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Le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) a été désigné deuxième meilleure agence de promotion des investissements en Afrique Centrale et de l’Ouest, à l’occasion de la sixième édition des assises dénommées « Annual Investment Meeting (AIM) » organisée aux Emirats Arabes Unis.
Ce prix vient récompenser les efforts du CEPICI pour l’amélioration de l’environnement des affaires, la promotion de la destination Côte d’Ivoire, l’accompagnement des investisseurs, souligne-t-on.
Réceptionnant ce prix, lundi à Dubaï, le directeur général du CEPICI, Emmanuel Essis a appelé ses agents à poursuivre sur cette lancée pour offrir à la Côte d’Ivoire, un espace propice aux affaires, dans la droite ligne de l’émergence à l’horizon 2020.
Ce prix s’appuie sur les critères tels que le montant global des investissements attirés sur 12 mois, le type d’investissements, le nombre d’emplois créés, le transfert de technologie et d’expertise, la capacité du pays à exporter, l’enracinement local et régional, le développement durable, les investissements soucieux du respect de l’Environnement, précise-t-on.
En plus de l’Afrique Centrale et de l’Ouest, huit autres régions du monde prennent part à cette compétition mondiale. Ce sont l’Amérique Latine, le Moyen Orient et l’Afrique du Nord, l’Afrique Orientale, l’Afrique Australe, l’Asie Centrale, l’Asie du Sud et de l’Est et l’Océanie, l’Europe de l’Est, la Turquie, et l’Europe.
« Annual Investment Meeting (AIM) » regroupe les opérateurs et les institutions intervenant dans le secteur des investissements directs étrangers dans le Moyen Orient. Le CEPICI avait décroché en 2015 aux Etats-Unis, le prix de la meilleure agence africaine de promotion des investissements remis par l’agence African Investors, rappelle-t-on.
AIP
La Côte d’Ivoire est déterminée à poursuivre sa coopération avec le Maroc portant sur la réalisation de projets structurants en Côte d’Ivoire, a affirmé, vendredi19 avril 2016 à Rabat, la ministre ivoirienne de la Salubrité urbaine et de l’assainissement, Mme Anne Desiree Ouloto, en visite dans le Royaume.
La responsable ivoirienne a indiqué, dans une déclaration à la presse, au terme d’une rencontre avec le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad et le ministre délégué à l’Intérieur, Cherki Drais, que sa visite au Maroc s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la coopération qu’entretiennent les deux pays, à travers des projets structurants en Côte d’Ivoire, ayant trait notamment à la réhabilitation de la baie de Cocody, aux problèmes d’assainissement et d’embellissement outre le développement du secteur touristique.
« Fraîchement nommée ministre de la Salubrité urbaine et de l’assainissement au gouvernement de Côte d’Ivoire, je suis venue au Maroc pour m’imprégner du dossier de la réhabilitation de la baie de Cocody », a-t-elle expliqué, se disant « impressionnée » par l’avancement des travaux de ce chantier.
Après avoir indiqué que le Maroc est un pays ami de longue date de la Côte d’Ivoire, depuis l’époque du président Félix Houphouët-Boigny et du Roi Hassan II, la ministre ivoirienne a tenu à exprimer l’attachement de son pays à la coopération Sud-sud.
Fruit de la coopération entre le Maroc et la Cote d’Ivoire, le projet de valorisation de la Baie de Cocody, doté d’une enveloppe budgétaire estimée à 1,7 milliard DH (100 milliards de Francs CFA), vise la sauvegarde et la valorisation de la baie de Cocody, ainsi que la réhabilitation écologique de la baie et de la lagune d’Ebrié.
Ce projet concerne aussi la réalisation d’un barrage et d’ouvrages hydrauliques et maritimes, la construction d’infrastructures routières, d’ouvrages de franchissement et d’un viaduc haubané, ainsi que la réalisation d’une marina, d’un parc urbain et de promenades aménagées.
La Société publique marocaine, Marchica Med a conçu ce projet et en assure l’Assistance à maîtrise d’ouvrage.
Le chef de projet ProJustice, Daniel Dobrovoljec, a procédé, jeudi, à Abidjan, à la remise officielle des travaux de réhabilitation des locaux annexes de l’Institut national de formation judiciaire (INFJ), situé à Yopougon, face à la prison civile.
