Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 Le Fonds Monétaire International (FMI) a revu à la baisse ses prévisions pour la croissance mondiale en 2016 estimée à 3,2 %, expliquant que l’économie mondiale avance à un rythme lent avec davantage de risques en perspective, selon un rapport du FMI intitulé « Perspective Economique Mondiale », publié, mardi.

Selon l’économiste en chef du FMI, Maurice Obsfield, « l’économie mondiale devrait connaître une croissance de 3,2 % en 2016 et de 3,5 % en 2017, une baisse de 0,2 point de pourcentage et de 0,1 point de pourcentage respectivement par rapport aux prévisions du FMI de janvier ».

 » Ces prévisions à la baisse reflètent un ralentissement élargi dans tous les groupes de pays », a-t-il précisé. Le FMI est formel,  » plus la croissance est faible, plus la chance est grande que les risques précédents, si certains se matérialisent, tirent l’économie mondiale en-dessous de la vitesse de décrochage, où la demande ne suffit pas pour éviter une faible croissance et un équilibre déflationniste ».

L’institution financière recommande pour enrayer ces risques, une approche tripartite reposant sur  » les réformes structurelles, les mesures de soutien budgétaire et les politiques monétaires ». Il a mis en garde les décideurs, leur demandant « de préparer des plans de réponse et concevoir des mesures collectives face à l’éventualité de réalisation de risques baissiers ».

Comment

Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a estimé mardi qu’il serait judicieux de mettre un terme à la Mission de maintien de la paix de l’ONU en Côte d’Ivoire et d’envisager très prochainement le futur rôle de l’Organisation pour soutenir la consolidation de la paix, la stabilité et la démocratie dans le pays.

« La Côte d’Ivoire a considérablement avancé depuis le déploiement de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) au mois d’avril 2004 », a déclaré M. Ladsous dans un communiqué à l’issue d’une réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la situation dans le pays. Il a estimé que « le pays est désormais solidement ancré sur la voie de la paix, de la stabilité et de la relance économique »

M. Ladsous a toutefois noté l’existence de « fragilités », y compris les conflits intra-communautaires dans certaines régions du pays et les menaces militaires dans le Sud-Est, malgré une situation sécuritaire largement stable.

« Le pays est soumis à des zones de tensions dans la région du Boukani dans le Nord-Est, tel qu’attesté lors des affrontements violents qui ont éclaté dans la nuit du 23 au 24 mars entre des éleveurs et des agriculteurs à Bouna », a-t-il ainsi rappelé.

Tout en se félicitant que le Conseil de Sécurité soit disposé « dans un proche avenir » à déterminer que la situation en Côte d’Ivoire ne constitue plus une menace pour la paix et la sécurité régionale, M. Ladsous a appelé à définir le futur rôle de l’ONU dans le pays afin de soutenir la consolidation de la paix, la stabilité et la démocratie.

Comment

Arrivé à Istanbul mercredi pour prendre part au 13ème sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le président ivoirien, Alassane Ouattara, a réitéré sa volonté d’oeuvrer au renforcement des liens d’amitié et de coopération avec la Turquie.

Venant de Paris où il a participé au Forum des marchés émergents, lundi et mardi, le Président Ouattara a réaffirmé son attachement à la Turquie qui accueillera jeudi et vendredi les travaux du 13ème sommet de l’OCI sur le thème « Unité et Solidarité pour la justice et la paix ».

Cette rencontre, a-t-il souligné, doit mettre un accent particulier sur la paix et la solidarité qui caractérisent la religion musulmane et « réaffirmer haut et fort son opposition au terrorisme ».

Prenant part à la réunion préparatoire, le ministre des Affaires étrangères, Mabri Toikeusse, a signé, mardi, avec l’OCI six accords portant sur l’immunité et les privilèges de l’Organisation de la coopération islamique, le statut de l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire, la Convention de l’OCI pour combattre le terrorisme, le statut de l’institut de normalisation et de métrologie des pays islamiques, la création de la Commission islamique du Croissant international et  sur le statut de l’Union des télécommunications des Etats islamiques.

 

Comment

Les forces de sécurité ivoiriennes ont interpellées 83 suspects dont 16 directement liés à l’attentat terroriste de Grand-Bassam, a annoncé, mercredi, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, promettant que « ces crimes ne seront pas impunis », selon l'AIP.

« Ces crimes ne seront pas impunis. Nous sommes fiers de nos agents de sécurité car les investigations sont minutieuses avec tous les détails.  Aujourd’hui,  nous avons 83 interpellés dont 16 directement liés à l’attentat. Nous avons même réussi à savoir d’où vient même le mal », a déclaré Hamed Bakayoko, lors d’une cérémonie de remise de chèques aux opérateurs économiques pour la relance de leurs activités.

