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Le Conseil national de la presse (CNP), autorité de régulation du secteur de la presse en Côte d’ivoire, a infligé un « blâme » à l’encontre le site d’information koaci.com pour « diffamation », décision marquant la toute première sanction du régulateur à l’encontre un média numérique dans le pays.
Cette « sanction de premier degré » prise lors de la première session extraordinaire du CNP pour cette année, concerne également l’hebdomadaire VIP Mag, précise un communiqué de l’Institution dont copie est parvenue à l’AIP jeudi.
En Côte d’Ivoire, la loi portant organisation et fonctionnement du secteur de la presse ne régule pas encore les organes de presse en ligne. Toutefois, un nouveau texte prenant en compte ces médias devrait être adopté cette année.
Le Conseil reproche à koaci.com d’avoir annoncé qu’un accident survenu suite à un tir de somation dont une balle a atteint mortellement un adolescent à Assinie, s’était déroulé devant la résidence du président de la République.
« Cette information qui s’est révélée fausse, a été reprise par le bihebdomadaire VIP MAG, et a appelé à des commentaires dans le quotidien LG Info contenant des incitations à la xénophobie, à la révolte et à la haine », note le communiqué.
Le CNP a également infligé une « suspension de parution de six jours ouvrables » à LG Info, ainsi qu’une « interdiction d’écriture d’un mois » pour le journaliste Simplice Allard alias G. Vacaouh avec « retrait subséquent de sa carte d’identité de journaliste professionnel ».
AIP
Le nouveau Directeur général de l’Agence islamique internationale de presse (IINA), le Djiboutien Issa Khaireh Robleh, a pris fonction mercredi à Jeddah en Arabie Saoudite.
Ce premier Africain à la tête de l’IINA succède au Saoudien Ali Ahmad Al-Ghamdi.
Depuis sa création en 1972, l’IINA a eu cinq Directeurs généraux, à savoir (feu) Safdar Ali Qureshi (ancien DG de l’Agence pakistanaise de presse-APP), (feu) Abdul-Wahab Mohamed Kashif (ancien DG du bureau de Jeddah l’Agence saoudienne de presse – SPA), Ali Erdem Kok (issu d’un organe de presse turc), Ali Ahmad Al-Ghamdi (ancien DG du bureau de Jeddah de l’Agence saoudienne de presse-SPA) et Issa Khaireh Robleh (ancien assistant du Directeur de cabinet du Président djiboutien).
L’IINA est une institution spécialisée de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), créée par la résolution N° 6/3 de la troisième Conférence islamique des ministres des Affaires étrangères (CIMAE) réunie à Jeddah, en mars 1972, conformément à une recommandation de la 2ème CIMAE tenue à Karachi, au Pakistan, en 1970.
L’Agence vise à développer des relations étroites et plus amples entre les Etats membres dans le domaine de l’information, promouvoir des contacts professionnels et une coopération technique entre les agences de presse des Etats membres, œuvrer pour une plus grande compréhension des peuples islamiques, de leurs problèmes politiques, économiques et sociaux.
En 2008, l’IINA a fait l’objet d’une étude relative à sa restructuration élaborée par le cabinet de conseil Price Water House Coopers Al-Juraid, avec la contribution de l’OCI et sur financement de la Banque islamique de développement (BID), rapporte une dépêche de l’Agence.
AIP
La Côte d’Ivoire et le Ghana vont trouver une solution « juste » et « profitable » dans le cadre des négociations en cours au Tribunal de la mer, suite au litige qui oppose les deux pays sur leur frontière maritime commune.
« Nous nous sommes engagés à trouver une solution négociée juste et profitable à nos deux pays », a déclaré le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara à l’issu du tête-tête avec son homologue ghanéen, John Dramani Mahama, qui a entamé, ce mercredi, une visite officielle de 48 heures à Abidjan.
Un différend oppose depuis 2013 la Côte d’Ivoire au Ghana après la découverte d’un important gisement pétrolier offshore au niveau de la zone maritime en question.
Au cours de cette visite, le chef d’Etat ghanéen se rendra au port autonome d’Abidjan et aura un entretien avec la communauté ghanéenne en Côte d’Ivoire avant son départ, jeudi, après-midi.