Son organisme a initié des travaux de réhabilitation qui ont consisté « en un câblage et configuration de réseau informatique et d’installation d’autocommutateur téléphonique », comprenant une salle informatique de 22 postes, un rooter, un coffret électrique, un autocom qui supporte 24 lignes téléphoniques et un wifi.
« Ces travaux de réhabilitation vont permettre à votre institut de rendre plus performantes les installations de cette antenne de l’INFJ, et vous permettront d’améliorer la qualité et le nombre de formations qui sont organisées ici », a commenté M. Dobrovoljec, remettant les documents relatifs à ces travaux au directeur général de l’INFJ, Bertin Kouassi Brou, en présence du directeur de l’administration pénitentiaire, Joachim Koffi Kongoué, représentant le ministre de la Justice.
Le chef de projet s’est dit « réjoui de cette amélioration des capacités de votre institut qui est une institution de référence et d’excellence avec laquelle nous avons construit et développé depuis trois ans un partenariat de très grande qualité toujours renouvelé et sans cesse amélioré », évoquant à ce sujet un séminaire de formation des formateurs aux techniques d’ingénierie de formation que Projustice vient de clôturer avec l’INFJ.
« Nous allons faire bon usage de ces installations », a rassuré le directeur général de l’INFJ, annonçant que l’institut sera connecté à internet dans une semaine. Il a salué la promptitude avec laquelle Projustice et son partenaire financier, l’USAID ont réagi à leur sollicitation de réhabiliter le réseau informatique et électrique de cet institut dont l’annexe était « presque sinistré, parce que nous n’avions pas de téléphone et internet ».
ProJustice est conçu de manière à apporter une assistance technique aux diverses institutions et structures dans le secteur de la justice et une formation continue aux agents judiciaires en vue d’améliorer l’accès à des services de qualité.
AIP
Arrivé vendredi 15 avril 2016 à Korhogo, le Nonce Apostolique, Mgr Joseph Spiteri, a déclaré être porteur « des prières et bénédictions » de sa Sainteté le Pape François à toute la population locale, rapporte l'AIP.
L’ambassadeur du Vatican, qui a fait cette déclaration lors de la cérémonie solennelle de son accueil sur le parvis de la cathédrale saint Jean-Baptiste de la ville s’est dit par ailleurs « heureux » d’être à Korhogo. Il a dit merci pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé.
Il a rappelé des thèmes chers au Pape François comme la paix et la préservation de la nature.
Arrivé dans l’archidiocèse en début d’après-midi pour une visite pastorale de trois jours (jusqu’à dimanche), le représentant du Saint père officiera notamment pour une messe de célébration du 90èmeanniversaire de la paroisse de Kouto samedi et pour une autre, dimanche, à l’occasion de la célébration anticipée des 111 ans de la cathédrale de Korhogo.
Le 13ème sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) s’est achevé vendredi à Istanbul, en Turquie, avec l’adoption d’un communiqué final de près de 220 points au nombre desquels la satisfaction exprimée par la Conférence sur le succès des élections en Afrique de l’Ouest, notamment en Côte d’Ivoire et en Guinée, venu « étayer solidement la stabilité, la démocratie et la bonne gouvernance » dans ces États.
Tout en félicitant le Burkina Faso pour l’aboutissement heureux de la transition politique et la restauration de l’ordre constitutionnel, la Conférence a exprimé son entière solidarité avec les pays du Bassin du lac Tchad, notamment le Nigeria, le Niger, le Cameroun et le Tchad, qui continuent à faire face à d’épineux problèmes de sécurité dus à l’insurrection et aux méfaits de l’extrémisme violent et aux actes de terrorisme de Boko Haram. A cet effet, elle a lancé un appel à tous les États membres et à l’ensemble de la communauté internationale pour apporter toute l’assistance nécessaire à ces pays par le biais de la Force multinationale interarmes pour vaincre et éliminer la menace terroriste et pour contribuer à améliorer la situation humanitaire désastreuse qui prévaut dans la région.
La Conférence a d’ailleurs réitéré son soutien à la stratégie antiterroriste mondiale de l’Organisation des Nations Unies et au plan du Secrétaire général de l’ONU pour la prévention de l’extrémisme violent, tout en condamnant sans ambages tous les actes, méthodes et pratiques du terrorisme commis par quiconque et où que ce soit, avec la détermination des États membres à rester unis dans la lutte contre le terrorisme.
