiliser et à amorcer sa croissance économique.

 

Toutefois, il a soutenu qu’il est aussi temps que le pays prenne son envol et qu’il ne soit pas continuellement assisté; «mais cela doit se faire de façon ordonnée, graduelle en tenant compte des contraintes que nous avons » , a souligné le Premier ministre.

AIP

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Les agences de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) des villes de Man, Bouaké, et Korhogo, fermées depuis plus de dix, en raison de la décennie crise militaro-politique qu’a traversée la Côte d’Ivoire (2002-2011), vont rouvrir bientôt, a annoncé vendredi le gouverneur, Tiemoko Koné Meyliet, au sortir d’une audience que lui a accordée le président ivoirien Alassane Ouattara.

« Les agences BCEAO sont en construction dans tout le pays et les inaugurations se feront bientôt. Il s’agit notamment des agences des villes de Man, de Bouaké et de Korhogo », a fait savoir notamment le gouverneur, avant d’indiquer par ailleurs être venu faire le point de la situation économique de la Côte d’Ivoire et de la zone Ouest africaine au chef de l’Etat.

« Le Président Ouattara est le Président en exercice de l’UEMOA; à ce titre nous devons venir périodiquement lui faire le point », a-t-il signifié.

Avant le gouverneur de la BCEAO, le président de la République reçu en audience la présidente de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, Elisabeth Guigou, et le Sous-secrétaire des Nations Unies chargé des opérations de maintien de la paix, El Ghassim Wane.

Reçue en premier Mme Guigou a notamment traduit, à sa sortie, son « admiration » pour la Côte d’Ivoire  « un pays complet et qui est en train de réaliser le bon exemple ».  « Nous avons la volonté de contribuer à l’avancée du processus de paix et d’intensifier nos efforts dans ce sens », a-t-elle signifié en outre.

Le Sous-secrétaire des Nations Unies chargé des opérations de maintien de la paix a dit pour sa part avoir  exprimé, au Président Ouattara sa « satisfaction au regard des avancées remarquables qui ont été réalisées par la Côte d’Ivoire en un laps de temps court », avant de se féliciter de la participation de l’organisation à l’atteinte de ce résultat.

AIP

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En visite de Travail et d'Amitié en France, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a eu, ce mercredi 17 février 2016, au Palais de l'Elysée à Paris, un entretien avec le Président français, Monsieur François Hollande.

Au cours de cet entretien, le Chef de l'Etat français a tenu à remercier le Souverain marocain pour son engagement personnel dans la réussite de la COP 21 et a donné des fermes instructions pour la mise en place d'un agenda pour la ratification par l'ensemble des Etats membres de l'Accord de Paris et l'assurance du succès de la COP 22 qui se tiendra à Marrakech du 07 au 18 novembre 2016.

Les deux Chefs d'Etat ont également soulevé la question libyenne, génératrice de problèmes sécuritaires au niveau régional et Européen. Un dossier pour lequel le Président français a salué l'important rôle du Maroc dans sa solution sous l'égide de l'ONU à Skhirat (banlieue de Rabat) pour la formation d'un gouvernement d'Union Nationale.

Les relations franco-marocaines ont aussi été au centre de cet entretien de haut niveau entre les deux Chefs d'Etat qui se sont félicités de la bonne avancée des chantiers engagés, notamment sur les plans économique et culturel.

La coopération franco-marocaine dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale a également figuré au menu ces discussions afin d'ouvrir d'autres pistes pour la renforcer, tout particulièrement dans les secteurs de la sécurité, la dé-radicalisation, du vivre ensemble, de la coopération triangulaire en Afrique et de la culture.

Concernant ce dernier point, il est à noter que les deux Chefs d'Etat, à l'issue de leur entretien, se sont rendus à l'Institut du Monde Arabe, où a été présenté le projet de la future Maison de la Culture du Maroc à Paris.

En présidant cette cérémonie de lancement des travaux de la Maison de la Culture du Maroc, le Roi du Maroc a démontré la parfaite osmose entre les Nations française et marocaine et prouvé la profondeur des relations humaines entre les deux pays, liés par une histoire qui dépasse de très loin, le court intermède du protectorat et donné raison au Maréchal Lyautey qui avait déclaré et je le cite : " Le Maroc est une Nation pétrie d'histoire que l'on ne peut coloniser indéfiniment". L'histoire lui a donné raison !

En conclusion, force est de constater que les liens entre le Maroc et la France sont multiples, riches et ne sont dirigés contre aucun pays tiers ou aucune alliance. Des liens qui dépassent les jeux régionaux et les enjeux stratégiques et qui ont toujours résisté aux alternances, aux crises et obéissent à la realpolitk

Une visite de Travail et d'Amitié du Souverain marocain dans l'Hexagone qui illustre une fois encore, l'excellence des relations bilatérales et consolide leur portée stratégique et leur vocation à s'ériger de manière pérenne en un partenariat ambitieux et multidimensionnel.

Farid Mnebhi

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