AIP
Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a mis en place, mardi, un « comité d’experts » comprenant spécialistes du Droit, qui sera chargé de lui faire des propositions en vue de l’élaboration d’un projet de « nouvelle constitution » à soumettre à référendum, pour l’avènement de la « troisième République » de Côte d’Ivoire.
Selon un communiqué de la présidence de la République dont l’AIP a reçu copie, ce comité, présidé par Ouraga Obou Boniface, professeur agrégé de droit public et de science politique, comprend 10 membres, et accomplira sa mission « dans un délai d’un mois ».
AKA Joseph (Docteur en droit public) Cissé Ibrahim Bacongo (Docteur en droit privé, Conseiller spécial à la Pprésidence de la République chargé des Affaires juridiques et institutionnelles, Commissaire du Président de la République), Diomandé Aboubacar Sidiki (Docteur en droit public), Kambilé Sansan (Magistrat, Garde des sceaux, ministre de la Justice, Commissaire du président de la République), font notamment partie du comité d’expert.
L’on y note également la présence dans cette instance de Kobo Pierre-Claver (Professeur agrégé de droit public et de science politique Koffi Annick (Docteur en droit public), Koné Assata épouse Silué (Docteur en droit privé), Mélèdje Djedjro (Professeur agrégé des Facultés de droit, Professeur titulaire de droit public et de science politique) et Tanoh Yolande (Professeur agrégé de droit privé).
« Dans l’intervalle, le chef de l’Etat entreprendra une série de consultations avec l’opposition politique, la Chambre des rois et chefs traditionnels, les chefs religieux et les représentants de la Société civile, pour recueillir leurs contributions », précise le communiqué.
« Les résultats de ces consultations seront transmis au Comité d’experts, en vue de proposer au président de la République un texte à soumettre à référendum, pour doter la Côte d’Ivoire d’une nouvelle Constitution, celle de la troisième République », conclut document.
Le président Alassane Ouattara avait promis, lors de sa campagne à l’élection présidentielle de 2015, de doter la Côte d’ivoire d’une nouvelle constitution, celle de la deuxième République, en vigueur depuis 2000, comportant des dispositions jugées « confligènes ».
AIP
« Nous nous sommes permis de lui demander de nous appuyer pour la relance de l’économie au Burkina suite à notre récente histoire émaillée de difficultés économiques de tous ordres. Nous sommes venus également lui dire combien nous prêt à renforcer les liens multiséculaires qui unissent le Burkina et la Côte d’Ivoire », c’est en termes que s’est exprimé le président de l'Assemblée nationale du Burkina Faso, Salif Diallo, au sortir d’une audience avec le président ivoirien Alassane Ouattara à Abidjan.
Porteur d’un « message simple » du chef de l’Etat du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le mardi 31 mai 2016, Salif Diallo qui était à la d’une délégation comptant également les ministres burkinabés de l’Intérieur et de la Sécurité, Simon Compaoré, et des Affaires Etrangères, Alpha Barry, a insisté sur leur de voir « relancer rapidement la coopération entre les deux pays sur la base du traité de 2008 d’amitié et de coopération ».
« Le deuxième aspect du message était de venir remercier le président de Côte d’Ivoire pour sa contribution à la paix au Burkina d’une manière particulière, et dans la sous région d’une manière générale. Le président (Ouattara) est effectivement notre doyen et nous prenons conseil auprès de lui pour tout ce qui touche à la sécurité, à la coopération économique dans a zone ouest africaine, et nous nous sommes félicités du travail accompli en Côte d’Ivoire par le président, notamment la relance de l’économie de ce pays post conflit », a conclu Salif Diallo.
Ce dernier et sa délégation profiteron de ce voyage à Abidjan pour préparer le prochain sommet du Traité d'amitié et de coopération (TAC) ivoiro-burkinabé.
Adoul Razak Dembélé
A peine un moi que le président turc Tayyip Erdogan était en visite en Côte d’Ivoire, et pendant qu’il s’apprête à recevoir du 1er au 2 juin le président ghanéen John Dramani mahama, le pays prépare l’arrivée d’un autre hôte de marque : le président de la République de l’Inde Pranab Mukherjee.