L’OCI a souligné à cet égard le rejet par les États membres de l’extrémisme, de la violence, du sectarisme et du fractionnisme en raison de leurs effets dévastateurs et de leurs répercussions graves sur la sécurité et la stabilité des États membres et sur la paix et la sécurité internationales, et réaffirmé l’importance de traiter les causes de l’extrémisme violent et du terrorisme d’une manière globale.
La Conférence a invité le Secrétaire général à poursuivre le débat en cours sur la lutte contre le terrorisme, le crime transfrontalier, et la manière de contrer le discours sectaire en convoquant des conférences, symposiums et ateliers en coopération avec les États membres, les différentes institutions compétentes et les partenaires de l’OCI, avec la participation de dirigeants politiques, religieux et traditionnels, de psychologues, de sociologues, etc., et en organisant des colloques dédiés à la révision des programmes et des cursus de l’enseignement à cet égard. Elle s’est félicitée de la tenue du Forum des Nations Unies baptisé « Religions pour la Paix », le 6 mai prochain à New York.
« Unité et solidarité pour la justice et la paix », tel était le thème de ce 13ème sommet présidé par Recep Tayyip Erdogan, président de la République de Turquie auquel a pris part le président ivoirien, Alassane Ouattara.
Promotion des idéaux de tolérance et de modération face à la montée de l’extrémisme
Dans le communiqué final qui a sanctionné cette rencontre de haut niveau à Istanbul, en Turquie, les rois et chefs d’État de l’OCI ont appelé tous les États membres à donner un rôle accru aux chefs religieux et aux dirigeants communautaires pour dire que le monde musulman ne tolère pas les actes violents de certains individus marginaux et malavisés qui prétendent parler ou agir au nom de l’Islam, et pour encourager les membres de la communauté musulmane vivant dans les sociétés occidentales à suivre et à surveiller les incidents antimusulmans parmi toutes les strates de la société.
Ils ont également encouragé tous les États membres et leur société civile à intensifier les mesures de lutte contre l’islamophobie en favorisant le dialogue avec la communauté internationale, tant au niveau multilatéral que bilatéral, et à coopérer avec l’Occident afin de construire une volonté politique et un engagement réel pour porter le dialogue à un niveau plus élevé et plus sérieux dans un esprit de réconciliation entre les religions, cultures et civilisations.
Le sommet a aussi salué le Congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles qui vise à favoriser et à promouvoir la culture de la tolérance et du respect mutuel, par opposition à l’idéologie de la haine et de l’extrémisme. A cet égard, la promotion des dialogues interreligieux et interconfessionnels au sein des Etats membres de l’OCI pour accentuer la prise de conscience des interprétations et des croyances religieuses, la création d’un espace ouvert à la discussion sur l’Islam et la foi ont été conseillées aux 57 Etats membres de l’OCI tout en songeant à lancer des projets pertinents au niveau de l’Alliance des civilisations des Nations Unies.
Le thème de ce 13ème sommet de l’OCI présidé par le chef de l’État turc, Recep Tayyip Erdogan, était « Unité et solidarité pour la justice et la paix ». Le président ivoirien Alassane Ouattara a regagné Abidjan le vendredi 15 avril 2016.
Source AIP
Lire aussi :Les Premières dames de l’OCI s’engagent contre les cancers
Danse contemporaine, poésie, chant, slam, musique, plusieurs troupes et artistes ont rendu un vibrant hommage, dans la soirée du samedi 19 mars 2016 à l’Institut français d’Abidjan, à Henrike Grohs, directrice du centre culturel allemand (Goethe Institut) d’Abidjan, tuée dans l’attentat terroriste perpétré le 13 mars contre une plage de la ville de Grand Bassam.
« Henrike s’en est allée, la mort l’a mangé. La mort, l’étrangère la plus détestée ; elle nous vient sans être invitée et repart sans être accompagnée », psalmodie une jeune poétesse, la voie perçante, portée par une mélodie acoustique et langoureuse savamment distillée par un orchestre aux instruments traditionnelles africains : balafon, flute, ahoco, pendre, djomolo, arc musical, tambour.
Dans la salle de spectacle de l’Institut français, quasiment pleine, l’émotion est à son comble, et les proches, amis, collègues, mais aussi les personnes venues compatir pour la défunte, ivoiriens comme expatriés, chacun vit le deuil.