« L’attentat a pour but de créer le désordre, le chaos à travers une guerre asymétrique », a-t-il poursuivi, conseillant aux populations de « continuer à vivre ensemble, de manifester une réelle solidarité, une unité et en luttant contre la radicalisation religieuse ».

Pour tourner cette page noire de Grand-Bassam, il propose, de concert avec le maire, l’organisation de séminaires et symposiums pour que la ville culturelle et touristique reprenne vie définitivement.

Le gouvernement ivoirien a fait don de 300 millions de F CFA dont 200 millions aux opérateurs économiques pour la reprise et la relance de leurs activités et de 50 millions à la mairie  pour le renforcement des moyens humains et logistiques et la mise en œuvre d’un programme de salubrité du bord de mer, sous la forme de travaux à haute intensité de main d’oeuvre (THIMO).

Comment

Le bac de la  Société ivoirienne de coco rapé (SICOR) assurant la traversée sur le plan d’eau lagunaire des populations du village de Brafédon est en panne depuis cinq jours, empêchant l’acheminement des produits de pêche et du coprah vers l’île de SICOR à Grand-Lahou.

Dicko Seydou, responsable du bac, explique que les deux butées d’embrayages des deux moteurs faisant fonctionner le bac sont défectueuses. Les pièces ont été commandées depuis l’Europe par l’AGEROUTE chargé de l’entretien du bac. « Nous attendons donc l’arrivée de ces deux pièces afin de faire fonctionner le bac », a-t-il conclu.

AIP

Comment

Le vice-président du Front populaire ivoirien ( FPI), chargé des relations extérieures, Alcide Djédjé, demande au « Gouvernement de ne pas judiciariser le retour des exilés du Ghana », l’invitant plutôt à le faciliter, afin que ceux-ci rentrent au pays et participent à la réconciliation nationale.

M. Djédjé, ex-ministre des Affaires Etrangères sous Laurent Gbagbo, s’exprimait, mardi, à Abidjan, au terme d’une audience que lui a accordée la ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de l’Indemnisation des victimes, Pr Mariatou Koné, à son cabinet à Cocody.

« Nous demandons  à nos militants de rentrer en Côte d’ivoire (…). Nous demandons au Gouvernement de son coté de faire un effort pour ne pas trop judiciariser le problème. Parce que dès qu’on parle de judiciarisation, cela freine le retour des exilés. Je pense que le Gouvernement l’a bien compris et  a  toujours  lancé un appel au retour des exilés », a-t-il déclaré.

Il a suggéré que des discussions soient menées dans le cadre du dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition, afin que des solutions puissent être apportées « pour les cas compliqués », soulignant que la position initiale du FPI est d’obtenir « l’amnistie pour tous les exilés ».

La Ministre Koné envisage d’effectuer une visite au Ghana à l’issue d’une rencontre avec l’Ambassadeur du Ghana en Côte d’Ivoire, Peter Augustine Blay. « C’est une mission qui se prépare », a-t-elle déclaré, soulignant que le Président Alassane Ouattara Ouattara a opté pour la consolidation de la paix lors de son second mandat.

Selon Mariatou Koné, les deux tiers des personnes qui avaient quitté la Côte d’Ivoire du fait des différentes crises sont revenues. Le tiers restant, a-t-elle précisé, se trouve principalement au Libéria, au Ghana, en Guinée, au Mali, au Cameroun et au Togo.

AIP

Comment

Le bitumage de la voie express d’Anyama (Nord d’Abidjan), dont les travaux ont débuté depuis plus de six mois, est en voie  d’achèvement, selon une dépêche de l’AIP.

Cette voie principale rallie tous les quartiers de la commune et permet de circuler aisément. Mais les accidents de circulations sont devenus de plus en plus récurrents qu’autrefois, du fait de l’excès de vitesse des automobilistes, a-t-on confié.

La praticabilité de cette principale voie d’accès à cette commune a une répercussion considérable sur la vie des populations, car l’on révèle qu’avec le bitumage, le loyer à Anyama a doublé voire triplé, à cause de la demande accrue des maisons d’habitation.

Comment

Le ministre de l’Economie numérique et de la poste, Bruno Koné, sera vendredi, l’invité de la 4è édition de la tribune « Les rencontres des communicants », à l’Université Alassane Ouattara, pour expliquer à la jeunesse estudiantine, les enjeux de l’économie numérique en Côte d’Ivoire.