En effet, la Diplomatique d’Abidjan (www.ladiplomatiquedabidjan.net) apprend de bonne source que cette visite officielle prévue en juin 2016, la première qu’un chef d’Etat de la plus grande démocratie du monde effectue au bord de la lagune Ebrié, vise à renforcer la coopération entre les deux pays.
Pays émergent très à la pointe des technologies de l’information et de la communication (TIC), l’Inde entretien des relations privilégiées avec la Côte d’Ivoire. Plusieurs étudiants et professionnels ivoiriens suivent chaque années des études et stade en Inde, quand l’Inde est, à travers des entreprises comme Tata steel, présente en Côte d’Ivoire notamment dans les domaines de l’ingénierie, le transport, et les mines.
Abdoul Razak Dembélé
Plusieurs activités figurent au programme du Président Ghanéen, John Dramani Mahama, attendu mercredi à 10H à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan dans le cadre d’une visite officielle de 48 heures à l’invitation de son homologue Alassane Ouattara.
Le Président John Dramani s’entretiendra en tête à tête avec son homologue ivoirien à 12H30, avant la signature d’accords bilatéraux de coopération dans divers domaines. Il recevra ensuite le Parchemin et la clé du Citoyen d’honneur du district d’Abidjan. Un dîner officiel lui sera offert par le gouvernement ivoirien à 20H.
L’illustre hôte de la Côte d’Ivoire visitera le lendemain, jeudi, le Port autonome d’Abidjan à 10H et rencontrera la communauté ghanéenne dans l’après-midi, avant son départ aux environs de 16H.
AIP
La tournée d’affaires en Afrique subsaharienne dénommée « B to B in Africa » a été entamée, lundi, à Abidjan avec 1288 rendez-vous B to B programmés entre hommes d’affaires marocains et ivoiriens.
A l’ouverture de cette rencontre, la directrice générale du centre marocain de promotion des exportations (Maroc Export), Mme Zahra Maafiri a indiqué que l’étape d’Abidjan regroupe quelque 570 entrepreneurs ivoiriens et marocains pour 1288 rendez-vous B to B programmés.
Organisée par le centre marocain de promotion des exportations (Maroc Export) et la banque centrale populaire du Maroc, cette troisième mission économique est essentiellement axée sur les écosystèmes industriels, à savoir l’automobile, le textile, les matériaux de constructions, le cuir, TIC et Offshoring, les services, la chimie et la parachimie, électricité énergie renouvelable et transport logistique. Elle mobilise 100 entreprises Marocaines.
« B to B in Africa » est un concept innovant mené par Maroc Export et la Banque Populaire pour développer l’internationalisation des entreprises marocaines et tout particulièrement des PME régionales.
Il permet aux entreprises participantes de profiter des carnets de RDV pré-qualifiés préparés conjointement par Maroc Export et les filiales Banque Atlantique, de prendre connaissance du climat des affaires et des mesures incitatives en vigueur au Gabon, au Sénégal ainsi qu’en Côte d’ivoire, et enfin de bénéficier des offres de financement de la Banque Populaire et de ses filiales.
Promotion des « écosystèmes industriels » panafricains
« Nous voulons contribuer à l’émergence de notre continent dans les chaînes de valeur mondiale avec plus de valeur ajoutée, avec plus « d’input » africain pour le marché international », a indiqué à l’ouverture de cette rencontre, la directrice général de Maroc Export, Mme Zahra Maafiri, selon qui, le concept des « écosystèmes industriels » permet de créer des synergies entre les entreprises opérant dans une même filière autour d’entreprises championnes.
« Et ce qui fera que les économies régionales vont se solidifier et amélioreront le bien-être des consommateurs et des citoyens », a-t-elle ajouté.
Pour la directrice général de Maroc Export, le continent africain dispose d’immenses ressources naturelles, mais reste à des niveaux faibles de valeur ajoutée en raison du manque d’intégration du tissu économique africain. « La notion d’écosystèmes peut apporter une réponse appropriée en favorisant l’intégration et l’échange entre nos opérateurs », a commenté Mme Maafiri qui a invité les entreprises et institutions ivoiriennes à intégrer cette démarche.