Assise dans l’une des rangées du fond de la salle, une dame à l’allure sexagénaire n’arrive pas à se contenir et pousse des sanglots au moment un autre poète, dans le même tempo, se lance : « De balles innocentes tirées par des innocentes armes pour ôter la vie à d’innocentes âmes ; « Tuer pour quoi ? Tuer pour rien ! Tuer par simple bêtise », fustige-t-il.
Entre chants et danses, les ballets se succèdent sur la scène. Dans les chorégraphies de ces jeunes gens, jalonnées par des expressions corporelles et mimiques particulières aux gestuelles tantôt intrépides tantôt indolentes, se lisent frustration, rage, incompréhension, révolte, consternation face à cette disparition tragique « inattendue et injuste » de l’ »amie de la culture ivoirienne ».
Car Henrike Grohs, cette ethnologue de 51 ans qui dirigeait le centre culturel allemand d’Abidjan depuis 2013 et et qui étaient très engagée dans la promotion de la culture en Côte d’Ivoire, a en effet joué un rôle important dans la reconversion de plusieurs de ces talents montants, en les sauvant des griffes de la délinquance juvénile, la drogue, la rue, etc, pour s’adonner à l’art.
Face à cet attentat terroriste revendiqué par AQMI qui leur a arraché Henrike, ils opposent un « Attentat poétique avec des bombes de mots » par la magie du slam et des arts, à travers leurs différentes troupes que sont, entre autres, Yéfimoah, King Art, N’Soleh, Gbadié, Amaz’G.GLS, Wing’s Boy.GLS, Réservoir Monboye, Kassoutri.
Gorge nouée par l’émotion, la rappeuse Nash, vicaire du langage Nouchi, argot ivoirien qui allie français et langues locales, perd son verbe. « Je suis tellement dégba (désespérée) que les mots me fraya (manquent », soupire la « go krakra du djassa, le moral en berne.
Mais lorsqu’elle entonne sa version Nouchi de l’hymne nationale de Côte d’Ivoire que Henrike Grohs aimait particulièrement, c’est toute la salle, de façon spontanée, qui se tient débout.
Toutefois, il fallait redonner espoir et sécher les larmes. Le reggae-man Kajeem change la cadence et enflamme la salle avec un beat ragamuffin, apportant une note de gaieté à ce moment de recueillement, et emmenant même les spectateurs à reprendre en chœur avec lui le refrain de sa chanson intitulé « Tivié ».
Le « fils de Jah » profite de ce moment pour appeler tout le monde à s’approprier le projet « J’aime ma lagune » initiée par Henrike Grohs, qui consiste à promouvoir la lagune abidjanaise; « afin qu’on ne se pince plus le nez en passant à côté » à cause de sa mauvaise odeur ».
« Mais qu’on lui exprime notre amour par des actes citoyens pour qu’elle devienne une fierté pour nous », clame l’artiste qui, entouré de tous les autres artistes ayant presté ce soir, exhorte chacun à « liker » la page « J’aime ma lagune » sur facebook pour que cette « chaine d’amour créée par Henrike ne se brise jamais ».
Pour les artistes, l’ »acte horrible » de ces terroristes qui ont fait au total 19 morts lors de cette attaque, est « Zéro pointé », car, affirme un slameur, « l’amour est notre force, et la victoire sera à la fin ».
Et la jeune poétesse de demander à tous de ne pas être tristes parce que Henrike « appartient à la postérité », pour son œuvre qui contribue au rayonnement de la culture.
Dans cette salle demi obscure, les spectateurs, revigorés, comtemplent la pleine lumière de la vie se manifester devant eux, se laissant aller à la conclusion de la parolière : « Ne pleurez pas vos morts; si vous les avez vraiment aimé, alors ils sont avec vous pour toujours… ils sont dans vos coeurs. Je vous demande de ne plus pleurer Henrike, de ne plus pleurer les victimes de Bassam, mais de vous réjouir de les avoir connus ».
Le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) a procédé au rapatriement volontaire des populations de trois villages de la commune de Grabo réfugiées au Liberia depuis les attaques meurtrières de mai 2014, a constaté l’AIP sur place.
Ce retour s’est effectué, jeudi, en présence des autorités de la municipalité qui ont accueilli les convois du HCR ramenant les déplacés des villages de Fêtai, de Soulô et de Soclodogba au foyer des jeunes de Grabo où se trouvaient parents et amis.
Il s’agit de la première et de la plus grande vague de redéploiement dans leurs villages respectifs des populations déplacées de Grabo après les attaques de mai 2014, a commenté le sous-préfet de Grabo, M. Traoré Djibril qui a salué cette action du HCR visant à accompagner la politique du chef de l’Etat qui œuvre pour ramener tous les réfugiés en Côte d’Ivoire.