Ce rendez-vous s’inscrit dans la perspective de la recherche-action qui favorise le rapprochement de la formation académique du milieu professionnel. Organisé par « Le Club Initiatives », cette 4è édition se déroulera autour du thème : « La jeunesse estudiantine et les enjeux du numérique en Côte d’Ivoire ».

« Le Club Initiatives » regroupe des enseignants chercheurs, des étudiants, des professionnels, et vise à créer un espace favorisant les échanges et la cohabitation pacifique, précise-t-on.

AIP

Comment

L’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation (FAO) et la coopération espagnole ont offert, mardi, du matériel agricole à l’association des riziculteurs et aux femmes du village de Tourédougou, dans la sous-préfecture de Gabiadji dans le cadre d’un programme lancé en décembre 2014 par le gouvernement ivoirien, les agences du système des Nations Unies (SNU), le Port Autonome de San Pedro et plusieurs structures du secteur privé et public.

Le Coordonnateur résident du SNU, M. Babacar Cissé, accompagné de l’ambassadeur d’Espagne, Luis P. Covarrubias, ont offert à l’association des riziculteurs de Tourédougou, composée de 27 hommes un motoculteur, une batteuse vanneuse, une faucheuse de paddy, quatre pulvérisateurs, une bascule de 1000 kg, des semences et des intrants agricoles, afin de permettre un meilleur rendement des parcelles rizicoles et des produits maraîchers. Le coût du projet de riziculture est estimé à 16,6 millions de francs Cfa, dont plus de 13 millions de francs Cfa de la part du bailleur et 3,5 millions de francs Cfa pour l’apport du groupement des riziculteurs, qui vise un espace de riz irrigué de 20 ha.

Les femmes de Tourédougou et de l’association « La fontaine de Touih » ont reçu une broyeuse, des kits de petits matériels agricoles, des semences et autres intrants agricoles, pour faire des cultures maraîchères sur trois hectares. Elles recevront un encadrement de l’Agence nationale de développement rural (ANADER) qui, à travers un champ-école-paysan, va leur permettre également d’appliquer les nouvelles techniques agricoles de la FAO, « afin d’accroître et diversifier leur production agricole et améliorer la nutrition des ménages ».

« On est rassuré parce que nous avons constaté au niveau des bas-fonds qui avaient été aménagés une augmentation sensible de la production. Elle a quasiment doublé et dans quelque temps, l’on nous dit que la production rizicole va tripler », a déclaré Babacar Cissé.

Selon le Coordonnateur des riziculteurs de Tourédougou, Touré Inza, le projet rizicole, permet aux paysans de tester de nouvelles techniques et technologies développées par la FAO, notamment « le développement durable des bas-fonds », « le système de riziculture intensive (SRI) » qui leur permet d’accroître leur production sur des espaces réduits.

Financé en majorité par la coopération espagnole, ce programme, d’un coût global estimé à plus de 1,6 milliard de francs Cfa, veut « contribuer à la croissance de l’économie locale et à la lutte contre la pauvreté des populations, en particulier les femmes et les jeunes », a-t-on rappelé.

AIP

Comment

Le directeur régional de l’éducation nationale de Bouaké 1, Kékémo Daniel, a annoncé, mardi, à Bouaké, que les notes des récents examens blancs du BEPC et du Baccalauréat seront purement annulées et ne seront pas pris en compte dans le calcul des moyennes du troisième trimestre, pour tous les candidats de la ville de Bouaké, à cause des fuites d’épreuves et fraudes massives qui ont occasionnées l’arrêt des examens

M. Kékémo a indiqué qu’il s’agit d’une résolution des directeurs régionaux, chefs d’établissement, directeurs des études, présidents de COGES et  syndicats d’enseignants, qui ont décidé également que les notes des localités périphériques telles que Béoumi, Sakassou, Botro où des cas de fraudes n’ont pas été signalés, soient conservées.

Les acteurs ont décidé par ailleurs de poursuivre l’enquête jusqu’à ce que les fautifs soient démasqués et châtiés. Ces informations seront portées à la connaissance des élèves, de la communauté et de l’autorité préfectorale, a fait savoir le directeur régional de l’éducation nationale.

Les examens blancs du Baccalauréat et du BEPC organisés la semaine dernière par les directions de Gbêkê et Hambol, ont été interrompus jeudi dernier dans des centres de la ville de Bouaké à cause des fuites et fraudes massives portant sur les épreuves d’anglais et d’histoire géographie au niveau du BEPC et de physiques, anglais, espagnol et allemand pour le Baccalauréat. En effet plusieurs élèves avaient été pris avec les épreuves et leurs corrigés, avant le début des compositions, indique-t-on.

AIP

Comment