« Car l’Afrique ne pourra émerger qu’avec son propre modèle de développement économique intégré localement et régionalement d’abord…et c’est en connectant nos communautés d’affaires qu’on y arrivera », a-t-elle insisté.
Cette tournée mobilise une centaine d’entreprises marocaines intervenant dans les secteurs industriels, à savoir l’automobile, le textile, les matériaux de constructions, le cuir, TIC et Offshoring, les services, la chimie et la para-chimie, l’énergie renouvelable et transport logistique. La tournée, démarrée ce lundi, à Abidjan, se poursuivra à Libreville au Gabon, le 31 mai et le 1er juin et à Dakar, les 2 et 3 juin avec une centaine d’entreprises marocaines.
L’Expert indépendant sur le renforcement de capacités et de la coopération technique avec la Côte d’Ivoire dans le domaine de droits de l’homme, M. Mohammed Ayat, a appelé les ivoiriens à s’approprier pleinement les fonctions de protection des droits de l’homme, notamment en renforçant les institutions nationales de promotion et de protection des droits de l’homme.
« Cette mission m’a permis d’évaluer les défis de la transition en vue du prochain départ de l’ONUCI. Il est important que les Ivoiriens soient prêts à prendre le relais en matière de protection des droits de l’homme, une fois la mission de l’ONU terminée en juin 2017. A ce titre, il est essentiel que les autorités réforment la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) et la dotent des moyens nécessaires pour qu’elle puisse mener à bien son mandat et travailler en toute indépendance », a déclaré M. Ayat, au terme de sa quatrième visite dans le pays du 23 au 28 mai.
« Je salue la création d’un Ministère des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques. Il convient que ce ministère s’implique dans la réforme de la CNDHCI et la mise en œuvre de la loi sur la protection des défenseurs des droits de l’homme, une mesure cruciale pour permettre aux organisations de la société civile de jouer pleinement leur rôle », a ajouté l’expert.
M. Ayat s’est aussi félicité des progrès réalisés dans le domaine de la réconciliation nationale. « La création d’un Ministère de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de l’Indemnisation des Victimes est une avancée remarquable. Il en est de même de la continuation du dialogue entre tous les acteurs politiques », a-t-il souligné.
M. Ayat présentera un rapport sur sa visite lors de la 32ème session du Conseil des droits de l’homme à Genève, en juin 2016.
AIP
La capitale économique ivoirienne, Abidjan, abrite du 8 au 10 juin la 8ème Conférence des ministres du comité de coordination pour le développement et la promotion de l’Artisanat africain (CODEPA) sous le thème du financement des activités de ce secteur.
23 pays sur 26 membres y seront présents pour plancher, le premier jour, sur les termes spécifiques du comité, le deuxième jour, étant consacré à la réunion des experts avant la conférence proprement dite, le troisième jour, en présence du Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, selon le secrétaire général du CODEPA, Sié Théophile Sib, lundi, lors d’une conférence de presse. L’artisanat africain contribue à hauteur de 5 à 30% du PIB des pays membres en fonction de leurs spécificités, a-t-il révélé.
La protection des œuvres de l’esprit, la protection sociale des artisans et le financement de la filière sont également au programme de cette session à laquelle participent les principales institutions financières, (BOAD, BAD, CEDEAO et l’UEMOA). La conférence réunira donc une large opinion continentale sur le secteur en vue d’en faire un axe prioritaire des plans nationaux de développement, de poser les bases d’un Conseil africain de l’Artisanat, de donner les orientations à l’arrimage du CODEPA à l’Union africaine et d’adopter un mode opératoire pour l’étude sur la protection sociale des artisans et leurs familles.
Le Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’Artisanat africain est une organisation inter-africaine servant de cadre référentiel de concertation, de réflexion et d’actions pour le développement, la promotion et la coordination des programmes de l’artisanat dans les Etats membres. La Conférence des ministres en est l’organe hautement politique chargé de lui donner des orientations stratégiques sur les plans sous-régional, régional et continental, tandis que le secrétariat général en assure la coordination, le suivi et l’exécution des décisions prises par la Conférence des ministres.
AIP