Le deuxième adjoint au maire de Grabo, M. Doussoufou Doumbia, heureux de constater le retour des réfugiés de sa commune pour redonner vie aux villages désertés, a assuré qu’ils bénéficieront du soutien matériel et moral de la mairie.
Les rapatriés ont bénéficié de kits de vivres et de non vivres distribués par le HCR. A la suite d’attaques meurtrières des positions des FRCI et de civils en mai 2014, les villages de Fêtai, de Soulô et de Soclodogba, situés à la frontière du Liberia, ont été totalement désertés par leurs populations dont une bonne partie s’est réfugiée au Liberia, rappelle-t-on.
Le président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), Yu Zhengsheng, est arrivé mercredi à Abidjan, pour une visite de quatre jours.
L’officiel chinois qui est accompagné d’une délégation d’une cinquantaine de membres, a atterri en début de soirée à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët où il a été accueilli par le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro.
Le président du Sénat chinois effectue une tournée africaine qu’il a entamée au Gabon avant l’étape du Ghana, signale-t-on.
AIP
Privées d’eau potable depuis début avril, les populations de Mankono, chef-lieu de la région du Béré, plaident pour la construction d’un barrage pour l’alimentation du château d’eau.
Selon le responsable de la société de distribution d’eau en Côte d’Ivoire (SODECI), M. Tanoh « c’est toujours le problème de la sécheresse qui occasionne tous ces désagréments. Les forages ont tari », sollicitant des camions citernes pour l’approvisionnement de tous les quartiers de la ville. Malheureusement, ce palliatif ne soulage que temporairement, la quantité d’eau livrée s’avérant insuffisante pour satisfaire tout le monde.
Il a lancé un appel urgent aux autorités, élus et cadres pour la construction d’un barrage.
Le président des jeunes de Mankono, Dosso Merboua, sollicite également tous les cadres du Béré pour qu’ils se penchent sur le problème qui n’incombe pas qu’à la SODECI.
Fofana Vassouleymane, commerçant, implore l’Etat à agir parce que le manque d’eau a un impact négatif sur l’ensemble des activités domestiques, économiques, administratives.
Dames Cissé Bintou et Adjoua Rose trouvent la situation d’autant plus urgente que les femmes souffrent chaque jour à la recherche d’eau en parcourant plusieurs kilomètres.
AIP
Durant l'année scolaire 2014-2015, l'on a dénombré dans les établissements d’enseignement primaire et secondaire de Côte d’Ivoire 5.992 cas de grossesses contre 6.800 cas l’année précédente. Dans les écoles du primaire, ce sont 672 cas qui ont été recensés dont 5 fillettes de 9, 11 de 10 ans, 95 de 11 ans et 559 de plus 11 ans. Au secondaire, il y a 4.250 cas de grossesses, dont une proportion de 23% de jeunes filles de plus de 18ans, 30% dont l’âge varie entre 9 et 15 ans et 47% entre 16 et 18 ans. Une situation qui préoccupe les acteurs et partenaires de l'école ivoirienne.
Ainsi, l’ONG « Précaution » veut faire de la lutte contre les grossesses en milieu scolaire son cheval de bataille à Oumé, selon sa présidente, Mme Zobre Yiriwa Hortense. Pour ce faire, l'organisation a initié une campagne de sensibilisation, le 09 avril, au foyer polyvalent de cette localité, selon une dépêche de l'AIP.
Mme Zobré Hortense a exhorté, à cette occasion, les jeunes filles à pratiquer l’abstinence sexuelle et à privilégier le triptyque, études, travail et mariage. A travers une projection de film fiction intitulé « Yafama » (pardonne-moi en langue Malinké), elle a instruit les participantes à cette session de sensibilisation sur les bonnes attitudes à adopter par la jeune fille élève.
« Elle doit privilégier ses cours, s’abstenir de toute relation sexuelle, s’habiller décemment. Un mari, des enfants, tout cela viendra après » a déclaré Zobré Yiriwa.
Les grossesses en milieu scolaire constituent un fléau contre lequel le ministère de l’Education nationale a lancé en janvier 2014 une campagne nationale de sensibilisation intitulée « zéro grossesse en milieu scolaire » assortie de peines pénales pour leurs auteurs.